Naviguez sur le Léman ajourd'hui [fr]

[en] Today, you can travel all day for 15 CHF on the boats of Lake Geneva.

Aujourd’hui, c’est la journée de la navigation sur le Léman. Le billet journalier pour vous balader sur notre joli lac avec la CGN est à  15.-, donc profitez-en!

Bloggy Friday: sortez les agendas [fr]

[en] Bloggy Friday in Lausanne: April 7th, Café Romand, 20h00.

Voilà , je pense que vous avez déjà  tous bloqué la soirée du 7 avril dans vos agendas (le premier vendredi de chaque mois, vous vous souvenez?) mais voici un petit rappel si jamais ce n’était pas fait. On se retrouve comme d’hab au Café Romand à  Lausanne, vers 20h00, pour manger un fondue et plus si entente. Inscriptions dans les commentaires pour que je puisse réserver une table de la bonne taille!

Je rappelle que cette rencontre est très “ouverte”, il n’y a pas besoin de faire partie d’un “club” ou quoi que ce soit. Il suffit d’être blogueur et d’habiter pas trop loin (ou bien de ne pas avoir peur des trajets). On m’a dit qu’on risquait d’avoir des invités suisse-allemands ce mois-ci, et peut-être encore un ou deux autres invités surprise.

Lecteurs de 24 Heures, bienvenue! [fr]

[en] An article about me in the local newspaper.

Portrait de Steph. Un petit mot rapide pour souhaiter la bienvenue aux lecteurs de 24 Heures qui découvriraient aujourd’hui ce site. Laissez un petit mot dans les commentaires!

Il y a pas mal d’écrits techniques qui vous passeront peut-être par-dessus la tête dans mon blog, mais si vous prenez le temps d’explorer un peu vous verrez que je ne me limite pas à  parler des rouages du web. Enfin, j’espère!

Une piste ou deux pour ceux qui se sentiraient appelés à  bloguer:

Je n’ai pas pu trouver de version en ligne de mon portrait — merci de laisser l’adresse en commentaire si vous avez pu mettre la main dessus!

Addendum: pour ceux qui aiment l’histoire, visitez ce petit historique de la blogosphère francophone, des origines jusqu’à  mi-2004. Laurent, ce serait cool de mettre à  jour cet historique, qu’en penses-tu?

Addendum bis: mis la main sur la version en ligne. On se dépêche, ça restera pas en ligne éternellement! (Et non, je n’avais pas vu la photo avant publication…)

Bloggy Friday demain: partants ou pas? [fr]

[en] Yikes! Bloggy Friday tomorrow night. Anybody interested? 20h00 at the Café Romand.

Arghl! On vient de me rappeler péniblement que demain est la date du Bloggy Friday de mars. Ça peut encore se faire! Je suis libre, après mon entraînement de judo, donc vers 20h00 au Café Romand.

Qui serait partant? C’est ouvert à  tous même si on se connaît pas et même si vous êtes jamais venus.

Edit: ah oui, si quelqu’un pouvait venir avec Netizen numéro 2 😉

Je teste les blogs de Romandie.com [fr]

[en] Testing a Swiss blogging platform.

J’ai finalement ouvert un blog chez Romandie.com afin de jouer un peu avec la plate-forme, et de donner du feedback (pour autant qu’il soit entendu!) pour son amélioration. Il y a du bon, voire du très bon, et du moins bon, voire du franchement pas bon.

Vous trouverez mes réflexions, conseils et aventures sur le blog lui-même.

Cercle de la Presse: 20minutes bientôt en Suisse Romande [fr]

[en] Some thoughts on a presentation I attended about the launch of a free daily newspaper in the area.

Anne Dominique m’a invitée à  venir au dîner du Cercle de la Presse afin d’assister à  une présentation-débat sur le lancement du quotidien gratuit 20minutes en Suisse Romande le 8 mars prochain.

20minutes

Ce qui m’a frappée en écoutant la présentation de Joseph Crisci, c’est à  quel point l’approche de 20minutes rejoint ce qui se passe actuellement sur le web. Plusieurs “canaux” sont à  disposition pour rendre accessible l’information qu’ils rédigent chaque jour: le journal papier, le web, un portail mobile. Accéder à  l’information ne coûte rien au lecteur, car tout est financé par de la publicité. La tranche d’âge ciblée est jeune (15-35 ans, c’est pratique pour les annonceurs, aussi!), et la stratégie de distribution consiste à  placer le journal dans des endroits où il pourra presque littéralement tomber dans les mains des lecteurs.

C’est un journal pour pendulaires. De l’information, pas de commentaire. Une ligne éditoriale claire, une maquette vivante, beaucoup d’images. De l’actualité très fraîche, et une présence web qui a l’air bien fichue: la version romande utilisera exactement la même technologie que la version suisse-allemande. Celle-ci a l’avantage de présenter des liens permanents pour chaque article (et ils sont “jolis”, cela plaît à  la maniaque de l’URL que je suis). Il paraît qu’il y aura moyen de faire des commentaires, mais j’imagine qu’il faut s’inscrire pour ça. (Je ne veux pas m’inscrire sur la version allemande, vu mon allemand déficient, et le fait qu’il faut donner son numéro de téléphone mobile. Dans ces conditions, je veux pouvoir bien lire tous les termes de l’inscription.) J’ai soufflé au conférencier que ce serait bien de mettre des trackbacks pour être blogger-friendly. Rêvons!

Concurrence pour Le Matin Bleu

Une question qui s’est posée est celle de la concurrence avec Le Matin Bleu, quotidien également gratuit et qui n’a que quelques mois d’existence. Chose intéressante, j’ai appris au cours du débat qu’initialement, 20minutes et Edipresse étaient censés s’associer pour produire ensemble un quotidien romand gratuit. Semblerait qu’il y ait eu rupture de discussions et décision de faire cavalier seul… S’en mordront-ils un jour les doigts, ou bien la concurrence aura-t-elle un effet bénéfique? L’avenir nous le dira.

Pour la blogueuse que je suis, je relève que Le Matin Bleu a un pas d’avance sur 20minutes: ils ont un blog (malheureusement alimenté par l’entité “la rédaction” — voir à  ce sujet ma critique de la promesse de blog de Femina) qui turbine fièrement sous WordPress (version 1.5.1.2, par contre, faudra penser à  faire la mise à  jour vers la version 2.0.1, comme Femina. Je vous renvoie à  la critique citée plus haut.

20minutes a, a-t-on laissé entendre, un tour dans sa poche pour favoriser sa distribution, mais impossible d’avoir des détails. On sait cependant qu’il ne s’agira pas de distribution dans les boîtes aux lettres: ce n’est pas à  l’ordre du jour, même s’il ne faut jamais dire jamais.

Un bon journal

Un point qui m’a interpellée est celui de la définition d’un “bon journal”. Inévitablement, face à  la menace de l’information gratuite (qu’elle soit sur papier ou sur le web, le résultat est le même), la presse payante se demande ce qu’il lui reste. Peut-elle couvrir des domaines qui ne seront pas abordés par les quotidiens gratuits? S’adresser à  une autre tranche de la population? Prétendre à  plus de qualité?

“Je suis blogueuse”

Mise à  part l’excellente nourriture (vous connaissez ma devise: “s’il y a à  manger, je suis là !”), une autre chose que je retiens de cette réunion est l’effet que semblait produire mon statut de blogueuse. En effet, je circule en général dans des cercles où soit (a) il est tellement normal d’avoir un blog que personne n’en parle, soit (b) personne n’en a quoi que ce soit à  faire. Là , non-journaliste au milieu de tous ces journalistes, j’ai senti des oreilles se dresser lorsque j’ai dit que j’étais blogueuse. Curiosité, intérêt… un peu de méfiance, peut-être? Les blogueurs sortent d’internet, ils existent dans la rue, mangent, respirent et rient comme des gens normaux. Ils sont là , et ensuite, ils écrivent des billets comme celui-ci sur leur blog.

J’ai passé un très bon dîner, appris des choses intéressantes, apprécié les discussions et le thé de menthe. Je reviendrai, si Anne Do m’invite à  nouveau. Peut-être à  bientôt!

De l'inutilité des blogs [fr]

[en] A local editor/journalist wrote an article in which he basically says blogs are useless noise. My reactions to some of the (IMHO) unfair attacks he makes towards blogs.

Dans son article Bloghorrée saisonnière, Philippe Barraud lance un certain nombre d’attaques à  mon sens injustifiées contre les blogs. Impossible de rester de marbre, je sors mon clavier et réagis. Je n’ai pas la prétention de convaincre M. Barraud de quoi que ce soit, mais le processus produira peut-être un billet intéressant pour mes lecteurs.

Ce n’est en tout cas pas un journal intime, puisque par définition il n’est pas intime, mais mis à  la disposition de la planète entière. Enfin, théoriquement. Pauvre planète, qui devrait subir chaque jour les états d’âme ou les soucis intestinaux de 50 millions de blogueurs!

L’auteur ne fait ici pas bien mieux que la presse romande dont il critique plus haut la lenteur et les grosses ficelles. Si un blog n’est pas intime, c’est uniquement parce qu’il est exposé sur internet? Ça ne pourrait pas être (grands dieux non!) parce que les blogueurs ne parlent justement pas de leurs états d’ame ou soucis intestinaux?

MEL, LLM, Giussani, Scoble, ils nous parlent de leurs troubles digestifs? Raph, Eolas, Marc-O, ou encore Random Acts of Reality, ce n’est rien d’autre que des états d’âme?

Certes, je mentionne ici des blogs “populaires”, avec des lecteurs, et tout. Alors deux choses:

  • il y a des blogs moins lus, moins connus, qui parlent d’autre chose que leur nombril;
  • ce n’est pas parce qu’il sont moins lus qu’ils ont nécessairement moins d’influence: comme le disent Robert Scoble et Shel Israel dans Naked Conversations, si mon blog politique n’a que trois lecteurs, et que ce sont les dirigeants des Etats-Unis, de la Russie, et de la Chine, ai-je vraiment besoin d’autre chose?

On ne va pas le nier, la plus grande partie de la blogosphère francophone, c’est Skyblog. Mais là , on regarde les nombres, pas l’influence. Si j’ai bien compris Philippe Barraud, la blogosphère “personnelle”, celle qui me tient à  coeur parce qu’elle me permet de rester en contact avec mes amis par-delà  les océans, ça ne l’intéresse pas. C’est son droit. On va donc se concentrer sur les blogs “qui comptent”, comme on dit. Ce n’est pas sur Skyblog qu’on va les trouver. Il faut aller explorer le monde, un peu.

La supercherie, c’est qu’on tend à  nous faire croire que tout cela est lu, que chacun peut prendre la parole, que le débat démocratique renaît, […]. D’abord, et c’est un obstacle colossal, personne ne saura que votre blog existe.

Pardon? Ne savez-vous pas que pour peu qu’on utilise une plateforme de blogs pas trop “underground”, chaque billet alerte Technorati de la mise à  jour. Le blog est listé sur leur site, et si on utilise des tags et des catégories, il se retrouve également sur les pages de tags. Les gens peuvent trouver le blog, et Google peut trouver le blog. Après, si il a des choses à  dire qui sont intéressantes pour d’autres personnes (pas forcément le monde entier!) le blogueur va gentiment se faire une place dans la niche où se trouve son public.

Là , franchement, erreur factuelle. Dès sa mise en existence, un blog est publicisé.

Etre lu, ou pas. Voilà  la question. Comme je dis plus haut, ce ne sont pas les nombres qui comptent, c’est qui lit un blog qui est important. Certaines personnes chez Microsoft ne pensent pas que ce que fait Robert Scoble est important pour la boîte, parce qu’il n’a que (!) 20’000 lecteurs quotidiens. Pour un blog, c’est énorme, mais pour une grosse entreprise habituée aux chiffres marketing, c’est un pet de lapin. Robert dit très justement que ces personnes n’ont pas saisi qu’internet est un réseau, et à  quelle vitesse les informations peuvent s’y propager. Même si l’on n’a que cinq lecteurs, on peut théoriquement voir une idée géniale publiée sur son blog faire le tour de la blogosphère en quelques heures. Bien sûr, avec plus de lecteurs, on facilite le phénomène, mais ce n’est pas requis — de loin pas.

Quant à  prendre la parole… Allez réagir à  quelque chose qu’a écrit DSK sur son blog. Vous l’avez, la parole. Il suffit d’avoir quelque chose à  dire.

[…] ce mode de communication s’autodétruit, par son abondance même: qui a donc le temps d’aller explorer des millions de blogs, voire seulement une dizaine par jour?

Ça, c’est un problème général: la surcharge d’information. Solution? Il faut trier. J’y arrive tout de suite.

[…] pour un blog intelligent ou talentueux qui vous apporte quelque chose, il y en a 100’000 d’insignifiants.

Oui, il y a du bruit dans la blogosphère. Mais ce qui est du bruit pour moi n’est pas forcément du bruit pour vous. Des goûts et des couleurs, comme on dit. Allez, on dégaine son aggrégateur RSS/atom et on s’abonne aux blogs qui nous intéressent. Même Commentaires.com, qui n’est pas un blog, attention, surtout pas (puisque les blogs c’est inutile) a son fil RSS. Comment? Vous n’utilisez pas d’aggrégateur? On file direction BlogLines, iFeedYou ou Gregarius.

Ce ne sont pas des blogs précis, mais des thèmes qui vous intéressent? Direction PubSub ou Technorati, on crée un compte, on crée des watchlists auxquelles on s’abonne… Vous voulez la Romandie? Des recettes de cuisine?

Robert Scoble garde ainsi un oeil sur plusieurs centaines de blogs (7-800 aux dernières nouvelles). Est-il besoin de tout lire? Certes non. Mais surveiller une grand nombre de blogs, surtout quand c’est utile pour son métier? Bien sûr que c’est possible.

Ça prend du temps bien sûr. Si l’on pense que c’est du temps perdu, il vaut mieux s’abstenir — car il le sera effectivement.

Ce qui montre que tout travail d’écriture exige une discipline rigoureuse; et qu’à  l’inverse, l’écriture paresseuse du blog ne débouche neuf fois sur dix que sur des textes médiocres, bâclés et non indispensables.

Je sens ici un peu de snobisme d’écrivain. Faut-il être indispensable pour mériter l’honneur d’être rendu accessible au public? J’espère bien que mon blog n’est pas indispensable — mais j’espère aussi que de temps en temps il peut être utile à  quelqu’un.

Ai-je le droit de vivre si je ne suis pas indispensable?

Femina: une promesse de blog [en]

Malgré tout le mal que j’ai pu dire du site de Femina, il s’y trouve une page qui me paraît fort prometteuse: nos potins.

A premier coup d’oeil, ça ressemble à  un blog — enfin, ça en a la mise en page. C’est joli, c’est aéré, on a envie de lire. Le ton est personnel, assez informel, authentique, comme celui du magazine, d’ailleurs.

Si on regarde de plus près, cependant, on remarque qu’il manque un certain nombre d’éléments pour que cette “promesse de blog” (dixit Anne Do) puisse être véritablement un blog digne de ce nom. Ce n’est pas juste une question d’appellation (surtout pas, en fait!) mais de rôle que devrait pouvoir jouer une telle publication.

A quoi peut donc bien servir un “blog de la rédaction” pour une publication comme Femina? Un blog, c’est bien pour un certain nombre de choses:

  • communiquer de façon transparente, directe et immédiate avec le “public” (les clients, les lecteurs, les électeurs…);
  • créer du dialogue, de la conversation avec le “public” et d’autres acteurs de la blogosphère (qui ne sont pas nécessairement des lecteurs du journal, par exemple) — ce qui renforce la “communauté”;
  • indirectement (car c’est une conséquence du succès dans les deux points mentionnés ci-dessus), augmenter sa visibilité dans les moteurs de recherche, avec toutes les conséquences réjouissantes que cela peut comporter.

Pour qu’un blog puisse mener à  bien cette mission, il y a un certain nombre de pré-requis, techniques et éditoriaux:

  • chaque billet doit avoir une adresse web stable et unique pour qu’on puisse y référer (le fameux “permalien”);
  • idéalement, les visiteurs doivent pouvoir laisser des commentaires ou au moins indiquer qu’ils ont écrit une réaction sur leur propre blog au moyen d’un trackback;
  • le billets doivent pouvoir être rattachés à  leur auteur (un être humain!), plutôt qu’être anonymes ou “collectifs” (on tombe alors dans la situation peu agréable où c’est l’institution ou l’entreprise qui parle);
  • le balisage (HTML et CSS) doit être structural (et non présentationnel) afin d’accomoder les moteurs de recherche comme Google, mais aussi les outils plus spécifiquement axés “blogs” comme Technorati, coComment, TailRank, ainsi que les divers annuaires répertoriant les blogs;
  • le blog devrait également être disponible sous forme de fil RSS/atom afin qu’on puisse s’y abonner et le suivre sans devoir se rendre sur le site lui-même;
  • être très ouvert par rapport au contenu du blog et des commentaires: éviter la censure ou les lourdeurs éditoriales MarCom ou RP;
  • la rédaction et la tenue du blog prend du temps; il faut prévoir du temps à  y consacrer pour qu’il reste vivant.

Il y a sûrement d’autres choses, mais avec ça, c’est déjà  bien parti. Difficile? Non. Il suffit d’utiliser pour son blog un outil de blogging, plutôt que de s’amuser à  vouloir réinventer la roue. La plupart des outils de blogging ont derrière eux plusieurs années d’existence et des équipes de développeurs enthousiastes — il est un peu illusoire de penser qu’on peut faire mieux seul dans son coin, surtout si l’on ne baigne pas déjà  dans la blogosphère. Donc, si on ne désire pas une solution hébergée comme WordPress.com ou TypePad, on installe sur le serveur de son site WordPress, DotClear ou encore MovableType (liste non exhaustive, bien sûr). Comme ça, on est sûr d’avoir sous la main le kit du parfait petit blogueur.

Je reviens à  Femina. Voici ce qui manque à  mon avis cruellement à  la jolie promesse de blog pour qu’elle puisse déployer ses ailes et occuper la place qu’elle mérite dans la blogosphère romande:

  • des permaliens
  • la possibilité de laisser des commentaires et des trackbacks
  • le nom de la personne qui a écrit le billet
  • côté “derrière la scène”: fil RSS/atom, balisage correct, service de ping…

Ce qu’il y a déjà ?

  • un ton de proximité, où l’on sent bien que ce sont des gens qui parlent
  • une jolie mise en page
  • la volonté de faire un blog 🙂

Alors, Femina — si tu relevais le défi?

Revue de presse pas si expresse [fr]

[en] Updated my press page. Complaint about the sorry state of some journal online archives and sites. La Liberté seems to get it right, though. All this smattered with early Sunday afternoon ramblings.

Tout d’abord, un grand bonjour aux lectrices et lecteurs de Femina qui passeraient par ici pour la première fois. Je vais être d’une originalité déconcertante en disant que j’espère que mon blog vous plaira. Si le technologie vous rebute et que vous préférez les photos, j’ai aussi un certain nombre d’albums en ligne.

N’hésitez pas à laisser un commentaire pour me dire bonjour — je vous promets, même si c’est la première fois ça ne fait pas mal.

Passons aux choses plus graves. J’ai mis à jour la page presse du mieux que j’ai pu. Je commence à me retrouver citée dans les journaux sans le savoir. C’est d’ailleurs la deuxième fois que Raph me l’apprend — “(12:39) ah ben c’est ça, la popularité, machin”. Et dans le même ordre d’idées, Stéphane Le Solliec m’informait que mon nom figure dans le dernier Joël de Rosnay… Bref.

Si vous avez lu dans La Liberté que j’ai dit que la Suisse avait un net retard dans l’utilisation des blogs en politique… disons que je n’ai pas été aussi catégorique. J’ai plutôt dit quelque chose comme “euh… oui… ben je disais il y a quelque temps qu’on était un peu à la traîne, mais là il me semble depuis quelques semaines qu’il y a vraiment des choses qui sont en train de démarrer, enfin ça bouge, donc on a un peu de retard, c’est clair, mais il me semble que c’est en train de changer…” Bref, moins catégorique. Et comme j’ai précisé à la journaliste, je ne suis vraiment pas une grande spécialiste du blog politique. Parce que moi et la politique… ça fait plus qu’un.

On notera en passant que sur le site de La Liberté, on peut faire des fouilles assez efficaces dans les archives web (une fois qu’on a trouvé le minuscule lien dans la colonne de gauche). En utilisant la recherche par date, je trouve sans problème toute la liste des articles “Régions” du 17.02.2006, par exemple. En mettant mon nom dans les mots-clés, on trouve deux articles — mais pas celui-ci, bizarrement? Donc, bravo La Liberté, c’est bien mieux que d’autres que nous ne nommerons pas ici!

On notera également en passant (je vois bien que je suis incapable de publier quoi que ce soit “d’express”) que la romandie compte maintenant enfin une star blogueuse: Marie-Thérèse. J’ai voulu ouvrir un blog chez Romandie.com, pour voir, mais alors là … Un gros cactus, allez — vous avez vraiment envie de donner votre adresse postale quand vous ouvrez un blog, vous? Allez plutôt chez WordPress.com. Même si pour le moment c’est en anglais, il y a plein de blogs en français là -bas, c’est joli, il n’y a pas de pub, on vous demande juste une adresse e-mail pour vous inscrire, et c’est une super plate-forme. Laissez l’adresse en commentaire si jamais vous décidez de vous lancer à l’instant, et j’irai jeter un oeil!

Je termine ce billet avec un autre gros cactus, pour Femina. Eh oui. (Rien à voir avec l’article, qui est très gentil et flatteur.) En allant chercher la version en ligne de l’article en question pour ma collection, j’ai vu que le site de Femina avait été refait. Peut-être il y a longtemps, je n’y vais pas souvent. Bon. Alors. D’abord, intro Flash avec son, non. On ne me donne même pas le choix d’y échapper. Et si j’étais en train d’écouter la radio pendant que je surfe, déjà ? Ou ma chanson préférée? Me flanquer du son dans les haut-parleurs de mon iBook sans me demander, c’est vraiment malpoli.

Ensuite, recherche d’articles. D’abord, c’est tout en je-sais-pas-quoi-j’veux-pas-l’savoir, et puis il faut s’inscrire avant de pouvoir voir quoi que ce soit. Au revoir, moi j’essaie même pas. C’est quoi le problème avec un bon vieux répertoire d’archives en HTML (valide, si possible)? Je crois vraiment qu’il faut arrêter d’essayer à tout prix de rendre l’accès à l’information difficile…

Bonne fin de dimanche!

CoComment enfin public [fr]

[en] Now that the cat is out of the hat and that coComments has been scobleized, I have to say I'm really very happy to have been a small part of it by putting Nicolas and Laurent in touch. You're going to love this service! All the French here is the story of coComment in the very early beginning, before the beginning of things...

C’était le 14 septembre dernier. Je recevais un e-mail de la part d’un de mes lecteurs, Nicolas Dengler. Il m’écrivait parce qu’il n’arrivait pas à  accéder à  un article que je liais depuis mon site. En passant, il me faisait part de son désir de me rencontrer pour blablater d’un projet ou deux qu’il mijotait et au sujet desquels il désirait avoir mon avis. A garder confidentiel, bien entendu.

Le samedi suivant, j’arrive avec près d’une demi-heure de retard à  notre rendez-vous au Café Luna (j’étais pas en avance pour commencer, puis j’ai attendu au faux bistrot, puis je n’arrivais pas à  le joindre sur son mobile) et on a bien failli ne pas se reconnaître. Si ma mémoire est bonne, Nicolas était quasi sorti du bistrot quand il est revenu, par acquis de conscience, voir si je n’étais pas celle avec qui il avait rendez-vous. Tout ça pour dire qu’on a passé à  un cheveu de se rater magistralement.

On a bu un thé, on a causé, de tout, de rien, de blogs, et des idées qu’avait Nicolas. Une en particulier me branchait bien: elle avait quelque chose à  voir avec étendre la logique du commentaire (de la conversation autour du contenu d’un site web) à  tout le web — pas seulement les blogs. Ça m’a rappelé une fonctionnalité qu’offrait à  un moment ICQ: on pouvait chatter avec les personnes qui étaient sur la même page web que nous, ou quelque chose comme ça. Bref, ce que me racontait Nicolas paraissait fort intéressant. Nous sommes restés en contact par e-mail (enfin surtout Nicolas, parce que je faisais une vilaine rechute de TMS et je n’étais pas très causante par clavier interposé).

Environ deux semaines plus tard, j’étais à  Genève et j’en profitais pour boire un thé (je suis une buveuse de thé) avec Laurent. On a causé, de tout, de rien, de la vie, de ce qu’il faisait.

Un jour plus tard ou même pas, Nicolas me demande si je ne connaîtrais pas par hasard une boîte fournissant un certain service (un peu à  la Technorati mais plus ciblé) que recherche son employeur, qui est en train de commencer à  s’intéresser aux blogs. Laurent m’avait justement parlé de quelque chose comme ça, je le dis à  Nicolas, ils prennent contact. La suite vous sera mieux racontée par les acteurs principaux, parce qu’à  partir de là , ils se sont mis à  la tâche (on saute quelques épisodes, je vous en fais grâce) pour donner vie à  coComment.

J’ai fait une apparition à  une des premières sessions brainstorming (et honnêtement, je n’ai pas eu l’impression d’être d’une grande utilité!) et ça avait l’air prometteur. J’ai été propulsée bêta-testeuse dès la mise en service de la première version (toute secrète), mais malheureusement tout ça tombait assez mal pour moi et je n’ai pas été super active. Je peux vous assurer que je vais me rattraper!

J’avoue que c’est très excitant pour moi de voir ce qui est en train de se passer maintenant: le projet est à  présent en bêta fermé (donc un nombre limité d’utilisateurs sont en train de le tester), il fonctionne, Robert Scoble en parle sur son blog et supplie Laurent de lui donner un code d’accès, bref, ça va décoller à  fond, j’en suis certaine. Je suis super heureuse pour Nicolas et Laurent (il y a d’autres protagonistes mais je ne les connais pas) que le bébé reçoive un tel accueil. Ravie aussi d’en faire un peu partie, et très excitée de voir ce qui va se passer une fois la phase de test terminée.

Mais bon… C’est quoi, coComment? Jérôme vous explique tout ça très bien.

Précision: quand je dis “public”, c’est dans le sens qu’on peut maintenant en parler. Ce n’est bien entendu pas encore “public” dans le sens qu’il faut un code d’accès pour faire partie des testeurs. (Merci à  Marc-Olivier d’avoir relevé l’ambiguïté.) J’ai quelques invitations si vous vous sentez l’âme d’un bêta-testeur motivé!