Brené Brown on Vulnerability (TEDx Talk) [en]

[fr] Excellente présentation de Brené Brown sur la vulnerabilité et l'importance de celle-ci pour notre capacité à entrer en relation. A regarder absolument (il y a des sous-titres français si vous en avez besoin).

After a pretty unproductive day watching cars spawn and unhacking my blog, I settled down to watch a few videos I had stuck in Boxee over the last months.

First I watched Alain de Botton, who said very eloquently what I’ve been thinking for a few years now: if anyone can be anything, and we owe our successes to ourselves, we are also fully responsible for our failures, and that responsibility is crushing us and our self-esteem. I then went on to David Blaine, who held his breath for 17 minutes — more scary than inspiring for me (kids, don’t try this at home in the bathtub).

Finally, I listened to Brené Brown’s talk on vulnerability and connexion. It hit close to home, and I took some notes, which I’ll share with you in continuation with my mad crazy live-blogged notes of the Lift conference. But do listen to Brené directly:

In order for connection to happen, we need to let ourselves be seen.

Shame: if people see or know this thing about me, then I am not worthy of connexion.

The only thing that separates people who have a strong sense of worthiness from those who struggle to feel worthy of love and belonging is that those who have this strong sense of worthiness — they believe they are worthy of love and belonging. That’s the only difference.

The only thing that keeps us from connexion is our fear that we’re not worthy of connexion.

Courage to be imperfect.

Compassion to be kind to oneself and then to others.

Connexion as a result of authenticity. Let go of who you should be to be who you are.

AND vulnerability. They fully embraced it. They believed that what made them vulnerable made them beautiful. The willingness to say “I love you first”. The willingness to invest in a relationship which may or may not work out.

We numb vulnerability. But you can’t selectively numb the emotions you want, the difficult feelings. You numb everything else too.

We make everything that is uncertain certain. (Control.) We perfect. Including our children.

You’re imperfect, you’re wired for struggle, you’re worthy of love and belonging.

We pretend.

Let ourselves be seen. Love with our whole heart, even though there’s no guarantee. Practice gratitude and joy. Believe that we’re enough.

Thanks, Brené. You can follow Brené on Twitter or check out her blog.

Slow SSH Login from MacBook [en]

[fr] La connection SSH vers mon serveur depuis mon MacBook est très lente (je dois attendre plusieurs minutes pour qu'il me demande mon mot de passe). Il me semble me souvenir que depuis ma machine Windows à la maison également, il n'y avait rien de cela. L'autre semaine, j'ai essayé de me connecter depuis un tout autre endroit et la réponse a été instantanée. Idées?

Well, it seems that writing about my technical problems here is more efficient than bugging people repeatedly on IRC about them, so let’s continue. Welcome to Bunny’s Troublshooting Centre.

I have trouble SSH’ing into my server from my MacBook. Trouble, here, means I have to wait a couple of minutes (no exaggeration) for the password prompt. If I’m quick enough and type my password in before it times out, I’m in.

I logged in from somewhere else the other week and it responded almost immediately. I don’t recall that logging in from home (same wifi/DSL connection) from my winbox was sluggish.

Any ideas? I’ve run SSH with the verbose option on, and it does throw up a few warnings an errors. I don’t really want to paste it all here, but if you tell me what bits are useful I can put them in a pastebin. Thanks for any ideas/help/assistance.

Femina: une promesse de blog [en]

Malgré tout le mal que j’ai pu dire du site de Femina, il s’y trouve une page qui me paraît fort prometteuse: nos potins.

A premier coup d’oeil, ça ressemble à  un blog — enfin, ça en a la mise en page. C’est joli, c’est aéré, on a envie de lire. Le ton est personnel, assez informel, authentique, comme celui du magazine, d’ailleurs.

Si on regarde de plus près, cependant, on remarque qu’il manque un certain nombre d’éléments pour que cette “promesse de blog” (dixit Anne Do) puisse être véritablement un blog digne de ce nom. Ce n’est pas juste une question d’appellation (surtout pas, en fait!) mais de rôle que devrait pouvoir jouer une telle publication.

A quoi peut donc bien servir un “blog de la rédaction” pour une publication comme Femina? Un blog, c’est bien pour un certain nombre de choses:

  • communiquer de façon transparente, directe et immédiate avec le “public” (les clients, les lecteurs, les électeurs…);
  • créer du dialogue, de la conversation avec le “public” et d’autres acteurs de la blogosphère (qui ne sont pas nécessairement des lecteurs du journal, par exemple) — ce qui renforce la “communauté”;
  • indirectement (car c’est une conséquence du succès dans les deux points mentionnés ci-dessus), augmenter sa visibilité dans les moteurs de recherche, avec toutes les conséquences réjouissantes que cela peut comporter.

Pour qu’un blog puisse mener à  bien cette mission, il y a un certain nombre de pré-requis, techniques et éditoriaux:

  • chaque billet doit avoir une adresse web stable et unique pour qu’on puisse y référer (le fameux “permalien”);
  • idéalement, les visiteurs doivent pouvoir laisser des commentaires ou au moins indiquer qu’ils ont écrit une réaction sur leur propre blog au moyen d’un trackback;
  • le billets doivent pouvoir être rattachés à  leur auteur (un être humain!), plutôt qu’être anonymes ou “collectifs” (on tombe alors dans la situation peu agréable où c’est l’institution ou l’entreprise qui parle);
  • le balisage (HTML et CSS) doit être structural (et non présentationnel) afin d’accomoder les moteurs de recherche comme Google, mais aussi les outils plus spécifiquement axés “blogs” comme Technorati, coComment, TailRank, ainsi que les divers annuaires répertoriant les blogs;
  • le blog devrait également être disponible sous forme de fil RSS/atom afin qu’on puisse s’y abonner et le suivre sans devoir se rendre sur le site lui-même;
  • être très ouvert par rapport au contenu du blog et des commentaires: éviter la censure ou les lourdeurs éditoriales MarCom ou RP;
  • la rédaction et la tenue du blog prend du temps; il faut prévoir du temps à  y consacrer pour qu’il reste vivant.

Il y a sûrement d’autres choses, mais avec ça, c’est déjà  bien parti. Difficile? Non. Il suffit d’utiliser pour son blog un outil de blogging, plutôt que de s’amuser à  vouloir réinventer la roue. La plupart des outils de blogging ont derrière eux plusieurs années d’existence et des équipes de développeurs enthousiastes — il est un peu illusoire de penser qu’on peut faire mieux seul dans son coin, surtout si l’on ne baigne pas déjà  dans la blogosphère. Donc, si on ne désire pas une solution hébergée comme WordPress.com ou TypePad, on installe sur le serveur de son site WordPress, DotClear ou encore MovableType (liste non exhaustive, bien sûr). Comme ça, on est sûr d’avoir sous la main le kit du parfait petit blogueur.

Je reviens à  Femina. Voici ce qui manque à  mon avis cruellement à  la jolie promesse de blog pour qu’elle puisse déployer ses ailes et occuper la place qu’elle mérite dans la blogosphère romande:

  • des permaliens
  • la possibilité de laisser des commentaires et des trackbacks
  • le nom de la personne qui a écrit le billet
  • côté “derrière la scène”: fil RSS/atom, balisage correct, service de ping…

Ce qu’il y a déjà ?

  • un ton de proximité, où l’on sent bien que ce sont des gens qui parlent
  • une jolie mise en page
  • la volonté de faire un blog 🙂

Alors, Femina — si tu relevais le défi?