Revue de presse pas si expresse [fr]

[en] Updated my press page. Complaint about the sorry state of some journal online archives and sites. La Liberté seems to get it right, though. All this smattered with early Sunday afternoon ramblings.

Tout d’abord, un grand bonjour aux lectrices et lecteurs de Femina qui passeraient par ici pour la première fois. Je vais être d’une originalité déconcertante en disant que j’espère que mon blog vous plaira. Si le technologie vous rebute et que vous préférez les photos, j’ai aussi [un certain nombre d’albums en ligne](http://flickr.com/photos/bunny/sets/).

N’hésitez pas à [laisser un commentaire pour me dire bonjour](http://climbtothestars.org/archives/2006/02/19/revue-de-presse-pas-si-expresse/#respond “C’est par ici!”) — je vous promets, même si c’est la première fois ça ne fait pas mal.

Passons aux choses plus graves. J’ai mis à jour [la page presse](/about/presse) du mieux que j’ai pu. Je commence à me retrouver citée dans les journaux sans le savoir. C’est d’ailleurs [la deuxième fois](http://climbtothestars.org/archives/2006/01/22/revue-de-presse/ “Voyez la première.”) que [Raph](http://bonpourtonpoil.ch/ “Flippy pour les intimes.”) me l’apprend — “(12:39) ah ben c’est ça, [la popularité](http://climbtothestars.org/archives/2006/01/16/etre-madame-blogs/ “Quelques réflexions autour de ma croissante visibilité médiatique.”), machin”. Et dans le même ordre d’idées, Stéphane Le Solliec m’informait que mon nom figure dans [le dernier Joël de Rosnay](http://www.pronetariat.com/ “Avec un accent, quelle horreur!”)… Bref.

Si vous avez lu [dans La Liberté](http://www1.laliberte.ch/journal/jo_archives.cfm?vDest=chronoArtikel&id=235421 “Lire l’article”) que j’ai dit que la Suisse avait un net retard dans l’utilisation des blogs en politique… disons que je n’ai pas été aussi catégorique. J’ai plutôt dit quelque chose comme “euh… oui… ben [je disais il y a quelque temps qu’on était un peu à la traîne](http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/blogs__les_romands.html “C’était dans Le Matin.”), mais là il me semble depuis quelques semaines qu’il y a vraiment des choses qui sont en train de démarrer, enfin ça bouge, donc on a un peu de retard, c’est clair, mais il me semble que c’est en train de changer…” Bref, moins catégorique. Et comme j’ai précisé à la journaliste, je ne suis vraiment pas une grande spécialiste du blog politique. Parce que moi et la politique… ça fait plus qu’un.

On notera en passant que [sur le site de La Liberté](http://www.laliberte.ch/), on peut faire des fouilles assez efficaces dans les

(http://www1.laliberte.ch/journal/jo_archives.cfm) (une fois qu’on a trouvé le minuscule lien dans la colonne de gauche). En utilisant la recherche par date, je trouve sans problème [toute la liste des articles “Régions” du 17.02.2006](http://www1.laliberte.ch/journal/jo_archives.cfm?vDest=chronoHeadlines&ausgabe=2006-02-17&ressort=Regions), par exemple. En mettant mon nom dans les mots-clés, on trouve deux articles — mais pas celui-ci, bizarrement? Donc, bravo La Liberté, c’est bien mieux que [d’autres que nous ne nommerons pas ici](http://climbtothestars.org/archives/2006/01/01/quotidiens-romands/ “Catastrophe: archives en ligne de trois quotidiens romands.”)!

On notera également en passant (je vois bien que je suis incapable de publier quoi que ce soit “d’express”) que la romandie compte maintenant enfin une star blogueuse: [Marie-Thérèse](http://porchet.romandie.com/ “Le blog de Marie-Thérèse Porchet.”). J’ai voulu [ouvrir un blog chez Romandie.com](http://blogs.romandie.com/inscription.php “Formulaire d’inscription.”), pour voir, mais alors là … Un gros cactus, allez — vous avez vraiment envie de donner votre **adresse postale** quand vous ouvrez un blog, vous? Allez plutôt chez [WordPress.com](http://wordpress.com). Même si pour le moment c’est en anglais, il y a plein de blogs en français là -bas, c’est joli, il n’y a pas de pub, on vous demande juste une adresse e-mail pour vous inscrire, et c’est une super plate-forme. [Laissez l’adresse en commentaire](http://climbtothestars.org/archives/2006/02/19/revue-de-presse-pas-si-expresse/#respond “Pour les commentaires, c’est par ici.”) si jamais vous décidez de vous lancer à l’instant, et j’irai jeter un oeil!

Je termine ce billet avec un autre gros cactus, pour Femina. Eh oui. (Rien à voir avec l’article, qui est très gentil et flatteur.) En allant chercher la version en ligne de l’article en question pour [ma collection](/about/presse/), j’ai vu que [le site de Femina avait été refait](http://www.femina.ch/ “Attention, intro Flash! Avec son!”). Peut-être il y a longtemps, je n’y vais pas souvent. Bon. Alors. D’abord, intro Flash avec son, non. On ne me donne même pas le choix d’y échapper. Et si j’étais en train d’écouter la radio pendant que je surfe, déjà ? Ou ma chanson préférée? Me flanquer du son dans les haut-parleurs de mon iBook sans me demander, c’est vraiment malpoli.

Ensuite, recherche d’articles. D’abord, [c’est tout en je-sais-pas-quoi-j’veux-pas-l’savoir](http://epaper.femina.ch/), et puis il faut s’inscrire avant de pouvoir voir quoi que ce soit. Au revoir, moi j’essaie même pas. C’est quoi le problème avec un bon vieux répertoire d’archives en HTML ([valide, si possible](http://pompage.net/ “Pour faire l’éducation standards web des webmasters qui en auraient besoin.”))? Je crois vraiment qu’il faut arrêter d’essayer à tout prix de rendre l’accès à l’information difficile…

Bonne fin de dimanche!

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Un cactus pour le Centre Thermal d'Ovronnaz [fr]

Le Centre Thermal d’Ovronnaz nous a non seulement donné de fausses heures de fermeture lorsque nous les avons appelés ce soir, mais en plus nous avons poireauté bien quinze minutes à la réception pendant que les deux employés prenaient téléphone sur téléphone, sans même un “bonsoir”, pour apprendre que le centre était fermé depuis un bon moment. Récit de la mésaventure.

***Mise à jour 21.10.06:** [Lisez la fin de l’histoire.](http://climbtothestars.org/archives/2006/10/21/thermalp-ovronnaz-bravo/) Tout est bien qui finit bien (excuses et entrées gratuites).*

Je suis en camp de ski avec mes élèves à Ovronnaz. A Ovronnaz, il y a des bains thermaux. Après une demi-journée de ski intense (la première pour moi depuis plusieurs années) je n’attendais qu’une seule chose: aller me plonger dans les eaux chaudes et bienfaisantes du centre thermal. L’idée était d’y aller après le souper avec les deux moniteurs intéressés, alors que les élèves regarderaient un film ou joueraient à des jeux de société sous l’oeil vigilant de mes collègues.

Vers la fin du repas, Stéphane (un de nos moniteurs) appelle les bains pour vérifier leurs heures d’ouverture. Magnifique: ils sont ouverts jusqu’à 21h30, avec une dernière entrée à 20h45. Il était 19h45, nous avions donc amplement le temps de boire le café, de nous y rendre tranquillement et de faire encore une bonne trempette. On se met en route une demi-heure plus tard, on se perd un peu en chemin, mais on arrive à la réception peu après 20h35 (disons, 20h36).

Il y a deux employés à la réception des bains. Ils sont au téléphone. On attend patiemment. Au bout d’une minute ou deux, on commence quand même à trouver qu’ils pourraient signifier qu’ils avaient remarqué notre existence, surtout qu’ils ne paraissaient pas pressés de terminer leurs appels. Mais non, pas un regard, pas un mot. On aurait pu être transparents.

Cinq minutes plus tard, je commence gentiment à piaffer un peu. C’est quand même pas croyable! Enfin, l’apprenti semble mettre fin à son appel. Je me penche un peu sur le comptoir, j’ouvre la bouche… mais il a à peine raccroché qu’il prend déjà l’appel suivant. Je reste là , bouche bée et outrée. Je tente d’interrompre sa collègue avec un “excusez-moi” qui tombe à plat lorsqu’elle ne bronche même pas.

Là , je m’énerve franchement. Intérieurement, il va sans dire. J’ai quand même envisagé de grimper sur le comptoir de la réception et de hurler “on existe, ou quoi?” mais je me suis retenue. Stéphane, Valérie et moi échangeons quelques commentaires incrédules concernant la situation dans laquelle nous nous trouvons. En désespoir de cause, je suggère à Stéphane de rappeler la réception. Peut-être sera-ce plus efficace que notre présence physique sous leur nez?

21h47. 20h47.

L’apprenti termine un nième appel. J’ai fait des trous dans le comptoir avec mes ongles et j’ai probablement l’air prête à lui arracher la tête. Il pose son téléphone et me dit enfin bonjour. Avec un calme admirable, je lui dis que nous désirons trois entrées pour les bains. Devant son air un peu perplexe, je précise qu’on nous a dit que la dernière entrée aux bains était à 20h45, mais que cela fait dix bonnes minutes que nous attendons ici même. Il a l’air embêté. Il m’explique qu’il n’a pas accès au guichet de vente des tickets qui est à présent fermé à clé. Mais… mais! On nous a dit qu’on pouvait entrer aux bains jusqu’à 20h45!

Et là , le verdict tombe: “Oh, putain…” (Donc, voilà , je vais continuer à tenter d’extirper les grossiertés du language de mes élèves, cela pourrait leur servir dans leur future vie professionnelle…) “…mais ça ferme à 20h15! Et il faut sortir des bains à 20h45, parce qu’après ils nettoient les bassins…”

Stéphane: “Bon, appelez-moi le gérant.” (Je peux vous dire que là , il avait pas l’air commode, Stéphane…) Je vous épargne la suite du dialogue. En gros, nos deux réceptionnistes (la collègue de l’apprenti avait entre-temps fini son téléphone et se penchait également sur notre cas) étaient seuls, et il n’y avait plus grand chose à faire. Nous avons vérifié et contre-vérifié que le numéro que Stéphane avait appelé était bien celui de la réception devant laquelle nous nous trouvions. Les réceptionnistes sont incrédules lorsque nous affirmons qu’eux ou un de leurs collègues nous a donné cette fausse information (visiblement un de leurs collègues, un homme, nous insistons). Nous repartons avec des excuses bien embarrassées et la carte de visite du Chef de Réception.

Je suis furieuse — les autres également, j’imagine. Déjà , qu’on nous donne une information aussi fausse concernant les heures d’ouverture. J’ai bien cuisiné Stéphane, et il est formel: il a même répété les heures qu’il avait comprises à la personne au téléphone qui lui les a confirmées. Ensuite, qu’on nous fasse poireauter près d’un quart d’heure à la réception, sans même nous dire “bonjour”!

Le moindre des choses aurait été de poser son téléphone (“Un p’tit instant Monsieur… Oui bonjour, qu’est-ce que je peux faire pour vous? — Ah, je suis à vous dès que j’ai fini mon appel.” ou bien “Je suis à vous dans un moment!”) Depuis quand ignore-t-on une personne qui se tient en face de vous parce qu’on est au téléphone? Et bien pire, depuis quand enchaîne-t-on avec un second appel sans même s’interrompre une seconde pour faire signe à la personne qui attend à la réception? Si les employés ne sont pas là pour répondre aux requêtes des clients qui se présentent à la réception, il ne faut pas qu’ils s’y trouvent.

En bref: deux bourdes monumentales pour le service clientèle du [Centre Thermal d’Ovronnaz](http://www.thermalp.ch/fr/bains/presentation.html). On espère qu’ils auront au moins la délicatesse de nous offrir trois entrées gratuites lorsque nous nous y rendrons demain.

Billet ante-daté pour cause de mauvais réseau wifi.

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