Disqus Plugin Aftermath: Removing Duplicate Comments [en]

[fr] Comment se débarrasser de 5000 commentaires à double dans sa base de données WordPress!

Now that Disqus integrates Friendfeed comments, I could be tempted to give it another try, if I hadn’t spent an hour yesterday cleaning up my database because of an earlier attempt to use Disqus on this blog. After the story, how I did it — in case you’re in the same mess and could use the help.

Back in August, I installed the Disqus plugin for WordPress. Things started off not too badly, though I was a bit concerned that the plugin seemed to have duplicated all the comments in my database. It didn’t seem to show up on the blog though, so I didn’t worry too much.

After a few months, I was a bit frustrated with Disqus and the plugin (which was clearly an older version than the Disqus plugin available now). Moderating comments through the WordPress interface seemed to work erraticly, and some spam just wouldn’t accept to stay in the spambox. I never really tried to identify the exact problems too closely, I have to admit, but things were not really working how I expected them to.

Then a few (unrelated) people told me they had completely failed to comment on my blog with the new system. At some point, I got fed up and uninstalled it. Unfortunately, the duplicate comments which had been hidden from view remained there after uninstalling the plugin, so all the old comments appeared on the blog twice. I let the problem sit for a long time before attempting to fix it — wild hope there might be a ready-made script out there I could just run& in vain.

Here’s how I tackled the problem this week-end and ended up removing the duplicate comments without too much trouble, through PhpMyAdmin (PMA for short).

  • In PMA, I made sure that duplication seemed constant — it was
  • I discovered that the duplicate comments had “DISQUS” in the user-agent field
  • I dug around until I identified the last duplicate comment (when I installed the Disqus plugin, actually; I sorted the database comments table by comment date to do that)
  • I did a search, selecting comments which were younger than the last duplicate comment date AND had “DISQUS” in the user-agent field (the date bit is important, because comments posted while the plugin were active have “DISQUS” in the user-agent field but are not duplicates)
  • Then, I deleted everything that came up in the search — about 5000 comments (it helps to tell PMA to display 3000 lines per page when doing that :-))

Hope this can help somebody, and remember: always back up your database first!

Tumblr ou le proto-blog [fr]

[en] A brief introduction to Tumblr, which is a really great blogging tool. It caters to a completely different need than WordPress, in my opinion: share stuff you've found online, easily. Collect photos, videos, quotes and links in one place, with some nice social features that allow you to re-share stuff others have found -- and them, your stuff.

Je veux vous parler de Tumblr, parce c’est génial. Si WordPress c’est un peu la Rolls des services de blog, Tumblr en est le degré zéro. Pas dans le sens que c’est nul, non, mais dans le sens que c’est basique et pas prise de tête. C’est le retour au blog “bloc-notes”, après le développement du “blog-magazine”. (Hop, filez voir mon Tumblr à moi.)

Tumblr est prévu surtout pour rassembler en un endroit des choses vues ailleurs. Des photos, des citations, des vidéos, des liens& On peut y mettre son propre contenu, bien entendu — même des textes.

C’est le blog sans histoires, sans prétention, et sans fioritures. Tumblr intègre une dimension communautaire, donc c’est aussi le blog “ooh, vous avez vu ce truc cool que j’ai trouvé? et le poème sympa qu’a écrit Juliette?”

Je vous explique :-)

  • c’est gratuit, donc filez direct ouvrir un compte, qu’on puisse continuer
  • filez sur la page “goodies“, et faites glisser le bookmarklet dans votre barre de liens favoris
  • quand vous êtes sur une page intéressante, cliquez sur le bookmarklet — un clic de confirmation, et hop, c’est dans votre Tumblr!

Bookmarklet?

Quand vous êtes sur quelque chose d’intéressant que vous avez envie de mettre dans votre Tumblr, cliquez sur le bookmarklet. Le bookmarklet fait apparaître une petite fenêtre pop-up et il essaie de deviner quel genre de contenu vous désirez publier:

Share on Tumblr

Si vous êtes simplement sur une page web, Tumblr va partir du principe que vous voulez partager un lien sur votre blog. Si vous avez sélectionné du texte, il va vous proposer de publier une citation. J’avoue que j’utilise énormément cette fonctionnalité:

Ajouter une citation à son Tumblr

Si Tumblr devine mal, vous pouvez simplement changer le type de publication. Il va sans dire que vous pouvez faire des modifications au contenu avant de le publier. Et si vous avez envie d’écrire une petite bafouille, utilisez le mode “texte”!

Communauté?

Tumblr, comme toute bonne plateforme de blogs qui se respecte, est un réseau social (à la facebook, si vous voulez, puisque c’est le plus connu ces temps). Vous voyez un blog Tumblr qui vous plaît? Cliquez sur “follow” en haut à gauche (ça rappelle Twitter, non? lire mon article pour plus d’infos). Allez, ajoutez mon Tumblr et celui de Michelle, au hasard, pour commencer.

Comme votre page d’accueil Twitter ou Facebook, celle de Tumblr vous montre une liste des dernières publications des personnes que vous suivez. Vous aimez quelque chose? cliquez sur le petit coeur en haut à droite de l’article. Vous voulez republier quelque chose dans votre blog? cliquez sur “reblog”:

Tumblr tableau de bord

Il va sans dire que Tumblr ajoute automatiquement un lien vers la source originale, tant lorsque l’on reblogue quelque chose de Tumblr que lorsque l’on ajoute un lien, un citation, une photo ou une vidéo.

Règles avancées?

Pour ceux qui aiment bricoler, on peut:

  • choisir le layout de son Tumblr, voire créer le sien
  • permettre à ses lecteurs de laisser des commentaires
  • utiliser votre propre nom de domaine (je planche sur la question pour mon propre tumblelog)

Moralité?

Tumblr est idéal pour un blog dans l’esprit “collection de choses un peu en vrac que j’ai glanées ici et ailleurs”. C’est très facile à utiliser. Ça va à l’essentiel. C’est sans prétention, ce n’est pas intimidant.

Laissez l’adresse de votre Tumblr dans les commentaires (qu’ils soit nouveau-né ou déjà bien rôdé), et je vous suivrai!

Retweeting [en]

[fr] Le "retweeting", ou l'équivalent chez Twitter du forwarding d'e-mails.

So, lately, when people have asked me for a hand with something, all I’ve had to offer (due to a very tight time budget) has been along the lines of “I’ll be happy to retweet it”.

I got a few (virtual) blank stares.

Retweeting is the Twitter equivalent of e-mail forwarding.

It’s used to help spread requests for assistance further, or let more people know about fun and interesting stuff.

How does it work?

You write a tweet. Keep it under 120/125 chars (to leave a little space for the retweeting).

Twitter / charbax: Looking for $1000 sponsor ...

Some Twitter clients, like twhirl, for example, offer a “retweet” feature: just hit the retweet button and the tweet in question is “forwarded” with a prefix (I choose “RT” as it’s shorter than “retweeting” and each character counts).

twhirl - re-tweeting

If your client doesn’t support this, you can always just copy-paste the tweet by hand. The format is:

retweeting @somebody: original twitter message here!

or

RT @somebody: original twitter message here!

If I retweet something, my followers get to see it too.

Twitter / Stephanie Booth: RT @charbax: Looking for $ ...

The big difference between forwarding an e-mail and retweeting a tweet is that when you forward an e-mail, you are the one who decides who it goes to. With twitter, your tweet is sent to those who have elected to follow you.

Hopefully my retweeting will help Charbax find his sponsor for LeWeb’08!

Démarrer avec Google Reader [en]

[fr] Getting started with Google Reader, for my French readers.

Comme ces temps je n’arrête pas d’initier des gens de mon entourage à Google Reader, je me suis dit, allez, hop, quelques instructions par écrit.

Google Reader, c’est un lecteur RSS (ah oui, c’était en 2003 que j’expliquais ça, un peu trop en avance, pour changer) auquel vous avez accès si vous avez un compte GMail (qui n’en a pas?). En bref, ça permet de centraliser en un seul endroit toutes vos lectures de blogs et de nouvelles.

Dans votre GMail, cliquez sur “Reader” en haut à droite. Ça ressemble à ça:

Google Reader: accueil

Première chose à faire: ajouter un abonnement.

Google Reader: ajouter un abonnement

Définissez (si vous le désirez) un dossier pour votre abonnement. Vous pouvez ainsi séparer vos lectures par centre d’intérêt. C’est utile, car ensuite vous pouvez regarder toutes les “nouveautés” dans une seule catégorie sans vous soucier des autres. Exemples: blogs, mes amis, trucs préférés, nouvelles, horticulture, technique… bref.

Google Reader: s'abonner à un blog

Ajoutez autant d’abonnements que vous voulez:

Google Reader: détail d'ajout d'abonnement

Voilà, c’est aussi facile que ça!

Google Reader: tour du proprio

Au prochain épisode, je vous montrerai comment profiter des fonctionnalités “sociales” de Google Reader, et je vous présenterai Feedly, une extension Firefox qui “habille” Google Reader de tout un tas de trucs sympas (sans compter que c’est beaucoup plus agréable à l’oeil).

Google Reader: changer la langue

A bientôt!

Basic Bilingual 0.3 for Multilingual Blogging [en]

[fr] Une mise à jour de mon plugin "Basic Bilingual" qui permet de rendre WordPress bilingue. Modification majeure: il n'y a plus besoin de bidouiller son template pour faire apparaître l'extrait du billet dans "l'autre langue". Par contre, c'est toujours nécessaire pour rajouter les attributs lang.

Long overdue, an upgrade of my plugin Basic Bilingual. Grab the tgz archive or check out the code.

Some explanations. First, you all know of my long-standing interest in all things multilingual and in multilingual blogging in particular.

Years ago, I switched to Movable Type and then to WordPress because I was blogging in two languages. Movable Type allowed me to assign more than one category to each post — so I used two huge categories, fr and en, to indicate what language I was blogging in. This soon made the rebuilds a real pain in the neck, and WordPress allowed me first of all to happily hack it into being multilingual, and then actually write a plugin to do it in a cleaner way. The plugin hasn’t changed much since, and this upgrade isn’t a major one, but it’s a step in the right direction.

Ideally, I’d like people to be able to use the plugin without having to modify their templates at all. I’d also like the plugin to allow filtering out one language if that is what the reader desires. I still hope that WordPress will one day “see the light” and let us define language at post-level (Matt saw the light for tagging ;-), so I do have hope). By the way, I stumbled upon this Ajax Language Switcher for Basic Bilingual earlier today, and it will probably greatly interest those courageous ones of you who tend to have translations of each post or page.

Back to the plugin. It installs normally (unzip everything in the /plugins directory). If you’re using other languages than French and English, you’ll have to manually change the language codes in the plugin file (not very difficult, you don’t have to know PHP to do it; just look for “en” and “fr” and put the language codes for your languages instead).

I’ve fixed an annoying problem with slashes that popped up at some point (somebody else gave me the fix, but I can’t remember who — let me know!).

But most of all, I’ve made the “other language excerpt” appear automatically in the post content. Yes, you hear me: no need to add <php bb_the_other_excerpt(); ?> in your templates anymore. Yay! Added bonus: it will show up in the feeds, too — for that reason, I’ve added a text separator between the excerpt and the post so that there is a separation between the languages.

Basic Bilingual in Google Reader

Obviously, you’ll want to hide these separators and style your posts a little. Here is roughly what I’m using right now:

.other-excerpt {
font-style: italic;
background: #fff;
padding-left: 1em;
padding-right: 1em;
border: 1px solid #ccc;
}

.other-excerpt:lang(fr) p.oe-first-child:before {
content: "[fr] ";
font-weight: bold;
}

.other-excerpt:lang(en) p.oe-first-child:before {
content: "[en] ";
font-weight: bold;
}

.bb-post-separator {
display: none;
}

div.hentry:lang(fr) .entry-title:after {
    content: " [fr] ";
    vertical-align: middle;
    font-size: 80%;
    color: #bbb;
}

div.hentry:lang(en) .entry-title:after {
    content: " [en] ";
    vertical-align: middle;
    font-size: 80%;
    color: #bbb;
}

Now, notice there is fancy stuff in there which relies on the lang attribute. If you’re mixing languages on a page, you should use the lang attribute to indicate which language is where. This means (unfortunately, until I become buddies with PHP’s ob_start() function) that you need to touch your template. It’s not that hard, though.

Find the outermost <div> for each post in the template (it should have the CSS class hentry, by now). Add this inside the tag: lang="<?php bb_the_language(); ?>". Do so on every theme template which produces posts. With the Sandbox theme, it would look like this:

&lt;div id=&quot;post-" class="" lang=""&gt;

That’s it!

If you’re using this plugin, please leave a link to your blog. I’m also always interested in hearing of other examples of multilingual blogging or multilingualism online.

Netvibes Widget of my Shared Items [en]

If you read this blog “on the blog”, and look at my very cluttered sidebar, you probably noticed there is a feed of my “shared items” from Google Reader hidden in there (grab the feed!). “Sharing” is the reason I switched to Google Reader over a year ago.

I’m sitting in a workshop about UWA widgets at Paris Web, which had me looking at netvibes again. Even though it never clicked for me, I know lots of you use it (I check my stats, yes I do).

So, here we go. One thing leading to another, I created a widget with my shared items in it. It’s more for fun than because it’s really useful, as you netvibes users can create it really easily — but hey, here it is:

Add to Netvibes

Update: how disappointing! I thought it was going to look like this in the blog post:

My Shared Items Netvibes Widget

Not there yet, it seems.

Update 2: something I’ve been wanting to do with netvibes (not sure how feasible it is, actually): create a tab with “my stuff” in it. See, I’m scattered online. And the stuff I “share” is also scattered. If I found it through my feed reader, it’ll appear as a whole post in my shared items. If I was randomly browsing around, it’ll be in my del.icio.us links. If it was a video I watched on YouTube, it’ll end up in my VLog. If I wanted to share a quote, it’ll be in my Tumblr. Creating something to collect all these “things of others that I consider worth passing on” would be really nice. I wonder if a netvibes tab would be a solution — and if people would use it at all.

Google Shared Stuff: First Impressions [en]

[fr] Google Shared Stuff, nouveau venu dans l'arène du social bookmarking. Pas convaincue qu'ils aient pour le moment quelque chose de plus à apporter que leurs concurrents déjà bien établis.

I’ve briefly tried Google Shared Stuff, and here are my first impressions. I’m one of those horrible people who always see what the problems are instead of what’s good, so I’ll just say as a preamble to the few gripes I’m raising here that overall, it looks neat, shiny, and it works roughly as it should.

Profile Photo

Your Shared Stuff -- Upload Picture

  • nice: I can choose photos from various sources
  • not so nice: “The photo you specify here will be used across all Google products and services which display your public photo, including Google Talk and Gmail.”

I already have a photo in my Gmail/Google Talk profile. Why can’t you use it? If I upload a photo here, is it going to overwrite it? Need more info, folks.

Private vs. Public

This is my shared stuff:

Your Shared Stuff -- As I See It

Shared stuff can be public or private. Above is the page as I, the account owner see it. Below is the page that the public sees:

Shared Stuff from Stephanie Booth -- As Everyone Sees It

See the missing link? (Not difficult, there are only two in total.) “Hah, you’ll say, you made the second link private! That’s why the public can’t see it!” Try again:

Trying - And Failing - To Share CTTS

The link was shared as “public”. This is obviously broken in some way, folks. Please fix it.

Email/Share Bookmarklet

The bookmarklet is nice, but nothing revolutionary:

Sharing Bookmarklets and Buttons

What about the sharing pane? It looks very much like the del.icio.us sharing pane, but more cluttered. The nice thing is that it lets you choose a photo to illustrate your share (like FaceBook does, for example):

Google Shared Stuff Email / Share Bookmarklet Pane

del.icio.us Sharing Pane

Besides being less cluttered, the del.icio.us pane has a huge advantage over the Google one: it’s a resizable window. Really really appreciated when a link you clicked (or a page opened by Skitch) uses that window for the new tab.

One interesting feature of this sharing pane is that it allows you to share to other social bookmarking services — not just Google’s. That’s nice. Open. No lock-in. But… isn’t it a bit pointless when I can access the del.icio.us bookmarking pane in just one click instead of three?

Google Shared Stuff Bookmarklet Pane

What I Wish For

One-Click

I’d like a one-click bookmarklet which works exactly like the “Share” button in Google Reader:

Google Reader Share Button

Clicking the “Share” button adds the post to the stream of my Shared Items page/feed. Painless. I can easily add them to my sidebar:

Google Shared Items on CTTS

However, now that I’m using the Google Reader “Next” bookmarklet more, I find that I’m in Google Reader less, so something like a “Share Bookmarklet” (Google Reader-style) would come in really handy.

The main point here is that to share something in Google Reader, I click once. With Shared Stuff or del.icio.us, I click at least twice.

Holes in Buckets!

So here we are. Again. Make all this stuff communicate, will ya? When I share stuff in Google Reader, I’d love it to be pushed to my del.icio.us account automatically, with a preset tag or tags (“shareditem” for example). It annoys me to have links I’ve saved in del.icio.us and in Shared Items (Google Reader). It’s not as bad as it was when you couldn’t search Google Reader, but still.

Am I going to add yet another list of “shared stuff” to my online ecosystem? That’s the question. Make that bookmarklet share to Google Reader Shared Items, and let me push all that to del.icio.us, and you’ll really have something that adds value for me.

Otherwise, I’m not sure where Shared Stuff will fit in my social bookmarking life.

Manuel de survie Twitter pour francophones [fr]

[en] A survival guide to Twitter in French. If you're an English-speaker, head over to the Twitter support site or fan wiki.

Mise à jour 03.2010: Une grande partie de ces instructions (tout ce qui touche aux SMS, en particulier) n’est plus valable aujourd’hui. Par contre, les explications sur la nature de Twitter et son caractère public restent valables.

Cela fait des mois que je veux écrire ce « manuel de survie Twitter pour francophones ». Si vous débarquez (vous êtes pardonnables, ne vous en faites pas), filez vite lire Twitter, c’est quoi ? Explications… ou écouter la Capsule de Pain consacrée à Twitter. Si votre première réaction est de l’ordre de « c’est nul, ce truc ! », vous pouvez encore lire Pas capté Twitter.


En très simple, Twitter est un service qui vous invite à envoyer la réponse à la question “que faites-vous en ce moment?” à vos amis — par internet ou par SMS.

Vous êtes encore là ? Très bien. Voici trois points importants à retenir :

  • avec Twitter, on ne choisit pas à qui on envoie ses messages ; ce sont les destinataires qui choisissent ce qu’ils veulent recevoir
  • Twitter permet de faire la jointure entre le Web et le téléphone mobile ; le service y fonctionne de façon quasi identique
  • Twitter ne devient véritablement intéressant que lorsque l’on est connecté à plusieurs personnes. N’hésitez donc pas à convaincre deux ou trois amis de s’inscrire en même temps que vous.

En pratique, comment est-ce que ça se passe ? Je vais vous présenter deux façons de vous inscrire (sur le Web et par SMS). Ensuite, je vous apprendrai les quelques commandes importantes pour pouvoir utiliser cet outil de façon agréable.

Inscription par SMS

Si vous avez reçu un SMS d’invitation de la part de Twitter, c’est sans doute que l’un de vos amis, déjà utilisateur du service, désire que vous le rejoignez.

Si vous n’avez pas reçu d’invitation, rien n’est perdu! Il vous suffit d’envoyer un SMS au +447624801423 (le numéro de Twitter) avec votre première mise à jour. Twitter vous répondra par un SMS demandant de choisir un nom.

Répondez au SMS de Twitter par un message contenant le nom d’utilisateur que vous aurez choisi. Vos amis utiliseront ce nom pour s’adresser à vous ou vous envoyer des messages directs. Gardez-le simple ! Les messages que vous envoyez à Twitter seront disponibles à l’adresse http://twitter.com/VotreNomD'Utilisateur (voir plus bas, « C’est public ! »).

Ajoutez également le numéro de Twitter à vos contacts.

Attendez le SMS de confirmation de Twitter. (Si vous êtes trop pressés, comme il m’est arrivé, votre deuxième message risque de dépasser le premier, et vous vous retrouverez avec un nom d’utilisateur faisant 15 km de long. On peut le changer par la suite, mais c’est embêtant.) Si le SMS n’arrive pas, je vous suggère de passer directement à l’étape d’inscription sur le Web, que vous devrez faire de toute façon.

Lorsque vous allez finaliser votre inscription sur le site Web et que vous utilisez déjà Twitter, on vous invite à spécifier d’entrée votre numéro de téléphone, qui sera ainsi automatiquement relié à votre compte.

Twitter par SMS

Attention, utiliser le format international de votre numéro de téléphone ! (Pour la Suisse, il commencera avec +41…) La suite de la procédure d’inscription à la même que si vous n’aviez pas encore commencé à utiliser votre téléphone avec Twitter.

Inscription sur le Web

Si vous n’avez pas été invité par SMS, et que vous voulez faire tout ça sur le Web, il faut commencer ici.

Bon, c’est en anglais, mais ce n’est vraiment pas sorcier. Direction le formulaire d’inscription (si vous avez fait l’étape précédente, vous y êtes déjà) :

Twitter / Create an Account

Pas dur, non ? Vous pouvez maintenant vous lancer :

Twitter

Si le coeur vous en dit, ajoutez une photo pour vous représenter et quelques informations supplémentaires.

Activer les SMS

Attention, étape inutile si vous avez commencé à utiliser Twitter depuis votre téléphone mobile.

Pour que tout soit bien, il nous faut ajouter le téléphone mobile. N’ayez crainte, Twitter ne fonctionne pas aux SMS surtaxés. En Suisse en tout cas, recevoir des SMS ne vous coûte rien, et envoyer un SMS à Twitter, même si le numéro de téléphone est anglais, coûte la même chose qu’envoyer un SMS en Suisse.

Twitter: ajouter téléphone

Twitter va vous demander de confirmer votre numéro de téléphone en envoyant un SMS avec un code. Cela évite que des personnes malintentionnées n’utilisent votre numéro de téléphone pour s’inscrire !

C’est public !

Prudence ! Rappelez-vous que les messages que vous envoyez avec Twitter apparaissent sur le Web : n’importe qui peut donc les lire. Même avec un pseudonyme, quelqu’un pourrait un jour vous reconnaître. Tenez-en donc compte.

Vous avez bien entendu la possibilité de protéger vos messages en cochant la case « Protect my updates » sur la page des réglages. Ils ne seront visibles qu’aux personnes qui décident de vous suivre, ce que n’importe qui peut faire sans demander votre autorisation, même si vous avez la possibilité de bloquer certaines personnes après coup et à qui vous aurez donné votre autorisation.

Cela ne rend pas vos messages privés, mais vous donne un peu de discrétion. Gardez à l’esprit que vos mises à jour vont apparaître sur les pages de ceux qui vous suivent, et qu’il est vite fait d’oublier que quelque chose est privé. Une saisie d’écran, c’est si facile!

Comme toujours, donc, les choses « privées » que l’on ne désire pas mettre sous les yeux de tout le monde (inconnus, mais surtout amis) ne devraient pas se mettre sur Internet, sauf dans un espace protégé par un bon mot de passe (et encore…)

Inviter des amis

Plus on est de fous, plus on rit, et plus on est d’amis, plus Twitter montre sa valeur. Inviter donc quelques amis à vous rejoindre, surtout s’ils se connaissent ! Envoyez-leur aussi l’adresse de ce guide de survie pour leur faciliter la tâche.

La formule magique, c’est « invite +417xxxxxxxx », sans les guillemets et en remplaçant le numéro de téléphone par celui de votre ami bien entendu, que vous pouvez envoyer par SMS à Twitter ou bien directement par le Web.

Ils recevront donc un SMS d’invitation de la part de Twitter, auquel ils pourront répondre comme décrit plus haut.

Suivre des personnes déjà inscrites

Si vous connaissez des personnes qui sont déjà chez Twitter, demandez-leur leur nom d’utilisateur. Vous pouvez les ajouter soit en envoyant le message « on nomd’utilisateur » à Twitter, soit en vous rendant sur leur page Twitter (http://twitter.com/nomd’utilisateur) et en cliquant sur le petit bouton « Follow » qui se trouve au-dessous de leur nom :

Twitter -- Follow

Ensuite, cliquer sur le bouton « on » pour activer la réception des messages de cette personne par SMS :

Twitter, SMS on

En cherchant, vous pourrez trouver les annonces officielles Twitter ainsi que les comptes de la joyeuse équipe qui fabrique ce merveilleux outil : biz, ev, jack, blaine, britt… Moi, je suis par ici

Gérer ces satanés SMS

Suivant combien de personnes vous décidez de suivre, vous courez le risque de vous retrouver assez rapidement inondé de SMS — particulièrement si vous comptez parmi vos amis des irrépressibles bavards comme moi. En plus, on a tous des seuils de tolérance aux SMS différents.

Heureusement, Twitter nous donne le moyen de gérer tout ça. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il y a une différence entre les personnes auxquelles vous êtes abonnées et les personnes dont vous recevez les notifications.

  • Les messages des personnes auxquelles vous êtes abonnées apparaissent sur votre page d’accueil.
  • Les messages des personnes dont vous recevez les notifications arrivent sur votre téléphone portable.

Il est donc possible de « suivre » ou autrement dit, d’être abonné aux messages de nombreuses personnes, et de garder ainsi un oeil plus ou moins distrait sur leur quotidien ou leurs activités, sans être pour autant noyé sous les SMS. Il est possible de :

  • désactiver les notifications par SMS : « off »
  • réactiver les notifications par SMS : « on »
  • désactiver les SMS de telle heure à telle heure (pendant la nuit par exemple)

De plus, on peut choisir de ne recevoir des notifications que pour certaines personnes. Par exemple, je suis abonnée à près de 200 personnes sur Twitter, mais je ne reçois sur mon téléphone portable que les notifications d’une toute petite dizaine de personnes proches.

On peut donc contrôler, personne par personne, si on veut recevoir leurs notifications par SMS :

  • pour arrêter de recevoir les notifications par SMS d’une certaine personne (par exemple quelqu’un qui parle trop !) : « off nomd’utilisateur »
  • pour commencer à recevoir les notifications par SMS d’une personne (par exemple quelqu’un dont on a auparavant désactivé les notifications mais que l’on désire de nouveau ajouter, au quelqu’un dont on ne reçoit pas habituellement les notifications mais qu’on veut recevoir sur son téléphone portable pour une raison ou pour une autre en ce moment) : « on nomd’utilisateur »

On peut aussi faire ses réglages depuis le Web :

Twitter : following detail

Un petit truc : si vous êtes en train de recevoir les notifications pour beaucoup de personnes, cela peut être fastidieux d’aller les désactiver une à une. La commande « leave all » permet de faire le nettoyage par le vide et de désactiver les notifications de tout le monde. Vous pouvez ensuite ajouter manuellement les quelques personnes dont vous désirez recevoir les notifications par SMS.

Si vous ne recevez pas les notifications d’une personne, mais que vous désirez tout de même recevoir par SMS le dernier message qu’elle a envoyé à Twitter : « get nomd’utilisateur ».

Web, SMS… Et quoi d’autre ?

Que vous utilisiez Mac ou Windows, il y a un petit programme très sympathique que vous pouvez installer (c’est gratuit !) et qui vous donnera directement accès aux messages Twitter des gens auxquels vous êtes abonnés, sans que vous ayez à vous embêter à aller sur leur site Web à chaque fois. Il ressemble un peu aux programmes d’« instant messaging », comme MSN par exemple.

Et la messagerie instantanée ?

Oui… On peut aussi choisir de recevoir les messages Twitter par messagerie instantanée (Jabber, Google Talk). À mon avis, ce n’est intéressant que si vous recevez la messagerie instantanée sur votre téléphone portable, et si ça vous coûte moins cher que des SMS. En Suisse, ce n’est pas encore vraiment le cas.

Sur l’ordinateur, je dirais que c’est plus dangereux qu’autre chose, surtout si les gens que vous suivez sur Twitter sont des gens avec qui vous chattez : vous risquez de ne pas réaliser que le message vient via Twitter, et d’y répondre comme si vous chattiez (en privé !) avec votre ami. Du coup, risque d’envoyer à toutes les personnes qui sont abonnées à vos messages Twitter un message que vous ne destiniez qu’à une seule personne… Ça peut être embêtant !

En plus, si votre client de messagerie instantanée est réglé pour envoyer une auto-réponse, ces auto-réponses risquent d’être envoyées comme messages Twitter… Pas forcément très embêtant, mais ce n’est pas très classe !

Les messages directs

Vous pouvez envoyer à une personne qui vous suit sur Twitter un message direct (privé) : « d nomd’utilisateur texte de votre message ». Attention, vous ne savez pas si cette personne va recevoir votre message sur son téléphone portable ou non !

D’autres questions ?

D’autres questions, quelque chose qui n’est pas clair ? Laissez un mot dans les commentaires je me ferai un plaisir d’y répondre.

Le placement dans les moteurs de recherche [fr]

[en] A document on how search engins function and how to improve indexing for your site, which I wrote for a client over June/July. If this interests you, you should definitely check out my notes on Matt Cutts' Whitehad SEO tips for bloggers.

Ceci est un document rédigé pour un client en juin/juillet 2007. Un grand merci à Béatrice pour son assistance éditoriale! Si vous voulez l’imprimer et le lire tranquillement, je vous recommande de télécharger le PDF (6 pages). Ce document est distribué sous une licence Creative Commons by-nc-sa.

Introduction

On est souvent tenté de mesurer le succès d’un site internet par son placement dans les moteurs de recherche [1]. En effet, un bon placement dans les moteurs de recherche peut être un indicateur parmi d’autres du succès d’un site. Malheureusement, le fonctionnement des moteurs de recherche en général et du positionnement en particulier est difficile à comprendre et amène souvent à avoir des attentes peu réalistes en la matière, en particulier l’exigence des résultats précis pour certains mots-clés donnés.

Le positionnement dans un moteur de recherche ne peut pas être contrôlé [2]. On peut l’influencer positivement en soignant certains aspects techniques ou rédactionnels du site, mais le facteur principal dans un bon placement demeurera inévitablement la qualité du contenu.

En fait, le placement dans les moteurs de recherche est une conséquence de la popularité d’un site, et non sa cause. (Même si, bien entendu, un bon placement peut amener des visiteurs au site — mais un bon placement seul ne suffit pas.)

1. Comment fonctionne un moteur de recherche ?

1.1. Fonctionnement général

La fonction principale d’un moteur de recherche est de fournir à son utilisateur la liste des pages Internet correspondant aux mots-clés que celui-ci aura spécifiés. Généralement [3], cela revient à fournir une liste de pages contenant ces mots-clés. Cela est en soi une opération relativement simple. Ce qui est très complexe, par contre, c’est le classement de tous ces résultats afin de mettre en tête de liste les plus pertinents. L’algorithme utilisé par Google à cet effet est secret, et comprend une bonne centaine de variables. On saisit donc aisément pourquoi il n’est pas possible de contrôler sa position dans un moteur de recherche. D’ailleurs, si ça l’était, ce positionnement perdrait tout son sens…

Le premier facteur qui va influencer le placement est bien entendu le contenu de la page : les mots-clés y apparaissent-ils? Sont-ils proches les uns des autres, ou bien éloignés ? Apparaissent-ils une seule fois, ou bien plusieurs fois ? Apparaissent-ils dans le titre de la page, dans les divers titres qui organisent le contenu de celle-ci, dans le corps du texte, en gras, dans un lien, dans des citations, en haut de la page, en bas de la page… ?

Un autre facteur qui va avoir beaucoup d’influence sur “l’autorité” que Google accordera à un site Web est le nombre de liens entrants vers ce site. De plus, la provenance de ces liens a une importance : le “pagerank” (autorité) se calcule de façon circulaire. Logiquement, les liens provenant de sites dont l’autorité est déjà reconnue auront plus d’impact que des liens provenant de sites moins cotés (mais un grand nombre de liens provenant de sites peu cotés comptera également…).

Le fait de définir des “mots-clés” [4] dans les différentes pages du site était très important pour le placement dans les moteurs de recherche à une certaine époque (pré-Google). Maintenant, l’importance de ces mots-clés est très limitée, voire même nulle selon certains.

1.2. Le choix des mots clés

Lorsque l’on cherche à mesurer la performance d’un site dans Google, par exemple, on introduit dans le moteur de recherche des mots clés qui semblent pertinents par rapport au contenu du site en question. Mais ces mots-clés sont-ils ceux qu’introduiraient les personnes faisant partie du public-cible du site?

Il est en fait très difficile de deviner quels mots-clés un internaute recherchant une information donnée va introduire dans un moteur de recherche. Parfois, les gens y tapent des questions entières. Parfois juste un mot. Parfois, les mots pour lesquels ils imaginent que le site web dont ils auraient besoin aura été optimisé. Et parfois encore, l’information qu’ils tirent du site et qui a de la valeur pour eux n’est pas celle qu’imaginait l’auteur du site.

Se focaliser sur certains mots-clés n’est donc pas une stratégie très porteuse. Il vaut mieux se concentrer sur le référencement général du site et la qualité de son contenu, et laisser au moteur de recherche le soin de déterminer quels sont les mots-clés les plus pertinents pour lui.

1.3. Langue et géographie

Un moteur de recherche comme Google donne la possibilité de limiter les langues dans lesquelles la recherche est effectuée, ou de circonscrire la recherche à un pays donné. Il faut cependant prendre garde au fait que la détection de la langue ou du pays de provenance d’une page peut facilement être erronée. La langue est détectée automatiquement en analysant le contenu de la page (ce qui crée vite des problèmes lorsqu’une page contient plus d’une langue), et pour ce qui est du pays, il semblerait que la localisation physique du serveur hébergeant le site web soit déterminante.

Notons également qu’une recherche “en français” donne des résultats légèrement différents selon qu’on utilise google.fr ou google.ch.

Il ne faut donc pas trop compter sur ces distinctions qui fluctuent facilement — mais elles ont le mérite de rappeler qu’un site visant un public local est “en compétition”, pour ce qui est de la pertinence des mots-clés, avec tous les autres sites publiés dans la même langue. Les seules véritables frontières sur internet sont linguistiques.

2. Que conclure d’un placement insatisfaisant?

C’est souvent le constat d’un placement peu satisfaisant dans les moteurs de recherche qui amène à se demander ce que l’on peut faire pour l’améliorer. Il est important, tout d’abord, de ne pas perdre de vue l’élément de subjectivité que comporte un tel constat. Le placement n’est pas quelque chose d’absolu: une page va être classée en fonction de sa pertinence par rapport aux mots-clés qui ont été donnés comme critères de recherche. La sélection des mots-clés doit donc se faire très soigneusement s’ils doivent servir à évaluer d’une façon ou d’une autre si le placement est “bon”.

Les causes d’un placement insatisfaisant peuvent être multiples. Pour y remédier, il est important des les identifier correctement. Tout d’abord, il faut distinguer parmi les facteurs agissant sur le placement ceux qui sont “internes”, propres au site placé, et donc sur lesquels on peut agir, de ceux qui sont “externes”, sur lesquels on n’a pas prise.

2.1. Facteurs externes

Ils sont au nombre de deux:

  • les mots-clés choisis
  • les sites “concurrents”

Chaque site est placé dans la liste des résultats pour les mots-clés choisis par rapport aux autres sites ayant un contenu similaire (potentiellement pertinent pour les mots-clés recherchés). Obtenir un “bon placement” dans un tel cas de figure sera donc une toute autre histoire s’il s’agit d’un domaine dans lequel il existe quantité de sites ayant déjà une présence forte, ou si le domaine en question est relativement peu documenté sur internet.

2.2. Facteurs internes

Les facteurs internes influençant le positionnement d’un site sont les suivants:

  • qualité du contenu
  • mise en valeur rédactionnelle du contenu
  • mise en valeur technique du contenu

La qualité du contenu influence de deux manières le placement. Premièrement, d’une façon tout à fait mécanique, comme expliqué plus haut: la fréquence et la place des mots-clés dans le texte de la page est analysé et interprété par le moteur de recherche. Celui-ci, par contre, n’a aucun moyen d’évaluer la “qualité” d’un texte au sens où un être humain pourrait l’entendre. Cette “qualité” est en fait mesurée au nombre de liens entrants établis par d’autres créateurs de site. Ce n’est donc pas directement le moteur de recherche qui est influencé ici, mais les êtres humains qui jugeront le contenu digne ou non d’une mention sur leur site.

La “mise en valeur rédactionnelle” consiste à organiser le texte d’une façon qui tienne compte de la manière dont le moteur de recherche indexera le contenu: que va-t-on regrouper sur une même page? Quelles expressions choisir pour les titres? comment utiliser gras, liens, sous-titres de façon adéquate?

La “mise en valeur technique”, quant à elle, consiste à s’assurer qu’il n’y a pas d’obstacles techniques à la bonne indexation du site et à la création de liens vers les différentes pages qu’il comporte. Par exemple, on évitera les cadres (“frames”), les liens en javascript, le balisage non sémantique, etc.

Lorsque le référencement n’est pas satisfaisant, il convient donc de repérer dans quel domaine les améliorations doivent être faites. Pour ce faire, on regardera dans l’ordre:

  • les aspects techniques
  • les aspects rédactionnels
  • le contenu proprement dit.

En effet, s’il y a des obstacles techniques majeurs à une bonne indexation, il ne sert à rien de s’acharner à améliorer la qualité ou l’intérêt du contenu. Celui-ci est peut-être parfaitement adéquat, mais il n’est simplement pas mis correctement en valeur. Une fois que la qualité technique du site est assurée, on peut s’intéresser à la technique de rédaction, par exemple en améliorant la façon dont les titres sont choisis, ou en optimisant la façon dont le contenu est organisé sur les diverses pages du site.

C’est seulement une fois ces questions techniques réglées (du moins pour ce qui est des grandes lignes) que l’on peut réellement évaluer si la qualité proprement dite du contenu est en cause. Et à ce moment-là, il est important d’inclure dans l’évaluation les facteurs extérieurs comme la place occupée par les autres sites consacrés à des sujets similaires.

3. Que faire pour améliorer le placement général ?

Encore une fois, la chose principale à faire pour avoir un bon placement est d’avoir un contenu de qualité. En effet, les algorithmes des moteurs de recherche visent à mettre en avant les pages qui sont utiles aux gens faisant les recherches — le contenu est donc primordial.

Les créateurs de sites peuvent ensuite aider les moteurs de recherche à indexer correctement leur contenu en prenant garde à certains points:

Aspects techniques :

  • utiliser un balisage HTML propre et sémantique
  • prévoir une architecture de site qui encourage les autres propriétaires de sites à faire des liens vers différentes pages de celui-ci
  • créer suffisamment de liens entre les différentes parties du site pour permettre une navigation facile (particulièrement dans le corps du texte lorsque cela est pertinent)
  • utiliser un schéma d’URL “sympathique” pour les moteurs de recherche
  • éviter les frames (cadres), les images représentant du texte et les liens en javascript.

Aspects rédactionnels :

  • structurer les pages avec titres et sous-titres
  • choisir des titres qui contiennent des mots-clés en adéquation avec le contenu de la page.

On notera qu’il y a deux sortes de “bon placement”: l’autorité que Google confère à une page de façon générale, ou “PageRank” [5], et la position dans laquelle cette page se trouvera pour la recherche de mots-clés précis.

Une page peut avoir un très bon PageRank mais être mal placée pour une recherche selon certains mots-clés. Cela peut être le cas parce que ces mots-clés n’occupent pas une place assez prédominante (au sens de Google) dans la page, voire n’y figurent pas (!). Mais aussi, d’autres sites existent peut-être dont le contenu relatif à ces mots-clés est plus pertinent. Cette pertinence apparaîtra (aux yeux du moteur de recherche) à travers la place qu’occupent ces mots-clés dans le contenu de la page en question et des pages proches, et surtout à travers les liens entrants vers cette page: le texte de ces liens utilise-t-il régulièrement ces mots-clés, ou non?

Par exemple, on trouvera normal qu’en tapant les mots-clés “prévention+sida” le premier résultat apparaissant soit , un site consacré uniquement à la prévention Sida, plutôt que , la page à ce sujet sur ciao.ch, un site qui comporte des informations sur des sujets très variés.

4. Qu’apporte un bon placement ?

Il peut être utile de regarder d’un peu plus près les raisons qui poussent à vouloir un bon placement dans un moteur de recherche. Effectivement, un site bien placé, qui se situe dans les premiers résultats pour les mots-clés que recherchent les gens qui seraient intéressés par le contenu du site, va attirer plus de visiteurs par ce biais.

Gardons cependant à l’esprit que le placement est un moyen d’attirer des visiteurs, et non une fin en soi. Ce n’est d’ailleurs pas le seul moyen d’attirer des visiteurs sur son site: les gens peuvent aussi y arriver parce qu’ils ont cliqué sur un lien se trouvant sur un autre site, parce qu’on leur en a parlé, ou qu’on leur a envoyé l’adresse par e-mail, chat, ou messagerie instantanée.

Ces derniers moyens font intervenir quelque chose qui est de l’ordre du bouche à oreille: une recommandation “de personne à personne”, qui est généralement beaucoup plus efficace qu’une entrée dans un répertoire automatisé (le moteur de recherche), et qui prend de plus en plus d’importance dans l’internet d’aujourd’hui. Un lien sur un site web est une recommandation, et cela d’autant plus si ce site est un site personnel, comme un blog, par exemple.

Bien entendu, les résultats des moteurs de recherche vont refléter la part “internet” de ces recommandations en bouche à oreille. Une adresse web transmise dans une liste de discussion par e-mail va se retrouver indexée via les archives en ligne de celle-ci. Les blogs sont des sites internet, et “comptent” évidemment pour le moteur de recherche — d’autant plus que bon nombre d’entre eux sont en fait très bien “cotés” (PageRank).

Si beaucoup de propriétaires de sites jugent que le contenu d’un site vaut la peine qu’on en parle, le placement de ce site dans les moteurs de recherche va s’en trouver amélioré, mais ce placement est la conséquence de cet intérêt et non sa cause. Tenter d’agir directement sur le placement est donc insuffisant: c’est le contenu du site qui va jouer un rôle prépondérant.

Conclusion

Le placement d’un site dans un moteur de recherche est un indicateur de qualité parmi d’autres. Ce placement ne peut pas être contrôlé, et ne dépend pas uniquement du site concerné — il est toujours relatif au reste du matériel existant sur internet.

Il est bien plus efficace d’agir sur le contenu et la qualité formelle d’un site afin de l’améliorer plutôt que de chercher à obtenir directement un résultat en termes de placement par rapport à certains mots-clés, objectif qui est souvient peu réaliste.

Notes

  1. La plupart des moteurs de recherche fonctionnent sur le modèle de Google. Si ce document parle des moteurs de recherche en général, c’est plus particulièrement de Google et des moteurs de recherche fonctionnant sur des principes similaires dont il s’agit ici.
  2. Les organisations qui garantissent un placement dans les x premiers résultats pour tel ou tel mot-clé utilisent des techniques peu éthiques qui reviennent en somme à tricher avec les algorithmes de classement des moteurs de recherche []. D’un moyen pour mesurer quelque chose (la qualité), le placement devient un but en soi.
  3. Google tient en effet également compte des mots utilisés pour créer des liens vers une page donnée. Le “googlebombing” abuse de ce fait pour imposer une page spécifique en première position lorsqu’on l’on recherche certains mots-clés, en obtenant qu’un grand nombre de sites Web utilisent ceux-ci dans le texte de liens pointant vers cette page. Un exemple célèbre plaçait la biographie officielle de George Bush en première position des résultats lorsque l’on cherchait l’expression “miserable failure”, même si la page ne contenait bien sûr pas cette expression. Voir aussi .
  4. Ces fameux mots-clés, importants pour les moteurs de recherche de la génération précédant Google, sont ceux que l’on place dans la balise HTML .
  5. Le PageRank est une valeur allant de 0 à 10 et qui est basée sur le nombre de liens entrants vers une page, pondérée par la valeur de PageRank de la page sur laquelle se trouve ce lien.

A lire aussi, en anglais: Matt Cutts: Whitehat SEO Tips For Bloggers, les notes que j’ai prises lors de sa conférence à WordCamp (San Francisco).