Blog du Paléo [en]

[fr] A quick feedback I gave about the blog of a local (but very popular) festival.

Une fois n’est pas coutume, je vais essayer de faire court. (Je soutenais hier à mon examinatrice de demi-licence de philo 😉 qu’on pouvait faire très court sur un blog, qu’il suffisait d’aller regarder, par exemple, le mien… ahem. Oui je sais, je suis la reine de la tartine.)

J’étais au Paléo hier sur invitation de l’association CIAO (je suis leur partenaire pour le thème internet), ce qui tombait bien, car j’adore les feux d’artifices de ce festival. Bref, avant de partir, j’ai fait un petit tour sur le site du Paléo et j’ai découvert qu’ils avaient un blog. (Je l’ai appris plus tard, une expérience “assez à l’arrache” (sic), donc tout à fait pardonnable qu’il y ait des choses à redire.)

Vous me connaissez, je suis à peu près incapable de la fermer. J’ai donc laissé un petit feedback concernant ce blog dans leur forum, qui a d’ailleurs été fort bien reçu. Je le reproduis ici:

  • dans l’ensemble, le blog part dans la bonne direction. Infos un peu “coulisses”, je crois que c’est la direction à donner à un blog de festival.

  • côté ton, par contre, ça varie selon les rédacteurs. Nombre de billets sont trop “journalistiques” (pas un compliment en l’occurrence, les journalistes font parfois les pires blogueurs). Un bon truc pour trouver le ton: parler en “je” (ça aide à être un peu “personnel”, sans pour autant que ça doive faire “journal intime”) et choisir comme public-cible de ses écrits un group d’amis qui nous apprécie.

  • dommage que le blog ne soit pas plus mis en valeur ailleurs sur le site (e.g. intégrer à la page d’accueil un flux RSS avec titres des derniers billets, voire — au secours! — le blog entiter?) L’année prochaine peut-être?

  • les commentaires… quel dommage de les rediriger vers ce forum, où il faut s’inscrire, cliquer dans l’e-mail de confirmation, se connecter! Le plus gros risque avec un blog, c’est de ne pas avoir de commentaires — pas d’être débordé. Tout ce qui rend la conversation facile est bienvenu, et tout ce qui pourrait être un obstacle est à proscrire (jusqu’à preuve d’éléments nuisibles parmi le lectorat).

  • quelques détails concernant la maquette: liens “haut” un peu désuets, pas de permaliens (si je veux faire un lien vers un article depuis mon blog, je fais comment?), pas de flux RSS pour s’abonner… etc. On dirait que le moteur de blog a été “fait sur mesure”, ce qui est une solution que je déconseille absolument, à moins d’avoir des moyens considérables à disposition et une bonne connaissance des outils de blog (on ne s’improvise pas créateur d’outil de blog, même si on a une grande expérience dans la fabrication des sites web). Histoire de ne pas réinventer la roue, WordPress est un excellent outil, gratuit, et facilement intégrable à d’autre composantes d’un site.

Voilà! J’ajouterai juste, à nouveau, que si faire un blog est facile (tant du point de vue de l’installation de l’outil que de son utilisation), les aspects stratégiques et rédactionnels de ce média ne vont pas de soi. J’en profite pour vous envoyer regarder la vidéo que j’ai enregistrée il y a quelque temps déjà, et qui tente d’expliquer cet apparent paradoxe: bloguer c’est super facile, mais se former pour le faire correctement n’est pas superflu.

Ouvrir ou non les commentaires? [en]

A midi, un ami m’apprenait qu’il avait un blog déjà depuis un petit moment, mais qu’il n’avait pas osé ouvrir les commentaires (c’est-à-dire: permettre aux lecteurs de s’exprimer directement sur son site, en réaction à ses articles) de peur de se faire déborder ou d’y passer trop de temps.

Souvent, lorsque je commence à “parler blogs” avec des clients (ou futurs clients), c’est autour des commentaires que tout se crispe. On a peur de ce qu’autrui pourrait venir écrire “chez nous”, et on se retrouve aux prises avec ce bon vieux pote qui nous joue pourtant de bien sales tours: le contrôle.

Si vous avez lu Naked Conversations (fortement recommandé pour qui voudrait comprendre l’importance que les blogs prennent dans le monde économique et social d’aujourd’hui) ou bien The Cluetrain Manifesto (le “manifeste” est traduit en français mais franchement, il m’a passé complètement par-dessus la tête plusieurs fois avant que j’attaque le livre — que je dévore en ce moment — disponible gratuitement sur le site), si vous avez donc lu un de ces deux livres, vous saurez de quoi je parle. On ne peut plus contrôler.

Sur internet, chacun peut en deux minutes, gratuitement et sans compétences techniques particulières, créer un blog (filez chez WordPress.com si vous êtes tenté) et y écrire ce qu’il souhaite. Tôt ou tard, si ce qu’il écrit présente un intérêt pour suffisamment de personnes (et ce nombre n’a pas besoin d’être bien grand), il se trouvera un public.

Le rapport avec les commentaires? Si vous avez peur de ce qu’on pourrait dire de vous ou répondre à vos écrits, ne pas avoir de commentaires ne change rien. Si vous avez des choses peu honorables à cacher, si vous êtes malhonnête, si vous refusez de dialoguer avec autrui, alors certainement, internet est un grand méchant espace effrayant, et si vous y avez un site, vous allez éviter d’encourager les gens à s’y exprimer. Oui. Laisser à ses lecteurs la possibilité de s’exprimer chez vous, via des commentaires, c’est inviter au dialogue — et bien des personnes qui s’expriment dans les commentaires ne l’auraient pas fait s’il leur avait fallu prendre la peine d’envoyer un e-mail ou d’ouvrir leur propre blog. Mais de l’autre côté, fermer les commentaires n’empêchera jamais quiconque de déverser du fiel à votre sujet en ligne — que ce fiel soit justifié ou non n’est ici pas la question.

Admettons cependant que la plupart des gens (et des entreprises) sont (raisonnablement) honnêtes et n’ont pas trop de vilains cadavres pourrissant au fond de leurs placards. (Il y en a toujours quelques-uns, de squelettes ou de cadavres, mais on finira par comprendre que les vrais êtres humains ont parfois des boutons d’acné sur le nez et qu’ils ne sont pas retouchés en permanence sous PhotoShop.) Donc, pourquoi cette peur des commentaires, si au fond on est relativement comfortable avec qui l’on est et ce qu’on fait? Quelques hypothèses:

  1. Les gens peuvent dire n’importe quoi! C’est vrai. Ils peuvent aussi dire n’importe quoi ailleurs. Sur votre site, l’avantage c’est que vous pouvez immédiatement répondre au commentaire en question pour corriger le tir. Pensez-y: dans la “vraie vie” (arghl, je déteste utiliser cette expression) on agit pareil. Quand quelqu’un dit quelque chose de stupide ou de faux à notre sujet, eh bien, on répond. On discute. (La conversation, vous vous souvenez?) De plus, notons que la plupart des gens ne passent pas leur temps à aller laisser des commentaires débiles sur les blogs des autres. Pas dans le monde des adultes civilisés, et sur un blog qui a l’air “sérieux”, en tous cas.

  2. Ça va prendre du temps! Là, il vaut la peine de s’arrêter une minute et de se demander ce qui va prendre tellement de temps. Déjà, réaliser que les craintes du point 1. se réalisent peu souvent. Ensuite, savoir que la plupart du temps, le problème d’un blog n’est pas qu’il y a trop de commentaires, mais pas assez. Sur Climb to the Stars, avec environ 2000-2500 lecteurs par jour (ça varie, mais voilà l’ordre de grandeur), j’ai entre trois et cinq commentaires par jour en moyenne. Parfois zéro. Combien de lecteurs a votre blog? Ce qui peut prendre du temps, c’est de nettoyer le spam, si l’outil de blog que l’on utilise n’a pas un bon filtre. Mais ça, ce n’est pas une question de principe, c’est une question de choix de moteur de blog (et aussi pour ça qu’en général je recommande WordPress — le filtre à spam fourni avec, Akismet, est assez efficace).

  3. Les gens pourraient poser des questions difficiles, ou dire des choses incomfortables… Ça, honnêtement, je pense que c’est la seule crainte réelle à avoir. Si la conversation n’est certes pas impossible sans commentaires (on avait des conversations via nos blogs avant que ceux-ci ne comprennent cette fonctionnalité), ceux-ci invitent clairement au dialogue. Et le dialogue, cela implique une certaine ouverture à l’autre — d’assumer une certaine humanité. On ne peut pas dialoguer si l’on parle comme un communiqué de presse ou des prospectus de marketing. Oui, il y des choses qui sont imparfaites. Oui, on fait des erreurs. Non, on ne sait pas tout. Oui, la concurrence peut être bien aussi. Il vaut donc la peine de se demander si on est prêt pour ça — sachant que dans le fond, ce n’est pas si difficile que ça (discuter, c’est quelque chose que l’on fait tous les jours, sans y prêter vraiment attention), et qu’en fin de compte, l’évolution d’internet nous permet de moins en moins d’échapper à ce dialogue…

Moralité: ouvrez les commentaires, ne les filtrez pas, gardez un oeil attentif dessus au début si vous êtes inquiet, résolvez les problèmes posés par les commentaires “difficiles” en y répondant plutôt qu’en censurant… et si vraiment vous considérez que vous êtes débordé de commentaires, activez la modération, voire supprimez-les. Mais dans cet ordre. Essayez d’abord. Faites marche arrière ensuite si nécessaire (et je vous parie que dans 99% des cas, cela ne le sera pas).

Vidéo: le blog de Josef Zisyadis et moi [fr]

[en] In this video, I give the story of how I was contacted by a local politician who hired me to help get him and his team blogging. A few words too about blogging and politics, here in Switzerland.

J’ai parlé du lancement du blog de mon client Josef Zisyadis, mais comme je le sais bien (et je me tue à le répéter), les gens ne lisent pas trop sur le web. Le lien vers cette petite séquence vidéo où j’explique comment j’ai été contactée pour ce mandat, et aussi quel sens cela a pour un politicien de bloguer, aura donc possiblement échappé à la plupart des gens qui transitent par ici. (Sans rapport, mais quand même, Google Analytics, installé récemment, m’indique que 99% des visiteurs de ce site ne reviennent jamais. J’ai du boulot côté fidélisation de la clientèle, on dirait.)

Donc, voici la vidéo, brut de chez brut (zéro préparation, zéro montage si ce n’est un générique). Un grand grand merci à Thierry qui a gentiment accepté de fournir le matériel, de filmer, et même, devant mon angoisse de l’objectif noir, d’improviser quelques questions, transformant la petite séquence en interview. Les deux premières minutes ont été projetées sur grand écran (ouille, mon fond de teint!) lors de la conférence de presse de mercredi.

Et en passant, comme je suis là, voici un petit tour de la couverture blogosphérique du lancement de ce fameux blog (si j’ai oublié quelqu’un, faites signe):

Demain: Grand 8 sur la RSR1 [fr]

[en] I'll be on the radio tomorrow morning between 8am and 8.30am, CET.

Demain, de 8h à 8h30, je serai invitée à faire un tour de Grand 8 sur la RSR1. On y parlera, d’après ce qu’on m’a annoncé, de “comment devenir un leader d’opinion dans la blogosphère”.

Tout un programme. Vous pouvez écouter la radio sur le net en allant sur leur site, et même en principe écouter l’émission après-coup. Edit: rajouté le lien vers l’émission.

PS: la semaine dernière c’est Raph et Lau qui s’y sont collés.

Edit: voici un lien direct pour les écouter.

PPS: Grr, j’arrive toujours pas à écouter leurs émissions online. J’arrivais, avant, promis. Là, on me présente une gentille page d’aide alors que j’ai déjà RealPlayer et que si je lui donne à manger le bon *.ram ça fonctionne. Reste à trouver le *.ram en question pour une émission donnée…

Vidéo: nécessité d'une formation blogs [fr]

[en] I explain that it's normal that most people don't "get" blogging naturally. Active bloggers today "in the wild" are the result of a natural selection. You can't turn a bunch of politicians or employees into bloggers (all the more good ones) just by throwing blogging tools at them. Training is needed. Media education.

Voilà, chers lecteurs (et maintenant auditeurs!) francophones, c’est à votre tour d’être les victimes d’un vidéocast Climb to the Stars, après mes lecteurs anglophones qui ont eu l’occasion d’entendre pourquoi je pense que Lush devrait bloguer. (Je sais que podcast est également un terme techniquement correct pour ce que je fais ici, mais j’aime bien indiquer qu’il s’agit de vidéo.)

En sept minutes et une ou deux poussières, j’essaie d’expliquer pourquoi même si le blog est un outil facile à utiliser, il reste utile (voire indispensable) d’apprendre à bloguer autrement que sur le tas.

Dailymotion blogged video
CTTS: Nécessité d’une formation blogs
Vidéo envoyée par Steph

Quelques liens en rapport avec le contenu de cette vidéo:

Edit 12h30: Je vois maintenant qu’il y a des sauts, dans la vidéo — quelqu’un a une idée à quoi ça peut être dû? Il me semble pas que j’avais ce problème avec la vidéo d’avant. Le seul changement que j’ai fait c’est d’avoir mis les “key frames” sur automatic au lieu de 150 à l’exportation.

Stamm Genilem sous les projos [fr]

[en] Spoke briefly at a networking event this evening. Almost froze up on stage (try cramming a general talk about blogs in business in 4 minutes, and then speaking with huge spotlights in your face which don't let you see the public at all). Didn't get a chance to say that if blogging is technically rather easy, mastering it as a media and a culture is more difficult. That's why blogging classes make sense, particularly if you're looking to use your blog "seriously" (business, politics) and can't afford to mess up too much as you learn.

Il y a un peu plus de deux mois, je découvrais ce qu’était un Stamm Genilem. Il faisait froid.

Aujourd’hui, je me suis retrouvée sous les projecteurs pour un brève présentation des blogs. Quatre misérables petites minutes! Si vous me connaissez un peu, vous savez que la concision n’est pas mon point fort. Moi qui ai l’habitude d’avoir tout l’espace que je désire à disposition sur mon blog, et de blablater durant une heure ou plus lorsque je parle en public…

Quelques réflexions un peu un vrac:

  • ne pas compter sur le bon fonctionnement de la technologie pour sa présentation
  • si on fait parler des gens qui ont un ordinateur à piloter (ou pire, une connexion internet!) pour accompagner leur présentation, prévoir un micro “sans les mains” (je le mets où, le micro, pendant que je pianote à l’ordi?)
  • beaucoup de personnes présentes dont l’activité tourne autour d’un site web ou de la fabrication de sites…
  • 4 minutes, c’est court
  • un spot, c’est éblouissant
  • quand on voit pas à qui on parle, c’est flippant
  • j’ai passé très près du “blanc du bac” (= crise de panique muette accompagnée de paralysie) environ une minute après le début de la présenation, mais Dieu merci il paraît que personne n’a rien vu
  • très sympa de voir tous ces gens que je connaissais déjà, et de discuter avec de nouvelles personnes
  • blogs et Stamm, il y a vraiment un point de rencontre: réseautage (dynamique très similaire à mon avis)
  • pour savoir ce qu’on dit de vous: tapez le nom de votre entreprise ou d’un événement dans Technorati, par exemple (qui parle de Stamm Genilem)
  • toujours en encore surprise de ce que beaucoup de choses concernant l’utilité des blogs et les dynamiques qu’ils permettent de créer aillent aussi peu de soi pour la majorité des gens; ceci n’est pas une critique à l’égard des gens en question, mais plutôt une critique que je m’adresse à moi-même: j’oublie sans cesse toujours, malgré tout, à quel point les blogs représentent un choc culturel.

Qu’est-ce que j’ai dit au sujet des blogs? En deux mots, que leur importance aujourd’hui est symptomatique de l’importance du tournant que prend (qu’a pris!) le web, pour devenir un média conversationnel. L’ère de la main-mise de certains sur l’information est révolue (médias, dirigeants, personnages publics). Le blog est un outil qui permet une publication techniquement facile et à peu de frais, et qui crée des relations entre auteur du blog et lecteurs (clients, public, partenaires…) C’est un outil de réseautage via internet, une porte qu’on peut ouvrir sur le web vivant d’aujourd’hui, et qui nous permet de faire entendre ce qu’on a offrir ou communiquer. Une image: du bouche-à-oreilles aux amphétamines.

Ce n’est pas exactement ce que j’ai dit, bien sûr, mais ça allait dans cette direction. J’ai aussi parlé du tailleur-blogueur londonien. Je n’ai pas parlé de la démo foirée de reconnaissance vocale de Vista, mais si j’avais eu un peu plus de temps…

Une chose que je n’ai pas dite du tout et que je regrette, c’est que même si on met en avant la facilité avec laquelle on peut publier quelque chose grâce à un blog (et le fait que n’importe qui peut aller sur WordPress.com et ouvrir son blog — si vous me lisez et que vous n’en avez pas, filez tout de suite en ouvrir un histoire d’essayer, et donnez-nous l’adresse en commentaire), bloguer ne va pas de soi. C’est un nouveau média à appréhender, et qui l’est d’autant plus difficilement que nous en avons une expérience passive très limitée. C’est une culture à apprendre, et dans laquelle on ne s’immerge souvent pas sans choc culturel.

Tout le monde doit apprendre à bloguer. Allez regarder les premiers billets que j’écrivais quand j’ai ouvert ce blog, pour rire. Si on fait un blog pour son propore plaisir, alors on peut sans autre apprendre sur le tas. Les erreurs sont de peu de conséquence. Si le blog ne décolle pas, on se découragera peut-être, mais ça n’aura pas d’impact grave (quoique, psychologiquement, suivant la situation et nos motivations…). Par contre, si c’est son entreprise qui est en jeu, ou bien sa carrière politique, il est normal de se sentir un peu frileux.

Donc, page de pub: primo, il y a le cours du Centre Patronal sur les blogs. Inscrivez-vous.. Rectification: le cours sur “comment faire un site web facilement et sans prise de tête, en profitant de surfer sur la Vague 2.0 le Web 2.0 pour augmenter sa visibilité en tirant parti de la puissance de réseau d’internet” (c’est bon, vous pouvez respirer). Oui je sais, je la ramène souvent avec ce cours (vous pouvez donc en déduire qu’il reste des places). Si vous avez des idées plus originales pour le faire connaître, je suis preneuse.

Deuxio, c’est pour ça qu’on loue les services des gens qui s’y connaissent (bibi entre autres) quand on se lance dans l’aventure, bêtement. N’hésitez pas à prendre contact, et on verra si je peux vous aider ou vous aiguiller vers quelqu’un qui peut.

Voilà, fini la pub. Vous pouvez aller vous coucher. (Et moi aussi, accessoirement.)

Group or Author Blogs? [en]

[fr] Conversation hier avec Suw au sujet de la meilleure approche pour initier les gens au blog dans un cadre professionnel. Contrairement à mon intuition, elle recommande d'éviter les blogs "communautaires" à moins que le thème en soit très clairement défini. Il vaudrait mieux donner à chacun son blog, si possible avec une période d'essai sur l'intranet pour repérer qui "capte" et qui ne "capte pas", afin d'encourager les futurs blogueurs à se sentir responsables du blog. A plusieurs, on tend à rencontrer le syndrome "les autres blogueront". Et vous? Qu'en pensez-vous? Des expériences à partager dans le domaine?

Interesting and thought-provoking conversation yesterday with Suw, about group blogs vs. author blogs to get people to start blogging. Group blog can work with newbie bloggers if they have clear focus (ie, we are going to get together to blog about things we’ve come upon in Lausanne).

If there is no clearly-defined topic, then it is better to get people started on their own blogs, so that they take responsability for it. Otherwise you get the “somebody else will post” syndrome that I’ve noticed on a couple of multi-author blogs I participate in (or try to direct). If necessary, make them start blogging on the intranet before going “public”.

Your experiences with newbie bloggers in more-or-less corporate environments? Tried group blogs? Prefer author blogs? Got theories?

Quelques balises HTML pour blogueurs [fr]

[en] A few HTML tags for bloggers. Don't use the visual editor is my recommendation. It sometimes creates hairy problems.

Je recommande en général de ne pas utiliser “l’éditeur visuel” lorsqu’on écrit des billets dans WordPress. L’éditeur visuel vous montre directement, dans le texte que vous écrivez, le gras en gras, les listes sous forme de liste avec des petits points devant, les liens en bleu souligné, etc. Malheureusement les éditeurs visuels sont imparfaits et génèrent souvent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent.

Pour désactiver l’éditeur visuel, allez sous “Users/Utilisateurs” et puis sous “Your Profile/Votre Profil”. Tout en bas de cette page, il y a une case à cocher. Vérifiez qu’elle soit décochée, et mettez à jour les réglages.

Votre éditeur de billets est maintenant décoré d’une rangée de boutons un peu différente d’avant: sélectionnez du texte, cliquez sur le bouton approprié, et des caractères étranges apparaîtront de part et d’autre du texte que vous aviez sélectionné. C’est du HTML. HTML?! Pas de panique, c’est pas si compliqué. Voici ce que vous avez besoin de savoir:

  • le HTML, c’est en fait des petits “codes secrets” qui disent au navigateur de formatter d’une façon particulière le texte qu’ils entourent (par exemple: mettre en gras, faire une liste, faire un paragraphe, faire un lien).
  • ces codes secrets se nomment “balises”. Les balises vont toujours par deux: une qui ouvre, une qui ferme.

Exemple:

<em>du texte mis en italiques (emphasis)</em>

Ce qui est entre parenthèses angulaires < et > ne va pas s’afficher dans votre texte. Ce sont juste des indications que va interpréter le navigateur web. En l’occurence, il mettra le texte ci-dessus en italiques.

Voici quelques balises que vous rencontrerez en utilisant les boutons de WordPress:

  • <em> ... </em> met le texte qu’elles délimitent en italiques
  • <strong> ... </strong> en gras
  • <a href="http://quelquechose.com"> ... </a> crée un lien qui nous enverra sur http://quelquechose.com si on clique dessus
  • <ul> ... </ul>, <ol> ... </ol> et <li> ... </li> sont utilisés pour faire des listes (explications ultérieures).

Bloguer avec WordPress, c'est facile! [fr]

[en] A few screenshots to demonstrate how technically easy it is to write a blog post with WordPress.

Bon, au risque de me répéter, bloguer n’est pas techniquement difficile. Si vous savez envoyer un e-mail, vous avez les compétences techniques pour écrire dans un blog. Comme les images sont plus parlantes que de grosses tartines comme j’ai l’habitude d’en pondre, voici j’espère de quoi vous convaincre, en images. J’affectionne particulièrement la plateforme WordPress, qui se décline en plusieurs parfums selon votre humeur, vos compétences, et vos besoins.

Donc, fini le blabla. Une fois votre blog “installé” (facile avec WP.com, un peu plus complexe pour les autres solutions), vous cliquez sur le lien “connexion” qui se trouve sur celui-ci et vous verrez l’écran suivant, où vous vous identifiez grâce à votre nom d’utilisateur et votre mot de passe (qui vous auront été fournis lors de la mise en place du blog):

wp-login-fr-rempli

Une fois qu’on a cliqué sur “connexion”, WordPress sait qui on est — comme lorsque l’on rentre dans son compte e-mail. On a donc accès à la partie cachée du blog (derrière la scène, les coulisses), accessible depuis n’importe où pour autant qu’on ait une connexion internet et qu’on se souvienne de son mot de passe. Comme l’e-mail, en fait.

Une fois la connexion faite, on clique sur l’onglet “Ecrire” pour pouvoir écrire un billet.

wp-post-fr-rempli

En cliquant sur la photo, vous en voyez une version plus grande, avec des commentaires (il faut passer la souris sur la grande photo pour les voir). En gros, ça ressemble beaucoup à un formulaire de rédaction d’e-mail, non? La seule grosse différence c’est que le bouton à activer s’appelle “Publier” et non pas “Envoyer”. Allez, on écrit une bafouille et on publie.

Mince! et si on a oublié de mettre quelque chose dans le billet qu’on vient de publier? Si on a laissé passer une faute d’orthographe? Pas de panique. On clique sur “Gérer”, ce qui nous donne accès à la liste des derniers articles publiés.

wp-gerer-blog-fr

Il suffit de cliquer sur “Modifier” et on retrouve l’écran d’édition affiché plus haut. C’est le même pour faire un nouveau billet ou pour modifier un billet existant, sauf que dans ce deuxième cas, le formulaire sera pré-rempli avec le contenu du billet.

Voilà l’essentiel à maîtriser pour pouvoir alimenter un blog. Pas sorcier, non? Donc, si vos craintes concernant les possibles difficultés techniques se sont envolées, faites un rapide détour par Blog pour les nuls, lancez-vous, et donnez-moi votre adresse pour que je puisse aller jeter un oeil!

Sortez vos agendas! [fr]

[en] A few dates to write down in your diary. Of note: a two-day seminar on blogging for small and medium business owners (given by Anne Dominique and myself), the next Bloggy Friday, my birthday barbecue and the two next Café-Café concerts. By the way, if you're not afraid of singing in French, Café-Café is actively recruiting male singers!

Je profite d’avoir un ordinateur sous la main pour vous encourager à  sortir vos agendas pour noter les événements très divers suivants (comme je dis, faut planifier un peu sa vie sociale).

  • Vendredi 2 juin, Bloggy Friday à  l’Evêché, dès 19h30 (avec un peu de chance, ce sera sur la terrasse cette fois!). Plan toujours accessible chez Anne Dominique (annonce du BF de mai). Venez pour manger, ou juste pour boire un verre! Annoncez-vous dans les commentaires afin que je sache pour combien réserver.

  • Jeudis 29 juin et 6 juillet, le duo de choc Anne Do + Steph donne un séminaire sur les blogs destiné aux patrons de PME au Centre Patronal de Paudex (le cours est organisé par Romandie Formation. Voir aussi l’annonce du séminaire chez Anne Dominique.

  • Mercredi 14 juin à  18h00, séance d’information sous forme de conférence gratuite au sujet du séminaire mentionné ci-dessus. Idéal, donc, si vous voulez en savoir un poil plus avant de vous inscrire au séminaire, ou si vous n’avez aucune idée si le séminaire peut s’adresser à  vous, mais que la combinaison de mots “blog” + “entreprise” vous interpelle.

  • Vendredi 7 juillet aura lieu mon traditionnel barbecue d’anniversaire, dès 19h00 au bord du lac au Parc Bourget (Vidy), à  Lausanne. Chacun amène sa viande et des choses à  partager, c’est très informel, on peut amener des amis, bref, plus on est de fous, plus on rit. Merci de me dire si vous avez un grill (y’en a marre de faire la chasse aux grills fixes à  Vidy) et une tente ou quelque chose qui pourrait m’aider à  prévoir un plan-catastrophe en cas de pluie. Jusqu’ici on a eu de la chance, mais vaut mieux prévoir.

  • Je profite pour vous donner les dates des deux prochains concerts de Café-Café, si vous avez aimé ou raté Chéserex: le 24 juin à  Saint-Prex (je ne pourrai malheureusement pas y chanter) et le 22 juillet à  Burtigny. Comme on est dans les annonces, je profite également de vous dire que Café-Café recherche activement des chanteurs hommes: vous êtes un homme, vous êtes libre le mercredi soir, et vous aimez (qui sait?) l’idée de fréquenter un cercle à  majorité féminine? Venez chanter avec nous à  Lausanne!. Pas besoin d’être un grand chanteur ou d’avoir des talents de déchiffrage de partition, je vous rassure. Même moi j’y arrive…