Blogs en entreprise, un peu en vrac [fr]

[en] A brief overview of important points to consider/keep in mind when thinking about blogs in a corporate setting. The two posts with my conference notes, How Blogging Brings Dialogue to Corporate Communications and Blogging in Internal Communications, roughly cover this.

Quel est l’essentiel à savoir lorsque l’on commence à s’intéresser aux blogs?

D’abord, que le blog est trois choses:

  • un outil (technologique) permettant de publier très facilement du contenu
  • une culture avec des usages, une histoire, une éthique
  • une stratégie de communication misant sur le dialogue, l’authenticité et la transparence

L’outil lui-même est relativement simple à mettre en place et est gratuit ou presque.

Apprendre à utiliser le blog pour publier des textes est aisé. C’est très similaire (côté processus et interface) à publier un e-mail. C’est entre autres pour cela que le blog est un outil aussi populaire et que “n’importe qui peut en avoir un”.

Pour une entreprise, il vaut la peine d’avoir une personne à l’interne qui soit capable de gérer le blog côté serveur: mises à jour, installation de plugins, adaptation du thème (gabarit) à la ligne graphique désirée, résolution de bugs dus à des changements de version (PHP, base de données) sur le serveur — ça peut arriver.

Maîtriser les fonctions plus complexes de l’outil de blog peut prendre plus de temps: catégories, tags, gestion des commentaires, insertion d’images ou de vidéo, mise en forme, liens, contenu annexe. La plupart des blogueurs devront avoir une partie au moins de ces compétences afin d’être réellement autonomes.

Utiliser un blog comme outil de communication n’est pas une chose naturelle dans le milieu des affaires. Le style d’écriture est différent de ce dont on a l’habitude (assez proche de l’e-mail) et revêt une grande importance. Etre exposé à la critique et aux questions difficiles est quelque chose dont nous protège de façon générale la communication unilatérale. Renoncer à la langue de bois ouvre parfois la porte à des situations difficiles à gérer.

Etre un bon blogueur requiert en fait des compétences relationnelles et humaines assez génériques et qui font souvent partie de la “personnalité” — ou du moins, qui ne sont pas enseignées de façon formelle. Le coaching sur la durée est le meilleur moyen d’apprendre à gérer ces situations dues à la nature conversationnelle du blog.

Installer l’outil et apprendre à l’utiliser, d’un point de vue technique, ce n’est donc que la pointe de l’iceberg. L’investissement financier est minime pour l’outil lui-même, mais il vaut la peine de mettre le paquet pour accompagner le/les blogueurs dans leur apprentissage de la culture propre à ce nouveau média, et de soutenir l’entreprise dans ses difficultés (inévitables) avec une stratégie de communication qui ne correspond probablement pas à ce qu’elle faisait jusque-là.

En cas de réticences budgétaire face au prix d’une accompagnement de qualité sur, disons, une durée de six mois — il est bon de (se) rappeler qu’on investit souvent sans sourciller des dizaines de milliers dans des solutions techniques ou du matériel. Pour un blog, point de cela: l’argent ainsi économisé doit absolument être consacré à la formation et au conseil stratégique par un spécialiste du média.

Le plus possible, on cherchera à faire bloguer des personnes provenant de l’entreprise elle-même. L’efficacité du blog consiste à mettre en relation de vraies personnes: les blogueurs, et les lecteurs, qui peuvent laisser des commentaires, ou vont peut-être publier des réactions sur leur propre blog. Les blogueurs deviennent vite la “vitrine” ou la “face humaine” de l’entreprise. Il est à mon avis très dommage de confier ce rôle à des personnes externes uniquement — il y a là une incompatibilité entre le rôle du blog, qui est de rapprocher, et le fait de confier ce travail à des externes, qui montre qu’on ne veut pas “se mouiller”.

Le blog lui-même, a priori, ne va pas rapporter d’argent. On fait de l’argent “à cause” du blog, non pas “avec”. Le blog apporte visibilité et crédibilité, d’une façon difficile à imiter avec une campagne de publicité ou de marketing “classique”, car elle est basée sur le dialogue et la relation. C’est en discutant avec les gens de notre entourage que nous changeons d’avis, et prenons des décisions. Internet, via les blogs, permet de démultiplier l’effet bouche-à-oreille de la conversation personnelle.

Ces thèses sont développées de façon plus générique dans l’ouvrage The Cluetrain Manifesto (à lire absolument): nos décisions d’achat sont basées sur les expériences de nos amis; personne n’aime qu’on lui “parle contre”, ce que fait habituellement la publicité; nous ne sommes plus dupes, nous savons que la publicité est mensongère. Sur internet, avec les blogs, les forums, les wikis, les réseaux sociaux, ces conversations qui existaient déjà bien avant l’ère d’internet acquièrent un pouvoir supplémentaire en étant sur la place publique numérique.

La communication ne peut pas être contrôlée. Les blogs permettent aujourd’hui à n’importe qui de se faire entendre, si ce qu’il raconte est jugé assez important par ses pairs. On ne peut pas “taire” les gens à coups de communication bien léchée. La langue de bois est montrée du doigt dans les commentaires et les forums de discussion. Internet nous force à renoncer au contrôle absolu de son image et à se jeter à l’eau, à participer aux conversations qui ont déjà lieu à notre sujet, ou à les encourager à venir se passer chez nous.

Pour bloguer il faut être passionné, et c’est quelque chose qu’on ne peut pas “truquer”. Si le coeur n’y est pas, les centaines de personnes du public vont finir par le sentir, un jour ou l’autre — et les gens n’aiment pas la facticité. Le choix des bonnes personnes pour bloguer est donc crucial. Ce n’est pas un travail pour n’importe qui.

Ecrire dans le blog, ce n’est que la moitié du travail. Il faut garder un oeil sur les commentaires, y répondre, modérer parfois. Il faut surtout lire — d’autres blogs sur des sujets apparentés, ce que le public dit au sujet de son entreprise, de ses produits, ou du contenu du blog. Tout cela prend du temps. Cela ne se fait pas en 3 minutes entre deux meetings. Aimer ce dont on parle et être passionné, ça aide.

Idéalement, je l’ai dit, on choisira ses blogueurs parmi ses employés. Il faut tenir compte dans leur emploi du temps qu’il vont passer un certain nombre d’heures par semaine à bloguer, lire des blogs, échanger e-mails et commentaires là autour. S’ils n’arrivent pas à faire leur travail, éviter la solution facile de mettre la faute sur le blog. Chercher la vraie cause, et y remédier.

Voilà… voyez, c’est un sujet sur lequel on peut vite s’étendre. J’en resterai là pour aujourd’hui, non sans vous donner quelques pistes pour explorer plus loin (pas impossible que j’en rajoute après la publication de cet article).

Livres à lire, en anglais:

  • The Cluetrain Manifesto, incontournable et en plus, disponible gratuitement en ligne
  • Naked Conversations, panorama de plus d’une centaines d’utilisations des blogs dans le monde des affaires, de la politique, ou des médias

Livres en français:

  • Blog Story, pour une introduction générale au phénomène et à son histoire
  • Blogueur d’entreprise, que j’ai reçu mais pas encore lu (pour cause de pile de livres) mais qui est tout à fait recommandable, j’en suis certaine

En anglais:

En français:

N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez quelque chose à ajouter, ou une remarque, ou même une question.

Opérations médiatiques: marre [fr]

[en] Sick and tired of being asked to do stuff for free particularly when it's a media stunt. I rant about two recent situations where I've been contacted for "unpaid work" which is obviously going to benefit "the client" more than me.

Deux opérations médiatiques auxquelles j’ai été conviée de participer me laissent songeuse — et un peu inconfortable. Laissez-moi d’abord vous en dire quelques mots, puis on verra où part ce billet (j’avoue ne pas très bien le savoir moi-même).

La première, “Tapis rouge pour les APEMS”, a eu lieu pour moi hier (il y a aussi un vernissage de l’expo ce soir à Lausanne, mais vu mon état, je n’y serai pas). D’après ce que j’ai compris, il s’agit d’un événement monté par l’agence Plates-Bandes pour faire mieux connaître les APEMS. Les APEMS sont une structure d’accueil lausannoise pour les enfants de première à quatrième primaire, avant et après l’école ainsi que durant la pause de midi. L’événement comporte deux volets: une exposition à l’hôtel de ville (un APEMS éphémère y est recréé) et la visite de personnalités de la région dans les différents APEMS durant la journée, sous forme “d’invités suprise” pour les enfants (“Devine qui vient aujourd’hui?”).

Voici l’essentiel de l’invitation que j’ai reçue par e-mail il y a quelques mois:

“Devine qui vient aujourd’hui” invitent 20 personnalités de la région à venir
passer un moment (soit le petit déjeuner, soit le repas de midi, soit le
temps de jouer ou les quatre heures), avec les enfants, dans un des 20 APEMS
de Lausanne. Cette action sera fortement médiatisée.

Votre nom est ressorti dans les invités souhaités par les enfants ou les
professionnels des APEMS et nous aurions grand plaisir à vous associer à
cette journée.

Hier midi, je suis donc allée dîner à l’APEMS de Pierrefleur. C’était une expérience assez perplexante. J’avoue que je ne savais pas trop ce que je faisais là (les indications que j’avais reçues disaient simplement qu’il suffisait que je m’y rende, l’idée étant que je passe un moment là-bas avec les enfants) — et pour tout dire, le personnel de l’APEMS ne semblait pas avoir reçu beaucoup plus d’informations que moi à ce sujet.

Dans un premier temps, j’ai eu une conversation tout à fait sympathique avec la responsable de l’APEMS (après avoir été chaleureusement accueillie). Nous avons parlé de nos parcours respectifs, du fonctionnement de l’APEMS, de ce que je faisais professionnellement.

Au fur et à mesure que les enfants arrivaient et que le temps passait, mes doutes quant au choix de ma petite personne comme “invitée surprise” pour ces enfants grandissaient. Ils n’ont jamais entendu parler de moi, et c’est bien normal. Je ne travaille pas avec leur tranche d’âge (ils ne chattent pas, ne bloguent pas, vont peut-être sur Internet, mais franchement, ce que j’ai à leur raconter à ce sujet ne les intéresse sans doute guère). Les trois garçons de quatrième année avec qui j’ai partagé une table de repas ont parlé entre eux des jeux vidéos et films qu’ils appréciaient (“Le silence des agneaux”, à neuf ans, avec bénédiction parentale?!). J’avoue que cette partie de l’expérience avait pour moi un désagréable goût de flash-back, me renvoyant à quelques traumatismes scolaires de cette époque (mais bon, ça, c’est mes histoires, hein).

D’une opération annoncée comme “fortement médiatisée”, on est passé à “la presse a été prévenue, peut-être qu’ils viendront” et finalement à “ben non, sont pas venus”.

Je ne suis pas certaine de saisir les tenants et aboutissants de cette opération médiatique, mais j’avoue qu’elle me laisse avec la relativement désagréable impression d’être allée faire acte de présence (et un peu tapisserie) dans une APEMS afin que mon nom puisse figurer sur une liste transmise aux médias pour un coup de pub, accompagnée d’autres noms plus ou moins connus de la région.

Déformation professionnelle oblige: m’est avis qu’un bon site web, bien référencé et vivant, présentant les APEMS et leurs activités (il existe peut-être mais j’ai été incapable de le trouver) serait déjà un bon moyen de rendre cette structure d’accueil plus visible. (Là, je parie, ça va faire le coup classique, comme d’habitude: cet article va se retrouver sur la première page de Google pour le mot-clé “APEMS” d’ici peu.)

Voilà donc pour ma première “opération médiatique”.

La seconde, c’est “Le Temps des femmes”. Le journal Le Temps fête ses 10 ans en début d’année prochaine, et s’offre (et offre à ses lecteurs) un numéro spécial entièrement rédigé par des femmes influentes dans divers domaines en Suisse Romande. Idée fort sympathique, même si je doute que ce genre d’opération fait vraiment avancer la cause des femmes (je ne peux m’empêcher de penser qu’on donne ainsi un jour de congé aux hommes en offrant aux femmes le “privilège” de venir travailler). Il me semble que c’est tout bénéfice pour le journal — rien dans l’invitation n’indique que les bénéfices de ce numéro spécial seront reversés à une organisation faisant avancer la cause des femmes, par exemple (et on pourrait encore bien sûr débattre de l’utilité d’une telle action).

Mais là n’est pas vraiment la question. Mon malaise est ailleurs. Voyez-vous, le ton de l’e-mail (et de l’invitation Word à imprimer et renvoyer par fax!) est assez clair: je suis invitée à participer à cette journée de rédaction du numéro spécial, ainsi qu’au débat qui aura lieu le lendemain, et on espère que la proposition m’aura “séduite”. Après un rapide e-mail pour plus d’informations, je comprends que ce qu’on me propose de faire, c’est le “making-of” de la journée, en la bloguant. Du live-blogging d’événement, en somme.

Vous voyez où je veux en venir? Je me demande si Le Temps réalise qu’en m’invitant ainsi, ils sont en train de me demander de venir travailler pour eux une journée? Car oui, c’est du travail. Mettre au service d’une entreprise (ou de tout autre organisme) mon expertise dans le domaine des blogs, c’est ce que je fais pour gagner ma croûte. Bloguer, ce n’est pas juste “écrire dans un outil de blog” — je caresse l’espoir qu’un jour le monde comprenne que c’est une compétence spécialisée qui s’apprend.

En m’invitant à venir couvrir leur événement online, Le Temps s’assure les services d’une blogueuse qui sait vraiment ce qu’elle fait (en d’autres mots, on appelle ça une “professionnelle”). Mettez aux commandes de la couverture live une personne qui sait écrire mais qui ne connaît pas aussi bien le média “blog”, et vous n’aurez pas quelque chose d’aussi bon. Ça ne viendrait à l’idée de personne de penser que “journaliste” est un métier ou une compétence qui s’improvise, alors que sans cesse, on imagine que “blogueur” est un boulot à la portée de n’importe qui. Oui, ça l’est — d’un point de vue technique. Tout comme n’importe qui peut utiliser Word ou PageMaker pour publier un journal. Comme partout, il y a des gens qui sont capables d’apprendre “sur le tas” et qui d’amateurs autodidactes, deviennent des pros. Mais ça n’est pas donné à tout le monde — et ça prend du temps. Des blogueurs francophones qui font ça depuis bientôt huit ans, vous en connaissez beaucoup?

Je m’emporte, hein. Ben voilà, on vire au coup de gueule. J’avoue que ces temps-ci j’en ai un peu ma claque. Ma claque qu’on sous-value mes compétences et ce qu’elles peuvent apporter, ma claque d’avoir de la peine à me “vendre” et de trouver si difficile le côté “business” de mon activité professionnelle, et ma claque aussi de ces tentatives répétées de venir me faire travailler gratuitement, sous prétexte qu’on a pas de budget (ce qui peut être vrai, mais c’est pas à moi de me serrer la ceinture à cause de ça), sous prétexte (et c’est pire) que “ça m’apportera de la visibilité” et donc que j’y gagne. Oui, messieurs-dames, la plupart de mes activités professionnelles sont “visibles”, et c’est pour cette raison que je peux me permettre de ne pas facturer le double afin de financer mon budget marketing/pub. (Je sais, je suis en train de râler, mais qu’est-ce que ça fait du bien, de temps en temps!)

Donc, bref, me voilà une nième fois devant le même problème: comment expliquer à quelqu’un qui me contacte pour une participation bénévole (que ce soit une stratégie un peu puante pour obtenir les gens à bon marché ou le résultat d’un manque de conscience honnête et peut-être pardonnable n’y change pas grand chose) que oui, volontiers, mais il faudra ramener les pépettes? Parce que je l’avoue, c’est pas une position très agréable: “ah oui, sympa votre invitation et votre projet, je participe volontiers mais faudra me payer!” Ça me rappelle furieusement cette grosse entreprise européenne qui a invité mon amie Suw Charman à donner une conférence chez eux… et qui ne s’attendait pas à la payer! Elle en parle brièvement dans notre podcast Fresh Lime Soda.

Oui, j’ai conscience qu’en bloguant cette histoire Le Temps risque de lire ce billet et de laisser un commentaire qui me sauvera la vie, genre “oh mais bien sûr qu’on va vous payer, combien coûte une journée de votre temps?” — et je me rends compte que si je me sens assez libre de m’exprimer ainsi sur ma petite tribune ouverte (ce blog), les relations “clients-fournisseurs” restent très codifiées et je me verrais mal déverser ce lot d’explications dans un mail. Ce ne serait pas vraiment approprié. Je m’en tiendrai probablement à un “je viens volontiers passer une journée dans vos locaux à couvrir la journée en bloguant, cependant ceci fait partie des prestations que je facture. Qu’aviez-vous prévu de ce côté-là?” assez convenu et un peu plus léché. (Oui, ça m’emmerde vraiment que ces négociations pécuniaires soient si compliquées — je suis en plein dedans ces jours avec au moins deux autres clients.)

Bon, ben voilà, comme on dit. Essayons de finir sur une note constructive: si vous contactez un blogueur (ou une blogueuse) pour participer à un événement, ou bloguer pour vous, par exemple, gardez à l’esprit qu’il s’agit peut-être d’un service pour lequel il (ou elle) s’attend à être payé(e). Et de grâce, approchez les choses ainsi. Si vous n’êtes pas familier avec le milieu (et même si vous l’êtes un peu) il est possible que vous sous-estimiez complètement (a) le travail nécessaire à acquérir les compétences auxquelles vous faites appel et (b) ce que vous allez en retirer comme valeur en fin de compte.

Quelques balises HTML pour blogueurs [fr]

[en] A few HTML tags for bloggers. Don't use the visual editor is my recommendation. It sometimes creates hairy problems.

Je recommande en général de ne pas utiliser “l’éditeur visuel” lorsqu’on écrit des billets dans WordPress. L’éditeur visuel vous montre directement, dans le texte que vous écrivez, le gras en gras, les listes sous forme de liste avec des petits points devant, les liens en bleu souligné, etc. Malheureusement les éditeurs visuels sont imparfaits et génèrent souvent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent.

Pour désactiver l’éditeur visuel, allez sous “Users/Utilisateurs” et puis sous “Your Profile/Votre Profil”. Tout en bas de cette page, il y a une case à cocher. Vérifiez qu’elle soit décochée, et mettez à jour les réglages.

Votre éditeur de billets est maintenant décoré d’une rangée de boutons un peu différente d’avant: sélectionnez du texte, cliquez sur le bouton approprié, et des caractères étranges apparaîtront de part et d’autre du texte que vous aviez sélectionné. C’est du HTML. HTML?! Pas de panique, c’est pas si compliqué. Voici ce que vous avez besoin de savoir:

  • le HTML, c’est en fait des petits “codes secrets” qui disent au navigateur de formatter d’une façon particulière le texte qu’ils entourent (par exemple: mettre en gras, faire une liste, faire un paragraphe, faire un lien).
  • ces codes secrets se nomment “balises”. Les balises vont toujours par deux: une qui ouvre, une qui ferme.

Exemple:

<em>du texte mis en italiques (emphasis)</em>

Ce qui est entre parenthèses angulaires < et > ne va pas s’afficher dans votre texte. Ce sont juste des indications que va interpréter le navigateur web. En l’occurence, il mettra le texte ci-dessus en italiques.

Voici quelques balises que vous rencontrerez en utilisant les boutons de WordPress:

  • <em> ... </em> met le texte qu’elles délimitent en italiques
  • <strong> ... </strong> en gras
  • <a href="http://quelquechose.com"> ... </a> crée un lien qui nous enverra sur http://quelquechose.com si on clique dessus
  • <ul> ... </ul>, <ol> ... </ol> et <li> ... </li> sont utilisés pour faire des listes (explications ultérieures).

Paris Carnet [fr]

Je serai certainement présente au Paris Carnet du 5 janvier.

[en] I'll certainly be present on January 5th in Paris for the weblogger meetup "Paris Carnet".

Chaque mois ou presque, je lis les comptes-rendus (dans un nom composé, l’élément s’accorde si c’est un nom ou un adjectif et si le sens le permet — oups navrée, déformation professionelle, mais c’est le sujet d’orthographe du moment) de Paris Carnet et je regrette de ne pas habiter plus près de la capitale française.

C’est donc (quasi!) décidé, j’irai passer quelques jours à  Paris début janvier, histoire de montrer le bout de mes oreilles au Paris Carnet du 5 janvier. Il paraît même que Guillermito sera là  — raison de plus!

Et vous, y serez-vous? On a le temps, mais il faudra aussi que j’organise mon hébergement. Si vous avez un lit propre et non-fumeur (de préférence) à  me proposer, faites signe!

(En passant, j’ai créé un canal Paris Carnet sur TopicExchange.com. Il suffit d’envoyer un trackback à  cet adresse lorsque vous écrivez un billet concernant Paris Carnet pour qu’il apparaisse sur la page.)

C'est ce vendredi! [fr]

Rendez-vous dès 19h00 au Café Romand ce vendredi qui vient!

[en] Weblogger meet-up in Lausanne, this coming Friday, from 19:00 onwards. Locals and travellers welcome. Join us at the Café Romand, and let us know if you're coming so that we can hunt you down if you get lost!

Eh oui, le temps passe vite! Le 1er octobre, c’est déjà  vendredi qui vient. Ca vous dit quelque chose?

Bloggy Friday!

Peut-être qu’on sera plus que trois, cette fois? Si vous avez un weblog et que vous êtes dans le coin, on vous attend de pied ferme au Café Romand (Place St.-François, Lausanne), dès 19h00. Il y a des gens sympa (s’ils sont là ), la fondue est bonne, et j’ai passé chez le coiffeur (on fait ce qu’on peut pour motiver les troupes).

Je ne pourrai personnellement pas être là  avant 20h30 environ (entraînement de judo oblige). Merci de vous annoncer dans les commentaires avec l’heure approximative de votre arrivée! (Et puis faites pas les timides, allez, on sait que vous en mourez d’envie.)

Bloggy Friday: Lausanne, 03.09.04 [fr]

Rencontre de weblogueurs vendredi 3 septembre à  Lausanne. Venez nombreux et faites circuler l’info! Merci de vous inscrire dans les commentaires pour simplifier la réservation.

[en] Weblogger meet-up planned for Friday September 3rd in Lausanne. Please come and join us, and pass the announcement around! Thanks for letting me know in the comments if you're coming, so that I can book the place.

Comme début septembre approche à  grands pas, je prends le risque d’une initiative non-démocratique pour annoncer que le premier Bloggy Friday aura lieu vendredi 3 septembre dès 19 heures au Café Romand, à  Lausanne. (Virginie, ton repas est offert.)

Merci de vous inscrire dans les commentaires afin que je puisse réserver, et faites circuler l’info! Cette rencontre est ouvert à  tout weblogueur qui s’y rendra — que vous soyez autochtone ou de passage pour l’occasion.

Sinon, je vis en ermite pour cause de rentrée des classes. Peut-être plus sur le sujet dans quelque temps, mais là , j’ai encore des cours d’anglais à  préparer… donc pas de panique (ni de mauvais sentiments) si je n’ai pas répondu à  vos mails ou appels 🙂

Inscriptions (mis à  jour régulièrement):

Rencontre régulière de blogueurs romands [fr]

Je propose une rencontre romande de weblogueurs, tous les 1er mercredis du mois, à  Lausanne. Prochaine rencontre le 1er septembre, venez nombreux!

[en] I suggest a regular meet-up for bloggers in the French-speaking part of Switzerland (and others, if they are around), the first Wednesday of each month in Lausanne. Next meet-up on September 1st!

Bon, ça fait un moment que ça me démange, la dernière LBN a eu lieu il y a bien longtemps, et suite à  un petit sondage avec quelques autres blogueurs “romands ou habitant la romandie“, je me lance.

Sur le modèle de Paris Carnet ou des rencontres YULBlog, je propose qu’on se retrouve:

  • Le premier mercredivendredi de chaque mois, dès 19h (20h?)
  • A Café Romand à  la Place St-François à  Lausanne (c’est bien central — oui, on en a débattu hier soir, et les autres n’étaient pas lausannois!)

Ouvert à  tous, bien entendu, blogueurs résidants ou de passage, sans contraintes de régularité, etc. Faudra juste qu’on organise de vagues “pré-inscriptions” sur une page wiki ou dans les commentaires pour que je puisse réserver.

Reste à  trouver un nom. Jérôme nous a avoué ne s’être jamais senti vraiment concerné par les Lemanic Bloggers Night. J’ouvre donc ici un concours pour trouver un nom sympa, potable, explicite mais néanmoins rigolo pour ces rencontres. A celui ou celle dont on retiendra la proposition, on offrira gracieusement bières et croûtes au fromage (ou autre) lors de la prochaine rencontre (plus toute la gloire qui va avec).

La prochaine rencontre ne sera donc pas demain (ça fait un peu court!) mais le 1er3 septembre. Vous pouvez déjà  vous pré-inscrire dans les commentaires, en attendant qu’on se décide sur une page de wiki…

Ces blogueurs qui arrêtent… [fr]

Pourquoi les weblogueurs cessent-ils de bloguer? Par manque de lectorat, certes, mais je me demande si une attitude de l’ordre de “que vais-je donc écrire sur mon blog aujourd’hui” ne joue également un rôle dans le risque d’abandon de weblog.

[en] Why do bloggers stop blogging? As Stefan mentioned at BlogTalk, lack of readership and feedback is certainly a factor in weblog abandonment. Remembering a question I answered the day before the conference on a weblog survey, I wonder if a "what am I going to blog today" attitude doesn't increase the risk of weblog abandonment (as opposed to bloggers who just have stuff in their head that needs to get out.) What do you think?

Ça revient régulièrement sur le devant de la scène: le blog-blues. Tel ou tel ferme son weblog, arrête de bloguer, quitte la blogosphère à  grands fracas (pour parfois revenir ensuite) ou s’en va à  pas de souris. Pourquoi les blogueurs arrêtent-ils?

Lors de BlogTalk, Stefan Glänzer s’est posé la question: Does Blogging Suck?

Sur 20six.de, il semblerait que 82% des bloguers abandonnent leur weblog au bout de quelques mois.

Sans lecteurs, on ferme. Epitaphes-type:

  • Y’a quelqu’un?
  • test test test
  • J’ai besoin d’une pause… je reviendrai… à  un moment ou un autre

Je vois cependant souvent des weblogs “bien lus” fermer. C’est en général de ceux-là  qu’on entend parler, inévitablement — les lecteurs se plaignent! La grandeur du lectorat n’est certainement pas le seul facteur, et j’ai ma petite hypothèse sur la question.

En écoutant la conférence de Stefan, j’ai repensé au questionnaire sur les weblogs que j’avais rempli le soir précédant. Une des questions m’a frappée — elle disait à  peu près ceci: “Lesquelles des sources suivantes consultez-vous régulièrement afin d’y trouver des choses à  bloguer?” (suivait une liste de genre de sites susceptibles de servir d’inspiration au bloguer qui en manquerait).

Et là , je me suis retrouvée perplexe. Je ne vais jamais à  la recherche de matière à  bloguer! Je ne me demande jamais de quoi je pourrais bien parler aujourd’hui. Soit il y a quelque chose qui me trotte dans la tête et je l’écris (ou pas), soit il n’y a rien et je n’écris rien. Jamais je ne vais activement chercher un sujet de billet.

Je me demande donc s’il y aurait pas une corrélation entre cette attitude (“chercher quoi bloguer”) et le risque d’abandon du weblog.

Qu’en pensez-vous? En ce qui vous concerne, est-ce que vous cherchez des sujets de billet, ou bien est-ce qu’ils “viennent à  vous”? Vous demandez-vous ce que vous allez bien pouvoir écrire aujourd’hui? Ce que vous avez à  dire à  ce sujet m’intéresse grandement.

Ciné-Brunch Lausannois [en]

Rendez-vous au Ciné Qua Non le premier dimanche de chaque mois pour un p’tit déj au Café Corto et une projection à  11h.

Le Ciné Qua Non reprend les projections du dimanche à  11h, Ciné-Brunch. Demain, en avant-première, Runaway Jury avec John Cusack, Gene Hackman et Dustin Hoffman.

J’y serai, Virginie certainement aussi (à  ce propos, n’oubliez pas de regarder Garage jeudi qui vient sur la TSR2 si vous désirez être témoin des débuts télé d’une future grande star!), et d’après ce que j’ai vu la semaine passée, on peut déjeuner (croissants-café) au café Corto avant. Sympa, non?

Et si on faisait de ce Ciné-Brunch une petite rencontre informelle de weblogueurs, weblogueuses et autres lecteurs amateurs de cinoche? Allez, on se lance: je vous propose de nous y retrouver le premier dimanche de chaque mois, si ça vous dit. Prochaine expédition, donc, le 4 avril.

Ceci dit, c’est un peu bête, pourquoi se limiter à  une fois par mois? Allez, à  demain peut-être.