The Future of Fake News [en]

[fr] Ce n'est pas souvent que la technologie me fait peur. Ça doit être que j'ai plus de 35 ans, maintenant. On peut maintenant, à partir de 20 à 40 minutes d'échantllons vocaux, faire dire ce qu'on veut à quelqu'un en tapant le texte en question. On peut également "animer" un visage dans une vidéo avec ses propres expressions. Ce n'est pas encore parfait, certes, mais on y sera très vite. Les "fake news" ont encore de beaux jours devant eux...

I’ve listened to the first half of Radiolab’s “Breaking News” episode and I’m terrified. Or maybe I’m just over 35. In a nutshell, the time where you can easily produce convincingly real “fake audio” and “fake video” (and mash the two together) is just around the corner.

This is the future of fake news. If people can be fooled by fact-less text, fake quotes stuck next to photos, photoshopped pictures and memes, even though we know all these things exist… What is going to happen when pretty much anybody can make anybody else (including 45 or other political figures) say anything?

At one point in the distant future we might get over it. We may learn not to trust anything recorded anymore, because it might be fake. We might fall back on face-to-face presence, being there in meatspace, seeing and hearing unmediated.

I have no concern that forensic scientists will be able to tell doctored media from undoctored media. But that will not help the court of public opinion much.

I’m worried that we, as a society, a culture, will not be able to learn fast enough to stay ahead of how technology is changing our access to information, and that this will be the end of the world as we know it.

Hopefully, it’s just that I’m over 35.

 

 

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Le temps a de nouveau filé [fr]

[en] Some musings in French. Chalet, sick cats, writing in French vs in English, the US elections, where I'm at, and a silly video in English you can watch.

Pas de nouvel article depuis deux semaines, malgré mes bonnes intentions. Alors je m’y colle, sans avoir de projet spécifique, parce que pour écrire, il faut écrire. Et je m’y colle en français, parce qu’il me semble que j’écris surtout en anglais. Et parce que je me rends compte que je me censure bien plus en français.

Grand Muveran

Mes articles les plus personnels, je les écris en anglais. Je parle bien plus volontiers de mes douleurs et de mes difficultés dans cette langue. Mais pourquoi?

D’une part, mon “public perçu” est différent en français ou en anglais. La plupart de mes clients sont francophones. Même s’ils comprennent bien l’anglais, notre relation de travail est en français. Les médias qui à une certaine époque me sollicitaient régulièrement sont francophones, aussi. En français, je me sens Romande, je me sens plus surveillée, voire jugée, qu’en anglais. Je  me préoccupe plus de ce qu’on peut bien penser de moi en français qu’en anglais.

Il y a peut-être une dimension culturelle sous tout ça. Le français, pour moi, c’est la Suisse Romande, avec tout ce que ça charrie de “balaie devant ta porte”, “occupe-toi de tes oignons”, “ça ne regarde personne”. Se mettre en avant c’est mal. Parler de soi c’est mal. Il faut rester professionnel. Qu’est-ce qu’on a le culte, ici, à mon grand désespoir, du mur entre le “personnel” et le “professionnel”!

Et voyez ce que racontent ces mots: “personnel”, ça vient de personne. Au travail, on n’est pas “personnel”. On est “professionnel”. Un rôle, pas un individu. J’ai réalisé il y a quelque temps que ce mot, que j’utilise pas mal professionnellement, est certainement source de plein de malentendus. Parce que quand je dis, par exemple, “présence en ligne personnelle“, je pense avant tout à l’aspect humain, “de la personne”, avant la question de savoir si le contenu que l’on partage touche à la sphère privée ou à la sphère professionnelle. Et là aussi, un autre mot qui nous embrouille: “privé”, ça peut être par opposition à “professionnel”, mais aussi à “public. Les connotations changent.

Bref, je n’aime pas trop montrer mes failles en français. Peut-être parce que c’est ma langue principale de travail, peut-être parce que c’est la langue du lieu où je vis, peut-être parce que moi-francophone a des peurs que moi-anglophone n’a pas. On sait que langue et culture sont liées; ce qu’on sait parfois moins, c’est que langue et personnalité le sont également: grand nombre de bilingues sont aussi biculturels. C’est peut-être mon cas.

Chalet dans les arbres

Alors, qu’est-ce que je vous raconte, dans cet article que j’écris pour écrire?

Je reviens d’une courte semaine au chalet. Le programme, c’était quelques jours de congé (parce que je cours, cours), peut-être ski au glacier, un peu de bûcheronnage dans le jardin, et puis bosser, et bloguer — avancer dans tout cet empilement d’idées qui se pressent dans ma tête sans atteindre mon clavier.

Eh bien non. Foehn, donc pas de téléphérique (et franchement même pas envie de sortir du chalet avec les branches qui tombent des arbres et les tuiles qui s’envolent).

Mais surtout, urgences vétérinaires, avec Tounsi qui a fait une étrange crise dans la nuit de samedi à dimanche, vomissement, grands mouvements quasi spasmodiques des pattes arrières, sur fond d’autres histoires de pattes. Soucis neurologiques? Intoxication à la couenne de fromage à raclette? Adieu sommeil du week-end, et trois vétos en trois jours (y compris le Tierspital à Berne) pour tenter de tirer cette affaire au clair. Tounsi semble à présent remis, mais que d’inquiétude: il ne mangeait pas, ne buvait pas, ne bougeait pas. Dans le doute, on a arrêté ses calmants quelques jours, et repris aujourd’hui. Bref, je le surveille de près, pas idéal pour se concentrer sur autre chose. (Et il y a encore la cécité de Quintus, qui semble brusquement s’aggraver certains jours sans que je comprenne pourquoi; aujourd’hui son “bon” oeil le dérange, il se gratte, il ne voit rien, il se cogne, s’encouble — aussi parce qu’il n’est pas très stable sur ses pattes arthritiques. J’ai peur qu’il perde le peu de vision qui lui reste. Je le vois vieillir et je me demande comment je saurai que sa qualité de vie s’est trop détériorée pour que ça vaille la peine de continuer.)

Tounsi convalescent

Dans un autre registre, les élections américaines m’ont pas mal secouées. Pas américaine, comme vous le savez, mais j’espérais vraiment la victoire de Hillary Clinton. Et j’y croyais. Depuis, j’ai l’impression de regarder un accident de train au ralenti. Je m’inquiète pour les USA et mes amis qui y vivent, mais aussi pour les répercussions que cette présidence risque d’avoir sur le reste du monde, et aussi pour ce que ça dit de notre tissu social, parce qu’il ne faudrait pas penser que ce sont ces tarés d’américains et que nous, dans notre petite Suisse bien rangée, on n’est pas aussi en plein là-dedans.

Et puis il y a moi. Je m’inquiète un peu pour moi, aussi. Parce que même si j’ai maintenant le sentiment d’avoir retrouvé ma direction professionnelle, même si les affaires reprennent, ce n’est pas “assez”. J’ai des projets, j’ai des pistes, mais j’ai des freins, aussi. Voilà que débarque le censeur, parce que c’est pas bien de montrer ses doutes. A plus forte raison si on est une femme, à qui l’on ne pardonnera aucune de ses fautes, comme le veut la règle.

C’est aussi pour moi une des grandes tristesses de cette élection américaine: voir, de façon tellement flagrante, les poids et mesures différents qu’on applique aux hommes et aux femmes, et voir aussi à quel point tant de monde y est aveugle. Même quand on leur met le nez dessus. Tous les arguments qui contiennent “c’est pas du sexisme”, “c’est pas parce que c’est une femme”, “je fais pas de différence”, “c’est une femme qui le dit alors ça peut pas être misogyne”.

Oh, on a fait du chemin. On a des égalités inscrites dans la loi. Mais culturellement, bon dieu… on est encore loin du compte. Racisme, idem.

Allez, pour finir sur une note un peu plus amusante, après m’être remise de ma stupefaction après le visionnement d’une vidéo de youtubeuse star sur le thème du vidage de sac, j’en ai rapidement fait un petit Facebook Live à ma sauce. J’ai bien ri en le faisant, et j’ai encore plus ri en le regardant. C’est en anglais.

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Snapchat pour les nuls: l’essentiel pour démarrer [fr]

[en] An introduction to snapchat. Understanding chats and stories.

Snapchat est sur mon radar depuis un moment, mais je vous avoue que je ne captais vraiment pas — ressentant probablement ce que beaucoup de mes clients ressentent face à Twitter! 😉

Steph Snapcode

Le week-end dernier, j’ai eu un déclic, comme on dit, et je crois que j’ai enfin assez pigé pour vous expliquer l’intérêt de la chose. Je suis assez fan!

En très résumé:

  • c’est une application smartphone, point barre
  • ça permet de communiquer individuellement, ou de publier sur l’équivalent d’un “mur” pour tous ceux qui nous suivent (ou un sous-groupe)
  • ça mélange au même endroit texte, photo, vidéo — c’est principalement visuel
  • il y a tout un côté ludique avec des “masques” qu’on peut appliquer sur son visage, en photo ou en vidéo (je ne m’en lasse pas)
  • il n’y a pas d’archives, tout disparaît
  • l’interface n’est pas hyper intuitive…

Si vous ne l’avez pas encore fait, téléchargez snapchat sur votre mobile et créez un compte. Ça se fait directement dans l’application. Snapchat vous proposera spontanément d’ajouter les personnes parmi vos contacts qui ont déjà un compte: faites votre choix!

Regardons un peu plus en détail comment ça marche, histoire de ne pas se perdre.

La base

Quand on ouvre Snapchat, ça ressemble à ça:

Ouverture de SnapchatJ’ai deviné juste, hein? On fait bien cette tête, parce qu’on a une caméra pointée sur nous et on ne sait pas ce qui va se passer.

Avant de jouer avec la caméra (ça vient tout de suite), orientons-nous. En balayant un doigt sur l’écran, on trouve:

  • en haut, notre profil
  • à droite, les “stories” (l’équivalent du “mur” facebook)
  • à gauche, nos contacts pour la messagerie.

On peut aussi arriver sur ces écrans en touchant les icônes correspondantes, en haut au milieu, et en bas sur les côtés. Le petit “1” à droite est une notification m’indiquant qu’une nouvelle “story” (histoire) m’attend.

La caméra

Toucher le bouton prend une photo, appuyer longuement filme en vidéo, pour un temps limité. Jusque-là, rien de sorcier.

Grille de mesureAvant de prendre une photo ou une vidéo, on peut aussi appuyer “longuement” sur son visage. Un petit grillage comme celui-ci le recouvre afin de le mesurer pour l’utilisation des masques.

Vous voyez ensuite apparaître à gauche toute une ribambelle de masques. Ceux-ci changent régulièrement, on dirait. Si vous avez aimé les filtres déformants de Photo Booth dans le temps, vous allez adorer Snapchat! Amusez-vous un peu, puis filmez/photographiez-vous avec le masque que vous voulez.

Nice Tongue Smile Rainbow Feline 30s

Bref 🙂

Une fois la photo prise, de nouvelles possibilités s’ouvrent à vous, via une rangée de boutons en haut et en bas de l’écran.

Mona StephEn haut:

  • la croix, pour mettre à la poubelle votre oeuvre et revenir en arrière
  • les stickers, pour ajouter autant d’emojis que vous voulez; vous pouvez les déplacer avec un doigt, les agrandir (tirer avec deux doigts) et même les faire tourner
  • le texte, pour ajouter un commentaire; on peut aussi le déplacer avec le doigt, et changer la police en touchant à nouveau le bouton texte
  • le crayon, pour gribouiller à la main sur l’image.

En bas:

  • le minuteur, qui règle combien de secondes s’affichera la photo (ça deviendra plus clair quand j’expliquerai comment on construit son histoire)
  • la flèche vers le bas pour sauvegarder votre oeuvre sur votre téléphone
  • le cadre avec le “+” pour ajouter directement la photo à votre story
  • la flèche vers la droite qui vous permet de partager votre photo avec certains destinataires précis.

En balayant à droite et à gauche, vous avez aussi des filtres ou l’affichage d’informations comme le lieu, l’heure, la vitesse…

Essayez!

J'ai mis le paquet

Les stories (histoires)

Ça, c’est là où j’ai coincé pendant un moment. Mais une fois qu’on a compris la logique c’est assez simple. “My Story”, c’est une pile de photos de de vidéos, qu’on voit à la suite. Une montage qui se fait automatiquement: chaque fois qu’on ajoute quelque chose à “My Story”, ça vient se mettre en fin de vidéo.

Snapchat StoriesEt si on regarde une story, ce qu’on voit c’est une suite de moments peut-être un peu hétéroclites, mais dans l’ordre chronologique. C’est sur ça que j’ai bloqué au début: je pensais qu’il fallait expressément faire son propre montage, et je ne trouvais pas comment. Eh bien non, ça se fait tout seul!

Seules les dernières 24 heures d’une story donnée sont visibles. Ce qui est plus ancien est perdu à jamais!

Les stories qu’on n’a pas encore vues en entier se trouvent sous “Recent Updates”. S’il y en a plusieurs, Snapchat va nous les montrer à la suite quand on lance la première. Si on veut aller voir la story entière de quelqu’un en particulier, on va dans “All Stories”. Pour accélérer le défilement, il suffit de toucher l’écran et on passe au plan suivant.

Profil SnapchatOn peut sauvegarder sa propre story, sous forme d’une vidéo unique, mais pas celles des autres.

Donc, pour faire sa story, on enregistre une photo ou une vidéo, et on la rajoute sur la pile. On peut choisir dans les paramètres (écran de profil, en haut quand vous êtes sur la caméra d’accueil de l’app, roue dentée à droite) si notre story n’est visible qu’aux personnes que l’on suite (nos “amis”), à tout le monde, ou bien à un groupe restreint de personnes.

La messagerie (le chat)

Dans la messagerie (à gauche de l’écran principal, glisser encore vers la gauche sur le nom d’un contact pour ouvrir l’écran de conversation) on retrouve “l’appareil photo” décrit ci-dessus. Il est aussi possible de:

  • partager des photos depuis la pellicule de son téléphone
  • lancer une conversation vidéo ou audio, et basculer sans interruption de l’une à l’autre
  • écrire du texte 🙂
  • partager des stickers divers et variés
  • envoyer une courte séquence vidéo en appuyant longuement sur le bouton “appel vidéo” (attention ça part tout seul, une fois lancé rien ne l’arrête, faites vos expériences avec quelqu’un de confiance ;-))

Ce qui est intéressant:

  • dès que vous quittez la fenêtre de conversation, tous les messages disparaissent (bonjour la perte de contexte si on laisse des messages hors-ligne, pensez-y)
  • les captures d’écran sont possibles mais visibles, l’autre est donc informé
  • on peut vraiment mélanger texte, images, vidéo dans une même conversation
  • en appuyant longuement sur un élément de la conversation, on peut le sauvegarder (il ne disparaîtra donc pas à fermeture de la conversation)

Snap Chat 1 Snap Chat 2

Le snapcode

Pour suivre quelqu’un dans snapchat, il faut soit son nom d’utilisateur, soit son numéro de téléphone, soit son adresse e-mail soit… son snapcode.

Le snapcode c’est un peu comme un QR code spécial-snapchat. C’est le carré jaune avec les petits points et le fantôme au milieu. Si vous vous demandiez, comme moi, pourquoi certaines personnes utilisent ça comme photo de profil facebook, voilà pourquoi.

Il suffit de pointer l’appareil photo snapchat sur le snapcode, et d’appuyer (longuement) sur l’écran. Essayez avec le mien dans cet article!

La confidentialité

Une des raisons pour lesquelles on a (en tous cas au début) beaucoup parlé de snapchat, c’est parce qu’il n’y a pas d’archives. C’est l’application qui “ne laisse pas de traces”.

Alors, s’il est vrai qu’il n’y a effectivement pas d’archives, il ne faut pas non plus se lâcher complètement. Il y a toujours moyen d’enregistrer ce qui passe sur un écran, de faire des saisies d’écran, etc.

Attention quand même!

En conclusion

Je n’ai pas été exhaustive (je n’ai pas parlé de Discover, j’ai perso pas croché, en tous cas pour le moment) et je suis en train de faire mes premiers pas sur snapchat, mais j’espère que ce petit tour d’horizon vous donnera l’envie et le courage de vous lancer.

Je trouve très très sympa pour communiquer “au quotidien” avec les gens que je connais (c’est fait pour ça). C’est vraiment pratique de pouvoir balancer un morceau de vidéo quand on discute, plutôt que d’être coincé dans le texte.

J’aime beaucoup les masques, vraiment, et le fait qu’ils changent me donne vraiment envie de garder un oeil dessus afin de ne pas en rater des sympas (c’est le but, je pense).

Les stories ont vraiment été une découverte pour moi, car je suis quelqu’un qui communique en premier lieu par écrit. Avoir un outil qui m’oblige à le faire en vidéos et en images, ça ouvre des horizons que je me réjouis d’explorer (un peu le sentiment que j’avais eu avec Periscope, que je n’ai pas réutilisé depuis l’Inde, tiens… peut-être parce que ça bugait un peu trop à mon goût, et que le workflow pour récupérer les vidéos était laborieux).

S’il y a des coins encore brumeux n’hésitez pas à poser des questions en commentaire ou… à me trouver sur snapchat, si on se connaît!

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Tentatives de Periscope [fr]

[en] First thoughts on trying to use Periscope to show you things around Kolkata.

C’est le reportage de Nicolae Schiau sur le voyage des réfugiés à travers l’Europe qui a remis Periscope sur mon radar. Dans une vidéo qui n’est malheureusement plus en ligne (Periscope fait dans l’éphémère, les vidéos tournées disparaissent après 24h), le reporter nous faisait visiter l’abri de protection civile (enfin, ça ressemblait à ça) où il se trouvait avec une foule de réfugiés désirant rejoindre l’Allemagne.

Mes souvenirs m’ont ramenée à Seesmic, peut-être trop précoce — on n’avait pas tous un smartphone à cette époque. La vidéo-séquence, sans montage, à la qualité douteuse, mais qui montre ou dit quelque chose directement. Prête-moi tes yeux que je voie.

Je me suis dit que mon séjour en Inde serait une excellente occasion de jouer un peu avec Periscope: montrer le quotidien, la rue, les gens.

Pas si simple en pratique. Il fait tout de même encore chaud la journée, et la lumière baisse vers 16h. Les magasins ouvrent à 17 pour le soir. Le matin, je dors souvent — ou alors, si je suis debout tôt, c’est souvent que la nuit a été mauvaise. Mais c’est vrai que ce serait le meilleur moment pour sortir.

Après, il faut idéalement avoir des choses à dire quand on montre. Du coup, on oublie la vidéo faite subrepticement pendant les courses ou une sortie quelconque. Il faudrait sortir exprès. Pas évident — comme j’aime à le dire, l’Inde me pousse vers le minimum d’effort, on se fatigue assez sans le chercher. Mais demain, par exemple, je vais à pied à mon cours de Hindi — ce serait peut-être l’occasion, si je pars un peu plus tôt. On verra.

L’autre truc “pas si simple” c’est si on veut sauvegarder ces vidéos pour visionnage futur. Periscope nous propose très sympathiquement d’enregistrer nos vidéos sur notre smartphone, mais malheur de misère, il les sauvegarde toutes en format vertical, même si on a filmé à l’horizontale (une option maintenant officiellement possible pour Periscope). Et retourner une vidéo, ce n’est pas comme retourner une photo.

Quicktime permet de faire ça assez facilement: ouvrir la vidéo, la faire tourner de 90°, enregistrer une copie. Seul hic: la date de la vidéo originale est perdue. J’ai donc ensuite dû m’amuser dans Lightroom à changer manuellement la date de chacune des 20+ vidéos que j’ai à ce jour dans ma collection (ça m’a été utile de pouvoir utiliser Photos d’Apple pour visualiser les dates, plus pratique que de naviguer sans cesse entre les dossiers dans Lightroom). Maintenant, je suis en train de mettre tout ça sur YouTube.

Il y a quelques vidéos sympas de ma visite du “village” (banlieue, plutôt) de Purnima, Sonarpur, avec les filles Palawi et Kusum. Vous pouvez même m’y entendre tenter de parler un peu de Hindi très rouillé (je n’ai trouvé quelqu’un pour faire des cours de conversation que ce week-end dernier).

Note: à l’heure où je publie, les vidéos sont encore péniblement en train d’uploader… Suivant quand vous lisez cet article, certains risquent de ne pas être en ligne ou de ne pas être dans la playlist. Il y a 23 vidéos en tout.

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Bol d'Or Mirabaud 2013 avec le Farrniente [fr]

[en] YouTube video and Storify of my three days sailing on the lake with the Farrniente for the Bol d'Or.

C’était mon troisième Bol d’Or, le week-end dernier. Genève-Bouveret-Genève à la voile. Ça va pas forcément vite (29h de course pour le Farrniente) mais ça donne un peu le même sentiment de satisfaction qu’une longue randonnée en montagne: tout ce chemin parcouru sans source d’énergie extérieure!

J’ai posté quelques photos et séquences vidéo en cours de route, jusqu’à ce que mon iPhone rende l’âme (malgré le chargeur de secours que j’ai vidé aussi). Grâce à Storify, voici donc le Bol d’Or 2013 du Farrniente presque comme si vous y étiez. J’ai pris pas mal de photos que je dois encore trier (avec celles des éditions 2009 et 2012!) et en attendant de faire mieux, j’ai collé bout à bout les séquences vidéo pour en faire le film d’une quinzaine de minutes que vous pouvez voir ici:

Moins pénible peut-être que la vidéo, le Storify mentionné plus haut (et il paraît que les liens vers les vidéos dans Facebook marchent quand même, même si on n’a pas de compte Facebook!):

[View the story “Bol d’Or Mirabaud 2013 sur le Farrniente” on Storify]

J’ai profité de l’engouement provoqué par la possibilité de suivre le Farrniente live durant la course pour créer une page Facebook pour le bateau. Click click!

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Fiddling With Video: Lightroom, YouTube, and iMovie [en]

[fr] Je m'amuse avec iMovie. Ça donne une vidéo de chats, bien sûr.

In November, I had Thierry Weber come and give my SAWI students a short practical course about YouTube and online video. It gave me a kick in the pants to (1) accept that YouTube has grown up a lot since its early days and is now a nice platform and (2) decide to put more video material out there.

I still have issues with video: either you edit heavily, and it takes hours of work to get a few minutes out of the door, or you share raw, unedited clips and it takes a long time to consume, requiring the viewer’s undivided attention. Also, like audio, there is no way to really speed through video: if it’s an hour long, that’s the time it’ll take you to watch it. You have way less freedom than with text regarding which bits you skip, pay attention to, go back to, or pay little attention to.

I have hours of video shot in India in 2004 that I have not yet done anything with. And that’s just one example.

So, between the kick in the pants, the HD iPhone always at hands, and cats (the primary source of all online content), I’ve been doing more video these last months. Some of them have ended up on my YouTube channel, but not many (can you imagine I actually have the username “steph” on YouTube? yeah.) But most of them are sitting on my hard drive due to logistical difficulties in turning them into something. (Ugly sentence, sorry.)

Today I had made enough progress sorting my photographs that I felt it was time to tackle my videos. Here’s a peek at how I’m doing things.

  • Firstly, I import all videos into Lightroom with my photos, be they from the iPhone or my proper camera.
  • I use Lightroom to organise them in a separate folder than the photos (per month) and topical subfolders if needed. This means that in my 2013/03/ photos folder, in addition to the various photos subfolders I may have (2013/03/Cats at the chalet or 2013/03/Mountains) I will have a folder named 2013/03/videos 03.2013 which might contain 2013/03/videos 03.2013/Cats in chalet garden and a few others, feline-themed or not.
  • If anything needs trashing, I do it in Lightroom, ditto for renaming. Clips can also be trimmed in Lightroom if I haven’t done it before on my iPhone (oh, a note about that: a clip trimmed on the iPhone isn’t recognised for import by Lightroom; it seems that restarting the phone gets rid of the issue.) If I’m going to upload individual clips to YouTube I keyword them “YouTube” and upload them directly to YouTube from the website.
  • For stuff I want to edit: I import the clips I need into iMovie (hopefully I will have collected the clips needed for one project into one single directory in Lightroom, like 2013/01/videos 01.2013/India snippets and keyword them with “iMovie” in Lightroom. This means they exist twice on my hard drive, but I don’t think there is a good way to avoid that (except maybe trash the Lightroom versions, which I’m loathe to do because I like the idea of having all my video stuff organised somewhere, and I like the way Lightroom does it better than iMovie).
  • My video editing skills are extremely limited: today I figured out (without access to iMovie help, which is online!) how to add a title and credits to my little series of clips stuck together end-to-end to create a mini-movie. Head over to YouTube to see my cats explore the big outdoors are the chalet for the first time.

There we go, more cat videos on the internets from my part!

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Cats Online: Quintus and Tounsi [en]

[fr] Photos et vidéos de chats 🙂

Being a proper cat lady and an expert in social media I of course make sure my cats’ online presence is at least decent. Twitter doesn’t work too well because we only have one phone for the three of us, and I get to use it most of the time. On Facebook, I have thankfully (for my friends) joined a francophone “cat people” group where I post most of the kitty photos I take. Quintus and Tounsi do have their own presence on Facebook, though it’s spotty at best. (Do please like them, it’s good for their egos.)

During the last module of the social media and online communities course I direct, Thierry Weber came to give a couple of hours of training on YouTube and online video. I “played student” for the occasion, which inspired me to tinker a bit more with video in the future. I actually did some “videoblogging” early on, and was a rabid user of the initial Seesmic, but never really got into YouTube. Probably because I joined it early on (my username is “steph“, that should tell you) when it was still really crappy. (Which is why I used to post more to DailyMotion or Viddler.) I’ve also always found messing around with video formats and codecs and upload size a real nightmare, but now it’s much easier. With an iPhone and a programme like iExplorer to get the videos off it (warning: you have to pay), I’m actually looking forward to making some videos while I’m in India next month. Oh yeah: video editing… not so much for me. I shoot short sequences, throw them online, and that’s it.

So, without further ado, cat photos (Tounsi and Quintus) and videos from the last days.

Enjoy!

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More About the M-DEX, and a Cool Blog: Hack and Hear [en]

[fr] J'ai trouvé comment faire marcher le M-DEX correctement! C'est pas si mal!

I have just listened to the really interesting talk on audiology, hearing aids, and hacking them embedded below. Helga (@helgarhelgar), the speaker, is a friend-of-a-friend, fellow geek (probably geekier than me!) with hearing aids. And she has a few years’ headstart on me exploring the tech. I’ve just started going through her blog, hack and hear.

Midway through her talk, I was inspired to give the disappointing M-DEX another chance (I wrote about it in my previous article about hearing aids).

Lo and behold, I figured it out, and it doesn’t work too badly!

M-DEX

Here’s the trick:

  • first of all, it increases the general volume of the hearing aids, so the horrible crackling sound I heard when I tried to use it with the phone is actually (mainly, as far as I can tell) outside sound: muting the “room” (with the mute button) takes care of that
  • second, music sounds like crap, even on the music programme (the M-DEX music programe — as far as I’m aware my aids don’t have one yet); this is maybe because of my hearing aid settings or programme, and understanding better how compression works and feedback loops are countered, I’m also understanding why my hearing aids behave badly during my singing rehearsals => so I’m sticking to voice for the moment
  • third, the M-DEX user interface is pretty crap, it’s hard to figure out which button to press when to obtain a desired result: what I do now is first mute, then press the middle button to get to the bluetooth menu, then enter that; however, if bluetooth is on and the device is selected (on my computer for example), it “switches on” when I start playing sound. Pressing the red button when listening to sound from the phone/computer and when on mute goes back to the main programme and un-mutes (if you’re just on normal mute it doesn’t do that). Very confusing. It’s probably going to take me some time to learn when not to press on which button.
  • fourth, it’s possible to pair the M-DEX with more than one device (I mistakenly thought it wasn’t) — to prevent the M-DEX from kicking into gear unexpectedly, I turn off bluetooth on the devices if I’m not using them, or turn off the M-DEX
  • fifth, the M-DEX needs to be pretty close to the hearing aids (which is why they provide a lovely strap so you can hang it around your neck like a necklace), or at least somewhere that is at a stable distance — if you move it around it crackles really annoyingly, and if an ear gets out of range the sound in it dies.

So, I might end up keeping the expensive toy after all if I settle on the Widex hearing aids! Still need to test it with a real phone call though, which I’m not going to do while in Spain.

Update: looks like I’m not alone in thinking the M-DEX is suboptimally designed!

After the glowing review of my hearing aids and my audiologist, it is unfortunate that I have to be so negative about the other component in question. The M-DEX is a piece of shit — I am a software engineer and architect, and I have never seen such poor interface quality or assumptions about the listener.

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Deb Roy: The Birth of a Word [en]

[fr] Une vidéo fascinante sur l'apprentissage du langage -- et aussi sur le traitement et la visualisation de quantités étourdissantes de données linguistiques. A regarder.

Ah yes, another video. You see, some evenings, instead of sitting in front of the TV (not my usual evening occupation, by the way), I sit in front of my computer and watch videos I’ve queued up on Boxee — or hunted down for the occasion. No surprise, TED Talks are a favourite hang-out of mine.

Here’s one titled The Birth of a Word: researcher Deb Roy recorded the whole three first years of his son’s life to gather data which, once analyzed, would bring insight on how we learn language.

It’s fascinating. Fascinating for the language geek in me, and also fascinating from a data visualisation and analysis point of view. In the second part of his talk, Deb moves on to analysis of publicly available commentary (online) matched to TV shows they’re about. The visualisation is stunning (he’s showing us real data) and the implications left me feeling giddy.

Your turn.

Hat tip: thanks to Loïc for pointing out this video on Facebook.

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Ken Robinson: Changing Education Paradigms (RSAnimate) [en]

[fr] Excellente explication du pourquoi (et comment) le système éducatif d'aujourd'hui est... coincé. Héritage des Lumières dans un monde qui est aujourd'hui celui de la technologie et de la globalisation: dur, dur!

This is the second RSAnimate video I’ve watched (the first one was Dan Pink) — I love them. The graphics really help you understand and remember what is being said. Watch this one, and listen to Ken Robinson explain the root problem of today’s education — it’s only 10 minutes and you will not regret it.

And when you’re done, do what I’m going to do right now: head over to the RSA YouTube channel and watch other videos.

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