Bloguer avec WordPress, c'est facile! [fr]

[en] A few screenshots to demonstrate how technically easy it is to write a blog post with WordPress.

Bon, au risque de me répéter, bloguer n’est pas techniquement difficile. Si vous savez envoyer un e-mail, vous avez les compétences techniques pour écrire dans un blog. Comme les images sont plus parlantes que de grosses tartines comme j’ai l’habitude d’en pondre, voici j’espère de quoi vous convaincre, en images. J’affectionne particulièrement la plateforme WordPress, qui se décline en plusieurs parfums selon votre humeur, vos compétences, et vos besoins.

Donc, fini le blabla. Une fois votre blog “installé” (facile avec WP.com, un peu plus complexe pour les autres solutions), vous cliquez sur le lien “connexion” qui se trouve sur celui-ci et vous verrez l’écran suivant, où vous vous identifiez grâce à votre nom d’utilisateur et votre mot de passe (qui vous auront été fournis lors de la mise en place du blog):

wp-login-fr-rempli

Une fois qu’on a cliqué sur “connexion”, WordPress sait qui on est — comme lorsque l’on rentre dans son compte e-mail. On a donc accès à la partie cachée du blog (derrière la scène, les coulisses), accessible depuis n’importe où pour autant qu’on ait une connexion internet et qu’on se souvienne de son mot de passe. Comme l’e-mail, en fait.

Une fois la connexion faite, on clique sur l’onglet “Ecrire” pour pouvoir écrire un billet.

wp-post-fr-rempli

En cliquant sur la photo, vous en voyez une version plus grande, avec des commentaires (il faut passer la souris sur la grande photo pour les voir). En gros, ça ressemble beaucoup à un formulaire de rédaction d’e-mail, non? La seule grosse différence c’est que le bouton à activer s’appelle “Publier” et non pas “Envoyer”. Allez, on écrit une bafouille et on publie.

Mince! et si on a oublié de mettre quelque chose dans le billet qu’on vient de publier? Si on a laissé passer une faute d’orthographe? Pas de panique. On clique sur “Gérer”, ce qui nous donne accès à la liste des derniers articles publiés.

wp-gerer-blog-fr

Il suffit de cliquer sur “Modifier” et on retrouve l’écran d’édition affiché plus haut. C’est le même pour faire un nouveau billet ou pour modifier un billet existant, sauf que dans ce deuxième cas, le formulaire sera pré-rempli avec le contenu du billet.

Voilà l’essentiel à maîtriser pour pouvoir alimenter un blog. Pas sorcier, non? Donc, si vos craintes concernant les possibles difficultés techniques se sont envolées, faites un rapide détour par Blog pour les nuls, lancez-vous, et donnez-moi votre adresse pour que je puisse aller jeter un oeil!

Comment faire connaître un cours sur les blogs en Suisse Romande? [en]

Voilà une question qui nous taraude depuis quelque temps, Anne Dominique Mayor et moi-même, ainsi que le responsable de Romandie Formation.

Nous avons un joli cours sur les blogs, destiné aux patrons (ou responsables communication) de PME, qui aura lieu dès septembre (le 6 et le 13, pour être précise). Mais comment le remplir? Comment le faire connaître? Nous avons organisé une séance d’information en juin, mais même là, difficile de remplir la salle.

Pour le moment, quand on dit “blog” aux gens, leur réaction est souvent de l’ordre “beurk, non, j’ai pas besoin d’un journal intime en ligne, ça va pas la tête!” Quand on a une chance d’expliquer, là, tout d’un coup, ils sont beaucoup plus intéressés.

Laissez-moi le répéter encore haut et fort: le blog est une technologie, une (des!) culture(s), une machine à ouvrir le dialogue. Ce n’est pas un journal intime. Il peut être utilisé pour faire un journal intime en ligne, mais ce n’est qu’une des nombreuses utilisations possibles de cet outil.

Il peut être utilisé pour faire une “page de news” dopée afin de faire passer des infos aux clients. Il peut être utilisé à l’interne, pour mieux communiquer, collaborer, et stocker l’information utile pour l’équipe. Il peut être utilisé “dans l’autre sens”, c’est-à-dire qu’on peut écouter ce qui est dit de notre produit ou service, comme Robert encourage Nestlé à le faire, et comme je le fais pour le service coComment.

Le blog est peu cher, prend certes du temps, mais nous offre une prise directe sur ce que l’on montre sur la toile, et un vrai canal de communication avec “l’extérieur”. Les personnes que j’assiste dans la mise en place de leur blog sont en général bluffées par la simplicité de la publication. C’est vraiment facile, pas juste “facile-pour-informaticiens”. On veut changer une virgule, rajouter une phrase? Pas de problème. Inutile de déranger le webmaster pour cela.

Je sais qu’un tel cours (et d’autres, on est déjà en train de comploter) a sa place, mais je me demande si on n’est pas un peu tôt… Et vous, qu’en pensez-vous? Un cours comme celui-ci vous paraît-il adapté? Et éternelle question, comment aider ceux qu’il pourrait intéresser à nous trouver?

Je suis bien consciente que ce billet (que j’ai envie d’écrire depuis plusieurs semaines), publié alors que 24heures parle de blogs et de “yours truly”, et que les employeurs de la Petite Anglaise viennent de se ridiculiser en la virant à cause de son blog… bien inoffensif, c’est déjà un premier bout de réponse à la deuxième question…

PS: si jamais, messieurs-dames journalistes et autres, c’est Stephanie sans accent. J’ai des origines britanniques et comme c’est à peu près le seul endroit où ça se voit, j’y tiens 😉

Flock, extensions, and coComment [en]

[fr] Une adresse de site pour convertir des extensions Firefox pour utilisation avec Flock, qui est un excellent navigateur. J'étais déçue de ne pas pouvoir utiliser l'extension Firefox pour coComment avec Flock -- maintenant je peux!

My ex-collegue and now friend Gabriel introduced me to the Flock browser quite some time back. I mentioned it quite a bit on my other blog but I don’t think I talked about here much.

Anyway, it’s great. It’s Firefox, but with all sorts of nice bloggy, flickr-y, del.icio.us-y stuff tied in. I’d like to get coComment integrated in there too.
(Disclaimer: I work for coCo.)

One thing that makes coComment really nice to use is the Firefox extension. Once you’ve installed it, you don’t need to do anything, and it automatically records all the comments you make (as long as the blog platform is more or less compatible to show them on your user page. Here’s mine.

The thing that bothered me when I started using Flock again sometime back was that I had to revert to using the bookmarklet (which, let’s be honest, is a real pain — who remembers to click on a bookmarklet before posting each comment? not I!) Today, as I was starting on my tour of the blogosphere to see what people are saying about coComment I came upon another Flock user who regretted the extension wasn’t compatible.

So, I headed to our internal bug-tracker to find out what the status of my request for a Flock extension was, and saw that Nicolas (coComment’s Daddy!) was asking for more information on converting extensions. I googled a little and here’s what I came up with:

Well, I installed the extension in Flock, restarted my browser, and after a painful start (wouldn’t be able to tell you if it was because of the extension or just good ol’ Windows acting up) it was up and running. I now have Flock running the coComment Firefox extension!

Let me know how it goes for you if you try it, particularly on other platforms. And if you haven’t tried Flock yet, you should. It’s really neat!

Gandi fait peau neuve [fr]

[en] If you haven't yet checked it out, go and see Gandi.net's new design.

Je ne le vois que maintenant, mais au cas où vous seriez encore plus à  la traîne que moi, allez regarder la nouvelle interface de Gandi.net. Gandi (sans h!), c’est l’endroit où aller pour enregistrer vos noms de domaines. Souvent, votre hébergeur vous proposera des formules hébergement+nom de domaine: très joli, jusqu’au jour où vous voulez changer d’hébergeur et où ça devient compliqué.

Tous chez Gandi!

Plan de cours EESP (Internet social) [fr]

[en] This is the outline of a course I just gave on the social internet.

Très rapidement, le plan du cours que j’ai donné tout à  l’heure à  l’EESP sur l’Internet social. Il manque un tas de liens, utilisez donc Google ou Wikipedia si vous désirez plus d’informations sur les noms cités.

  1. Introduction

– tour d’horizon général de l’utilisation d’internet par les adolescents
– axé sur technologies et leur utilisation

  1. Internet n’est pas qu’une bibliothèque

– web, e-mail, newsgroups, chat/IM/IRC, P2P, webcams, téléphonie, jeux/Second Life, social/community software (Flickr, MySpace, Skyblog, blogs, Orkut…)
– moyen de communication (vie sociale online/offline intégrée, rapprochement de personnes ayant intérêts communs, micro-communautés)
– fracture entre “générations” (encadrement, exploration sans soutien adulte)

  1. Chat et communication via l’écran (synchrone)

– pistes “psychologiques” (défenses, projections, rencontre, fracture vs. intégration online/offline)
– où chatter? IM, IRC, P2P, WoW, Second Life…
– plus loin: webcams, Skype

  1. Les blogs

– charactéristiques (technique, contenu, social)
– utilisations (“adultes”, ados)
– machine à  fabriquer des conversations, bouche à  oreilles démultiplié (implications comme outil de communication — commercial, politique, social)

  1. Problématiques adolescents

– anonymat
– respect des lois en ligne
– persistance et caractère public du contenu et conséquences
– sous-cultures et “groupes de soutien pairs” (suicide, morbide, etc)
– cyberpédocriminalité

  1. Conclusion

– vie sociale en ligne des adolescents à  gérer
– nécessité pour institutions, éducateurs, enseignants, parents de se familiariser avec le monde en ligne et de s’intéresser à  ce que les adolescents y vivent
– prévention, mais aussi réflexions à  mener sur l’exploitation possible, à  des fins éducatives, de cette utilisation sociale d’Internet

Quelques références:

  • http://zephoria.org (danah boyd)
  • http://www.rider.edu/suler/psycyber/psycyber.html (Psychology of Cyberspace, John Suler)
  • http://adocity.com
  • http://myblog.fr
  • http://actioninnocence.org
  • http://skyblog.com
  • http://www.admin.ch/ch/f/rs/311_0/index2.html (Code Pénal art. 173-177, voir sous “Titre troisième: Infractions contre l’honneur et contre le domaine secret ou le domaine privé”)

Get Listed in Technorati Blog Search [en]

[fr] Technorati est le meilleur moteur de recherche spécialisé dans les blogs. Pour être listé dedans, il est important que votre outil de weblog envoie un ping à  Technorati chaque fois que vous publiez un billet. Ainsi, vos tags seront pris en compte.

Technorati comporte également un répertoire de blogs sur lequel je compte m'appuyer pour la nouvelle version de SwissBlogs. Pour y être listé, il suffit de créer un compte chez Technorati et de déclarer votre blog. N'oubliez pas de lui ajouter des tags! Helvetia, en particulier, si c'est un blog suisse.

Il est aussi facile de faire ajouter son blog dans le répertoire sans faire de compte chez Technorati. Il suffit d'ajouter le code suivant (à  adapter selon vos besoins) pour chaque tag que vous désirez attribuer à  votre blog, dans un billet ou quelque part sur la page principale de votre blog: <a href="http://technorati.com/blogs/helvetia" rel="tag directory">Je suis un blog suisse!</a>

You know Technorati is just about the best blog search engine out there. If you want the right people to be able to find you, you should be in Technorati.

First, you want to ping Technorati. Normally, your blogging software does this for you. If it doesn’t, you need to (a) bug your blogging software provider to implement pinging Technorati and (b) in the meantime, ping manually each time you post. Not sure if you’re pinging or not? Do a search for your URL. If Technorati shows your blog title, you have pinged at least once.

Second, you want to be in the Blog Finder Directory. There are two ways to do this.

  1. [Sign up for an account](http://technorati.com/signup/ "It's easy! Create a Technorati account.") and once that is done, [claim your blog](http://technorati.com/account/blogs "It's easy too! Tell Technorati which blogs are yours."). You can then [configure your blog](http://technorati.com/account/blogs/edit/1 "Direct link to configuring your first claimed blog.") to add tags and other juicy bits of information (optional). If you have a swiss blog, try adding the tag [helvetia](http://technorati.com/blogs/helvetia "See list of blogs tagged helvetia.") to your blog. Surprises in store soon.
    
  2. If you don't want to bother with signing up with Technorati or claiming your blog, it's easy: just add directory tags to your blog. Directory tags are [like tags](https://climbtothestars.org/archives/2006/03/01/comment-faire-des-tags/ "How to tag, in French."), only you need to use the <code>rel="tag directory"</code> attribute on the link instead of just <code>rel="tag"</code>. Example? Add the following code anywhere on your blog to be tagged as "helvetia": <code><a href="http://technorati.com/blogs/helvetia" rel="tag directory">I'm a swiss blog!</a></code>. Adapt to any tag you wish to use. You can add upto 20 per blog.
    

Questions in the comments, please!

Comment faire des tags? [fr]

[en] An explanation on how to tag, manually, using my plugin, or by using a blog editor like Ecto.

Virginie me demande en passant dans un e-mail comment faire des tags. Elle a suivi mes bons conseils comme une grande et a maintenant un profile Technorati, et elle aimerait tirer le meilleur parti de ce moteur de recherche spécialisé dans les blogs.

Je me rends compte, du coup, que même si je parle beaucoup des tags, c’est souvent en anglais.

C’est quoi, un tag?

Un tag, c’est comme une étiquette ou un mot-clé que l’on collerait sur un billet ou un blog. Cela nous aide à  nous y retrouver, et ça permet à  d’autres de trouver nos billets. Technorati est très utile pour cela. Ce n’est pas la même chose que les catégories, qui devraient rester plutôt génériques (les miennes ne sont pas un exemple à  suivre, allez donc voir plus loin). Pour les choisir, facile: on pense à  ce qu’on a écrit et on laisse venir l’inspiration.

Comment je fais?

Trois solutions. A la main, avec mon plugin WordPress, ou bien en utilisant un programme qui comprend les tags, comme ecto, pour publier ses billets.

Je développe.

A la main

Technorati va se promener sur les blogs à  la recherche de tags. Un tag, pour technorati, c’est un lien comprenant l’attribut rel="tag". Le dernier morceau de l’URL du lien est considéré comme le “tag” lui-même, le mot qu’il va indexer. Les liens en question peuvent se trouver n’importe où dans le billet. L’usage veut qu’on les collectionne en fin de billet, mais ce n’est pas nécessaire.

Quelques exemples:

<a href="http://technorati.com/tag/romandie" rel="tag">Romandie</a>
<a href="http://technorati.com/tag/romandie" rel="tag">la Suisse Romande</a>
<a href="http://monsite.com/romandie" rel="tag">Romandie</a>

Ces trois liens seront tous interprétés par Technorati comme le tag Romandie et le billet les contenant apparaîtra sur cette page. Vous noterez que le lien n’a pas besoin de pointer vers Technorati (mais le dernier morceau de l’URL doit être le nom du tag) et que le texte lié est libre.

Donc, si on veut, on peut parsemer son texte de liens-tags. Mais c’est fastidieux.

Bunny’s Technorati Tags

J’ai écrit un plugin WordPress pour pouvoir taguer facilement nos billets. Pour cela, passez d’abord à  la dernière version de WordPress.

Ensuite, copiez dans le répertoire “plugins” de votre site le fichier contenant le plugin. Activez-le dans l’espace d’administration de WordPress. Vous verrez ensuite dans votre formulaire d’écriture de billet un champ supplémentaire intitulé “tags”. Quand vous écrivez un billet, jetez-y quelques mots, et ils seront automatiquement convertis en tags pour Technorati.

Magique!

Ecto

On n’est pas obligé de passer par l’interface d’administration de son blog pour publier des billets. On peut aussi installer sur son ordinateur un programme qui permet de faire tout ça “à  distance”. Ecto en est un, très bon, qui permet d’ajouter des tags à  nos billets. Il est en anglais et n’est pas gratuit même si on peut le tester durant quelques semaines gratuitement. A essayer!

Pas clair?

Il vous faut plus de précisions? Demandez!

Cercle de la Presse: 20minutes bientôt en Suisse Romande [fr]

[en] Some thoughts on a presentation I attended about the launch of a free daily newspaper in the area.

Anne Dominique m’a invitée à  venir au dîner du Cercle de la Presse afin d’assister à  une présentation-débat sur le lancement du quotidien gratuit 20minutes en Suisse Romande le 8 mars prochain.

20minutes

Ce qui m’a frappée en écoutant la présentation de Joseph Crisci, c’est à  quel point l’approche de 20minutes rejoint ce qui se passe actuellement sur le web. Plusieurs “canaux” sont à  disposition pour rendre accessible l’information qu’ils rédigent chaque jour: le journal papier, le web, un portail mobile. Accéder à  l’information ne coûte rien au lecteur, car tout est financé par de la publicité. La tranche d’âge ciblée est jeune (15-35 ans, c’est pratique pour les annonceurs, aussi!), et la stratégie de distribution consiste à  placer le journal dans des endroits où il pourra presque littéralement tomber dans les mains des lecteurs.

C’est un journal pour pendulaires. De l’information, pas de commentaire. Une ligne éditoriale claire, une maquette vivante, beaucoup d’images. De l’actualité très fraîche, et une présence web qui a l’air bien fichue: la version romande utilisera exactement la même technologie que la version suisse-allemande. Celle-ci a l’avantage de présenter des liens permanents pour chaque article (et ils sont “jolis”, cela plaît à  la maniaque de l’URL que je suis). Il paraît qu’il y aura moyen de faire des commentaires, mais j’imagine qu’il faut s’inscrire pour ça. (Je ne veux pas m’inscrire sur la version allemande, vu mon allemand déficient, et le fait qu’il faut donner son numéro de téléphone mobile. Dans ces conditions, je veux pouvoir bien lire tous les termes de l’inscription.) J’ai soufflé au conférencier que ce serait bien de mettre des trackbacks pour être blogger-friendly. Rêvons!

Concurrence pour Le Matin Bleu

Une question qui s’est posée est celle de la concurrence avec Le Matin Bleu, quotidien également gratuit et qui n’a que quelques mois d’existence. Chose intéressante, j’ai appris au cours du débat qu’initialement, 20minutes et Edipresse étaient censés s’associer pour produire ensemble un quotidien romand gratuit. Semblerait qu’il y ait eu rupture de discussions et décision de faire cavalier seul… S’en mordront-ils un jour les doigts, ou bien la concurrence aura-t-elle un effet bénéfique? L’avenir nous le dira.

Pour la blogueuse que je suis, je relève que Le Matin Bleu a un pas d’avance sur 20minutes: ils ont un blog (malheureusement alimenté par l’entité “la rédaction” — voir à  ce sujet ma critique de la promesse de blog de Femina) qui turbine fièrement sous WordPress (version 1.5.1.2, par contre, faudra penser à  faire la mise à  jour vers la version 2.0.1, comme Femina. Je vous renvoie à  la critique citée plus haut.

20minutes a, a-t-on laissé entendre, un tour dans sa poche pour favoriser sa distribution, mais impossible d’avoir des détails. On sait cependant qu’il ne s’agira pas de distribution dans les boîtes aux lettres: ce n’est pas à  l’ordre du jour, même s’il ne faut jamais dire jamais.

Un bon journal

Un point qui m’a interpellée est celui de la définition d’un “bon journal”. Inévitablement, face à  la menace de l’information gratuite (qu’elle soit sur papier ou sur le web, le résultat est le même), la presse payante se demande ce qu’il lui reste. Peut-elle couvrir des domaines qui ne seront pas abordés par les quotidiens gratuits? S’adresser à  une autre tranche de la population? Prétendre à  plus de qualité?

“Je suis blogueuse”

Mise à  part l’excellente nourriture (vous connaissez ma devise: “s’il y a à  manger, je suis là !”), une autre chose que je retiens de cette réunion est l’effet que semblait produire mon statut de blogueuse. En effet, je circule en général dans des cercles où soit (a) il est tellement normal d’avoir un blog que personne n’en parle, soit (b) personne n’en a quoi que ce soit à  faire. Là , non-journaliste au milieu de tous ces journalistes, j’ai senti des oreilles se dresser lorsque j’ai dit que j’étais blogueuse. Curiosité, intérêt… un peu de méfiance, peut-être? Les blogueurs sortent d’internet, ils existent dans la rue, mangent, respirent et rient comme des gens normaux. Ils sont là , et ensuite, ils écrivent des billets comme celui-ci sur leur blog.

J’ai passé un très bon dîner, appris des choses intéressantes, apprécié les discussions et le thé de menthe. Je reviendrai, si Anne Do m’invite à  nouveau. Peut-être à  bientôt!

Femina: une promesse de blog [en]

Malgré tout le mal que j’ai pu dire du site de Femina, il s’y trouve une page qui me paraît fort prometteuse: nos potins.

A premier coup d’oeil, ça ressemble à  un blog — enfin, ça en a la mise en page. C’est joli, c’est aéré, on a envie de lire. Le ton est personnel, assez informel, authentique, comme celui du magazine, d’ailleurs.

Si on regarde de plus près, cependant, on remarque qu’il manque un certain nombre d’éléments pour que cette “promesse de blog” (dixit Anne Do) puisse être véritablement un blog digne de ce nom. Ce n’est pas juste une question d’appellation (surtout pas, en fait!) mais de rôle que devrait pouvoir jouer une telle publication.

A quoi peut donc bien servir un “blog de la rédaction” pour une publication comme Femina? Un blog, c’est bien pour un certain nombre de choses:

  • communiquer de façon transparente, directe et immédiate avec le “public” (les clients, les lecteurs, les électeurs…);
  • créer du dialogue, de la conversation avec le “public” et d’autres acteurs de la blogosphère (qui ne sont pas nécessairement des lecteurs du journal, par exemple) — ce qui renforce la “communauté”;
  • indirectement (car c’est une conséquence du succès dans les deux points mentionnés ci-dessus), augmenter sa visibilité dans les moteurs de recherche, avec toutes les conséquences réjouissantes que cela peut comporter.

Pour qu’un blog puisse mener à  bien cette mission, il y a un certain nombre de pré-requis, techniques et éditoriaux:

  • chaque billet doit avoir une adresse web stable et unique pour qu’on puisse y référer (le fameux “permalien”);
  • idéalement, les visiteurs doivent pouvoir laisser des commentaires ou au moins indiquer qu’ils ont écrit une réaction sur leur propre blog au moyen d’un trackback;
  • le billets doivent pouvoir être rattachés à  leur auteur (un être humain!), plutôt qu’être anonymes ou “collectifs” (on tombe alors dans la situation peu agréable où c’est l’institution ou l’entreprise qui parle);
  • le balisage (HTML et CSS) doit être structural (et non présentationnel) afin d’accomoder les moteurs de recherche comme Google, mais aussi les outils plus spécifiquement axés “blogs” comme Technorati, coComment, TailRank, ainsi que les divers annuaires répertoriant les blogs;
  • le blog devrait également être disponible sous forme de fil RSS/atom afin qu’on puisse s’y abonner et le suivre sans devoir se rendre sur le site lui-même;
  • être très ouvert par rapport au contenu du blog et des commentaires: éviter la censure ou les lourdeurs éditoriales MarCom ou RP;
  • la rédaction et la tenue du blog prend du temps; il faut prévoir du temps à  y consacrer pour qu’il reste vivant.

Il y a sûrement d’autres choses, mais avec ça, c’est déjà  bien parti. Difficile? Non. Il suffit d’utiliser pour son blog un outil de blogging, plutôt que de s’amuser à  vouloir réinventer la roue. La plupart des outils de blogging ont derrière eux plusieurs années d’existence et des équipes de développeurs enthousiastes — il est un peu illusoire de penser qu’on peut faire mieux seul dans son coin, surtout si l’on ne baigne pas déjà  dans la blogosphère. Donc, si on ne désire pas une solution hébergée comme WordPress.com ou TypePad, on installe sur le serveur de son site WordPress, DotClear ou encore MovableType (liste non exhaustive, bien sûr). Comme ça, on est sûr d’avoir sous la main le kit du parfait petit blogueur.

Je reviens à  Femina. Voici ce qui manque à  mon avis cruellement à  la jolie promesse de blog pour qu’elle puisse déployer ses ailes et occuper la place qu’elle mérite dans la blogosphère romande:

  • des permaliens
  • la possibilité de laisser des commentaires et des trackbacks
  • le nom de la personne qui a écrit le billet
  • côté “derrière la scène”: fil RSS/atom, balisage correct, service de ping…

Ce qu’il y a déjà ?

  • un ton de proximité, où l’on sent bien que ce sont des gens qui parlent
  • une jolie mise en page
  • la volonté de faire un blog 🙂

Alors, Femina — si tu relevais le défi?