Concert Café-Café 6 juin à Pully [fr]

[en] Café-Café, the group I sing in, will be on stage in Pully (just next to Lausanne) on June 6th. Unfortunately without me, as I'm coming back from Denmark too late to make it to the last crucial rehearsal.

Café-Café, groupe vocal dans lequel je chante (de grâce, ne dites pas “chorale”, ça sent l’église ou l’alpage) sera en concert le mercredi 6 juin dès 20h30 20h00 à l’Octogone de Pully, à l’occasion du Festival’entre2 — un festival de chanson francophone interprétée par des artistes suisses.

Au programme du 6 juin (le festival en entier couvre 4 jours, jusqu’au 9), un hommage à Léo Ferré dès 20h30 20h00 avec Michel Bühler, et nous. “Nous”, donc, Café-Café.

Groupe vocal Café-Café.

Je ne dis pas ça juste parce que j’y chante, mais Café-Café vaut vraiment le coup d’être vu en concert. Il paraît qu’on comprend même ce qu’on chante! 😉 On a appris tout un tas de nouvelles chansons de Ferré spécialement pour ce concert, et personnellement je les aime beaucoup.

Vous pouvez acheter vos billets via la billetterie de l’Octogone ou téléphoner directement au 021 721 36 20 pour réserver.

Malheureusement et à ma grande frustration, je ne pourrai pas chanter ce soir-là (il faudra revenir une autre fois me voir sur scène!) car je rentre la veille au soir du Danemark où je vais pour donner une conférence lors de reboot et faire un peu de tourisme. J’ai pris un billet d’avion “pas modifiable”, et je vous promets que je m’en mords les doigts.

Groupe vocal Café-Café.

Mais que mon absence sur scène ne vous décourage pas de venir — on se verra dans le public, et entre Léo Ferré, Michel Bühler et Café-Café, je vous prédis une excellente soirée!

Théâtre au CPO [fr]

[en] If you're in Lausanne, go and see "Deus ex machina" at the CPO tonight.

Deus ex machina -- autosatisfaction

Si vous n’avez rien de prévu ce soir, allez voir “Deus ex machina”, une pièce écrite et jouée par la compagnie des cerceaux, sous la direction de Sonia Piscitelli.

Mon frère y joue, je suis allée la voir hier soir, et j’ai beaucoup ri! Déçue en bien, comme on dit dans notre pays. En quelques mots: Zeus s’ennuye ferme, regrette son pouvoir du temps de l’Antiquité, et met en place un plan machiavélique pour que les humains croient à nouveau en lui.

Deus ex machina -- paperasse

Représentations à 18h30 ce soir, et 20h00 vendredi (il y a en a d’autres, le rôle de mon frère étant dédoublé, mais je ne sais pas quand). Le spectacle a lieu au CPO (Centre Paroissial d’Ouchy) à Lausanne. Entrée gratuite, sortie donnante (tirelire).

Suggestion: sortez votre mythologie grecque du placard, vous rirez d’autant plus.

Femina: une promesse de blog [en]

Malgré tout le mal que j’ai pu dire du site de Femina, il s’y trouve une page qui me paraît fort prometteuse: nos potins.

A premier coup d’oeil, ça ressemble à  un blog — enfin, ça en a la mise en page. C’est joli, c’est aéré, on a envie de lire. Le ton est personnel, assez informel, authentique, comme celui du magazine, d’ailleurs.

Si on regarde de plus près, cependant, on remarque qu’il manque un certain nombre d’éléments pour que cette “promesse de blog” (dixit Anne Do) puisse être véritablement un blog digne de ce nom. Ce n’est pas juste une question d’appellation (surtout pas, en fait!) mais de rôle que devrait pouvoir jouer une telle publication.

A quoi peut donc bien servir un “blog de la rédaction” pour une publication comme Femina? Un blog, c’est bien pour un certain nombre de choses:

  • communiquer de façon transparente, directe et immédiate avec le “public” (les clients, les lecteurs, les électeurs…);
  • créer du dialogue, de la conversation avec le “public” et d’autres acteurs de la blogosphère (qui ne sont pas nécessairement des lecteurs du journal, par exemple) — ce qui renforce la “communauté”;
  • indirectement (car c’est une conséquence du succès dans les deux points mentionnés ci-dessus), augmenter sa visibilité dans les moteurs de recherche, avec toutes les conséquences réjouissantes que cela peut comporter.

Pour qu’un blog puisse mener à  bien cette mission, il y a un certain nombre de pré-requis, techniques et éditoriaux:

  • chaque billet doit avoir une adresse web stable et unique pour qu’on puisse y référer (le fameux “permalien”);
  • idéalement, les visiteurs doivent pouvoir laisser des commentaires ou au moins indiquer qu’ils ont écrit une réaction sur leur propre blog au moyen d’un trackback;
  • le billets doivent pouvoir être rattachés à  leur auteur (un être humain!), plutôt qu’être anonymes ou “collectifs” (on tombe alors dans la situation peu agréable où c’est l’institution ou l’entreprise qui parle);
  • le balisage (HTML et CSS) doit être structural (et non présentationnel) afin d’accomoder les moteurs de recherche comme Google, mais aussi les outils plus spécifiquement axés “blogs” comme Technorati, coComment, TailRank, ainsi que les divers annuaires répertoriant les blogs;
  • le blog devrait également être disponible sous forme de fil RSS/atom afin qu’on puisse s’y abonner et le suivre sans devoir se rendre sur le site lui-même;
  • être très ouvert par rapport au contenu du blog et des commentaires: éviter la censure ou les lourdeurs éditoriales MarCom ou RP;
  • la rédaction et la tenue du blog prend du temps; il faut prévoir du temps à  y consacrer pour qu’il reste vivant.

Il y a sûrement d’autres choses, mais avec ça, c’est déjà  bien parti. Difficile? Non. Il suffit d’utiliser pour son blog un outil de blogging, plutôt que de s’amuser à  vouloir réinventer la roue. La plupart des outils de blogging ont derrière eux plusieurs années d’existence et des équipes de développeurs enthousiastes — il est un peu illusoire de penser qu’on peut faire mieux seul dans son coin, surtout si l’on ne baigne pas déjà  dans la blogosphère. Donc, si on ne désire pas une solution hébergée comme WordPress.com ou TypePad, on installe sur le serveur de son site WordPress, DotClear ou encore MovableType (liste non exhaustive, bien sûr). Comme ça, on est sûr d’avoir sous la main le kit du parfait petit blogueur.

Je reviens à  Femina. Voici ce qui manque à  mon avis cruellement à  la jolie promesse de blog pour qu’elle puisse déployer ses ailes et occuper la place qu’elle mérite dans la blogosphère romande:

  • des permaliens
  • la possibilité de laisser des commentaires et des trackbacks
  • le nom de la personne qui a écrit le billet
  • côté “derrière la scène”: fil RSS/atom, balisage correct, service de ping…

Ce qu’il y a déjà ?

  • un ton de proximité, où l’on sent bien que ce sont des gens qui parlent
  • une jolie mise en page
  • la volonté de faire un blog 🙂

Alors, Femina — si tu relevais le défi?

Nuit du Journal Intime: réflexions [fr]

[en] I was part of a panel in Geneva last Saturday. It was about intimacy in the age of blogs and the internet. Interesting experience, very different from the geek/tech events I'm used to. Some thoughts about the evening.

Nuit du Journal Intime 30

Je reviens (pas trop à  chaud) sur la soirée de samedi à  Genève. Dans l’ensemble, ce fut une bonne soirée, malgré mon rhume bien installé. Quelques réflexions en vrac. J’ai pris quelques photos que je suis en train de mettre en ligne.

Accueil

Je suis de plus en plus sensible à  la qualité de l’accueil lorsque je me rends quelque part pour une conférence ou un interview. Est-ce que quelqu’un est là  pour m’accueillir, déjà ? Dois-je payer mon café? Ce sont des petites choses qui ne sont jamais spécifiées dans le “contrat”, mais qui comptent. Quand je me déplace pour parler dans une école, on me paie, certes, mais je suis quand même une “invitée”.

Par exemple, j’ai récemment commencé à  insister pour qu’une personne soit présente quelques minutes avant le début de mon intervention pour régler les problèmes techniques s’il y en a. J’ai déjà  à  porter le poids de la prestation publique (si on peut appeler ça ainsi) sans avoir à  courir à  droite et à  gauche juste avant de parler parce que telle ou telle chose ne fonctionne pas.

Lorsque je me déplace pour un interview, je suis sensible aussi à  ce genre d’attention. Est-ce qu’on me fait poireauter dans la cafétéria durant près d’une demi-heure, Nuit du Journal Intime 3comme cela m’est arrivé récemment? Est-ce qu’on s’occupe de mes frais de transport? Comme je l’ai dit ici il y a quelque temps, j’ai passé le stade où je suis heureuse de donner du temps et de l’argent simplement pour figurer dans la presse.

Assez de grogne: l’accueil à  la Nuit du Journal Intime était très bon. Petit salon pour les débattaires, choses à  grignoter, boissons, petit cadeau joli (un carnet d’écriture et une boîte de thé), souper offert après le débat. Foie gras, s’il vous plaît. Très bon de surcroît. J’ai un peu poireauté dans le hall, mais par ma faute: j’ai marmonné un peu trop timidement au réceptionniste que j’avais rendez-vous à  18h30, sans annoncer clairement que je venais pour participer au débat. Ça m’apprendra, pour la prochaine fois.

Intimité

Nuit du Journal Intime 34

Qu’est-ce que l’intimité? Qu’est-ce qui est intime, pour moi? Pour ouvrir le débat, on nous a demandé à  chacun d’expliciter un peu notre rapport à  l’intimité. Quelles sont les choses qui font partie de notre sphère intime? J’ai de la peine à  répondre. De prime abord, je dirais “ce que je ne publie pas dans mon blog,” car pour moi, l’intime s’oppose au public. Mais ce n’est pas aussi simple que ça. On peut étaler son intimité en public — cela reste l’intimité. Ou non?

Nuit du Journal Intime 10

Disons plutôt que pour moi, ce qui est intime est ce que je ne partage pas facilement. Ce que je ne livre qu’à  des personnes choisies, et pas au monde. Ou encore, c’est ce qui m’expose quand je le partage. Dans ce sens là , on peut trouver dans ce blog quelques (rares) passages qui abordent des sujets intimes.

Je pense qu’il y a une distinction importante à  faire entre “l’intimité personnelle” (ce que je considère intime) et “l’intimité sociale” (ce que le société considère comme faisant partie de la sphère intime). Catherine Millet, auteur de La vie sexuelle de Catherine M., disait lors du débat que pour elle, l’intimité se situait plutôt au niveau émotionnel que corporel/sexuel. Voici à  mon avis un exemple de cas où son intimité personnelle ne coïncide pas avec l’intimité sociale.

Ambiance

Ambiance très sérieuse, pour moi qui sortait directement de LIFT’06. Les événements geeks et le milieu des blogs en général sont très relax. On se tutoie, on ne se prend pas (trop) au sérieux, on se plante et on recommence. Me retrouver sur scène, avec des personnes que je connais à  peine et que je vousoie (c’est bête, mais pour moi ça fait vraiment une différence), qui ont clairement plus l’habitude que moi de ce genre d’exercice, éblouie par les projecteurs… J’avoue que je me sentais relativement peu à  ma place.

Ça s’est bien passé, pourtant. J’ai “fait ma blogueuse”, j’ai dit un peu mes doutes, ce que je ne savais pas, et aussi un peu ce que je savais. J’en prends conscience en écrivant: il y avait beaucoup plus de mise en scène ce soir-là  que ce dont j’ai l’habitude. C’est ça: la mise en scène. C’est étrange pour moi.

Nuit du Journal Intime 25

J’ai trouvé le débat un peu difficile à  suivre par moments. Je ne voyais pas tellement, en fait, où était le débat. C’était intéressant d’écouter ce que les autres invités avaient à  dire, mais des fois j’avais l’impression que l’on ne s’entendait pas vraiment.

Hors de la grande salle de spectacles, de retour dans le lounge avec bougies, velours rouge et petites tables pour les lectures de journaux intimes et le repas, c’était très joli et chaleureux.

Nuit du Journal Intime 18

Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est l’interview-radio avec la DRS, après le débat, de retour dans le petit salon. La journaliste nous a demandé de revenir sur le débat, sur ce qu’on y avait appris, ce qu’on en avait gardé. Puis on a commencé à  discuter. On a abordé des choses qui n’étaient pas intervenues dans le débat. Pour moi, c’était plus riche, finalement, que la forme un peu dirigée du débat. Ce n’est pas étonnant que ma préférence aille dans ce sens: les blogs, les podcasts, internet… c’est le lieu de la conversation, sans forme prédéfinie. C’est dans ce milieu-là  que je me sens à  l’aise.

Droits d’auteur

Après l’interview, j’ai demandé à  la journaliste s’il était possible d’avoir une copie de ce qu’elle avait enregistré, entre autres parce que j’y avais mis en mots des choses que j’avais envie de pouvoir garder et utiliser. (En passant, ça m’a fait très bizarre, durant le débat, de penser que nous n’étions pas enregistrés. J’ai trop l’habitude, avec le web, de laisser des traces derrière moi.)

Nous avons ensuite parlé de droits d’auteur, parce que j’exprimais mon désir de rendre disponible certaines choses sur le web. J’ai lu récemment (je ne sais plus sur quel blog, honte à  moi) qu’un blogueur avait reçu l’interdiction de la part d’une journaliste de publier l’interview par e-mail qu’il lui avait accordé. Le blogueur en question disait quelque chose comme ceci: de quel droit peut-on m’interdire de mettre à  disposition mes propres mots? De même, la DRS peut-elle prétendre détenir des droits sur ce que j’ai dit durant cet interview, parce qu’elle a fourni le matériel d’enregistrement? Et si j’avais enregistré en parallèle avec mon matériel? J’ai mentionné l’épisode du vidéocast de Robert Scoble, où j’ai fait précisément ça, avec l’accord des intervenants.

En fait, a précisé la journaliste, ce n’est que sur ses mots à  elle que la DRS détient des droits d’auteur. Cela fait, sens, car lorsqu’elle nous interviewe, elle représente la radio pour laquelle elle travaille. Quand j’aurai reçu le CD, je ferai donc un montage avec mes propres mots et le mettrai en ligne.

La journaliste connaissait EFF, Creative Commons, etc… j’en suis baba!

Et vous? Etiez-vous à  cette soirée? Qu’en avez-vous pensé?

Spectacle de danse [fr]

Spectacle de danse à  Vevey le 9 avril.

[en] A young local dancer has prepared her very first show. She did everything, from financing it to designing the costumes. There will be a unique show on April 9 in Vevey. If you feel like supporting young artists and would enjoy an hour of quality dancing, order a ticket (see phone number in post), and we might bump into each other there!

Il y a plusieurs semaines, j’ai rencontré une “copine d’une copine” (c’est toujours comme ça que ça se passe) qui m’a parlé d’un spectacle de danse qu’elle essayait de promouvoir. Je lui ai demandé de me mettre les informations principales par écrit pour pouvoir vous les communiquer:

Il s’agit d’un spectacle de danse crée par une jeune danseuse de 21 ans. Elle danse depuis l’âge de 7-8 ans et rêve depuis des années de monter son propre spectacle. Elle est en train de réaliser son rêve puisqu’elle prepare son spectacle depuis plus d’une année. Elle a fait elle-même ses chorégraphies, elle a imaginé les costumes et choisi la musique. Bref tout est prêt, la salle du théatre est réservée, les pieces sont apprises, les affiches sont sous presse, les billets en vente, etc….il ne manque que des spectateurs!

En effet, cette jeune fille, Hélène Mattenet, a auto-financé son spectacle pour réaliser son rêve. Son but n’est pas lucratif, elle désire simplement donner autant de plaisir aux personnes qui viendront la voir qu’elle en prendra elle-même à  présenter son oeuvre. Cependant elle espère tout de même rentrer un tout petit peu dans ses frais quand même car monter un spectacle coûte excessivement cher! Bref, que dire de plus?

Date: samedi 9 avril (c’est bientôt!) à  20h00, ouverture des portes 30 minutes avant. Représentation unique!

Lieu: théâtre de Vevey, à  côté de la place du marché.

Spectacle: une heure de spectacle (entracte en plus), une douzaine de danseuses de bon niveau.

Musique: il y a de tout (principalement des musiques de film: Himalaya l’enfance d’un chef, Thomas Crown, Kill Bill, Matrix, Taxi, Pulp Fiction, etc…..)

Infos/Location: Grand-Rue 92, 1820 Montreux, 021 963 02 39

Tarif: 25.- (12.- pour étudiants, apprentis, enfants)

Voilà … je crois que vous avez compris le message! J’y serai, en tous cas. Je laisse le mot de la fin à Geneviève:

Il faut soutenir les jeunes qui se lancent et qui ont des projets concrets. De plus c’est un super spectacle.