Formation médias sociaux et communautés au SAWI: toujours en évolution [fr]

[en] Some information on the evolution of the course on social media and online communities that I direct: it will be starting in February 2014 and ending in October. Next info session in Lausanne: 12th November (the course is in French).

Une formation sur les médias sociaux se doit d’évoluer. On est dans un domaine extrêmement neuf, où le marché mûrit à grand pas et la technologie bouge sans cesse.

SAWI Logo.C’est le cas avec la formation SAWI de Spécialiste en médias sociaux et communautés en ligne que je co-dirige, et qui aura lieu pour la quatrième fois de février à octobre prochain. Vous imaginez bien: le monde a eu quatre ans de plus pour se faire à Facebook et Twitter!

Ce printemps, Yan Luong et moi avons fait un extrêmement important travail de mise à jour du programme de la formation, le retravaillant à partir des objectifs fondamentaux et thèmes principaux à aborder. Le résultat est là: de nouveaux intervenants, de nouveaux sujets, plus de cohérence dans la progression des matières, un meilleur équilibre entre théorie, pratique, et travail sur les projets d’étude. Je suis vraiment très contente de cette version 2014 du programme.

La prochaine séance d’information aura lieu le 12 novembre 18h30 au SAWI. J’aime toujours beaucoup ces soirées où j’ai l’occasion de rencontrer ceux qui envisageant de suivre la formation SMSCL et de répondre à leurs questions. La dernière ayant eu lieu il y a quelques jours, c’est encore assez frais dans ma tête, et voici 2-3 choses importantes à mon avis:

  • Cette formation conçoit les médias sociaux comme le chocolat du gâteau au chocolat: quelque chose à comprendre en profondeur pour l’intégrer à sa pratique professionnelle, son métier, son projet, son entreprise. Ce n’est donc pas juste du “glaçage 2.0” qu’on rajoute quelque part sans toucher au reste.
  • Elle s’adresse à un public large (beaucoup de journalistes cette année, en passant): comme elle est “pur médias sociaux et communautés en ligne” (à la différence de “marketing digital”) elle est donc particulièrement indiquée non seulement pour les personnes ayant un background markom, mais aussi pour des profils plus atypiques, notamment provenant des milieux “non-profit”: culturel, social, politique, médias… Et bien sûr entrepreneurs, PME et indépendants, qui portent souvent de multiples casquettes.
  • Son étalement dans le temps (février à octobre), le travail personnel demandé entre les modules, et en particulier le projet d’étude à mener en parallèle aux cours assurent une assimilation durable de la matière du cours, centrée sur la pratique.
  • De plus en plus d’employeurs cherchent à engager des personnes ayant des compétences solides concernant le monde en ligne et les médias sociaux. Cette formation large qui vise à vous donner une spécialisation “2.0” (si on ose encore ressortir ce terme), quel que soit votre métier, est un investissement précieux pour le futur de votre carrière.

Voici les dates des modules:

  • Module 1: du 12 au 15 février 2014
  • Module 2: du 26 au 29 mars 2014
  • Module 3: du 08 au 10 mai 2014
  • Module 4: du 25 au 28 juin 2014
  • Module 5: du 03 au 06 septembre 2014

Si vous voulez en savoir plus sur la formation de Spécialiste en médias sociaux et communautés en ligne du SAWI, n’hésitez pas à vous inscrire à la séance d’information du 12 novembre ou à m’appeler (078 625 44 74) pour en parler directement. Le délai d’inscription est fixé au 30 novembre.

Abou Dhabi, ça me fait toujours envie [fr]

[en] As the editor for ebookers.ch's travel blog, I contribute there regularly. I have cross-posted some of my more personal articles here for safe-keeping.

Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Hier soir, je suis allée voir Sex and the City 2. Je ne peux pas dire que je connais vraiment la série (regardé une ou deux fois, jamais croché) mais j’ai beaucoup aimé le premier film et je me suis dit que le deuxième serait l’occasion d’une soirée sympa entre filles.

Effectivement, on a bien ri — des fois un peu en grinçant des dents pour ma part, j’avoue, les héroïnes étant quand même passablement nunuches et les clichés à l’emporte-pièce (surtout culturels) abondaient. Mais passons, je ne vais pas vous faire une critique du film, et c’est tout de même le genre qui veut ça (enfin j’espère que ce n’était pas du premier degré!)

Le film nous emmène à Abou Dhabi. Bien sûr, un Abou Dhabi complètement “over the top”, comme le New York du film. Et bien sûr, on regardait l’écran avec la mâchoire pendouillant jusque sur les genoux, parce que bon sang, ce qu’on nous montrait faisait rêver. C’est du film, c’est exagéré, mais tout de même, ça m’a donné envie de voir un peu pour moi-même. Comme vous le savez, Abou Dhabi existe déjà dans mon paysage de destinations exotiques.

Alors, un peu curieuse, je suis allée regarder les prix, histoire de me faire une idée. Pour partir en septembre une semaine, par exemple, on s’en sort pour moins de 800.- pour le vol à Abou Dhabi et retour, et j’ai trouvé sans trop de difficulté des hôtels quatre étoiles autour de 100.- la nuit (pas tout à fait le même genre que la chambre du film, mais on s’en remettra). En faisant une recherche combinée, ça tourne grosso modo autour de 1300-1500 par personne pour cette période (si vous voulez partir tout de suite c’est quand même un peu plus cher).

Bon, je vais mettre ça sur ma liste. Qui veut y aller avec moi? (C’est plus sympa à plusieurs les voyages, quand même!)

Acheter un billet d'avion dès qu'on peut [fr]

[en] As the editor for ebookers.ch's travel blog, I contribute there regularly. I have cross-posted some of my more personal articles here for safe-keeping.

Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Hier, j’ai passé un moment à tenter de retrouver un article en anglais que j’avais lu et qui expliquait que dès qu’on avait assez d’argent pour acheter un billet d’avion, il fallait le faire. Impossible de retrouver l’article, mais je vais vous parler de ça quand même, de mémoire.

La raison pour laquelle j’y pense pas mal ces jours, c’est parce que ça fait depuis le début de la semaine (et depuis pas mal de semaines avant ça) que je suis activement en train de ne pas acheter le fameux billet d’avion pour l’Inde dont je rêve depuis plusieurs années.

J’ai l’argent (on fait des miracles avec une minuscule somme mensuelle sur un compte épargne — si vous n’avez pas déjà de système comme ça en place pour pouvoir vous payer des vacances, je vous encourage vivement à le faire sans tarder!) et j’ai décidé quand je partais (plus ou moins), mais quelque chose me retient. Alors je repense à cet article et j’essaie de me souvenir de son contenu pour débloquer la situation.

Je sais qu’une chose que disait son auteur était que même si on n’avait pas de projet de voyage, il fallait faire le saut. Quand on s’y prend très à l’avance, les vols sont vraiment bon marchés. (Je vois bien ça, si j’avais acheté mon billet direct le premier jour où j’avais regardé les prix, il serait moins cher qu’aujourd’hui. Si j’attends encore, ça ne va pas s’arranger.)

Alors, qu’est-ce qui me retient? La peur de concrétiser un projet que je garde à l’horizon depuis plusieurs années, la peur aussi d’arrêter des dates et de réaliser que je n’ai pas fait le meilleur choix… Ah, quelle histoire, faire le meilleur choix. Vous avez lu The Paradox of Choice?

Bon, allez, je range mes doutes et mes peurs au vestiaire, et je vais acheter ce billet. Je vous promets une série d’articles indiens durant mon séjour en janvier 2011!

Trois heures pour se mettre à bloguer [fr]

Ça fait un moment que j’ai envie de mettre sur pied ce genre d’atelier/cours/séminaire à Lausanne. Je l’ai dit et répété: ouvrir un blog et apprendre à y publier des articles, c’est facile. (Par contre, je le dis et répète aussi, le blog dans un contexte d’entreprise, ou politique, c’est loin d’être simple stratégiquement.)

Je pense que le fait d’être en train d’organiser une journée de conférences pour 100 personnes me donne du coup le courage de me lancer dans des plus petits projets qui me paraissaient pourtant insurmontables auparavant.

L’idée est la suivante:

  • une demi-journée / soirée de cours (3h)
  • on y ouvre un blog sous wordpress
  • on apprend à publier un billet (basique)
  • on prend note du kit de survie du blogueur
  • ça s’adresse a priori aux particuliers
  • max. 10 personnes

En gros, les gens arrivent avec rien d’autre que le désir d’avoir un blog, et repartent avec un blog en état de marche sous le bras.

J’ai un lieu où faire ça (salle informatique équipée — on pourrait aussi imaginer une version où les gens viennent avec leur ordinateur portable, dans un lieu avec wifi).

Reste à:

  • fixer une (des?) date(s) — le soir? le samedi?
  • fixer un prix (faut que ça reste abordable, mais que je m’y retrouve)
  • publiciser tout ça.

Voici un peu ce que je pense, pour le moment (et votre avis sur ces idées m’intéresse grandement, donc):

Date

Histoire de laisser un peu le temps de “faire la pub”, je dirais que je peux prévoir 2 dates (un soir et un samedi après-midi) dans quelques semaines, par exemple le samedi 5 janvier et le mardi 8 janvier — ça vous paraît trop tôt?

Prix

Là, c’est dur. Quand il m’arrive de donner des cours particuliers de blog (oui, oui — je fais prof de blog à mes heures perdues) ou même (ouaille!) d’informatique, je facture entre 100-150CHF de l’heure (en général, selon qu’il y a ou non là-dedans une touche de “consulting” à des fins professionnelles, et aussi selon que la personne en question m’est proche ou pas — j’ai des tarifs “amis/famille”, quand même).

Selon ce raisonnement, 3h de cours reviendrait à 300CHF, mais des cours particuliers ou en groupe, ce n’est pas la même chose et ça ne peut pas se facturer autant. 200CHF? Est-ce encore trop? Pour une personne qui a envie de faire un blog, ça me paraît encore “beaucoup”. 150CHF? Qu’en pensez-vous? Avez-vous connaissance de cours de formation spécialisés qui fonctionnent à la demi-journée? A combien? Est-ce que je suis à côté de la plaque?

Pub

Je commence déjà en parlant de ce projet sur mon blog, mais je cherche à toucher des personnes peut-être moins “connectées” et surtout, Lausannoises (ou environ). Je vais faire des flyers, demander aux gens que je connais d’en parler autour d’eux, je peux faire passer une dia/pub au cinéma Bellevaux, en informer la ville et la presse… Vous avez sûrement encore d’autres idées bien meilleures.

Ça marcherait, ce truc?

Franchement, j’oscille entre “oui bien sûr, regarde la quantité de personnes qui veulent que tu leur montres comment bloguer” à “jamais les gens paieront pour ça, c’est trop simple”. Je me dis que le meilleur moyen de savoir, c’est d’essayer.

Allez, hop!

Après, on pourrait faire des cours avancés… je pense aussi à organiser moi-même des conférences pour parents d’ados (ados et internet) ou sur les blogs en entreprise (elles ont eu grand succès à Zurich), et aussi une formation plus technique à la maintenance WordPress (upgrades, bidouillage de thèmes, plugins, comment ça fonctionne, base de données)…

A Day at the Frankfurter Buchmesse [en]

[fr] Etat des lieux sur mes recherches de fonds et exploration du monde de l'édition pour mon livre sur les ados et internet. Envies de publier (via internet) des livres avec mes photos, aussi.

A month or two ago, I was chatting about my book project and decision to find funding to Joi. He suggested that a trip to the Frankfurt book fair might be useful.

First on, the Messe is just huge. I spent a morning there and just walked, and walked, and walked. Overall, I found my visit rather disappointing, though I did learn some useful things (though they weren’t exactly what I wanted to hear). Here’s the information I gathered, from a visit to the Swiss booth and discussions with a few people.

  • I have a list of Swiss (French-speaking) publishers, and a shortlist of 4-5 who could be suitable for my project.
  • Publishers, distributors, and bookstores are all part of the same organisation (in CH).
  • The market is saturated, publishers are swamped with manuscripts, and it’s even worse in France than Switzerland (so, I should stick with local publishers — the fact I’m already recognised as a local authority also pushes in that direction).
  • I can forget about a deal with an advance, so I need to look at other sources to finance the writing part (Loterie Romande, educational associations, foundations… I’ll hunt around a bit to compile a list.)
  • Swiss publishers don’t like agents, and having one might make it even more difficult for me to find a publisher.
  • The publisher deals with the printing guys to get the book published, and deals with the distribution guys to get it distributed. Hunter, a seasoned bookwriter, tells me that unless I’m getting a huge advance, having a publisher is not worth it — I can deal with printers and distributors myself. Will just have to check if this is a viable approach in the Swiss market.
  • The publisher is precious for the editing process, because he knows what is good and what is not, the head of this Swiss association tells me. Hunter, on the contrary, tells me this mostly gets in the way. A good editor can be precious but chances are I won’t be getting one.
  • If I go the self-publishing way (offline), then I’ll need funding for the printing, which could be a problem.
  • One option, which Joi suggests and I’d been getting at, is to start off by online-self-publishing (Lulu, Blurb, or another), and once there is enough buzz, sales, reviews, etc, approaching publishers.
  • I really need to work on a proper proposal, and I have a better understanding of what such a proposal needs to look like. I got some advice from talking with a publisher over dinner (thanks again!) and Chris Webb left me a pointer to his interesting series on book proposals in the comments to my previous post. From what I gather, the more there is in the proposal, the better.

So, where do I go from now?

  • Write a proper proposal in French (as the book will be in French). This obviously needs to be broken down into manageable pieces (GTD-style), and I realise that the big nasty bit for me is the outline. I have tons of ideas of stuff that I want to put in the book, but I’m not sure how to organise it all yet. I’ve been mind-mapping, but it’s a bit overwhelming and messy. So I’ll start by writing all the rest (the easy bits).
  • Write a project funding proposal which will probably not be as detailed as the one for the publisher.
  • Ask around for leads to getting funding, compile a list, send out funding requests with proposal.
  • Send the proposal to the 4-5 publishers on the list, once it’s done.

Language? Isn’t it kind of weird I’m speaking about this in English? On the other hand, I don’t want to “cut out” my English network by blogging exclusively in French about this book project.

All this thinking about self-publishing has given me the desire to put together one or more photo books. I’ve barely been printing since I went digital, and it’s nice to have photos in physical form too, as Moo‘s success demonstrates. My friend Andrea Lindenberg has put together a collection of her best riding show photographs — if you like horses, you should definitely check it out. She’s very talented.

My Flickr photo collection is approaching 10’000 photos. So, again, the inevitable choice problem. I’ll certainly make a book of my best Indian photos at some point (most of them aren’t on Flickr but are either slides (first trip), negatives (second trip), or digital-dumped-in-directories (third trip). I have a set called My Favourites, but it’s very out-of-date and doesn’t contain any recent photos. I can probably dig out the photos I use for Moo cards or stickers and add them, though.

Any opinions? If you see any photos of mine that you think deserve ending up in the (a) photo book, don’t hesitate to tag them “forthebook”. Thanks!

First Draft of Book Presentation [en]

[fr] Un premier jet de ce que pourrait être une présentation de mon projet de livre, en anglais.

// Here’s a first draft of what a short presentation of my book project would be. Comments and nitpicking welcome. Is this convincing? Does it sound solid?

A Book About Teenagers and the Internet

Teenagers are very active internet users. Parents and educators, however, less so. There is often quite a bit of confusion over what teenagers are doing online and how risky their online occupations are. Attitudes range from complete lack of interest (probably fuelled by fear of technological incompetence) to outright panic (particularly about sexual predators, with complicity of the media).

Adults who are not particularly internet-savvy (and even those who are familiar with it) need a sane guide to precisely what all this “online stuff” is about. What is beneficial? What is harmless? Where are the real dangers? How does being “totally wired” (in Anastasia Goodstein’s terms) influence relationships and social life?

This book will be is a guide to understanding today’s online world, aimed at parents, teachers, and educators. It will helps them make informed educational decisions about teenagers’ use of the internet. The focus will be is on de-dramatizing a lot of the “risks” the mainstream media have been very vocal about (sexual predators, for instance) and on promoting a deep understanding of how online and offline are integrated in teens’ lives. This brings about new issues with are maybe not dramatic, but which can be challenging for our youth, and which they should not have to face without the support of the adults they love or trust in their lives.

Part “tourist guide to the online world”, part essay, this book should be is a precious ally for those living or working with teenagers, and who sometimes feel at loss with what the internet is all about;, as well as contributing it also contributes to a more general understanding of how the internet is changing our lives.

About the Author

Stephanie Booth has been a very active and respected online citizen for close to ten years. After graduating in arts (Indian religions and culture, philosophy, French), she worked first as a project manager and then as a middle-school teacher. She left teaching in 2006 to devote herself exclusively to helping others understand internet culture and technology, and make good use of it.

An important part of her work has been giving lectures in French-speaking Switzerland about “the living internet” (blogging, instant messaging…) to teenagers, parents, and schoolteachers. Her extensive personal experience of “internet life” married to a strong academic background and her ability to explain tricky concepts to a variety of audiences in a down-to-earth and convincing fashion have led her to be recognized by both the media and school authorities as an expert on “teenagers and internet” issues.

She has been writing regularly on her blog Climb to the Stars for over seven years, both in English and in French. A lot of her thinking about the internet can be found there.

Contents

  • Kids online, parents offline: why is it a problem?
  • How teenagers use the internet: it’s a town, not a library
  • Where can it go wrong?
  • Core online publication issues: anonymity, permanence, findability
  • How afraid should we be of sexual predators?
  • How online communication affects relationships
  • What can parents do?
  • The bigger picture: media education

CoComment enfin public [fr]

[en] Now that the cat is out of the hat and that coComments has been scobleized, I have to say I'm really very happy to have been a small part of it by putting Nicolas and Laurent in touch. You're going to love this service! All the French here is the story of coComment in the very early beginning, before the beginning of things...

C’était le 14 septembre dernier. Je recevais un e-mail de la part d’un de mes lecteurs, Nicolas Dengler. Il m’écrivait parce qu’il n’arrivait pas à  accéder à  un article que je liais depuis mon site. En passant, il me faisait part de son désir de me rencontrer pour blablater d’un projet ou deux qu’il mijotait et au sujet desquels il désirait avoir mon avis. A garder confidentiel, bien entendu.

Le samedi suivant, j’arrive avec près d’une demi-heure de retard à  notre rendez-vous au Café Luna (j’étais pas en avance pour commencer, puis j’ai attendu au faux bistrot, puis je n’arrivais pas à  le joindre sur son mobile) et on a bien failli ne pas se reconnaître. Si ma mémoire est bonne, Nicolas était quasi sorti du bistrot quand il est revenu, par acquis de conscience, voir si je n’étais pas celle avec qui il avait rendez-vous. Tout ça pour dire qu’on a passé à  un cheveu de se rater magistralement.

On a bu un thé, on a causé, de tout, de rien, de blogs, et des idées qu’avait Nicolas. Une en particulier me branchait bien: elle avait quelque chose à  voir avec étendre la logique du commentaire (de la conversation autour du contenu d’un site web) à  tout le web — pas seulement les blogs. Ça m’a rappelé une fonctionnalité qu’offrait à  un moment ICQ: on pouvait chatter avec les personnes qui étaient sur la même page web que nous, ou quelque chose comme ça. Bref, ce que me racontait Nicolas paraissait fort intéressant. Nous sommes restés en contact par e-mail (enfin surtout Nicolas, parce que je faisais une vilaine rechute de TMS et je n’étais pas très causante par clavier interposé).

Environ deux semaines plus tard, j’étais à  Genève et j’en profitais pour boire un thé (je suis une buveuse de thé) avec Laurent. On a causé, de tout, de rien, de la vie, de ce qu’il faisait.

Un jour plus tard ou même pas, Nicolas me demande si je ne connaîtrais pas par hasard une boîte fournissant un certain service (un peu à  la Technorati mais plus ciblé) que recherche son employeur, qui est en train de commencer à  s’intéresser aux blogs. Laurent m’avait justement parlé de quelque chose comme ça, je le dis à  Nicolas, ils prennent contact. La suite vous sera mieux racontée par les acteurs principaux, parce qu’à  partir de là , ils se sont mis à  la tâche (on saute quelques épisodes, je vous en fais grâce) pour donner vie à  coComment.

J’ai fait une apparition à  une des premières sessions brainstorming (et honnêtement, je n’ai pas eu l’impression d’être d’une grande utilité!) et ça avait l’air prometteur. J’ai été propulsée bêta-testeuse dès la mise en service de la première version (toute secrète), mais malheureusement tout ça tombait assez mal pour moi et je n’ai pas été super active. Je peux vous assurer que je vais me rattraper!

J’avoue que c’est très excitant pour moi de voir ce qui est en train de se passer maintenant: le projet est à  présent en bêta fermé (donc un nombre limité d’utilisateurs sont en train de le tester), il fonctionne, Robert Scoble en parle sur son blog et supplie Laurent de lui donner un code d’accès, bref, ça va décoller à  fond, j’en suis certaine. Je suis super heureuse pour Nicolas et Laurent (il y a d’autres protagonistes mais je ne les connais pas) que le bébé reçoive un tel accueil. Ravie aussi d’en faire un peu partie, et très excitée de voir ce qui va se passer une fois la phase de test terminée.

Mais bon… C’est quoi, coComment? Jérôme vous explique tout ça très bien.

Précision: quand je dis “public”, c’est dans le sens qu’on peut maintenant en parler. Ce n’est bien entendu pas encore “public” dans le sens qu’il faut un code d’accès pour faire partie des testeurs. (Merci à  Marc-Olivier d’avoir relevé l’ambiguïté.) J’ai quelques invitations si vous vous sentez l’âme d’un bêta-testeur motivé!

Des weblogs à  l'école [fr]

Weblogs à  l’école (8VSG). Le projet a démarré et peut être suivi sur la Centrale des weblogs (le weblog du projet).

[en] I'm doing weblogs in school with two of my classes. The project blog is open, but in French, unfortunately.

Le “Projet weblogs” a démarré la semaine passée avec mes deux classes de 8VSG. Toutes les informations sur le déroulement de cette aventure se trouveront dans la Centrale des weblogs, le weblog de projet.

Pendant qu’on est dans le sujet, ne ratez pas cet intéressant article Blogs et enseignement (via Corinne, via MediaTIC, merci Ollie.)