Si j'étais blogueuse à  plein temps… [fr]

[en] As I'm only a part-time blogger, I won't talk to you about an interesting article on the impact digital communication can have on kids and teenagers' ability to truly communicate inside a relationship. I won't talk either about the bird flu scare we have around here and the role the media played in frightening people instead of informing. And I'll leave my Swiss blog platform tests to the side while I go and mark some tests and prepare classes.

Si j’étais blogueuse à  plein temps, je vous parlerais aujourd’hui de l’interview de Jacques Salomé paru aujourd’hui dans Lausanne-Cités. L’article soulève des points intéressants concernant le statut de la communication “digitale” par rapport à  la communication “en chair et en os”, et surtout des dégâts que l’abus de cette première peut entraîner chez les enfants et les adolescents.

Je vous raconterais également que ma concierge vient de me faire part de son souci pour mon chat: “Et s’il mangeait un oiseau malade?” et je m’étendrais un peu sur la psychose de la grippe aviaire et du rôle peu glorieux de la presse dans l’histoire (les ruptures de stock de clochettes pour chat, ça vous dit quelque chose?)

Je continuerais mon test des blogs de Romandie.com et j’attaquerais celui de BleuBlog/Kaywa.

Mais comme je ne suis blogueuse qu’à  mi-temps, je vais aller faire mes paiements, facturer un client ou deux, corriger des tests d’anglais et préparer cours et tests pour les jours à  venir.

CoComment enfin public [fr]

[en] Now that the cat is out of the hat and that coComments has been scobleized, I have to say I'm really very happy to have been a small part of it by putting Nicolas and Laurent in touch. You're going to love this service! All the French here is the story of coComment in the very early beginning, before the beginning of things...

C’était le 14 septembre dernier. Je recevais un e-mail de la part d’un de mes lecteurs, Nicolas Dengler. Il m’écrivait parce qu’il n’arrivait pas à  accéder à  un article que je liais depuis mon site. En passant, il me faisait part de son désir de me rencontrer pour blablater d’un projet ou deux qu’il mijotait et au sujet desquels il désirait avoir mon avis. A garder confidentiel, bien entendu.

Le samedi suivant, j’arrive avec près d’une demi-heure de retard à  notre rendez-vous au Café Luna (j’étais pas en avance pour commencer, puis j’ai attendu au faux bistrot, puis je n’arrivais pas à  le joindre sur son mobile) et on a bien failli ne pas se reconnaître. Si ma mémoire est bonne, Nicolas était quasi sorti du bistrot quand il est revenu, par acquis de conscience, voir si je n’étais pas celle avec qui il avait rendez-vous. Tout ça pour dire qu’on a passé à  un cheveu de se rater magistralement.

On a bu un thé, on a causé, de tout, de rien, de blogs, et des idées qu’avait Nicolas. Une en particulier me branchait bien: elle avait quelque chose à  voir avec étendre la logique du commentaire (de la conversation autour du contenu d’un site web) à  tout le web — pas seulement les blogs. Ça m’a rappelé une fonctionnalité qu’offrait à  un moment ICQ: on pouvait chatter avec les personnes qui étaient sur la même page web que nous, ou quelque chose comme ça. Bref, ce que me racontait Nicolas paraissait fort intéressant. Nous sommes restés en contact par e-mail (enfin surtout Nicolas, parce que je faisais une vilaine rechute de TMS et je n’étais pas très causante par clavier interposé).

Environ deux semaines plus tard, j’étais à  Genève et j’en profitais pour boire un thé (je suis une buveuse de thé) avec Laurent. On a causé, de tout, de rien, de la vie, de ce qu’il faisait.

Un jour plus tard ou même pas, Nicolas me demande si je ne connaîtrais pas par hasard une boîte fournissant un certain service (un peu à  la Technorati mais plus ciblé) que recherche son employeur, qui est en train de commencer à  s’intéresser aux blogs. Laurent m’avait justement parlé de quelque chose comme ça, je le dis à  Nicolas, ils prennent contact. La suite vous sera mieux racontée par les acteurs principaux, parce qu’à  partir de là , ils se sont mis à  la tâche (on saute quelques épisodes, je vous en fais grâce) pour donner vie à  coComment.

J’ai fait une apparition à  une des premières sessions brainstorming (et honnêtement, je n’ai pas eu l’impression d’être d’une grande utilité!) et ça avait l’air prometteur. J’ai été propulsée bêta-testeuse dès la mise en service de la première version (toute secrète), mais malheureusement tout ça tombait assez mal pour moi et je n’ai pas été super active. Je peux vous assurer que je vais me rattraper!

J’avoue que c’est très excitant pour moi de voir ce qui est en train de se passer maintenant: le projet est à  présent en bêta fermé (donc un nombre limité d’utilisateurs sont en train de le tester), il fonctionne, Robert Scoble en parle sur son blog et supplie Laurent de lui donner un code d’accès, bref, ça va décoller à  fond, j’en suis certaine. Je suis super heureuse pour Nicolas et Laurent (il y a d’autres protagonistes mais je ne les connais pas) que le bébé reçoive un tel accueil. Ravie aussi d’en faire un peu partie, et très excitée de voir ce qui va se passer une fois la phase de test terminée.

Mais bon… C’est quoi, coComment? Jérôme vous explique tout ça très bien.

Précision: quand je dis “public”, c’est dans le sens qu’on peut maintenant en parler. Ce n’est bien entendu pas encore “public” dans le sens qu’il faut un code d’accès pour faire partie des testeurs. (Merci à  Marc-Olivier d’avoir relevé l’ambiguïté.) J’ai quelques invitations si vous vous sentez l’âme d’un bêta-testeur motivé!

Holidays! [en]

Tired and looking forward to holidays. Doing good apart from that and the messy flat.

[fr] A la veille des vacances, je ne peux que confirmer que ce n'est pas pour rien que les enseignants ont tant de vacances. On en a besoin! Je suis fatiguée mais je vais bien, et je me réjouis d'avoir un semblant de vie sociale durant les deux semaines qui viennent. Ah oui, et aussi de ranger l'appartement et de préparer les cours jusqu'à  Noël. Peu de chances que je m'ennuie!

Tomorrow is the last day before the holidays. I can tell you it’s high time! I’m tired, a bit stressed out, and my flat looks like a dump (no trespassing). Some people wonder why teachers have “so many” holidays — I tell you, it’s simply because this job couldn’t be done with only 4 weeks off in a year!

Having seen the office world and the classroom world, I can say two things: I like the classroom better, but it’s much more tiring.

Holidays will be devoted to sleeping, reconstructing my social life, catching up on cinema, and preparing classes, tests, and course material until Christmas. Oh, I almost forgot: I also intend to turn my flat back into a place I can invite people into.

Aside from being tired and worn out, I’m doing pretty good. The feeling of these last months that my life is finally heading somewhere and that I know where I am seems to be there for good.