Retour de vacances [fr]

[en] I've written a lot about my holidays in English. Time for my French readers to get a share!

Voilà, j’ai promis quelque chose en français, me voici donc. J’ai filé à la montagne pour une petite semaine au vert, sans internet, avec pas mal de marche et beaucoup de photos de fleurs.

J’ai un chalet (copropriété familiale, il appartenait à mes grands-parents, je me retrouve donc avec une tranche) à Gryon, tout près de la gare, et que je ne fréquente de loin pas assez.

Une de mes excuses c’est que c’est compliqué d’y monter, surtout maintenant que je n’ai plus de voiture, avec le chat, etc — mais expérience faite, ce n’est pas si terrible. Ça coûte une dizaine de francs aller simple. La même chose que pour aller à Genève.

Je mets le chat dans sa cage, et le charge sur les roulettes de mon caddie à commissions. Il y a un bac à litière et du sable déjà là-haut, et si je m’organise un peu, je monte des draps que j’y laisse, histoire de ne pas avoir besoin de descendre à chaque fois les draps communs pour les laver après utilisation. Un taxi direction la gare depuis chez moi, hop, 90 minutes de train, et j’y suis.

Gryon, c’est un coin superbe. Ça faisait une année que je n’y étais pas montée (et même quelques mois). Surtout, c’est un coin que je n’ai jamais vraiment fréquenté en été (du moins depuis mon enfance). Je garde des bons souvenirs de marche en montagne avec mes parents et des amis, quand j’étais enfant. Oui, c’était parfois pénible, marcher des heures et des heures, mais je crois que j’aimais assez ça — du moins retrospectivement.

Cinq jours sans accès internet, vous vous rendez compte? Ça faisait des années que je n’avais pas fait ça. J’avoue n’y avoir pas trop pensé, avant. J’ai toujours eu assez confiance qu’il me serait sans trop de difficulté possible de me passer de “connexion” durant un moment. En fait, je n’avais même pas tellement prévu si j’allais profiter ou non des possibilités offertes par mon téléphone mobile (e-mail, Twitter, chat/skype).

Après une première journée où j’ai manqué consulter mon e-mail durant les moments où j’étais seule, j’ai assez vite “déconnecté” sans souffrance. Oui, je me demandais parfois ce que j’avais dans mon inbox, tout comme je me reprenais parfois à penser au travail — mais simplement dans la mesure où quand on travaille non-stop et sous pas mal de stress durant des mois (voire des années), eh bien, il faut quelques jours pour décrocher complètement.

Marcher m’a fait le plus grand bien. Marcher, regarder les montagnes. Prendre des photos — un plaisir redécouvert, après quelques années ou la photo est devenue pour moi de plus en plus orientée “objectif-publication” (aux conférences surtout — prendre beaucoup de photos, les mettre en ligne à mesure, taguer, etc.)

J’ai envoyé quelques photos avec TwitPic, histoire de faire saliver un peu mes amis, mais pas de façon compulsive. Comme l’a bien dit Xavier, quelque chose qui me ressemble assez peu: pas de tags, pas de notes, juste une photo et un petit titre.

J’ai décidé que je voulais marcher plus, venir au chalet plus. Et j’ai bloqué des dates de retour à la montagne avant de redescendre en plaine. C’est beaucoup plus facile de bloquer des vacances quand on est reposé et en train justement d’en profier, que lorsque l’on est pris dans la spirale infernale du stress-travail.

Pour prendre de la distance, c’est important de se recentrer. Et me retrouver 5 jours à la montagne, avec une copine, à faire des activités tout sauf intellectuelles (marcher, dormir, manger, bûcheronner dans le jardin, papoter un peu et lire/écrire avant que le sommeille ne m’assome, avant 10h du soir), c’est ce qu’il me faut. Pas de soucis, pas de prises de tête, pas de possibilité de faire quoi que ce soit. Repos forcé de l’esprit. De temps en temps, rebooter la machine.

Etre au milieu des montagnes, en pleine nature, ça aide à prendre un peu de distance par rapport à ses soucis et à sa vie. Les montagnes sont là depuis de millénaires, immuables. Leur présence me donne le tournis. On voit sur elles la trace de leur naissance, les plis rocheux un jour liquide. Et puis dessus, quelques petits chalets. L’homme est un invité sur cette terre. A Lausanne, le lac me fait un peu le même effet. Mais en moins radical.

J’aime la montagne.

Une source importante de mon stress est ma tendance à aborder tout problème comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort. Je prends les petites choses beaucoup trop à coeur, je m’y épuise.

Depuis mon retour, je m’exerce à “m’en foutre”. Pas dans le sens d’être indifférente, mais de me détacher un peu, de me laisser moins affecter. A ne pas prendre les choses tellement à coeur, justement.

J’ai ralenti, et je dédramatise. Le ralentissement est particulièrement perceptible. Je mets le temps qu’il faut pour faire les choses, plutôt qu’essayer de les faire aussi vite que possible, d’être la plus productive possible. Ça n’a rien à voir avec utiliser ou non une méthode telle que GTD, mais vraiment avec sur quel “canal” je branche mon cerveau.

Et là, je sens que c’est pour de vrai. Quand je me réveille, je ne me sens pas sous pression de démarrer au plus vite, d’abattre ceci ceci cela durant la journée, ce qui va habituellement de pair avec une furieuse envie de ne rien faire, de procrastiner, ou de replonger dans les bras de Morphée pour une heure ou deux.

Je me recentre sur moi. Je prends le temps de me lever. Se lever c’est pénible, j’ai souvent l’impression qu’il me faudrait plus de sommeil, mais en fait (et c’est mon couchsurfeur de l’autre soir qui m’a sorti ça, sans ce rendre compte que cette phrase me suivrait durant des jours), “après on se sent mieux”. Se lever c’est pas drôle, mais en fait, une fois qu’on a fini de se réveiller, on se sent mieux. J’expérimente ça très consciemment depuis deux jours, et c’est vrai. Plutôt de focaliser sur la pénibilité du réveil, je garde à l’esprit que c’est un passage difficile pour me sentir mieux plus tard.

Au chalet, j’ai découvert le plaisir de me “réveiller” dans le jardin. Non pas que je dormais dehors — je parle de la phase où on “émerge”, où l’on ne dort plus, mais où tout ne fonctionne pas encore. Chez moi, cette phase un peu vaseuse se faisait souvent en ligne. Il y a un moment j’ai découvert que passer ces 10-15 minutes sous la douche plutôt que dans son e-mail était nettement plus agréable. Mais ça n’est pas rentré assez profond pour que je change mes habitudes.

Là, au chalet, une fois réveillée, j’allais sur le balcon regarder les montagnes, puis je sortais avec le chat, qui, peu à l’aise dans ce territoire qui n’est pas le sien, rechignait à aller prendre l’air tout seul.

D’une certaine façon, je dirais que ces petites vacances à la montagne m’ont aidée à mieux me reconnecter à ma vie.

Voilà, chers lecteurs francophones. Vous voyez comme c’est. Je vous néglige pendant des semaines voire des mois, puis je vous assome d’une tartine qui n’en finit pas.

On va s’arrêter là. Mais n’oubliez pas de jeter un oeil aux photos des vacances!

5 Lessons in Promoting Events Using Social Media (Back to Basics) [en]

[fr] Leçons apprises lors de la promotion de Going Solo:

  • communiquer directement avec les gens (messagerie instantanée, conversation offline, téléphone) est le mode de communication le plus efficace
  • ne pas négliger l'e-mail, les dossiers de presse, le matériel imprimable: tout le monde ne lira pas le blog ou Twiter
  • rien ne devient automatiquement "viral" parce que c'est sur internet: aider les gens à vous aider à passer l'info, par exemple avec un e-mail "forwardable"
  • aller où sont les gens, les retrouver dans leur communauté (Facebook, MySpace, Rezonance, LinkedIn... partout)
  • ça prend du temps... beaucoup de temps

J'ai été surprise à quel point tout ceci a été difficile pour moi, alors qu'une partie de mon métier consiste à expliquer aux gens comment utiliser les nouveaux médias pour communiquer plus efficacement. Une leçon d'humilité, et aussi un retour à certaines choses basiques mais qui fonctionnent, comme l'e-mail ou le chat. En récompense, par contre, un événement qui a été un succès incontesté, et tout cela sans le soutien des médias traditionnels (pour cause de communiqué de presse un poil tardif) -- mis à part nouvo, qui a répercuté l'annonce, mais qui trouvait que c'était cher!

One of the big lessons I learnt while organising Going Solo is that promoting and communicating about an event through social media requires a huge amount of time and energy. In this post, I’d like to share a few of the very practical things I (re-)discovered.

Even though part of what I do for a living is explain social media and its uses in marketing to my clients, I found it quite a challenge when I actually had to jump in and do it. (Yes, I’m aware this may sound pretty lame. By concentrating on the big picture and the inspiring success stories, one tends to forget some very basic things. Sending managers back to the floor every now and then is a good thing.)

The main lesson I learnt is the following:

  • 1. The absolute best channel to promote anything is one-on-one personal conversation with somebody you already have some sort of relationship with.

Any other solution is a shortcut. And all shortcuts have prices.

This means I ended up spending a lot of time:

  • talking to people on IM, IRC, and offline at conferences
  • sending out personal messages on LinkedIn and Facebook.

Anytime you do something to spare you this time (like sending out a collective e-mail, writing a blog post, or even tweeting — situations where you’re not adressing one specific individual directly) you dilute what you’re communicating. You open the door to:

  • imperfect understanding of what you’re trying to say
  • people not feeling like it’s really addressed to them (lack of interest, or lack of awareness that their actions are important to you)
  • people simply not seeing it.

I have many examples of this. I created a page with material people could use to promote Going Solo, in particular, blog sidebar badges. But not many people put them up spontanously, even amongst my friends. But when I started pinging people on IM and asking them if they would please put up a badge to support my event, they did it. They just hadn’t got around to doing it, hadn’t realised that them doing it was important for me, or it had simply slipped their mind. It’s perfectly understandable: it’s “my” event, not theirs.

Another example is when I started sending out my “forwardable e-mails” (lesson #3 is about them), most people stopped at “well, I’m not a freelancer” or “I can’t come”. It took some explaining to make sure they understood that the main reason I was sending them the e-mail was that they might know somebody who would like to come to the event, or who could blog about it, or help with promoting it. If I spared myself the personal conversation and just sent the e-mail, people were much less likely to really understand what I expected from them, even through it was spelled out in the e-mail itself.

And that was a big secondary lesson I learnt while preparing Going Solo: it’s not because people don’t get back to you, or don’t act, that they aren’t interested or don’t want to. The burden is on you to make it as easy as possible for them to help you.

Let’s continue on to the next lessons.

  • 2. Blogs and Twitter are essential, but don’t neglect less sexy forms of communication: newsletter, press release, printable material.

The first thing I did for Going Solo was to create a blog and a Twitter account. Getting a blog and Twitter account off the ground isn’t easy, and it took quite a lot of one-on-one communication (see lesson #1) (and blogging here on CTTS) to get enough people to link to them so that they started taking off.

But the lesson here is that not everybody is on Twitter, and not everbody reads blogs. We highly-connected types tend to forget that. It didn’t take me that long to get the feeling that I had “exhausted” my immediate, social-media-enabled network — meaning that all the people who knew me directly had heard what I was talking about, linked to stuff if they were going to, or registered for the event if they were interested.

So, here are some less “social media cutting-edge” forms of communication I used, most of them very late in the process (earlier next time):

Some comments.

Our press release came out so late that we got no coverage at all from traditional media, bar one exception, which focused on how expensive the event was. This means Going Solo Lausanne is a great case study of successful event promotion entirely through social media.

When I created the newsletter, I spent a lot of time following lesson #1 and inviting people personally to sign up, through IM most of the time. I sent out invitations through the Google Groups interface, of course (to the extent that I got flagged as a potential spammer). But I also went through the process of inviting people directly through IM.

A word of warning about newsletters: don’t add people to your newsletter unless you’ve checked beforehand that they were OK with it, or if you have a very good reason to do so (they are the speakers/attendees for your event) — but even then, it can be risky. I was recently added to a bunch of mailing-lists without having asked for it, rather than invited, and I find it really annoying. It’s way more impolite to unsubscribe from a newsletter than refuse an invitation to subscribe, so adding people can put them in an embarrassing situation (be impolite vs. be annoyed at getting newsletters one doesn’t want).

  • 3. Don’t expect “viral” or “organic” spreading of your promotion to happen, but prepare the field so it can: the forwardable e-mail.

There is so much talk about the fact that social media allows things to spread all by themselves (and indeed, there is an important potential for that, and when it happens, it’s very powerful) — that we tend to expect it to happen and be disappointed when it doesn’t. And let’s face it, it’s not something that we can control (sorry for stating the obvious again, I’m doing that a lot in this post) and it takes quite a bit of skill to create the right conditions so that it may happen.

So, now that we’ve set our expectations, what can be done to help things spread? I mentioned having exhausted my immediate network higher up, so I needed to come up with a solution which would help me reach beyond it. How could I get my friends to mention Going Solo to their friends?

Of course, our use of social media in general allows that. Blogs, Facebook Groups and Events, sidebar badges… all this is material which can spread. But again — what about the people who aren’t bathing in social media from morning to evening?

Back to basics: e-mail. E-mail, be it under the shape of a newsletter, a discussion list, or simple personal messages, has a huge advantage over other forms of online communication: you’re sure people know how to use it. It’s the basic, level 0 tool that anybody online has and understands.

So, I started sending out e-mail. A little bit of push is good, right? I composed a rather neutral e-mail explaining what Going Solo was about, who it was for, giving links to more information, and a call to action or two. I then sent this impersonal text to various people I knew, with a personal introduction asking them to see if they knew anybody who could be interested in information about this event, and inviting them to forward the message to these people. Nothing extraordinary in that, right?

I of course applied lesson #1 (you’re starting to know that one, right?) and tried as much as possible to check on IM, beforehand, if it was OK for me to send the “forwardable e-mail” to each person. So, basically, no mass-mailing, but an e-mail written in such a way that it was “forwardable” in a “here’s what my friend Steph is doing, could interest you” way, which I passed along as a follow-up to a direct chat with each person.

In a more “social media” spirit, of course, make sure that any videos you put online can easily be shared and linked to, etc. etc — but that will be pretty natural for anybody who’s familiar with blogging and “being online”.

  • 4. Go where people are. Be everywhere.

Unless your event is already very well known, you need to go to people, and not just wait for them to come to you. If you’ve set up a blog, Twitter account, newsletter, then you have a place where people can come to you. But that’s not enough. You need to go where people are:

  • Facebook
  • Upcoming
  • LinkedIn
  • Xing
  • MySpace
  • Pownce
  • Seesmic
  • Existing communities big and small… (blogs, forums, chatrooms)

Again, this is a very basic principle. But it’s not because it’s basic that it’s invalidated by the magic world of social media. Where you can create an event, create an event (Upcoming, Facebook, Pownce, Rezonance — a local networking thingy); where you can create a group, create a group — I waited a lot before creating a Facebook group for Going Solo, because I had a fan page for it already, but as you can see the group worked much better.

  • 5. It’s a full-time job.

Honestly, I didn’t think I’d spend weeks doing nothing else but send e-mails, update Facebook pages, blog, send e-mails, talk to people, IM, tweet, e-mail again… to promote Going Solo. It’s a huge amount of work. It’s so much work that one could imagine having somebody full time just to do it. So when you’re (mainly) a one-person shop, it’s important to plan that a significant amount of your time might be spent on promotion. It’s easy to underestimate that (I did, and in a major way).

Working this way doesn’t scale. At some point, one-on-one communication takes up too much time and energy to compensate for the benefits it brings over more impersonal forms of communication. But that only happens once your event is popular enough. Before you’ve held your first event (which was the situation I was in with Going Solo Lausanne), you don’t have a community of advocates for your work, you don’t have fans (you might have personal fans, but not fans of your event) or passionate attendees ;-), you don’t have other people doing your work for you.

At the beginning, every person who hears about your event is the result of sweat and hard work. Hopefully, at some point it’ll take off and you’ll start seeing more and more people blogging about the event you’re organising — but even then, it might take a while before you can just sit back and watch things happen. But in case this moment comes earlier than planned, you’re all set: you have a blog, a Twitter account, a Facebook group and a newsletter. Until then, though, you’re going to be stuck on IM and sending out e-mails.

A few last words

I hope that by sharing these lessons with you, I’ll have contributed to making things a little easier for somebody else in the same situation I was. You’ll have understood that I haven’t tried to be exhaustive about how to use social media for promotion — indeed, I’ve skipped most of the “advanced” stuff that is more often spoken about.

But I think it’s easy to get so taken up with the “latest and greatest” tools out there that we forget some of the basic stuff. I, for one, was guilty of that initially.

Also, one thing I haven’t spoken about is how to talk to people. Of course, some of what you’re doing is going to be impersonal. Own up to it, if you’re mass e-mailing. Don’t pretend to be personal when you aren’t — it’s hypocritical, doesn’t come across well, and can be smelled a mile away.

I haven’t quite finished reconciling my practical experience with how I believe things “should” work. I’ve learnt a lot, but I certainly haven’t figured everything out yet. I would have wanted to do a lot more, but time simply wasn’t available, so I tried to prioritize. I made choices, and some of them were maybe mistakes. But overall, I’m happy with how things went and what I learnt.

If you have had similar experiences, I’d be really happy to hear from you. Likewise, if you disagree with some of the things I’ve written, or think I’m wrong on certain counts, do use the comments. I’m open to debate, even though I’m a bit hard-headed ;-).

Chat perdu? Pas si sûr… [en]

[fr] Poor little lost cat? Not necessarily. Cats can travel upto 2-3km to hunt, and way more for a tom running after females. This cat, who wouldn't quit following me around, is probably just on a (very) long walk, and runs the risk of being kept away from his home if made too comfortable.

A call to the local shelter gave me this information (about three people were ready to adopt him on the spot, so something needed to be done):

  • ignore him completely (no food, no water, no attention) so that he doesn't get comfy and heads back home because he's thirsty, hungry, or wants a cuddle
  • if he's still there after a few days, put notices up in the neighbourhood
  • if he's still there after a week or so, get the shelter to come and pick him up

The bottom line is that cats don't "get lost". They'll go back home, unless they're given a good reason (food, shelter, friendly humans) not to.

Chat perdu? Pas si sûr... (Vallombreuse, Prilly/Lausanne) 7

Me promenant à la Vallombreuse (près de la frontière entre les communes de Lausanne et Prilly), j’entends un chat qui miaule devant le numéro 77. Je regarde, il ressemble à Bagha, il veut sûrement rentrer.

A mon arrivée, il court vers moi comme un petit chien. Trois caresses, un câlin, je lui ouvre la porte mais cela ne l’intéresse pas. Je lui souhaite une bonne journée et m’en vais, mais je viens visiblement d’être "adoptée" et il me suit partout.

Que faire? J’essaie de le semer, sans succès. Après enquête dans le voisinage, il s’avère que ce chat était là la nuit d’avant et que quelqu’un l’a nourri. Pas étonnant qu’il traîne encore dans le coin! C’est un joli jeune mâle très (trop?) affectueux, pas castré.

Coup de fil à la SPA pour demander quoi faire (on soupçonne qu’il est perdu, et devant la mobilisation générale de l’immeuble pour l’adopter…). Conseils avisés du monsieur de la SPA:

  • il est sans doute en vadrouille plutôt que perdu — un chat ne se "perd" pas, mais fait facilement 2-3km pour chasser, voire plus si c’est un mâle qui court après des femelles (le chat en question est un jeune mâle pas castré, et — coïncidence — la dame qui l’avait nourri la veille a une femelle non stérilisée dans son appart du rez…)
  • ne pas le nourrir, ni lui donner à boire, ni d’attention; en bref, l’ignorer — le but est de ne pas rendre l’endroit "sympathique" pour qu’il retourne chez lui; en lui fournissant un semblant de foyer, même sous forme d’un peu de nourriture et de câlins, il risque de s’attacher et de ne plus rentrer chez lui
  • s’il est encore là dans quelques jours, mettre des affiches dans le quartier; au bout d’une semaine environ, appeler la SPA pour qu’ils viennent le chercher…

Certains chats sont plus affectueux que d’autres, s’attachent plus vite que d’autres. Celui-ci… c’est un rapide (il n’a pas fallu grand-chose pour qu’il me suive à travers le quartier).

Sur internet, il y a bien le site animal-trouve.ch, mais mis à part une gestion catastrophique des langues le site semble vraiment peu pratique. Difficile de faire des recherches fine, présentation des informations trop synthétique (une page listant les détails de toutes les fiches résultant d’une requête, ce serait pas du luxe), confusion entre animaux perdus et animaux trouvés… Bref, pas terrible.

Dans le Canton de Vaud, les animaux perdus/trouvés sont à annoncer au registre des animaux trouvés (SVPA, Refuge Sainte-Catherine. Un animal perdu peut être annoncé sans frais au 021/784 8000; pour un animal trouvé, il faut remplir le formulaire d’annonce se trouvant sur le site.

Chat perdu, donc? Pas si sûr.

Chat perdu? Pas si sûr... (Vallombreuse, Prilly/Lausanne) 2

Surtout, surtout — si vous avez un chat, faites-le munir d’une puce électronique afin qu’il puisse être identifié.

Twitter, encore des explications [en]

Il y a quelque temps, je répertoriais les arguments les plus communément utilisés par les personnes qui ne comprennent pas l’intérêt de Twitter. Aujourd’hui, je découvre que c’est Pierre Chappaz (Wikio, Netvibes) qui ne capte pas. j’ai laissé pas mal d’explications de mon point de vue dans les commentaires de ce billet, que je reproduis ici avec un peu de contexte.

Attention, digression. J’ai pris conscience il y a peu que la publication de mes commentaires ailleurs dans la blogosphère dans la barre latérale de ce blog, grâce à coComment, avait un effet pervers : souvent, au lieu de bloguer au sujet de quelque chose que j’ai lu ailleurs, je laisse simplement un commentaire. Bon nombre de mes lecteurs suivent ce blog à travers son fil RSS, et n’ont d’ailleurs pas du tout accès au contenu de la barre latérale. Je termine cette digression, qui a pour but de vous expliquer ma résolution relativement fraîche de ramener la conversation sur ce blog, en vous signalant que mon “tumblelog” sur Tumblr republie dans un format peut-être plus agréable à lire tous ces commentaires (ainsi que quelques bêtises sans intérêt que vous verrez surgir de temps en temps).

Vous avez compris, j’ai trouvé Twitter nul. Sans intérêt. Pardon, je sais que je vais contre la pensée unique qui règne dans la blogosphere, selon laquelle ce qui fait du buzz c’est forcément top…

Twitter n’est pas pour moi, j’ai déja du mal à publier régulièrement des choses “importantes” sur ce blog, alors je ne vais pas passer ma vie à décrire toutes mes pauses pipi.

Pierre Chappaz

Mon commentaire:

Twitter, c’est un outil de liant social. Si on cherche “à quoi ça sert” on est déjà sur la fausse piste.

J’ai repris quelques-unes des critiques les plus communes (“c’est sans intérêt”, “le monde s’en fout”) dans mon dernier billet sur Twitter: https://climbtothestars.org/archives/2007/05/14/pas-capte-twitter/

Pour comprendre Twitter, il faut regarder les relations entre les gens, et non pas le contenu des messages. Ce n’est pas un outil de publication, mais un outil de présence.

commentaire de Steph

Jérôme est d’accord avec mon commentaire et rappelle la similarité entre Twitter et le “IM status”:

Tout à fait d’accord avec le commentaire de Stéphanie. Twitter est un outil de présence, ni plus ni moins.
Il permet d’actualiser sa présence (ce qui est déjà prévu dans l’instant messaging mais que personne n’utilise vraiment).
Il serait d’ailleurs très intéressant de faire cohabiter les deux mondes en synchronisant twitter et les logiciels d’IM.

commentaire de Jérôme Charron

Un complément d’information, et une idée:

Jérôme: je connais beaucoup de gens qui utilisent intensément les “status” IM pour communiquer ce genre d’information à leur buddy list. Sur IRC, aussi, on voit fréquemment des changements de pseudo pour indiquer l’activité de la personne.

Pour ce qui est de l’intégration Twitter/IM, c’est déjà là: sur OSX, il y a moyen de mettre à jour son status sur Adium via Twitterrific.

Je serais curieuse de voir s’il y a une corrélation entre l’utilisation du chat (IRC ou autre) ou bien de l’IM et l’attitude générale face à Twitter (“capte pas” ou “c’est génial”). Il faudrait probablement décortiquer un peu l’usage chat/IM des gens sondés pour avoir quelque chose d’intéressent (en particulier l’utilisation ou non des fameux “status”).

commentaire de Steph

Un peu plus tard, deux autres commentaires me font réagir:

Oui il y a une hype assez horripilante autour de Twitter, et effectivement 99% des fluxs sont absolument sans intérêt.

commentaire de ZeLab

1/ faire et suivre twitter sur le web n’a aucun intérêt, par sms c’est encore plus stupide; non ce qui change tout avec twitter c’est de l’installer sur gtalk sur son blackberry. Le coté instant messaging de tribu y prend son ampler et surtout l’interface est super marrante, entre irc (messages privés) et IM traditionnel. les fonctions cachés de twitter seront super utile et peuvent carrément bypasser les opérateurs (tu passe par gtalk plutôt que d’envoyer des sms surtaxé pour recevoir des infos ?REQUEST cool restau paris et hop tu recoit une liste ?REQUEST adresse hotel kube paris et hop tu as l’adresse, etc…)

2/ l’autre chose qui est vraiment intéressante c’est qd tes potes ou tes contacts sont sur twitter. C’est vraiment à SF que je percois le vrai potentiel de l’outil, je suis abonné à des amis, des clients, des services de news que j’ai trié sur le volet. En quelques instant, je peux savoir ce qu’il se passe sur San Francisco et ou aller faire un tour en arrivant dans la ville. Personnellement, twitter pour le reste du monde n’a aucun intérêt, je pense que l’on devrait limiter et surtout ne pas archiver (comme tu le fais avec wikio) les contenus qui doivent êtres des contenus instantanés.

commentaire de Tariq Krim

Ma réaction:

ZeLab: quand tu dis “sans intérêt” tu te places du point de vue de l’observateur extérieur, qui n’a pas de lien affectif avec la personne qui envoie des messages.

On a fait cette critique à une certaine forme de blog-journal il y a des années déjà — et on a compris depuis que le blog super-chiant-pour-le-monde-entier peut être fascinant pour 15 personnes — et c’est ça qui fait sa valeur inestimable.

Toi qui ne me connais pas, tu n’en as rien à faire (pour être polie) du fait que je cherche mon chat ou que j’ai oublié de changer de fuseau horaire en rentrant de Londres. Ce sont des petits détails anodins de ma vie.

Mais les gens qui me sont proches (affectivement, je dis bien, pas forcément géographiquement) trouvent dans ces petits messages du quotidien quelque chose qui les rapproche de moi — et qui me rapproche d’eux, car je sais que “they care”.

OurielTariq: pas vraiment d’accord avec ton point 1/ — je crois que chacun a son moyen “préféré” d’intéragir avec Twitter. Personnellement, je préfère le web ou Twitterrific à l’IM — trop intrusif.

Je ne vois pas non plus de raisons de ne pas archiver les messages. C’est vrai que c’est une archive qui a relativement peu d’intérêt — mais des fois, comme les logs IRC ou IM, on va fouiller dedans et ça rend service.

Par contre, parfaitement d’accord quand tu dis que c’est entre l’IM et IRC.

commentaire de Steph

Voilà… ça fait un peu Reader’s Digest mais je crois que c’est utile à certains de mes lecteurs que je rapporte ainsi ce genre de conversation!

D'où vient cette idée de livre? [en]

[fr] An attempt to start book-writing. How I came to the field of teenagers and online culture, and what questions the book will try to address.

L’obstacle majeur pour l’accomplissement d’une tâche est souvent simplement de se mettre au travail. Il en va de même pour l’écriture. Il m’a fallu près d’un an pour commencer à écrire mon mémoire, et un peu plus d’un mois pour en achever la rédaction lorsque je m’y suis finalement mise. J’ai appris et compris, à cette occasion, qu’écrire n’importe quoi c’est déjà commencer. En particulier, raconter comment on est bloqué et ce dont on voudrait parler si on parvenait seulement à écrire, c’est déjà un excellent pas en avant.

Au milieu du mois d’octobre passé, j’ai réalisé que j’avais la matière nécessaire pour écrire ce fameux livre dont j’avais toujours dit que je l’écrirais un jour, mais que je n’avais aucune idée de quoi il parlerait et que dans tous les cas, je n’étais pas prête à me lancer dans une opération de cette envergure. Depuis, j’ai fait un plan, j’y ai beaucoup pensé, j’en ai beaucoup parlé, j’ai pris la décision ferme de l’écrire, et je l’ai annoncé sur mon blog. Mais je n’ai pas écrit une seule ligne.

Oh, c’est clair : début d’une vie professionnelle indépendante, les mains qui font mal, quarante-six mille autres projets… Plein de bonnes raisons objectives, mais surtout, il faut bien l’avouer, une bonne vieille trouille de me jeter à l’eau. Maintenant, le Dragon est installé sur mon Mac, je suis en Angleterre pendant deux semaines, et il n’y a donc aucune raison objective de ne pas commencer.

Donc, je commence. Et je commence par vous expliquer ce qui m’a mené à écrire ce livre, dans l’espoir que cela éclairera — et me permettra de clarifier — la problématique que je désire aborder et le traitement que j’en ferai.

Début 2004, suite à mon apparition à l’émission télévisée Mise au Point, on m’a demandé pour la première fois de venir faire une conférence dans une école. Il s’agissait de parler à une classe d’élèves et de leur expliquer ce qu’étaient les blogs, à quoi ils pouvaient servir et surtout, de les rendre attentifs au fait qu’il y a des limites à ce que l’on peut publier sur Internet. L’école en question s’était en effet retrouvée confrontée à quelques débordements de ce côté-là et à l’incompréhension des élèves (leurs protestations vigoureuses, même) lorsqu’il lui avait fallu intervenir.

Durant les mois qui précédaient, jeune enseignante, j’avais en effet découvert les élans blogueurs de mes élèves, et par extension, ceux de toute une population adolescente que j’avais largement ignorée jusque-là. J’avais commencé à m’y intéresser et j’avais déjà tiré quelques conclusions concernant les causes des incidents dont les médias se régalaient, et qui impliquaient des publications d’adolescents sur des blogs. Quelques problèmes de cette nature auxquels j’avais été directement confrontée avec mes élèves de l’époque m’avaient aussi donné une expérience personnelle de la situation.

Ma première conférence en milieu scolaire a été extrêmement bien reçue. On m’a demandé d’en faire une deuxième, puis une troisième. D’autres établissements scolaires m’ont contactée. J’ai commencé à parler non seulement aux élèves, mais également aux enseignants et aux parents. Et les conférences, ça va dans les deux sens. Je viens pour donner quelque chose, mais en retour, il y a toujours des conversations, de nouvelles personnes à rencontrer, des histoires à entendre, bref, des choses à apprendre pour moi.

En parallèle, les médias ont commencé à faire appel à moi régulièrement pour toutes sortes de sujets touchant aux blogs, mais principalement (au début en tout cas) dès qu’il s’agissait de blogs et d’adolescents. Prof et blogueuse assez en vue, c’était visiblement un mélange détonnant.

Au fil de mes contacts avec le monde des gens qui connaissent mal les blogs, j’ai pris conscience que beaucoup de choses qui pour moi relevaient du sens commun n’allaient en fait pas du tout de soi. J’ai réalisé que j’avais des choses à dire, et même des tas de choses à dire, et que ces choses étaient utiles à autrui. En fait, j’ai pris conscience que nous étions face à un problème à grande échelle, touchant une génération d’adolescents et de parents, ainsi que les éducateurs, et que j’étais en train d’y proposer des solutions. Les solutions que je proposais étaient bien modestes : il s’agissait simplement d’informer chacun selon ses besoins et préoccupations, de leur communiquer ce que je savais et j’avais compris de cette culture numérique, celle des blogs, du chat, de l’Internet vivant, et de l’impact que cette culture était en train d’avoir sur notre société.

Voilà donc de quoi je veux parler dans ce livre. Quel est ce problème exactement ? Que peut-on dire de ses causes ? Quelles sont les conséquences que nous voyons aujourd’hui ? Que peut-on faire, que doit-on faire pour y remédier ? Je vais essayer de répondre à ces questions dans les grandes lignes lors de mon prochain billet.

Twitter, c'est quoi? Explications… [fr]

Cet après-midi, je ramasse 20minutes dans le bus, et je vois qu’on y parle de Twitter. Bon sang, il est grand temps que j’écrive le fichu billet en français que je mijote depuis des semaines au sujet de ce service que j’adore (après l’avoir mentionné en anglais il y a plusieurs mois). Allons-y, donc: une explication de Twitter, pour vous qui n’avez pas la moindre idée de ce que c’est — et à quoi ça sert.

“Twitter” signifie “gazouillis” en anglais. Ce nom reflète bien le contenu relativement anodin qu’il se propose de véhiculer: des réponses à la question “que faites-vous?”.

Ça n’a pas l’air fascinant, a première vue, un service dont l’objet est d’étaler sur internet les réponses somme toute souvent très banales à cette question. “Est-ce que ça intéresse le monde entier, le fait que je sois confortablement installée dans mon canapé?” Certes non. Par contre, cela intéresse peut-être mes amis.

Oh, très clairement pas dans le sens “tiens, je me demandais justement ce que Stephanie était en train de faire maintenant, ça tombe à pic!” Mais plutôt dans un état d’esprit “radar”: avoir une vague idée du genre de journée que mène son entourage. En fait, ce mode “radar” est tellement omniprésent dans nos vies qu’on ne le remarque même plus, et qu’on n’a pas conscience de son importance.

Pensez aux gens que vous fréquentez régulièrement, ou à vos proches. Une partie de vos intéractions consiste en échanges de cet ordre: “je t’appelle après la danse”, “je dois rentrer, là, parce qu’on a des invités”, “je suis crevé, j’ai mal dormi” ou encore “tu vas regarder le match, ce soir?”

Sans y faire vraiment attention, on se retrouve ainsi au courant de certaines “petites choses” de la vie de l’autre — et cela vient nourrir la relation. Plus on est proche, en général, plus on est en contact avec le quotidien de l’autre. Et corrolairement, être en contact avec le quotidien d’autrui nous en rapproche. (Vivre ensemble, que cela soit pour quelques jours ou à long terme, ce n’est pour cette raison pas anodin.)

On a tous fait l’expérience qu’il est plus difficile de garder vivante une relation lorque nos occupations respectives ne nous amènent pas à nous fréquenter régulièrement. Combien d’ex-collègues dont on était finalement devenus assez proches, mais que l’on a pas revus depuis qu’on a changé de travail? Combien de cousins, de neveux ou même de parents et d’enfants qu’on adore mais qu’on ne voit qu’une fois par an aux réunions familiales? Combien d’amis perdus de vue suite à un déménagement, ou simplement parce qu’il a fallu annuler la dernière rencontre et que personne n’a rappelé l’autre? Et à l’heure d’internet et des vols low-cost, combien de ces rencontres fortes mais qui se dissipent dès que la distance y remet ses pieds?

C’est ici qu’intervient Twitter.

Twitter me permet de diffuser auprès de mon entourage ces petites parcelles de vie si anodines mais au final si importantes pour les liens que l’on crée — et de recevoir de la part des gens qui comptent pour moi les mêmes petites bribes de quotidien. Cela permet de rester en contact, et même de renforcer des liens.

Ceux d’entre vous qui chattez le savez: échanger quelques banalités de temps en temps, ça garde la relation en vie, et on a ainsi plus de chances de prévoir de s’appeler ou de se voir que si on avait zéro contact. Les chatteurs savent aussi que les fameux “statuts” (“parti manger”, “disponible”, “ne pas déranger”) jouent un rôle non négligeable dans la communication avec autrui. C’est d’ailleurs en partie inspiré par ces statuts que Jack a eu l’idée qui est un jour devenue Twitter. (Un autre ingrédient important était la page des “amis” sur Livejournal.)

Une des qualités majeures de Twitter et que ce service n’est pas limité à internet. En fait, à la base, il est prévu pour fonctionner par SMS. On peut donc envoyer (et recevoir!) les messages via le web, via un service de messagerie instantanée (Google Talk), ou par SMS — selon ses préférences du moment.

Concrètement, cela se passe ainsi: on s’inscrit et on donne à Twitter son numéro de portable et/ou son identifiant GTalk, ce qui nous permet déjà d’envoyer des messages. Ensuite, on invite ses amis (ou bien on les ajoute depuis leur page s’ils sont déjà sur Twitter — voici la mienne) afin de se construire un petit réseau social de personne que l’on “suivra”. Tous les messages de ces contacts sont rassemblés sur une page web (voici la mienne), et on peut choisir de les recevoir en plus par SMS ou par chat.

On peut envoyer des messages privés, bien entendu, et il y a toute une série de commandes qui permettent facilement d’ajouter ou d’enlever des contacts et de contrôler les alertes que l’on reçois — même si on est loin de son ordinateur. Un billet consacré à ces considérations plus techniques suivra.

Il faut aussi préciser que recevoir les SMS de Twitter ne coûte rien (enfin cela dépend de l’opérateur, mais en Suisse c’est gratuit), et qu’envoyer un message par SMS coûte simplement le prix d’un SMS envoyé à l’étranger (à ma connaissance, de nouveau, en Suisse cela revient au même prix qu’un SMS envoyé à un numéro suisse).

A venir, donc, un billet avec des informations techniques et pratiques sur l’utilisation de Twitter, et un autre qui poussera plus loin la réflexion sur le rôle d’un tel service, la façon dont les gens l’utilisent actuellement, et certaines critiques qui lui sont faites.

Mise à jour 09.2007: une explication audio avec la complicité de M. Pain.

Mise à jour 03.2010: depuis mi-2008, nous ne recevons plus de SMS Twitter en Europe. C’est nettement moins important aujourd’hui qu’à l’époque, vu l’explosion des iPhones et autres téléphones similaires.

Mise à jour 04.2010: à lire aussi, Comment démarrer avec Twitter, moins technique et plus stratégique.

Rédaction d'infos pour ciao.ch [en]

Mon travail de rédaction pour le thème internet de ciao.ch, un site d’information et de prévention destiné aux adolescents, avance plutôt bien.

L’association CIAO m’avait contactée il y a déjà bien longtemps, mais entre un job d’enseignante à quasi-plein temps à l’époque, des rechutes de TMS, et les débuts un peu sur les chapeaux de roue de ma vie de consultante indépendante, le rédaction a vraiment commencé au compte-gouttes. Mais là, depuis quelque temps, on a trouvé un rythme de croisière à coups d’après-midis dans leurs bureaux et de nombreux litres de thé de menthe assaisonnés de quelques gâteaux et chocolats.

Si vous avez un moment — et surtout si vous connaissez les adolescents de près ou de loin — votre avis sur ce qui est déjà en ligne m’intéresse grandement. Est-ce que ça vous paraît adapté, pertinent, adéquat?

Le thème est loin d’être complet. Seront mis en ligne prochainement des chapitres tournant plus autour de la “sécurité informatique”: virus, phishing, spam. Le reste attend d’être rédigé…

Cours de psychologie féline — euh, humaine [fr]

[en] Most efficient way for dealing with humans who complain that your cat is excerting revenge on them by peeing on doors: don't try to explain that cats don't have human feelings or attitudes. Instead, tell your cat sternly off in presence of the complaining person (just talk normally but firmly, of course, no being nasty), and say something like "Now, Puss, have you heard that? You can't go on peeing on doors like that. I want you to behave, understood?" And tell the person that you're going to have a serious discussion with the guilty feline about the situation.

Un truc infaillible pour régler le sort des personnes bien intentionnées qui se plaignent de problèmes avec votre chat en l’anthropomorphisant à outrance (concierge, voisine du dessus, etc.) Exemple: votre chat se venge des gens qu’il n’aime pas en allant marquer sur les portes des appartements quand il les voit. Tenter d’expliquer que ce genre de comportement ne correspond pas à la psychologie féline se solde en général par un échec cuisant et du temps perdu (conversation tournant désespérément en rond).

Remède

Ramasser le chat, qui durant la conversation est venu voir de quoi il s’agissait. Regarder ensuite sévèrement le coupable qui ronronne dans vos bras et lui dire: “Bon, Bagha, tu entends ce qu’elle dit, hein? Ça ne va pas du tout. Faut vraiment que tu apprennes à te comporter correctement, c’est compris? A partir de maintenant, plus de marquage sur les portes que la concierge vient de nettoyer, d’accord? Sinon, je vais me fâcher!”

Et préciser à la personne qui se plaint que vous allez avoir une discussion sérieuse avec votre chat et que vous comptez bien lui faire entendre raison.

A problèmes humains, solutions humaines.

Friday Cat Blogging [fr]

Une photo de chat pour Laurent.

[en] Laurent launched the blogs without cats operation in reaction to Friday Cat Blogging. Here is a kitty for him. (Don't take this too seriously, it's an insider's joke!)

Pour Laurent, comme promis. Bagha te fait des namours.

Bagha le chat en train de faire sa sieste.

Encore des photos de Bagha. Laurent et les chats.