Banalités: shopping en ville [fr]

[en] A few hours shopping in town. Won't make for fascinating reading, I warn you.

Retour d’une balade en ville, dont le but premier était d’acheter mon billet de train pour rentrer à temps de Vienne (BlogTalk) pour la journée des responsables informatiques vaudois du 4 octobre. Du coup, allez, un petit détour par la FNAC pour ramasser le pilote de Battlestar Galactica que j’avais commandé il y quelque temps. La FNAC, c’est fatal — impossible d’en ressortir en moins d’une heure. Je traine dans le coin des séries TV, Les Experts (CSI) c’est trop cher, 90.- la saison — pire que Stargate ou X-Files que j’ai renoncé à acquérir à cause de leur prix. Farscape coûte toujours 269.- la saison et je ne comprends pas pourquoi.

J’ai pris le bus pour aller en ville. Du coup, les manchettes de 20minutes avec leur “serial pédophile” m’ont suivies durant toute ma promenade. J’espère que l’expression “serial pédophile” vous fait autant rire que moi (un peu jaune, bien sûr, et en faisant totalement abstraction de ce à quoi il fait référence).

Un petit saut chez Krieg (j’arrive toujours pas à dire “Kramer-Krieg“) pour chercher le coupe-papier que j’avais commandé et dont on m’a annoncé l’arrivée dans le courrier de ce matin. Je ne sais pas si coupe-papier c’est le bon mot, c’est une guillotine sans guillotine, si vous voyez ce que je veux dire. Et si non, euh, c’est pas comme si c’était vraiment très important.

L’autre motivation officielle de mon expédition urbaine de ce matin était l’acquisition d’un sac à main plus grand que celui qui m’accompagne depuis quelques années. En effet, si l’on ajoute l’iPod et le Hipster PDA sont venus rejoindre l’appareil de photo, mon cahier de notes et tout mon chenit de fille… Voilà. Conclusion définitive sur la question tirée hier soir lorsque j’ai dû vider la moitié dudit sac à main pour payer une rissole à la viande (dingue, maintenant vous savez même ce que j’ai mangé). Du coup, j’ai décidé d’en acheter un qui serait juste assez grand pour contenir le MacBook, parce que j’en ai franchement marre de me promener avec deux sacs la moitié du temps.

Surprise: à peu près le premier sac que je vois à la Migros fait parfaitement l’affaire. Juste la bonne taille, noir, il a l’air solide, quelques poches intérieures, pas cher. Et j’hésite, parce que prendre une décision, pour moi, ça veut dire peur d’avoir fait une erreur, mais bon, je me donne un coup de pied mental aux fesses et je passe à la caisse. C’était le premier arrêt de mes courses, ça commençait bien.

Quoi d’autre? Eh bien oui, depuis le temps que mon téléphone mobile rend l’âme, passons à l’Orange Shop! J’y étais déjà passée une fois il y un bout de temps, et j’étais repartie toujours aussi indécise: je veux un téléphone mobile qui prenne de bonnes photos, avec lequel je puisse aussi faire de la vidéo, et qui corresponde encore à tout un tas de critères impossibles à vérifier sans utiliser le téléphone durant une semaine. Bref, tout ce qu’il faut pour rendre le choix impossible.

Cette fois-ci, pas de bol, je tombe sur le pauvre gars qui est juste là une semaine pour remplacer. Après l’avoir méchamment embêté avec des histoires de qualité photo (“Non, la qualité ce n’est pas les mégepixels, ça c’est la taille”) et d’offres (“Comment ça, je dois payer minimum 20.- pour chaque offre à laquelle j’ai droit? Je peux pas avoir de téléphone ‘gratuit’?”), j’ai pris un magazine (histoire de découvrir les tarifs MMS et UMTS par moi-même) et remarqué qu’il y avait un coin info où l’on pouvait surfer tout seul sur le site orange.ch afin de voir les téléphones à disposition. Malheur de misère, impossible de me connecter à Mon Compte pour voir de moi-même à quelles offres j’ai droit, je me retrouve sur la page d’accueil en allemand lorsque j’essaie de taper mon mot de passe.

Découragée et un peu assoiffée, je remets le cap sur la maison pour étudier tout ça depuis chez moi. En chemin, MobileZone. Allez, je suis plus à ça près. On va leur demander aussi. Quel contraste! La vendeuse savait exactement de quoi elle parlait (je déteste quand les vendeurs répondent à mes questions en lisant les descriptifs des articles pour trouver les réponses — ce n’était pas du tout le cas ici), m’a confirmé dans mon pré-choix de téléphone, et a vérifié que j’avais en effet droit à une offre pour celui-ci qui ne correspondait pas à ce qu’on m’avait dit dans l’Orange Shop. Elle m’a même laissé tester la compatibilité du téléphone avec mon MacBook (que j’avais avec moi, pour choisir un sac de bonne taille, vous vous souvenez?) Je suis donc repartie avec un Nokia 6280 tout neuf et un grand sourire!

Je sais à quoi je vais passer mon après-midi…

Mon premier Stamm Genilem [fr]

[en] An evening spent networking on the local business/startup scene. Really interesting.

Suite à un interview, je me trouve invitée au Stamm Genilem sur le site de l’usine des Clées de la Romande Energie. Thème: le développement durable. Cerise sur le gâteau: visite de l’usine. Blonde: tongs et pas de petite laine (on était dehors).

Stamm Genilem Romande Energie (31.08.06) C’était très intéressant: quelques présentations sur le thème du développement durable, entre autres par Julien Perrot, fondateur et rédacteur en chef de La Salamandre, journal entièrement bio 🙂

Ensuite, les personnes présentes (Poulains d’abord!) avaient 15 secondes pour dire en quelques mots qui elles étaient, ce qu’elles faisaient, et ce qu’elles cherchaient. Ça facilite grandement le networking après, autour des pains surprise. Quelques prises de contact intéressantes (entre autres un projet de podcasting en milieu scolaire, DéDOC, des p’tits bonheurs…), une série de photos, et l’envie de revenir.

Pourquoi les hommes ne chantent pas [fr]

[en] If you like singing in French, we're looking for male singers (in particular) for the vocal group I'm part of, Café-Café. We rehearse on Wednesday nights in Lausanne.

Hier, première répétition de la saison à Café-Café, après le week-end de travail aux Paccots de ce week-end. Deux nouvelles, toutes motivées, mais pas de nouveaux.

Pourquoi je dis ça? Parce qu’on manque d’hommes. On manque d’hommes au point que ça pourrait commencer à devenir un problème. On est un choeur mixte, mais avec 4 basses et 7 ténors (comptés mercredi) pour un groupe d’une septentaine de personnes, ça commence à devenir chaud.

J’ai commencé à recruter activement autour de moi. Au judo, hier soir aussi, avant d’aller à la répète.

  • Tu chantes?
  • Moi?! Euh… non, et puis je chante faux.

En discutant avec des copines de Café-Café, c’est un peu le même constat partout: les hommes ne chantent pas, ou en tous cas chantent toujours faux.

Refusant de croire que nos hommes sont génétiquement programmés à ne sortir que des fausses notes, j’ai mis en marche mon petit cerveau, et je suis arrivée à l’hypothèse suivante, que j’ai testée sur quelques personnes qui l’ont trouvée fort séduisante. Mais permetez-moi d’abord un petit détour par mon histoire.

J’ai toujours aimé chanter. Mais seule. Avec la musique à coin dans ma chambre ou le casque sur les oreilles, sur mon vélomoteur, dans ma voiture, quand il n’y a personne dans le coin. Ou bien alors en camp scout autour du feu, quand tout le monde s’égosille et qu’il ne s’agit pas de chanter bien, mais de chanter tout court.

En parallèle de cela, j’ai toujours pensé que je chantais faux. Voyez-vous, je me basais pour tirer cette conclusions sur les seules démonstrations de chant publiques que j’avais faites. Je vous le donne en mille: les interrogations de chant à l’école quand j’étais adolescente.

Je ne pense pas qu’on m’ait jamais dit que je chantais horriblement faux. Par contre, quand on est seule debout au piano devant toute la classe, qu’on essaie vaguement de chanter quelque chose qui est trop haut, le trac au ventre, pour être évaluée, bien sûr qu’on s’entend dérailler.

Pour ma part, il a fallu que je passe par une succession d’étapes (vraiment m’écouter chanter dans la voiture pour constater que ce n’était pas si mal que ça, karaoke avec les copines, d’abord avec puis sans Martini, puis finalement prise de courage à deux mains pour aller m’inscrire dans un choeur) pour arrêter de penser que je chante faux. Allez, j’ai pas la voix la plus juste du monde, je dis pas ça, mais je crois pouvoir dire que je chante suffisamment juste.

Et les hommes dans tout ça? Eh bien.

Je pense que chanter faux, c’est en grande partie dans la tête. On croit qu’on chante faux, alors on se gêne, et en effet on chante faux. On croit qu’on chante faux, donc on ne chante jamais, et en effet quand on essaie c’est pas terrible. J’ai entendu quelque part qu’à moins d’avoir des problèmes d’ouïe (suivez mon regard… j’en ai!) tout le monde peut apprendre à chanter juste. Je ne sais pas à quel point c’est vrai, mais je reste persuadée qu’une grande partie des personnes qui se définissent comme “chantant faux” ne chanteraient en fait pas si faux que ça si elles arrivaient à faire un pas dans leur tête et chanter dans des conditions favorables (pas tout seul sur un scène pour commencer, par exemple).

A mon avis, les hommes souffrent en grande partie de ce que j’appellerai “le traumatisme de la mue”. A l’heure des interrogations de chant à l’école, nos pauvres garçons sont en train de muer. Catastrophe! C’est sans doute bien pire pour eux que ce que j’ai vécu. A moins d’adorer vraiment chanter, ou d’avoir un peu de technique de chant, je suis persuadée que beaucoup de ces adolescents en viennent simplement à s’étiqueter “je chante faux” pour le reste de leur vie. Quel gâchis de belles voix d’homme!

Alors, messieurs. Posez-vous la question. Essayez de chanter seuls dans votre voiture (avec la radio ou un CD, parce qu’a capella c’est bien plus difficile).

Affiche recrutement.
Et dites-nous dans le commentaires: quand avez-vous commencé à penser que vous chantiez faux, si tel est votre cas? Je crois qu’en quatrième année, il n’y a pas plus de petits garçons que de petites filles qui chantent faux. Si vous avez d’autres théories sur la question, je serai ravie de vous entendre.

Et messieurs de Suisse Romande, sachez que tous les mercredis soir à 20h, à Pierrefleur (sur le Grey, près des Bergières, sortie Blécherette), on se retrouve pour chanter. On fait de la chanson française Nougaro, Fugain, Aznavour, etc, on n’est pas ringards, la moyenne d’âge est de 45 ans et notre benjamine en a 26, on est sympas et (avis aux célibataires) il y a plein de femmes :-).

Pour la pub plus musicale, nous sommes dirigés par Pierre Huwiler (ce qui n’est pas rien) et notre prochain concert, après le succès de Chéserex, aura lieu à l’Auditorium Stravinski de Montreux. En clair, pour un groupe vocal amateur, on a vraiment un bon niveau, même si pour venir chanter avec nous il n’y a pas de pré-requis côté technique de chant, lecture de partitions, etc.

Vous aimez chanter? [Venez!](http://cafecafe.ch/chantez “Oui, c’est la cinquième fois que je mets ce lien dans le billet, c’est pour être sûre que vous ne le ratez pas!)

Au minimum, venez nous voir le 24 novembre sur scène à Montreux

PS: on ne refuse pas les dames, hein, surtout si elles sont Soprano II (très haut!), mais on a vraiment vraiment besoin d’hommes…

Chasse aux fautes [fr]

[en] Hunting for spelling horrors in my daily life. Not very interesting if you don't speak French.

Allez, j’inaugure une nouvelle série de billets un peu ludiques: la chasse aux fautes d’orthographe dans les affiches, vitrines, menus, bref, toutes les publications qui estropient allègrement notre belle langue française.

Je sais que mon niveau d’orthographe a joliment chuté depuis la fin du gymnase, mais cela n’empêche pas que j’ai l’oeil qui frise quand il se pose sur certaines horreurs. Fini de souffrir en silence, dénonçons publiquement les coupables, suivant les traces de Fautes de français! Voici celui d’aujourd’hui:

Chasse aux fautes

Cliquez sur la photo, et si vous avez un compte Flickr, vous pourrez annoter la photo pour indiquer vos trouvailles.

Et oui, très certainement, vu que je parle d’orthographe, vous trouverez au moins une coquille dans ce billet. Certains le savent, j’écris généralement mes textes d’une traite et je ne relis même pas avant de publier. Vilaine.

Lush in Lausanne [en]

[fr] Le magasin Lush de Lausanne est ouvert, à la place de la Palud. Rendez-vous-y sans plus attendre si vous habitez dans le coin!

Lush Shop Lausanne Lush finally made it to Lausanne! In case you didn’t know already, Lush makes me happy and I’m glad I don’t have to go all the way to Geneva anymore to get my fix of ethical-fun-organic cosmetics.

The new shop opened on Saturday, and the nice Scottish guy I spoke to in the shop today told me it was absolute madness, with customers queuing all through the shop to get to the cash desk. I was (un)fortunately away this week-end, so I had to wait until today to set foot in my new favourite shop. The place they found for the shop is just right, in my opinion. Place de la Palud is pretty much dead central (well, Lausanne city centre is pretty spread out, so many places are “centre”, which is quite nice, actually).

The shop is much less cramped than the Geneva one. They have good air conditioning, which means the typical “Lush shop smell” (all the fragrances blended together, yum!) which some find overwhelming isn’t very strong. They have the fresh face masks which to my knowledge are not available in Geneva, so I bought one to try — it’s in the fridge now. The Scottish guy (I didn’t ask his name; he’s in charge (?) of the Bern shop but is going to be over here every now and again to help the new shop get started) told me they were discontinuing the Ginger fragrance, which I like a lot, so I bought a vaporiser (oh my). I also found a few ballistics which I hadn’t tried: Dream On, Still Life and Romance in a Stone. Ballistics are usually tennis-ball sized bath fizzies. They’re much better than any others you can find at Body Shop or perfume stores.

The thing I really like about Lush, as a brand, is how refreshing the article descriptions and the Lush Times are. The style is direct, no-jargon, witty (and sometimes even a bit naughty). For each product, they’ll tell you what’s in it and why, how to use it and when. In the Lush Times (a good place to start if you feel lost in all those smells and colours, just go to your nearest Lush store and grab a copy), you’ll see photographs of real people using the products. Customer letters and quotes are sprinkled throughout the publication. Lush employees also appear as human beings, cited by name here and there when anecdotes are mentioned. All this makes it feel very “bloggy” to me (see what I mean?), even though their websites (ahem) could really use some help (and not just technical).

Never been to Lush? If you are unfortunate enough not to live in beautiful Lausanne, go to the site and click on your country’s flag if you see it (otherwise, click on the flag of the country closest to yours — it’s worth the trip). You can order online (the shipping fees in Switzerland are very reasonable, 8.- CHF per shipment) too if you wish. Lush products are great to use on yourself, but they make really nice gifts too (though some of the guys might not appreciate glittery stuff like the Fairy Jasmine ballistic), and they have vouchers if you’re not certain what to choose. Be sure to read through the product descriptions and allow yourself to be tempted.

Note: I’ve linked to the UK site even if it hangs and you’re not going to use it to order stuff for Switzerland because (a) this post is in English (b) the descriptions are so much better in English than on the French version of the Swiss site. I find Lush loses a lot of its charm during translation, sadly.

Films, TMS, et blabla nocturne [fr]

[en] A couple of film recommendations, update on my RSI and some considerations on chronic pain, as well as various random other things (like cats in boxes).

Je trouve mes blablas un peu plus décousus que mes billets. Des tas de petites choses à dire plutôt qu’une grande. J’ai rajouté un “générique” (haha), parlé de deux-trois choses (les liens ci-dessous vous donneront une idée) et pas mal de TMS et de douleur chronique (avec quelques nouvelles d’où j’en suis). Allez, assez de parenthèses, plongez dans le vif du sujet [16min41] — oui je sais, c’est un peu long.

Liens pour aujourd’hui:

J’ai oublié un lien? Dites-le-moi!

J'monte à Jval! Et vous? [fr]

[en] A soon-to-be-ex-collegue of mine (because I'm leaving) is organising a small music festival near Begnins, between Geneva and Lausanne. He was podcast-interviewed by James the Podcaster, and I asked him a few questions by e-mail. Jval Festival will take place on 18-20th August.

Les 18-19-20 août, dans le domaine Serreaux-Dessus (hauts de Begnins, au-dessus de Gland, entre Morges et Nyon, entre Genève et Lausanne — vous situez?) aura lieu Jval Festival, organisé par mon futur-ex-collègue (c’est moi qui pars!) et ami Pierre Nicolas et son frère Laurent.

Vue depuis le domaine de Serreaux-Dessus Comment? Encore un festival? Moi qui n’ai pas encore mis en ligne mes photos de la Cité et de Paléo! Il faut dire que la formule est un peu différente: cadre magnifique, bon vin au bar, groupes locaux, ambiance intime (200 personnes).

Lorsque Pierre m’a dit il y a quelques jours qu’il était occupé à faire la promo de Jval Festival, j’en ai tout de suite touché un mot à Thierry, et voici le résultat: interview (vidéo) de Pierre Nicolas pour Culture Pod. Pierre nous y raconte comment l’idée du festival est née, ce que ça représente et implique d’organiser une telle manifestation, et quels groupes seront présents.

Quand Pierre m’a parlé de ce festival, il y a de longs mois de cela, je sais que ce qui m’intriguait était ce passage entre “fête avec des amis” à “festival public”. Thierry a fort bien invité Pierre à s’étendre un peu sur le sujet, et de mon côté, je lui ai posé quelques questions par e-mail, que je reproduis ci-dessous.

Peux-tu me raconter un peu comment a pris forme, l’année dernière, la première édition de Jval Festival? Quels groupes sont venus jouer, et comment les avez-vous trouvés?

Avec mon frere aîné, on pensait simplement faire un bar quelques soirs pour profiter avec des potes (ou autres) du cadre assez sympa! Finalement, comme mon frère et plusieurs de nos amis sont musiciens, on a decidé de faire venir quelques groupes, et le projet a ainsi petit à petit pris la forme d’un petit festival. Donc dans les 4 groupes qui sont venus jouer, il y avait Superstrings (groupe de mon frère), Just for Funk (groupe d’un de mes potes), For the Passion et Fargo (2 groupes dont s’occupe l’ingenieur du son du groupe de mon frère).

Combien de spectateurs l’an dernier, et combien attendus cette année? Est-ce qu’on pourra acheter les billets sur place, ou bien ça risque d’être complet?

L’année passée on a eu relativement peu de monde parce qu’on a fait la pub quelque chose comme 10 jours avant! En plus, il a plu toute la journee du premier soir et il a plu le deuxième… Au final on a eu 170 personnes le premier soir et environ 80 le deuxieme. Il sera certainement possible d’acheter des billets sur place, mais vu la taille très limitée du festival, autant les acheter avant! Cette année on attend environ 250 personnes par soir.

Comment avez-vous choisi les artistes pour cette édition? Est-ce que la plupart sont des artistes avec des agents, ou bien tu t’es (vous?) retrouvé à tracter directement avec les artistes en question? Comment on s’y prend, par exemple, pour que Lole vienne chanter dans son festival?

Pour tous les groupes c’est la même chose: on se rend sur le site du groupe, on charge la page contact et on ecrit un mail pour connaître les disponibilités et les tarifs du groupe. Pour certains groupes, ce mail parvient directement à l’agent et c’est lui qui s’occupe de nous repondre. Les groupes étrangers ont généralement un tourneur en Suisse (Opus One, boîte appartenant à Paléo, par exemple) qui s’occupe de prendre contact avec l’agent des differents groupes dont ils s’occupent. Cette annee, à part pour Lole, on a negocié directement avec les groupes. Pour Lole, on a simplement pris contact avec son agent, qui est l’organisateur de Festi’neuch (la demoiselle vient de la-bas).

Est-ce qu’il y a des choses à préciser concernant le domaine de Serreaux-Dessus, mis à part la vue?

Alors oui, on mise bien évidemment sur le cadre (domaine viticole éloigné de la circulation, etc.), la vue (de Villeneuve jusqu’a Genève), et sur ce que certains pourraient prendre comme un désavantage: la taille. C’est un tout petit festival, donc on aura droit à des concerts presque privés! Il faut dire aussi que les festivaliers auront la possibilité, pour une fois, de boire du bon vin pendant le festival, ce qui change de Paléo, quand même!

Merci, Pierre! En ce qui me concerne, mon début de week-end est malheureusement pris de longue date, mais je monterai à Jval le dimanche 20. Je ne veux pas rater ça!

Comment faire connaître un cours sur les blogs en Suisse Romande? [en]

Voilà une question qui nous taraude depuis quelque temps, Anne Dominique Mayor et moi-même, ainsi que le responsable de Romandie Formation.

Nous avons un joli cours sur les blogs, destiné aux patrons (ou responsables communication) de PME, qui aura lieu dès septembre (le 6 et le 13, pour être précise). Mais comment le remplir? Comment le faire connaître? Nous avons organisé une séance d’information en juin, mais même là, difficile de remplir la salle.

Pour le moment, quand on dit “blog” aux gens, leur réaction est souvent de l’ordre “beurk, non, j’ai pas besoin d’un journal intime en ligne, ça va pas la tête!” Quand on a une chance d’expliquer, là, tout d’un coup, ils sont beaucoup plus intéressés.

Laissez-moi le répéter encore haut et fort: le blog est une technologie, une (des!) culture(s), une machine à ouvrir le dialogue. Ce n’est pas un journal intime. Il peut être utilisé pour faire un journal intime en ligne, mais ce n’est qu’une des nombreuses utilisations possibles de cet outil.

Il peut être utilisé pour faire une “page de news” dopée afin de faire passer des infos aux clients. Il peut être utilisé à l’interne, pour mieux communiquer, collaborer, et stocker l’information utile pour l’équipe. Il peut être utilisé “dans l’autre sens”, c’est-à-dire qu’on peut écouter ce qui est dit de notre produit ou service, comme Robert encourage Nestlé à le faire, et comme je le fais pour le service coComment.

Le blog est peu cher, prend certes du temps, mais nous offre une prise directe sur ce que l’on montre sur la toile, et un vrai canal de communication avec “l’extérieur”. Les personnes que j’assiste dans la mise en place de leur blog sont en général bluffées par la simplicité de la publication. C’est vraiment facile, pas juste “facile-pour-informaticiens”. On veut changer une virgule, rajouter une phrase? Pas de problème. Inutile de déranger le webmaster pour cela.

Je sais qu’un tel cours (et d’autres, on est déjà en train de comploter) a sa place, mais je me demande si on n’est pas un peu tôt… Et vous, qu’en pensez-vous? Un cours comme celui-ci vous paraît-il adapté? Et éternelle question, comment aider ceux qu’il pourrait intéresser à nous trouver?

Je suis bien consciente que ce billet (que j’ai envie d’écrire depuis plusieurs semaines), publié alors que 24heures parle de blogs et de “yours truly”, et que les employeurs de la Petite Anglaise viennent de se ridiculiser en la virant à cause de son blog… bien inoffensif, c’est déjà un premier bout de réponse à la deuxième question…

PS: si jamais, messieurs-dames journalistes et autres, c’est Stephanie sans accent. J’ai des origines britanniques et comme c’est à peu près le seul endroit où ça se voit, j’y tiens 😉

Trois nouveaux blogs romands [fr]

[en] Announcing the works of some of my blog-pupils. Amongst them, my sister!

Il y a quatre mois presque jour pour jour, je vous encourageais à rendre visite à un de mes “élèves-blogueurs”. Chronique de l’Abrincate prenant en ce moment des vacances bien méritées, il est temps que je vous présente deux nouvelles dans la blogosphère.

Tout d’abord (restons chronologiques), Catherine Martinson, qui alimente son blog depuis un peu moins de quatre mois. Elle y aborde des sujets touchant à l’environnement, ouvrant parfois la fenêtre sur des instants volés ou une journée ordinaire au WWF.

Deuxième blogueuse, double, car deux blogs, et pas n’importe qui: ma soeur Isabelle. Sur son blog, elle parle de numérologie (une de ses nombreuses passions!) et aussi de la vie tout court. Elle a tellement “mordu” qu’elle a ouvert un deuxième blog, pour le centre de loisirs dont elle est responsable depuis bientôt quinze ans: visitez le blog du CRAB! En alimentant ce dernier blog, elle a découvert à quel point c’était facile d’ajouter des photos en utilisant son compte Flickr. Franchement, pour quelqu’un qui n’avait pas particulièrement d’atomes crochus avec les ordinateurs… chapeau, Isa!

Donc, un grand bravo à ces trois “élèves-blogueurs”. Vous pouvez être fiers de vous!

Superlocal.ch [fr]

[en] Superlocal is a somewhat intriguing local news site. The Vevey and Lausanne parts of it seem to be clearly separated, the latter clearly managed by 24heures, and the former seemingly more "citizen journalism" oriented.

Je connaissais superlocal.ch/vevey pour m’y être retrouvée people-isée une petite moindre (pardon my French!).

Je découvre aujourd’hui superlocal.ch/lausanne, qui reprend un extrait de l’excellent billet de Virginie sur la fermeture du Ciné Qua Non.

Un peu de perplexité, tout de même: la version “Lausanne” affiche clairement les couleurs de 24heures, alors que la version “Vevey” ne semble pas dépendre d’une publication quelconque, et fait la part belle au journalisme très citoyen (coucou Sebi, en passant). Et pourquoi est-ce que depuis Vevey, on ne peut pas aller directement à Lausanne — et vice-versa? Quand je tape “superlocal.ch” dans mon navigateur, j’arrive directement sur Lausanne, alors qu’il y a moins de deux mois, j’arrivais à Vevey. Qu’est-ce que c’est donc, dites-moi, que cette jolie entreprise quelque peu bifide? Et si on voulait faire un blog “Lausanne” à la sauce “Vevey”?

Addendum: en plus du Léman, du blog de Salem et du salon un peu vide, facilement trouvables depuis Lausanne-en-ville, je découvre encore le photoblog et le blogosphérique (merci Technorati). Faudra d’ailleurs m’expliquer pourquoi il porte ce nom, le dernier, là. Y’en a d’autres qui se cachent encore entre les dossiers?