Ingress: apprendre à glypher et éviter la pénurie de résonateurs [fr]

[en] On the importance of learning to glyph correctly, and how to avoid running out of resonators (4, 5, 6) while keeping your stocks low, thus freeing space for more interesting items.

Je joue toujours à Ingress. L15 en vue, mais nécessité de lever un peu le pied pour cause de vilaine bursite à l’insertion du tendon d’Achille. (“Ça pourrait être un facteur déclenchant,” m’a dit mon médecin quand je lui ai dit combien je marchais.)

Bref. Je profite donc de faire un peu “d’Ingress canapé” (cf. les “armchair anthropologists” et consorts) pour vous régaler d’un ou deux conseils.

Premier conseil: glyphez. Je veux dire, apprenez à glypher (et pas avec cette saleté d’overlay glyphe-triche sur Android dont certains tentent de rationaliser l’utilisation; c’est de la triche, faites pas).

imperfect truth accept complex answerAlors je sais, c’est facile à dire, “apprenez à glypher,” mais concrètement? J’entends souvent “je glyphe pas parce que j’arrive pas.” Mais pour apprendre, il faut justement passer par cette phase où on essaie et on n’arrive pas. A force de s’entraîner, ça finit par rentrer, et on arrive même à faire “imperfect”!

Perso, je vous encourage à faire un peu confiance à votre cerveau et aux processus d’apprentissage naturels. Si vous commencez à jouer, mettez-vous-y tout de suite. Au début, vous allez regarder les glyphes se dessiner sur l’écran, et être incapable de reproduire quoi que ce soit. Ce n’est pas grave. Ce qui est important, c’est de bien regarder la correction et les noms de glyphes qui apparaissent.

Les glyphes ont un sens, et les phrases aussi, ce qui rend leur mémorisation à court terme facile, une fois qu’on connaît les noms des glyphes. Il y a des couples de glyphes complémentaires comme “create/destroy” ou “past/future” dont la forme graphique exprime le lien sémantique.

Si les phrases sont trop longues, tentez de retenir le premier glyphe — puis les deux premiers, etc.

Mais pourquoi se donner toute cette peine? Glypher apporte des bonus de matériel conséquents. Pas juste un ou deux items, mais carrément (si on glyphe sur des P8) l’équivalent de 3 ou 4 hacks. En moyenne, pendant une ferme, on arrive à 13 items par hack en glyphant. On voit tout de suite les implications… (Difficile de jouer sans matériel.)

Si on veut s’entrainer pour être en forme pour sa prochaine ferme, il y a des applications d’entrainement comme Glypher. La vitesse ne fait pas de grande différence au nombre d’items obtenus — il vaut donc mieux y aller lentement mais sûrement qu’essayer de battre des records et rater ses glyphes.

Savoir glypher est aussi important pour ne pas vous retrouver en pénurie de résonateurs. J’entends souvent des joueurs dire qu’ils n’ont plus assez de résonateurs de niveau 4 ou 6 (généralement ceux de niveau 5 ça va, vu qu’on hacke du 5 quand on joue seul).

Si on glyphe confortablement, non seulement on ne se retrouve quasi jamais à sec, mais en plus, on peut se permettre de tourner avec un stock minimal de résonateurs 4, 5 et 6 dans son inventaire, libérant ainsi de la place pour des items plus intéressants (comme des XMP, au hasard). Personnellement, je tourne avec entre 20 et 30 résonateurs 4 et 5, et un peu plus de 6 si je peux, 30-50, vu que je joue souvent solo. Mais je suis souvent à moins. Il est complètement inutile de se balader avec 100 résonateurs de niveau 5 dans son inventaire.

Comment je survis?

Déjà, il faut connaître le “truc” pour obtenir des résonateurs de niveau 4: déployer 8 7 6 6 5 5, puis hacker (en glyphant bien sûr). A ce stade du déploiement, le portail est de niveau 4, et on obtient donc des résonateurs 4. Qu’on peut ensuite déployer pour compléter le portail.

Le désavantage ici, c’est qu’on ne peut pas continuer à avancer, si on veut déployer proprement. Ça nous ralentit donc. Une alternative est de compléter le portail avec deux résonateurs de niveau 1, ce qui permet de continuer à marcher et de les upgrader une fois qu’on a fini de hacker le portail.

Pour les résonateurs de niveau 6, il faut être à l’affût des portails incomplets capturés par un autre joueur. Avec un 8 ou un 7 en place, on fait du 6. Quand je commence à être à court de résonateurs 6, il me suffit de croiser 3-4 portails ainsi que je peux “monter en 6” pour me refaire un peu mon stock.

De façon générale, je garde toujours un oeil sur mon stock de résonateurs quand je joue. S’il est haut, je n’ai pas besoin de glypher et je peux donc jouer plus “vite” si je le désire. S’il est bas, je glyphe soigneusement.

Se mettre aux médias sociaux, à plusieurs [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

Direction d’une formation sur le sujet oblige, je réfléchis pas mal ces temps à comment enseigner l’utilisation des médias sociaux.

Techniquement, ce n’est en général pas trop un problème. Enfin, si, ça peut être un problème, mais c’est un problème qu’on connaît: si on ne sait pas sur quel bouton appuyer pour ajouter un lien dans son blog, où qu’on ne sait pas comment régler la confidentialité d’une note publiée dans Facebook, c’est une lacune technique comparable à ne pas savoir changer la police d’un document dans un traitement de texte ou classer dans l’ordre alphabétique une colonne dans un tableur.

La dimension supplémentaire que comportent les médias sociaux, et à qui à mon avis pose un problème nouveau, c’est la dimension sociale. Le fait que ces outils prennent leur puissance de la mise en relation des personnes et de leurs interactions.

On ne peut pas apprendre les médias sociaux tout seul.

Nous avons besoin des autres sur les réseaux, de pouvoir nous connecter à eux, interagir avec, apprendre en situation.

Prenez Twitter: se créer un compte, envoyer quelques messages, tout cela ne rime à rien et n’a en soi aucun intérêt. Twitter devient intéressant qu’on on a trouvé des gens à suivre et qu’on est suivi. D’où mon conseil, qui date déjà: pour démarrer avec Twitter, trouvez une poignée d’amis et de connaissances qui désirent faire de même, et inscrivez-vous ensemble.

Heureusement, comme pour Facebook, il y a maintenant une masse suffisamment critique de personnes inscrites à ces services pour que ce soit de moins en moins un problème.

Mais ce le sera toujours avec les nouveaux services qui feront inévitablement leur apparition. Découvrez-les en groupe, plutôt qu’en solitaire, cela sera bien plus fructueux!

Apprendre, apprendre, et apprendre encore [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

Dans un monde où la technologie évolue à une vitesse hallucinante (6 mois, en temps d’internet, c’est une éternité), il faut sans cesse apprendre des choses nouvelles.

Par exemple, j’ai beau être considérée par certains comme une experte, à la pointe d’à la pointe, j’ai passé une bonne partie de mon week-end à batailler avec des applications Facebook et des boutons “J’aime” pour mon site. Eh oui, personne n’a la science infuse.

Ce qui différencie ceux d’entre nous qui sommes “à jour” de ceux qui “n’y connaissent rien” (leur propres mots, ce qui me désole), c’est peut-être simplement cette capacité de plonger dans ce que l’on ne connaît pas encore, chercher les réponses à ses questions, chercher encore, demander, tâtonner, jusqu’à trouver.

Se mettre aux médias sociaux, ce n’est pas simplement acquérir un bagage technique et culturel. C’est acquérir une méthode qui permet de rester ou de se mettre à jour par soi-même. Je vois deux axes principaux à développer pour cela:

  • la veille, afin de savoir ce qu’il y a à explorer
  • la technique de recherche, pour trouver les réponses aux questions qu’on se pose.

Ces deux axes reposent sur ce qui est à mon avis la clé de voûte de toute activité sérieuse en ligne (et peut-être aussi de bien d’autres choses dans la vie): se construire un bon réseau.

Comment démarrer avec Twitter [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

Twitter commence à faire partie du vocabulaire courant en Suisse Romande. Si tout le monde n’a pas un compte (de loin pas!), un nombre croissant de personnes savent ce qu’est Twitter, ou du moins en ont entendu parler, et désirent l’essayer.

Comme beaucoup d’outils composant l’internet d’aujourd’hui, Twitter est techniquement extrêmement simple à utiliser. La simplicité s’arrête là, malheureusement.

Tout comme savoir taper des mots dans un traitement de texte ne fait pas de vous un grand auteur, et aller à une soirée de réseautage ne signifie pas que vous allez en repartir le carnet d’adresses plein de contacts intéressants, réussir à composer des messages de 140 caractères dans le champ d’envoi de Twitter ne garantit pas que vous en tirerez quoi que ce soit.

Mais qu’est-ce qu’on peut donc attendre de Twitter? A quoi est-ce utile?

  • se construire un réseau de veille riche et réactif
  • créer de nouveaux contacts autour de centres d’intérêt communs
  • consolider et développer des contacts existants
  • avec le temps, et de la persévérance, s’entourer d’un réseau qui pourra devenir actif pour soi.

Tout ça ne se fait pas en une semaine, ni même en un mois. A part pour quelques chanceux, cela ne se fait pas tout seul et ça demande du travail. C’est la dure réalité! On a souvent des attentes complètement idéalisées de la rapidité et de l’efficacité des médias sociaux, vu qu’on est abreuvés par des histoires à succès impressionnantes, ces exceptions qui font de beaux titres dans les journaux. (“Marketing viral”, ça vous dit quelque chose?)

Bref, Twitter c’est un outil de création et de gestion de réseau extrêmement utile, et ça vaut la peine de s’accrocher un peu durant la période ingrate du début. Pour ceux qui se retrouvent un peu démunis une fois leur compte créé, voici quelques conseils de démarrage:

  • ne perdez jamais de vue que Twitter est un réseau social asymétrique: vous pouvez suivre qui vous voulez sans qu’ils doivent vous suivre en retour — de même, ne vous sentez pas obligé de suivre en retour tous ceux qui vous suivent
  • regardez parmi vos amis/connaissances et dans votre réseau existant qui a déjà un compte Twitter et suivez-les
  • la plupart des blogueurs sont sur Twitter — si vous appréciez un blog, suivez donc son auteur
  • utilisez le moteur de recherche de Twitter pour suivre des gens qui vous paraissent intéressants ou qui abordent des sujets qui vous interpellent
  • gardez un oeil sur les personnes qui se mettent à vous suivre (vous voudrez probablement en suivre certains en retour), mais ne tombez pas dans le panneau de ceux qui suivent un maximum de personnes juste pour gonfler leurs statistiques
  • de façon générale, suivez avec discernement mais généreusement: dans le doute, abonnez-vous à un compte qui paraît intéressant — quitte à vous désabonner après quelque temps si votre première impression ne se confirme pas
  • utilisez votre compte Twitter pour partager pensées intéressantes ou liens glânés ici ou là au fil des journées, et pas juste pour promouvoir vos activités ou poser des questions (tout est une question de dosage, et le dosage maximum pour le contenu “promotionnel” est vite atteint)
  • répondez aux gens que vous suivez lorsque c’est pertinent (ce dernier bout est capital: s’il n’y a pas de vraie valeur ajoutée, mieux vaut se taire).

Et finalement, le conseil le plus important que je puisse vous donner: intéressez-vous aux gens. C’est la meilleure recette de réseautage que je connaisse, en ligne ou hors ligne.

Tweetez bien!

Pas Superwoman! [fr]

[en] I'm postponing the blogging seminar (similar to the surprisingly successful one I gave at LIFT08) I was planning to do at the end of this month. I can't both promote Going Solo and this seminar correctly at the same time -- there aren't enough hours in the day and I'm not Superwoman. If you're interested in such a seminar, get in touch -- and when I have enough interested people I'll set a date. In English or French!

Contrairement à l’image que certains me renvoient, je ne suis pas Superwoman. Et souvent, j’ai les yeux plus gros que le ventre.

Tout comme j’ai mis le projet “livre” un peu sur la touche pour me consacrer à des activités plus directement lucratives (vous savez que ce n’est que l’appât du gain qui me motive), je me rends compte que je n’arrive pas à faire la promotion de Going Solo (les inscriptions sont ouvertes, profitez du tarif spécial de cette semaine de lancement) et faire également la promotion du cours d’initiation aux blogs que je comptais organiser le 26 de ce mois.

Vous noterez donc l’usage subtil de l’imparfait dans la phrase précédente, qui vous indique que je reporte ce cours. Comme je l’ai déjà écrit ou du moins dit, les personnes qui vont s’intéresser à ce cours ne sont probablement pas des lecteurs de ce blog. Cela demande donc que je fasse de la pub plus “active” que ce dont j’ai l’habitude — et en ce moment, j’avoue que promouvoir Going Solo me prend toute mon énergie (je passe les négociations avec les partenaires, un nouvel afflux de demandes de conférences, voyages prévus et conférences à l’étranger, sans compter que je n’ai encore quasi rien blogué au sujet de Going Solo en français, bref).

Donc, plutôt que de faire les choses mal, que de persévérer à vouloir maintenir une date parce que je l’ai fixée, je préfère carrément la faire sauter (parce que, regardons les choses en face, avec le peu de pub que je vais pouvoir faire, le cours ne sera pas assez plein, et je vais devoir faire sauter de toute façon).

Sur le concept, par contre, je persiste et signe. Mon workshop à LIFT (exactement la même chose, mais en anglais) a suscité un nombre tout à fait satisfaisant d’inscriptions et de participants (pas forcément les mêmes) — d’autant plus pour une conférence branchée “technologie” comme LIFT — et la formule a parfaitement fonctionné. Retours très positifs de la part des participants (même ceux qui n’avaient pas amené leur ordinateur, un comble!) et une invitation à donner ce genre de séminaire à la Réunion (j’y réfléchis sérieusement, ça peut être sympa d’allier le profitable à l’agréable).

Voici comment on va procéder (j’ai mis à jour la page des séminaires pour refléter ça): les personnes intéressées me le font savoir. Je garde une liste de ces personnes. Quand il y en a assez pour organiser un cours (disons, 6), j’organise. Et pour ceux qui auraient des besoins urgents de cours de blog, on peut toujours s’arranger.

Sur ce, la Pas-Superwoman va aller s’occuper de sa pile d’e-mails, et se nourrir. A plus, et n’oubliez pas de promouvoir Going Solo autour de vous. Si, si — ça me rend grandement service!

Cours d'initiation aux blogs le 26 février [fr]

[en] On February 26th I will be holding my first public blogging class (beginners) at the ISL.

The workshop I am holding tomorrow morning at LIFT covers the same material, but in English.

Mise à jour, 13.02.2008: ce cours est repoussé car la préparation de Going Solo ne me permet pas d’en faire la promotion correctement. Si vous êtes intéressé par ce genre de séminaire, contactez-moi et je vous ferai signe dès qu’un nouveau séminaire sera mis sur pied. Des cours pour particuliers sont également possibles.

J’organise un cours d’initiation aux blogs mardi 26 février 2008 dans les locaux de l’ISL à Lausanne.

  • Quand: mardi 26.02.08, 18h30-21h30 (3h avec une petite pause)
  • Où: ISL, Chemin de la Grangette 2 – 1052 Le Mont-sur-Lausanne (Clochatte)
  • Accès: en bus, prendre le 16 jusqu’au terminus, et c’est en face; en voiture, sortir à Epalinges ou à la Blécherette si vous venez par l’autoroute — il y a des places de parc à disposition devant l’école.
  • Qui: non-blogueurs (si vous avez déjà un blog, vous allez vous ennuyer ferme), pas de prérequis technique autre qu’être capable d’aller vérifier son e-mail via le web.
  • Combien: 150 CHF pour les 3 heures de cours, à payer une fois le nombre de préinscriptions suffisantes (5 personnes)
  • Comment: préinscription en envoyant un e-mail à Stephanie Booth, précisant nom, adresse, et nombre de personnes s’intéressant au cours.

Ce cours s’adresse à toute personne désireuse de découvrir ce qu’est un blog, pour son usage personnel. Pour plus d’informations, voir directement la page dédiée à ces ateliers pratiques.

Comme les lecteurs de ce blog ne sont a priori pas les personnes qui seront intéressées par ce genre de cours, je vous remercie infiniment de faire passer le mot auprès de votre entourage!

Quelques pages en français [fr]

[en] I've added some French content to stephanie-booth.com. One page describing my standardized offer for blogging in business (of course, other packs can be negotiated -- this is mainly to help my clients get started). Another detailing private classes I offer individuals (not my main business, but I like doing it and I'm regularly asked to). A description of the "Get Started with Blogging" seminar -- I'm doing it as a workshop at LIFT, but I also plan to organize these regularly here in Lausanne (or elsewhere if there is enough interest).

I'd like to announce a first blogging seminar end of February -- but I'm a bit concerned about how I'll get the word out about it. You see, I'm pretty good at communicating stuff using new media, but I do sometimes feel a bit at loss with more traditional ways of promoting events or business initiatives. Any advice or assistance in that department would be greatly appreciated.

Chers lecteurs francophones (si vous êtes encore par là!), j’aurais besoin de vous. Dans le cadre de l’opération “mettre vaguement à jour stephanie-booth.com“, j’ai ajouté un peu de contenu au site francophone. Alors bon, comme d’habitude, c’est un peu brouillon (mais j’ai quand même réfléchi un peu à ce que j’écrivais) et c’est déjà en ligne. Mais votre avis sur ce que j’ai écrit m’intéresse. Bien? Pas bien? Détails à corriger? Problèmes de fond? Mauvaise stratégie? Parfait-y’a-rien-à-retoucher?

Vous voyez l’idée.

Les pages en question sont les suivantes:

  • Blogs et entreprises — j’essaie de “standardiser” un peu mon offre pour que les clients puissent s’y retrouver. Il y en a pour tous les budgets, et bien sûr, on peut toujours discuter de formules particulières. Mais il me semble qu’offrir 2-3 “packs” est une bonne chose.
  • Cours pour particuliers — ce n’est pas mon business principal, mais il faut bien que je me rende à l’évidence, on me demande pour ça. J’essaie d’expliquer dans quel contexte je fournis ce genre de service.
  • Cours d’initiation aux blogs pour particuliers — il s’agit de la fameuse idée de cours, que je propose dans deux semaines sous forme de workshop à LIFT (si vous allez à LIFT, profitez-en).

Concernant cette dernière offre, j’aimerais fixer une date pour un premier cours à Lausanne toute fin février, mais j’avoue que ce qui me fait un peu souci, c’est comment communiquer là autour. Voyez-vous, je suis une spécialiste de la communication nouveaux médias, et les personnes à qui s’adresse ce cours ne s’alimentent probablement pas quotidiennement sur les blogs.

Il faudrait recourir à des moyens de promotion plus “traditionnels” que je maîtrise mal: annonces, affichettes, mailing-listes un peu “pushy” (oh horreur!), alerter mes contacts journalistes, mon entourage offline, faire passer des infos dans écoles ou entreprises… Tout conseil ou coup de main dans ce domaine serait bienvenu. Merci d’avance.

Musique: bénéfices d'une bonne stratégie internet [fr]

[en] This is a description of the benefits a musician or singer can find in implementing a sound internet ("web2.0-ish") strategy (blogs, social software, online presence...). It's lifted from a project proposal I sent a client recently, but it's in my opinion general enough to be of interest to other people. Oh, and check out SellABand.

Pour une personne faisant carrière dans le monde de la musique, avoir une bonne stratégie internet apporte un certain nombre de bénéfices non-négligeables. J’entends ici par “bonne stratégie internet” le fait de s’ouvrir à la dimension sociale et participative de l’internet vivant (blog, outils de social networking, sites communautaires, etc.) et de se “mouiller” dans cette culture. Expliquer ce genre de chose fait partie de mon travail de consultante en blogs ou spécialiste(!) de la culture en ligne (je cherche encore et toujours un moyen concis et efficace de décrire ce que je fais…)

Ce qui suit est une description des bénéfices auxquels pourrait s’attendre un chanteur ou un musicien s’il décide d’investir dans ce média intelligemment. En fait, cet argumentaire est repris presque tel quel d’une proposition de projet que j’ai envoyée récemment à un client. Je le reproduis ici car il est assez général et peut à mon avis intéresser autrui.

Un site web facile à mettre à jour et bien référencé

Aujourd’hui, il est indispensable d’avoir un site web qui soit bien référencé et facile à garder à jour. Les outils de blog comme WordPress sont des systèmes de gestion de contenu légers et techniquement relativement faciles à manipuler.

Ils permettent à une personne n’ayant pas de compétences techniques particulières de publier et d’organiser le contenu du site et de le faire croître au fur et à mesure. Le site ainsi construit contient donc aussi bien une partie “blog” (organisée chronologiquement, qui donne en tous temps et un coup d’oeil les informations les plus fraîches) et une partie “classique” organisée hiérarchiquement (pages “contact”, “bio”, “discographie” etc.). Quelques sites construits sur ce modèle: le blog du CRAB, Groupe Vocal Café-Café et Vibrations Music.

De plus, ces outils séparent complètement le design du contenu du site: il est donc très aisé de changer la ligne graphique du site sans avoir besoin de toucher au contenu lui-même. La structure des pages est également telle qu’elle encourage un bon référencement par les moteurs de recherche (accessibilité, balisage sémantique), sans avoir recours à des techniques de SEO (“Search Engine Optimisation”) parfois douteuses.

En deux mots, gérer un site internet avec un outil de blog permet de le mettre à jour soi-même très facilement et garantit un bon placement dans les moteurs de recherche, en fonction du contenu du site bien entendu.

Tirer profit de la dimension sociale d’internet pour la promotion

Internet n’est pas juste une plate-forme de publication, à la différence d’un média traditionnel. C’est un lieu de vie, d’échanges, de relations, de bouche-à-oreille et de conversations. Cette dimension d’internet est souvent encore mal comprise et son importance sous-estimée. Avoir un site permettant les commentaires du public en regard des publications (une des caractéristiques du blog) est un premier pas. Il existe des également des dizaines de services, centrés ou non autour de la musique, qui permettent d’avoir un pied-à-terre virtuel dans diverses communautés en ligne. En comprenant les dynamiques sociales en jeu, on peut augmenter encore sa visibilité sur internet et lui donner une dimension plus humaine et personnelle.

Rassembler une communauté sur internet autour de soi ou de son travail ajoute un double bénéfice: la communauté est visible, ce qui peut attirer l’attention de personnes extérieures (médias traditionnels ou organisateurs d’événements) et encourager autrui à la rejoindre; d’autre part, les membres de la communauté sont eux-mêmes au centre de leur “réseau personnel”, leur propre communauté, dans laquelle ils jouent un rôle d’influenceur. Cette dynamique existe hors internet bien évidemment, mais elle est décuplée sur internet par l’absence d’obstacles géographiques et la facilité avec laquelle on peut faire circuler des informations dans le monde numérique.

Mettre de la musique à disposition en ligne et favoriser ainsi sa diffusion

Mettre à disposition sa musique en ligne favorise de façon générale sa diffusion, et donne l’occasion à des personnes qui ne l’auraient pas eue autrement de l’écouter et de l’apprécier. C’est la popularité d’un artiste auprès de son public qui va influencer les ventes de CD, et non le contraire. Il est donc intéressant d’une part d’utiliser internet comme véhicule ouvert de diffusion de la musique (afin d’augmenter visibilité et popularité), et également de permettre l’achat de CDs ou d’autres produits via internet, ce qui libère le public des contraintes géographiques. L’utilisation de licences adaptées (Creative Commons) permet de protéger les droits commerciaux tout en encourageant le partage et la diffusion de la musique.

Des sites comme YouTube, consacrés à la publication et au partage de vidéos, ou MySpace, ont déjà eu un impact considérable dans le lancement d’artistes, parfois avec des moyens extrêmement limités. La promotion du matériel ne coûte rien, elle est faite par le public qui lui trouve une valeur suffisante pour le partager avec son réseau.

Se former aux nouveaux médias afin d’être autonome et adéquat

Internet est un média (ou une collection de médias) dont une des caractéristiques principales est de contenir une dimension conversationnelle ou participative. Ces médias sont nouveaux et encore relativement mal maîtrisés en général, et ceci d’autant plus que l’on a pas eu l’occasion d’y être exposés passivement en grandissant. Ces nouveaux médias ont également comme caractéristique de remettre l’individu (avec sa personnalité propre) au centre, de favoriser le contact direct en libérant des intermédiaires, et de mettre en avant les valeurs de transparence, d’authenticité et d’honnêteté. Une formation sérieuse à l’utilisation adéquate de ces médias permettra d’en faire un usage efficace et autonome, et également d’éviter des faux-pas dûs à une méconnaissance de la culture en ligne.

Vidéo: nécessité d'une formation blogs [fr]

[en] I explain that it's normal that most people don't "get" blogging naturally. Active bloggers today "in the wild" are the result of a natural selection. You can't turn a bunch of politicians or employees into bloggers (all the more good ones) just by throwing blogging tools at them. Training is needed. Media education.

Voilà, chers lecteurs (et maintenant auditeurs!) francophones, c’est à votre tour d’être les victimes d’un vidéocast Climb to the Stars, après mes lecteurs anglophones qui ont eu l’occasion d’entendre pourquoi je pense que Lush devrait bloguer. (Je sais que podcast est également un terme techniquement correct pour ce que je fais ici, mais j’aime bien indiquer qu’il s’agit de vidéo.)

En sept minutes et une ou deux poussières, j’essaie d’expliquer pourquoi même si le blog est un outil facile à utiliser, il reste utile (voire indispensable) d’apprendre à bloguer autrement que sur le tas.

Dailymotion blogged video
CTTS: Nécessité d’une formation blogs
Vidéo envoyée par Steph

Quelques liens en rapport avec le contenu de cette vidéo:

Edit 12h30: Je vois maintenant qu’il y a des sauts, dans la vidéo — quelqu’un a une idée à quoi ça peut être dû? Il me semble pas que j’avais ce problème avec la vidéo d’avant. Le seul changement que j’ai fait c’est d’avoir mis les “key frames” sur automatic au lieu de 150 à l’exportation.

Stamm Genilem sous les projos [fr]

[en] Spoke briefly at a networking event this evening. Almost froze up on stage (try cramming a general talk about blogs in business in 4 minutes, and then speaking with huge spotlights in your face which don't let you see the public at all). Didn't get a chance to say that if blogging is technically rather easy, mastering it as a media and a culture is more difficult. That's why blogging classes make sense, particularly if you're looking to use your blog "seriously" (business, politics) and can't afford to mess up too much as you learn.

Il y a un peu plus de deux mois, je découvrais ce qu’était un Stamm Genilem. Il faisait froid.

Aujourd’hui, je me suis retrouvée sous les projecteurs pour un brève présentation des blogs. Quatre misérables petites minutes! Si vous me connaissez un peu, vous savez que la concision n’est pas mon point fort. Moi qui ai l’habitude d’avoir tout l’espace que je désire à disposition sur mon blog, et de blablater durant une heure ou plus lorsque je parle en public…

Quelques réflexions un peu un vrac:

  • ne pas compter sur le bon fonctionnement de la technologie pour sa présentation
  • si on fait parler des gens qui ont un ordinateur à piloter (ou pire, une connexion internet!) pour accompagner leur présentation, prévoir un micro “sans les mains” (je le mets où, le micro, pendant que je pianote à l’ordi?)
  • beaucoup de personnes présentes dont l’activité tourne autour d’un site web ou de la fabrication de sites…
  • 4 minutes, c’est court
  • un spot, c’est éblouissant
  • quand on voit pas à qui on parle, c’est flippant
  • j’ai passé très près du “blanc du bac” (= crise de panique muette accompagnée de paralysie) environ une minute après le début de la présenation, mais Dieu merci il paraît que personne n’a rien vu
  • très sympa de voir tous ces gens que je connaissais déjà, et de discuter avec de nouvelles personnes
  • blogs et Stamm, il y a vraiment un point de rencontre: réseautage (dynamique très similaire à mon avis)
  • pour savoir ce qu’on dit de vous: tapez le nom de votre entreprise ou d’un événement dans Technorati, par exemple (qui parle de Stamm Genilem)
  • toujours en encore surprise de ce que beaucoup de choses concernant l’utilité des blogs et les dynamiques qu’ils permettent de créer aillent aussi peu de soi pour la majorité des gens; ceci n’est pas une critique à l’égard des gens en question, mais plutôt une critique que je m’adresse à moi-même: j’oublie sans cesse toujours, malgré tout, à quel point les blogs représentent un choc culturel.

Qu’est-ce que j’ai dit au sujet des blogs? En deux mots, que leur importance aujourd’hui est symptomatique de l’importance du tournant que prend (qu’a pris!) le web, pour devenir un média conversationnel. L’ère de la main-mise de certains sur l’information est révolue (médias, dirigeants, personnages publics). Le blog est un outil qui permet une publication techniquement facile et à peu de frais, et qui crée des relations entre auteur du blog et lecteurs (clients, public, partenaires…) C’est un outil de réseautage via internet, une porte qu’on peut ouvrir sur le web vivant d’aujourd’hui, et qui nous permet de faire entendre ce qu’on a offrir ou communiquer. Une image: du bouche-à-oreilles aux amphétamines.

Ce n’est pas exactement ce que j’ai dit, bien sûr, mais ça allait dans cette direction. J’ai aussi parlé du tailleur-blogueur londonien. Je n’ai pas parlé de la démo foirée de reconnaissance vocale de Vista, mais si j’avais eu un peu plus de temps…

Une chose que je n’ai pas dite du tout et que je regrette, c’est que même si on met en avant la facilité avec laquelle on peut publier quelque chose grâce à un blog (et le fait que n’importe qui peut aller sur WordPress.com et ouvrir son blog — si vous me lisez et que vous n’en avez pas, filez tout de suite en ouvrir un histoire d’essayer, et donnez-nous l’adresse en commentaire), bloguer ne va pas de soi. C’est un nouveau média à appréhender, et qui l’est d’autant plus difficilement que nous en avons une expérience passive très limitée. C’est une culture à apprendre, et dans laquelle on ne s’immerge souvent pas sans choc culturel.

Tout le monde doit apprendre à bloguer. Allez regarder les premiers billets que j’écrivais quand j’ai ouvert ce blog, pour rire. Si on fait un blog pour son propore plaisir, alors on peut sans autre apprendre sur le tas. Les erreurs sont de peu de conséquence. Si le blog ne décolle pas, on se découragera peut-être, mais ça n’aura pas d’impact grave (quoique, psychologiquement, suivant la situation et nos motivations…). Par contre, si c’est son entreprise qui est en jeu, ou bien sa carrière politique, il est normal de se sentir un peu frileux.

Donc, page de pub: primo, il y a le cours du Centre Patronal sur les blogs. Inscrivez-vous.. Rectification: le cours sur “comment faire un site web facilement et sans prise de tête, en profitant de surfer sur la Vague 2.0 le Web 2.0 pour augmenter sa visibilité en tirant parti de la puissance de réseau d’internet” (c’est bon, vous pouvez respirer). Oui je sais, je la ramène souvent avec ce cours (vous pouvez donc en déduire qu’il reste des places). Si vous avez des idées plus originales pour le faire connaître, je suis preneuse.

Deuxio, c’est pour ça qu’on loue les services des gens qui s’y connaissent (bibi entre autres) quand on se lance dans l’aventure, bêtement. N’hésitez pas à prendre contact, et on verra si je peux vous aider ou vous aiguiller vers quelqu’un qui peut.

Voilà, fini la pub. Vous pouvez aller vous coucher. (Et moi aussi, accessoirement.)