Trying WPMU [en]

[fr] Très bref compte-rendu de mon installation de WordPress multi-utilisateurs, la version sous laquelle tourne WordPresss.com, qui existe d'ailleurs maintenant en français. Jetez-vous dessus!

I gave WordPress Multi-User a try (that’s the version of WordPress that WordPress.com runs on). Took me roughly half an hour to install from start to finish, then about an hour or two of diluted DNS/vhost troubleshooting until I was told to add ServerAlias *.wpmu.domain.com to the vhost file.

I installed the theme pack, and I think I got my technorati tags and basic bilingual plugins working (not 100% sure because I haven’t tried using the template tags yet). PHP Markdown Extra works but only if you activate it at blog-level.

I have great ideas about creating a “bunny-approved” package of WPMU now 🙂

Films, TMS, et blabla nocturne [fr]

[en] A couple of film recommendations, update on my RSI and some considerations on chronic pain, as well as various random other things (like cats in boxes).

Je trouve mes blablas un peu plus décousus que mes billets. Des tas de petites choses à dire plutôt qu’une grande. J’ai rajouté un “générique” (haha), parlé de deux-trois choses (les liens ci-dessous vous donneront une idée) et pas mal de TMS et de douleur chronique (avec quelques nouvelles d’où j’en suis). Allez, assez de parenthèses, plongez dans le vif du sujet [16min41] — oui je sais, c’est un peu long.

Liens pour aujourd’hui:

J’ai oublié un lien? Dites-le-moi!

Bloguer avec WordPress, c'est facile! [fr]

[en] A few screenshots to demonstrate how technically easy it is to write a blog post with WordPress.

Bon, au risque de me répéter, bloguer n’est pas techniquement difficile. Si vous savez envoyer un e-mail, vous avez les compétences techniques pour écrire dans un blog. Comme les images sont plus parlantes que de grosses tartines comme j’ai l’habitude d’en pondre, voici j’espère de quoi vous convaincre, en images. J’affectionne particulièrement la plateforme WordPress, qui se décline en plusieurs parfums selon votre humeur, vos compétences, et vos besoins.

Donc, fini le blabla. Une fois votre blog “installé” (facile avec WP.com, un peu plus complexe pour les autres solutions), vous cliquez sur le lien “connexion” qui se trouve sur celui-ci et vous verrez l’écran suivant, où vous vous identifiez grâce à votre nom d’utilisateur et votre mot de passe (qui vous auront été fournis lors de la mise en place du blog):

wp-login-fr-rempli

Une fois qu’on a cliqué sur “connexion”, WordPress sait qui on est — comme lorsque l’on rentre dans son compte e-mail. On a donc accès à la partie cachée du blog (derrière la scène, les coulisses), accessible depuis n’importe où pour autant qu’on ait une connexion internet et qu’on se souvienne de son mot de passe. Comme l’e-mail, en fait.

Une fois la connexion faite, on clique sur l’onglet “Ecrire” pour pouvoir écrire un billet.

wp-post-fr-rempli

En cliquant sur la photo, vous en voyez une version plus grande, avec des commentaires (il faut passer la souris sur la grande photo pour les voir). En gros, ça ressemble beaucoup à un formulaire de rédaction d’e-mail, non? La seule grosse différence c’est que le bouton à activer s’appelle “Publier” et non pas “Envoyer”. Allez, on écrit une bafouille et on publie.

Mince! et si on a oublié de mettre quelque chose dans le billet qu’on vient de publier? Si on a laissé passer une faute d’orthographe? Pas de panique. On clique sur “Gérer”, ce qui nous donne accès à la liste des derniers articles publiés.

wp-gerer-blog-fr

Il suffit de cliquer sur “Modifier” et on retrouve l’écran d’édition affiché plus haut. C’est le même pour faire un nouveau billet ou pour modifier un billet existant, sauf que dans ce deuxième cas, le formulaire sera pré-rempli avec le contenu du billet.

Voilà l’essentiel à maîtriser pour pouvoir alimenter un blog. Pas sorcier, non? Donc, si vos craintes concernant les possibles difficultés techniques se sont envolées, faites un rapide détour par Blog pour les nuls, lancez-vous, et donnez-moi votre adresse pour que je puisse aller jeter un oeil!

Comment faire des tags? [fr]

[en] An explanation on how to tag, manually, using my plugin, or by using a blog editor like Ecto.

Virginie me demande en passant dans un e-mail comment faire des tags. Elle a suivi mes bons conseils comme une grande et a maintenant un profile Technorati, et elle aimerait tirer le meilleur parti de ce moteur de recherche spécialisé dans les blogs.

Je me rends compte, du coup, que même si je parle beaucoup des tags, c’est souvent en anglais.

C’est quoi, un tag?

Un tag, c’est comme une étiquette ou un mot-clé que l’on collerait sur un billet ou un blog. Cela nous aide à  nous y retrouver, et ça permet à  d’autres de trouver nos billets. Technorati est très utile pour cela. Ce n’est pas la même chose que les catégories, qui devraient rester plutôt génériques (les miennes ne sont pas un exemple à  suivre, allez donc voir plus loin). Pour les choisir, facile: on pense à  ce qu’on a écrit et on laisse venir l’inspiration.

Comment je fais?

Trois solutions. A la main, avec mon plugin WordPress, ou bien en utilisant un programme qui comprend les tags, comme ecto, pour publier ses billets.

Je développe.

A la main

Technorati va se promener sur les blogs à  la recherche de tags. Un tag, pour technorati, c’est un lien comprenant l’attribut rel="tag". Le dernier morceau de l’URL du lien est considéré comme le “tag” lui-même, le mot qu’il va indexer. Les liens en question peuvent se trouver n’importe où dans le billet. L’usage veut qu’on les collectionne en fin de billet, mais ce n’est pas nécessaire.

Quelques exemples:

<a href="http://technorati.com/tag/romandie" rel="tag">Romandie</a>
<a href="http://technorati.com/tag/romandie" rel="tag">la Suisse Romande</a>
<a href="http://monsite.com/romandie" rel="tag">Romandie</a>

Ces trois liens seront tous interprétés par Technorati comme le tag Romandie et le billet les contenant apparaîtra sur cette page. Vous noterez que le lien n’a pas besoin de pointer vers Technorati (mais le dernier morceau de l’URL doit être le nom du tag) et que le texte lié est libre.

Donc, si on veut, on peut parsemer son texte de liens-tags. Mais c’est fastidieux.

Bunny’s Technorati Tags

J’ai écrit un plugin WordPress pour pouvoir taguer facilement nos billets. Pour cela, passez d’abord à  la dernière version de WordPress.

Ensuite, copiez dans le répertoire “plugins” de votre site le fichier contenant le plugin. Activez-le dans l’espace d’administration de WordPress. Vous verrez ensuite dans votre formulaire d’écriture de billet un champ supplémentaire intitulé “tags”. Quand vous écrivez un billet, jetez-y quelques mots, et ils seront automatiquement convertis en tags pour Technorati.

Magique!

Ecto

On n’est pas obligé de passer par l’interface d’administration de son blog pour publier des billets. On peut aussi installer sur son ordinateur un programme qui permet de faire tout ça “à  distance”. Ecto en est un, très bon, qui permet d’ajouter des tags à  nos billets. Il est en anglais et n’est pas gratuit même si on peut le tester durant quelques semaines gratuitement. A essayer!

Pas clair?

Il vous faut plus de précisions? Demandez!

Femina: une promesse de blog [en]

Malgré tout le mal que j’ai pu dire du site de Femina, il s’y trouve une page qui me paraît fort prometteuse: nos potins.

A premier coup d’oeil, ça ressemble à  un blog — enfin, ça en a la mise en page. C’est joli, c’est aéré, on a envie de lire. Le ton est personnel, assez informel, authentique, comme celui du magazine, d’ailleurs.

Si on regarde de plus près, cependant, on remarque qu’il manque un certain nombre d’éléments pour que cette “promesse de blog” (dixit Anne Do) puisse être véritablement un blog digne de ce nom. Ce n’est pas juste une question d’appellation (surtout pas, en fait!) mais de rôle que devrait pouvoir jouer une telle publication.

A quoi peut donc bien servir un “blog de la rédaction” pour une publication comme Femina? Un blog, c’est bien pour un certain nombre de choses:

  • communiquer de façon transparente, directe et immédiate avec le “public” (les clients, les lecteurs, les électeurs…);
  • créer du dialogue, de la conversation avec le “public” et d’autres acteurs de la blogosphère (qui ne sont pas nécessairement des lecteurs du journal, par exemple) — ce qui renforce la “communauté”;
  • indirectement (car c’est une conséquence du succès dans les deux points mentionnés ci-dessus), augmenter sa visibilité dans les moteurs de recherche, avec toutes les conséquences réjouissantes que cela peut comporter.

Pour qu’un blog puisse mener à  bien cette mission, il y a un certain nombre de pré-requis, techniques et éditoriaux:

  • chaque billet doit avoir une adresse web stable et unique pour qu’on puisse y référer (le fameux “permalien”);
  • idéalement, les visiteurs doivent pouvoir laisser des commentaires ou au moins indiquer qu’ils ont écrit une réaction sur leur propre blog au moyen d’un trackback;
  • le billets doivent pouvoir être rattachés à  leur auteur (un être humain!), plutôt qu’être anonymes ou “collectifs” (on tombe alors dans la situation peu agréable où c’est l’institution ou l’entreprise qui parle);
  • le balisage (HTML et CSS) doit être structural (et non présentationnel) afin d’accomoder les moteurs de recherche comme Google, mais aussi les outils plus spécifiquement axés “blogs” comme Technorati, coComment, TailRank, ainsi que les divers annuaires répertoriant les blogs;
  • le blog devrait également être disponible sous forme de fil RSS/atom afin qu’on puisse s’y abonner et le suivre sans devoir se rendre sur le site lui-même;
  • être très ouvert par rapport au contenu du blog et des commentaires: éviter la censure ou les lourdeurs éditoriales MarCom ou RP;
  • la rédaction et la tenue du blog prend du temps; il faut prévoir du temps à  y consacrer pour qu’il reste vivant.

Il y a sûrement d’autres choses, mais avec ça, c’est déjà  bien parti. Difficile? Non. Il suffit d’utiliser pour son blog un outil de blogging, plutôt que de s’amuser à  vouloir réinventer la roue. La plupart des outils de blogging ont derrière eux plusieurs années d’existence et des équipes de développeurs enthousiastes — il est un peu illusoire de penser qu’on peut faire mieux seul dans son coin, surtout si l’on ne baigne pas déjà  dans la blogosphère. Donc, si on ne désire pas une solution hébergée comme WordPress.com ou TypePad, on installe sur le serveur de son site WordPress, DotClear ou encore MovableType (liste non exhaustive, bien sûr). Comme ça, on est sûr d’avoir sous la main le kit du parfait petit blogueur.

Je reviens à  Femina. Voici ce qui manque à  mon avis cruellement à  la jolie promesse de blog pour qu’elle puisse déployer ses ailes et occuper la place qu’elle mérite dans la blogosphère romande:

  • des permaliens
  • la possibilité de laisser des commentaires et des trackbacks
  • le nom de la personne qui a écrit le billet
  • côté “derrière la scène”: fil RSS/atom, balisage correct, service de ping…

Ce qu’il y a déjà ?

  • un ton de proximité, où l’on sent bien que ce sont des gens qui parlent
  • une jolie mise en page
  • la volonté de faire un blog 🙂

Alors, Femina — si tu relevais le défi?

SpiroLattic Resurrection [en]

[fr] En 2001, j'ai créé ce qui était (à ma connaissance) le premier wiki qui soit à la fois conforme aux standards web, joli, et partiellement francophone. Je fais dans ce billet l'historique du wiki, des pages marquantes qu'il a hébergées (dont la page qui a donné naissance à SwissBlogs.com!), de sa mort par le spam, et de sa lente résurrection. J'ai récupéré certaines pages dans l'archive internet.

In November 2001, I discovered wikis. I decided to set one up for myself and the people I was gravitating around with: SpiroLattic. The wiki died due to spam and is now up again. Prepare for a trip down memory lane.

Back in 2001, I was all a-buzz about web standards, after the “browser push” campaign. Who remembers those times? It seems like so long ago, now. I first thought about it, translated “To Hell With Bad Browsers” and launched Pompage.net in the process, before converting my site to a tableless layout and publishing a tutorial which soon became pretty popular. As I understood very recently during an interview, I’m interested in doing what not many people are doing. I like the cutting-edge stuff. So at the time, it was web standards — because people needed evangelising and convincing that you could do great stuff with CSS, and that producing standards-compliant markup was important. Now, most people are sold on the topic, so I’ve moved on. I guess that when nobody wonders if they need a blog or not, or what blogs can do for them, I’ll have moved on to something else too.

So, anyway. That’s for the historical context. At the end of 2001, there were hardly any French-language wikis (I think I found a couple), and wikis were bland-looking and didn’t validate.

So, I downloaded PHPWiki, because it was in PHP and I knew I could hack it, dug through lines and lines of code, and finally ended up with a wiki engine which output valid HTML. Then, with the help of Stephanie Troeth, who came up with the neat background graphic and kept my bad design sense in check while I did the CSS, I came up with what was, to my knowledge, the first pretty standards-compliant wiki.

We had fun for a moment with it. It was bilingual, like CTTS. We talked about hiding one’s real name, about education. I wrote one of the first articles on what a weblog was in French on SpiroLattic: C’est quoi un weblog?. Sometime in May 2002, I started collecting all the Swiss blogs I could lay my hands upon, and that list grew and grew, to finally become SwissBlogs.

So, what happened?

Well, first, the wiki never reached critical mass, so contributions slowly dwindled away. Then, spam. Some of the pages on the wiki were very popular and became the target of ugly spambots. At some point, I got tired of cleaning up all the spam and decided to pull the site down and install another engine. Which I did. It just took time.

So, dating from today, SpiroLattic is back into existance. As transferring the pages from PHPwiki to MediaWiki proved a monstrous problem, particularly as I don’t have a working install of PHPwiki anymore, I’ve hunted through the internet archive for clean versions of some old pages that I’ve either transferred into the new wiki or just collected on a special page.

I know it won’t reach critical mass or even attract much public, but at least I have a wiki playground for whenever I need it!

Revue de presse pas si expresse [fr]

[en] Updated my press page. Complaint about the sorry state of some journal online archives and sites. La Liberté seems to get it right, though. All this smattered with early Sunday afternoon ramblings.

Tout d’abord, un grand bonjour aux lectrices et lecteurs de Femina qui passeraient par ici pour la première fois. Je vais être d’une originalité déconcertante en disant que j’espère que mon blog vous plaira. Si le technologie vous rebute et que vous préférez les photos, j’ai aussi un certain nombre d’albums en ligne.

N’hésitez pas à laisser un commentaire pour me dire bonjour — je vous promets, même si c’est la première fois ça ne fait pas mal.

Passons aux choses plus graves. J’ai mis à jour la page presse du mieux que j’ai pu. Je commence à me retrouver citée dans les journaux sans le savoir. C’est d’ailleurs la deuxième fois que Raph me l’apprend — “(12:39) ah ben c’est ça, la popularité, machin”. Et dans le même ordre d’idées, Stéphane Le Solliec m’informait que mon nom figure dans le dernier Joël de Rosnay… Bref.

Si vous avez lu dans La Liberté que j’ai dit que la Suisse avait un net retard dans l’utilisation des blogs en politique… disons que je n’ai pas été aussi catégorique. J’ai plutôt dit quelque chose comme “euh… oui… ben je disais il y a quelque temps qu’on était un peu à la traîne, mais là il me semble depuis quelques semaines qu’il y a vraiment des choses qui sont en train de démarrer, enfin ça bouge, donc on a un peu de retard, c’est clair, mais il me semble que c’est en train de changer…” Bref, moins catégorique. Et comme j’ai précisé à la journaliste, je ne suis vraiment pas une grande spécialiste du blog politique. Parce que moi et la politique… ça fait plus qu’un.

On notera en passant que sur le site de La Liberté, on peut faire des fouilles assez efficaces dans les archives web (une fois qu’on a trouvé le minuscule lien dans la colonne de gauche). En utilisant la recherche par date, je trouve sans problème toute la liste des articles “Régions” du 17.02.2006, par exemple. En mettant mon nom dans les mots-clés, on trouve deux articles — mais pas celui-ci, bizarrement? Donc, bravo La Liberté, c’est bien mieux que d’autres que nous ne nommerons pas ici!

On notera également en passant (je vois bien que je suis incapable de publier quoi que ce soit “d’express”) que la romandie compte maintenant enfin une star blogueuse: Marie-Thérèse. J’ai voulu ouvrir un blog chez Romandie.com, pour voir, mais alors là … Un gros cactus, allez — vous avez vraiment envie de donner votre adresse postale quand vous ouvrez un blog, vous? Allez plutôt chez WordPress.com. Même si pour le moment c’est en anglais, il y a plein de blogs en français là -bas, c’est joli, il n’y a pas de pub, on vous demande juste une adresse e-mail pour vous inscrire, et c’est une super plate-forme. Laissez l’adresse en commentaire si jamais vous décidez de vous lancer à l’instant, et j’irai jeter un oeil!

Je termine ce billet avec un autre gros cactus, pour Femina. Eh oui. (Rien à voir avec l’article, qui est très gentil et flatteur.) En allant chercher la version en ligne de l’article en question pour ma collection, j’ai vu que le site de Femina avait été refait. Peut-être il y a longtemps, je n’y vais pas souvent. Bon. Alors. D’abord, intro Flash avec son, non. On ne me donne même pas le choix d’y échapper. Et si j’étais en train d’écouter la radio pendant que je surfe, déjà ? Ou ma chanson préférée? Me flanquer du son dans les haut-parleurs de mon iBook sans me demander, c’est vraiment malpoli.

Ensuite, recherche d’articles. D’abord, c’est tout en je-sais-pas-quoi-j’veux-pas-l’savoir, et puis il faut s’inscrire avant de pouvoir voir quoi que ce soit. Au revoir, moi j’essaie même pas. C’est quoi le problème avec un bon vieux répertoire d’archives en HTML (valide, si possible)? Je crois vraiment qu’il faut arrêter d’essayer à tout prix de rendre l’accès à l’information difficile…

Bonne fin de dimanche!

Tags and Categories are not the Same! [en]

[fr] Les tags et les catégories, ce n'est pas la même chose. En bref, les catégories forment une structure hiérarchique, prédéfinie, qui régit l'architecture de notre contenu et aide autrui à s'y retrouver. Les tags sont spontanés, ad hoc, de granularité variable, tournés vers le partage et la recherche d'information.

Update, Sept. 2007: when I saw Matt in San Francisco this winter, he told me he had finally “seen the light” (his words!) about tags and categories. Six months later, it’s a reality for WordPress users. Thanks for listening.

I got a bit heated up last night between Matt’s comment that tags and categories function the same and a discussion I was having with Kevin on IM at the same time, about the fact that Technorati parses categories as tags.

I went back to read two of my old posts: Technorati Tagified and Plugin Idea: Weighted Tags by Category which I wrote about a year ago. In both, it’s very clear that as a user, I don’t percieve tags to be the same thing as categories. Tags were something like “public keywords”. Is anybody here going to say that keywords and categories are the same thing? (There is a difference between keywords and tags, but this isn’t the topic here; keywords and tags are IMHO much closer in nature than tags and categories).

Here are, in my opinion, the main differences between tags and categories, from the “tagger” point of view.

  • categories exist before the item I’m categorizing, whereas tags are created in reaction to the item, often in an ad hoc manner: I need to fit the item in a category, but I adapt tags to the item;
  • categories should be few, tags many;
  • categories are expected to have a pretty constant granularity, whereas tags can be very general like “switzerland” or very particular like “bloggyfriday“;
  • categories are planned, tags are spontanous, they have a brainstorm-like nature, as Kevin explains very well: You look at the picture and type in the few words it makes you think of, move on to the next, and you’re done.
  • relations between categories are tree-like, but those between tags are network-like;
  • categories are something you choose, tags are generally something you gush out;
  • categories help me classify what I’m talking about, and tags help me share or spread it;

There’s nothing wrong with Technorati treating categories as tags. I’d say categories are a kind of tag. They are special tags you plan in advance to delimit zones of content, and that you display them on your blog to help your readers find their way through what you say or separate areas of interest (ie, my Grandma will be interested by my Life and Ramblings category and subscribe to that if she has an RSS reader, but she knows she doesn’t care about anything in the Geek category. (By the way, CTTS is not a good example of this, the categories are a real mess.)

So, let’s say categories are tags. I can agree with that. But tags are not categories! Tags help people going through a “search” process. Click on a tag to see related posts/photos. See things outside the world of this particular weblog which have the same label attached. Provide a handy label to collect writings, photos, and stuff from a wide variety of people without requiring them to change the architecture of their blog content (their categories). If you want to, yeah, you can drop categories and use only tags. It works on http://del.icio.us/. But have you noticed how most Flickr users have http://flickr.com/photos/bunny/sets/ in addition to tagging their photos? Sets aren’t categories, but they can be close. They are a way of presenting and organizing things for human beings rather than machines, search engines, database queries.

To get back to my complaint that WordPress.com does not provide real tags, it’s mainly a question of user interface. I don’t care if from a software point of view, tags and categories are the same thing for WordPress. As a user, I need a field in which I can let my fingers gush out keyword-tags once I’ve finished writing my post. I also need someplace to define and structure category-tags. I need to be able to define how to display these two kids of tags (if you want to call them both that) on my blog, because they are ways of classifying or labeling information which I live very differently.

Am I a tag weirdo? Do you also perceive a difference between tags and categories? How would you express or define it? If categories and tags are the same, the new WP2.0 interface for categories should make the Bunny Tags Plugin obsolete — does it?