Couverture presse: contente! [fr]

[en] Two press appearances I'm really happy about. One is a radio interview about the usefulness of blogs in a corporate environment. The other is a half-page article covering the talk I gave about the internet to parents of teenagers in Porrentruy.

Là, franchement, chapeau bas à Jean-Olivier Pain (RSR1) et Sébastien Fasnacht (LQJ). Je suis absolument ravie des résultats de la fameuse (double) capsule et de la couverture (une bonne demi-page si je vois juste!) de ma conférence pour parents d’adolescents à Porrentruy. Bon, ça fait beaucoup trop de liens, ça. Ne vous prenez pas le chou et allez voir ailleurs:

Ça me fait très, très plaisir. Si en règle générale mes contacts avec les journalistes sont tout à fait plaisants, il est rare que je sois carrément épatée par le résultat final, comme ici!

Musique: bénéfices d'une bonne stratégie internet [fr]

[en] This is a description of the benefits a musician or singer can find in implementing a sound internet ("web2.0-ish") strategy (blogs, social software, online presence...). It's lifted from a project proposal I sent a client recently, but it's in my opinion general enough to be of interest to other people. Oh, and check out SellABand.

Pour une personne faisant carrière dans le monde de la musique, avoir une bonne stratégie internet apporte un certain nombre de bénéfices non-négligeables. J’entends ici par “bonne stratégie internet” le fait de s’ouvrir à la dimension sociale et participative de l’internet vivant (blog, outils de social networking, sites communautaires, etc.) et de se “mouiller” dans cette culture. Expliquer ce genre de chose fait partie de mon travail de consultante en blogs ou spécialiste(!) de la culture en ligne (je cherche encore et toujours un moyen concis et efficace de décrire ce que je fais…)

Ce qui suit est une description des bénéfices auxquels pourrait s’attendre un chanteur ou un musicien s’il décide d’investir dans ce média intelligemment. En fait, cet argumentaire est repris presque tel quel d’une proposition de projet que j’ai envoyée récemment à un client. Je le reproduis ici car il est assez général et peut à mon avis intéresser autrui.

Un site web facile à mettre à jour et bien référencé

Aujourd’hui, il est indispensable d’avoir un site web qui soit bien référencé et facile à garder à jour. Les outils de blog comme WordPress sont des systèmes de gestion de contenu légers et techniquement relativement faciles à manipuler.

Ils permettent à une personne n’ayant pas de compétences techniques particulières de publier et d’organiser le contenu du site et de le faire croître au fur et à mesure. Le site ainsi construit contient donc aussi bien une partie “blog” (organisée chronologiquement, qui donne en tous temps et un coup d’oeil les informations les plus fraîches) et une partie “classique” organisée hiérarchiquement (pages “contact”, “bio”, “discographie” etc.). Quelques sites construits sur ce modèle: le blog du CRAB, Groupe Vocal Café-Café et Vibrations Music.

De plus, ces outils séparent complètement le design du contenu du site: il est donc très aisé de changer la ligne graphique du site sans avoir besoin de toucher au contenu lui-même. La structure des pages est également telle qu’elle encourage un bon référencement par les moteurs de recherche (accessibilité, balisage sémantique), sans avoir recours à des techniques de SEO (“Search Engine Optimisation”) parfois douteuses.

En deux mots, gérer un site internet avec un outil de blog permet de le mettre à jour soi-même très facilement et garantit un bon placement dans les moteurs de recherche, en fonction du contenu du site bien entendu.

Tirer profit de la dimension sociale d’internet pour la promotion

Internet n’est pas juste une plate-forme de publication, à la différence d’un média traditionnel. C’est un lieu de vie, d’échanges, de relations, de bouche-à-oreille et de conversations. Cette dimension d’internet est souvent encore mal comprise et son importance sous-estimée. Avoir un site permettant les commentaires du public en regard des publications (une des caractéristiques du blog) est un premier pas. Il existe des également des dizaines de services, centrés ou non autour de la musique, qui permettent d’avoir un pied-à-terre virtuel dans diverses communautés en ligne. En comprenant les dynamiques sociales en jeu, on peut augmenter encore sa visibilité sur internet et lui donner une dimension plus humaine et personnelle.

Rassembler une communauté sur internet autour de soi ou de son travail ajoute un double bénéfice: la communauté est visible, ce qui peut attirer l’attention de personnes extérieures (médias traditionnels ou organisateurs d’événements) et encourager autrui à la rejoindre; d’autre part, les membres de la communauté sont eux-mêmes au centre de leur “réseau personnel”, leur propre communauté, dans laquelle ils jouent un rôle d’influenceur. Cette dynamique existe hors internet bien évidemment, mais elle est décuplée sur internet par l’absence d’obstacles géographiques et la facilité avec laquelle on peut faire circuler des informations dans le monde numérique.

Mettre de la musique à disposition en ligne et favoriser ainsi sa diffusion

Mettre à disposition sa musique en ligne favorise de façon générale sa diffusion, et donne l’occasion à des personnes qui ne l’auraient pas eue autrement de l’écouter et de l’apprécier. C’est la popularité d’un artiste auprès de son public qui va influencer les ventes de CD, et non le contraire. Il est donc intéressant d’une part d’utiliser internet comme véhicule ouvert de diffusion de la musique (afin d’augmenter visibilité et popularité), et également de permettre l’achat de CDs ou d’autres produits via internet, ce qui libère le public des contraintes géographiques. L’utilisation de licences adaptées (Creative Commons) permet de protéger les droits commerciaux tout en encourageant le partage et la diffusion de la musique.

Des sites comme YouTube, consacrés à la publication et au partage de vidéos, ou MySpace, ont déjà eu un impact considérable dans le lancement d’artistes, parfois avec des moyens extrêmement limités. La promotion du matériel ne coûte rien, elle est faite par le public qui lui trouve une valeur suffisante pour le partager avec son réseau.

Se former aux nouveaux médias afin d’être autonome et adéquat

Internet est un média (ou une collection de médias) dont une des caractéristiques principales est de contenir une dimension conversationnelle ou participative. Ces médias sont nouveaux et encore relativement mal maîtrisés en général, et ceci d’autant plus que l’on a pas eu l’occasion d’y être exposés passivement en grandissant. Ces nouveaux médias ont également comme caractéristique de remettre l’individu (avec sa personnalité propre) au centre, de favoriser le contact direct en libérant des intermédiaires, et de mettre en avant les valeurs de transparence, d’authenticité et d’honnêteté. Une formation sérieuse à l’utilisation adéquate de ces médias permettra d’en faire un usage efficace et autonome, et également d’éviter des faux-pas dûs à une méconnaissance de la culture en ligne.

Concert de Broll! [fr]

[en] Review of a local artist and friend of mine, Broll. You can listen to some of his music here.

Il y a quelques semaines, je suis allée voir Broll en concert.

Broll

Broll? Jan d’Anvers dans une vie musicale antérieure, Jan Huygens à la ville, ancien de Café-Café rencontré il y a un peu plus d’un an lors d’un concert de Laurent Brunetti (lui aussi ancien de Café-Café — chantez à Café-Café, c’est bon pour votre futur musical!)

Broll est compositeur-auteur-interprète, d’inspiration brassensienne (si ce mot existe), même s’il n’hésite pas à nous faire de temps en temps une jolie reprise — comme cette magnifique interprétation du Plat Pays de Brel… en Flamand, la langue maternelle de Jan. Ses chansons à lui sont personnelles, touchantes ou mordantes, et j’aime personnellement beaucoup sa voix et son interprétation. Vous pouvez écouter certaines chansons sur Mx3 pour vous faire une idée.

Un concert avec sept musiciens, très bien mené, et que Broll a su garder intime. Je veux dire par là que j’avais l’impression d’être chez lui, spectatrice privilégiée d’un spectacle qui m’était destiné. Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est que Broll a su mettre en place un spectacle de qualité sans toutefois tomber dans quelque chose de trop léché ou asceptisé, qui peut enlever à un artiste son humanité.

Son site web contient un blog (il faut quand même noter ça!) qu’il anime avec l’aide de sa compagne Catherine (à la ville comme à la scène, particulièrement avec le quatuor de cabaret assez coquin Senteurs de Charme).

Si Broll passe dans votre région, n’hésitez pas à aller l’écouter, que ce soit avec les Senteurs de Charme ou en solo! (Programme des Senteurs de Charme.)

Multilingual Proposals (Reboot, BlogCamp) [en]

The famous conference reboot will take place in Copenhagen on 31.05-01.06. I’ll be attending.

I’m also going to make a proposal for a talk (as the (un)conference format encourages this). I’m being a bit shy about putting it up on the reboot site before I’m happy with the title and description, so for the moment it’s a Google Doc tentatively titled While We Wait For The Babel Fish.

Those of you who know me won’t be very surprised to learn that it’s about multilingualism online. By “multilingualism” online, I’m not only talking about localisation or stupid default languages, but mainly about what happens when one wants to get off the various monolingual islands out there and use more than one language in one place, for example. How can we help multiple languages coexist in a given space or community, as they do at times in the offline world? Can the tools we have help make this easier?

Another thing that interests me is this “all or nothing” assumption about knowing languages (when you have to check boxes): I wouldn’t check a box saying I “know” Italian, but I can understand some amount of it when it’s written, if it’s necessary. What are we capable of doing with that kind of information? Read the draft if you want more.

I’m also proposing a session at Saturday’s BlogCamp in Zürich which will be around similar issues, but which will focus precisely on the topic of multilingual blogging.

Feedback on these ideas (and anything here) is most welcome. Is this interesting?

Update 19.03.2007: proposal is now on the reboot site! Don’t hesitate to leave comments there.

Twitter, c'est quoi? Explications… [fr]

Cet après-midi, je ramasse 20minutes dans le bus, et je vois qu’on y parle de Twitter. Bon sang, il est grand temps que j’écrive le fichu billet en français que je mijote depuis des semaines au sujet de ce service que j’adore (après l’avoir mentionné en anglais il y a plusieurs mois). Allons-y, donc: une explication de Twitter, pour vous qui n’avez pas la moindre idée de ce que c’est — et à quoi ça sert.

“Twitter” signifie “gazouillis” en anglais. Ce nom reflète bien le contenu relativement anodin qu’il se propose de véhiculer: des réponses à la question “que faites-vous?”.

Ça n’a pas l’air fascinant, a première vue, un service dont l’objet est d’étaler sur internet les réponses somme toute souvent très banales à cette question. “Est-ce que ça intéresse le monde entier, le fait que je sois confortablement installée dans mon canapé?” Certes non. Par contre, cela intéresse peut-être mes amis.

Oh, très clairement pas dans le sens “tiens, je me demandais justement ce que Stephanie était en train de faire maintenant, ça tombe à pic!” Mais plutôt dans un état d’esprit “radar”: avoir une vague idée du genre de journée que mène son entourage. En fait, ce mode “radar” est tellement omniprésent dans nos vies qu’on ne le remarque même plus, et qu’on n’a pas conscience de son importance.

Pensez aux gens que vous fréquentez régulièrement, ou à vos proches. Une partie de vos intéractions consiste en échanges de cet ordre: “je t’appelle après la danse”, “je dois rentrer, là, parce qu’on a des invités”, “je suis crevé, j’ai mal dormi” ou encore “tu vas regarder le match, ce soir?”

Sans y faire vraiment attention, on se retrouve ainsi au courant de certaines “petites choses” de la vie de l’autre — et cela vient nourrir la relation. Plus on est proche, en général, plus on est en contact avec le quotidien de l’autre. Et corrolairement, être en contact avec le quotidien d’autrui nous en rapproche. (Vivre ensemble, que cela soit pour quelques jours ou à long terme, ce n’est pour cette raison pas anodin.)

On a tous fait l’expérience qu’il est plus difficile de garder vivante une relation lorque nos occupations respectives ne nous amènent pas à nous fréquenter régulièrement. Combien d’ex-collègues dont on était finalement devenus assez proches, mais que l’on a pas revus depuis qu’on a changé de travail? Combien de cousins, de neveux ou même de parents et d’enfants qu’on adore mais qu’on ne voit qu’une fois par an aux réunions familiales? Combien d’amis perdus de vue suite à un déménagement, ou simplement parce qu’il a fallu annuler la dernière rencontre et que personne n’a rappelé l’autre? Et à l’heure d’internet et des vols low-cost, combien de ces rencontres fortes mais qui se dissipent dès que la distance y remet ses pieds?

C’est ici qu’intervient Twitter.

Twitter me permet de diffuser auprès de mon entourage ces petites parcelles de vie si anodines mais au final si importantes pour les liens que l’on crée — et de recevoir de la part des gens qui comptent pour moi les mêmes petites bribes de quotidien. Cela permet de rester en contact, et même de renforcer des liens.

Ceux d’entre vous qui chattez le savez: échanger quelques banalités de temps en temps, ça garde la relation en vie, et on a ainsi plus de chances de prévoir de s’appeler ou de se voir que si on avait zéro contact. Les chatteurs savent aussi que les fameux “statuts” (“parti manger”, “disponible”, “ne pas déranger”) jouent un rôle non négligeable dans la communication avec autrui. C’est d’ailleurs en partie inspiré par ces statuts que Jack a eu l’idée qui est un jour devenue Twitter. (Un autre ingrédient important était la page des “amis” sur Livejournal.)

Une des qualités majeures de Twitter et que ce service n’est pas limité à internet. En fait, à la base, il est prévu pour fonctionner par SMS. On peut donc envoyer (et recevoir!) les messages via le web, via un service de messagerie instantanée (Google Talk), ou par SMS — selon ses préférences du moment.

Concrètement, cela se passe ainsi: on s’inscrit et on donne à Twitter son numéro de portable et/ou son identifiant GTalk, ce qui nous permet déjà d’envoyer des messages. Ensuite, on invite ses amis (ou bien on les ajoute depuis leur page s’ils sont déjà sur Twitter — voici la mienne) afin de se construire un petit réseau social de personne que l’on “suivra”. Tous les messages de ces contacts sont rassemblés sur une page web (voici la mienne), et on peut choisir de les recevoir en plus par SMS ou par chat.

On peut envoyer des messages privés, bien entendu, et il y a toute une série de commandes qui permettent facilement d’ajouter ou d’enlever des contacts et de contrôler les alertes que l’on reçois — même si on est loin de son ordinateur. Un billet consacré à ces considérations plus techniques suivra.

Il faut aussi préciser que recevoir les SMS de Twitter ne coûte rien (enfin cela dépend de l’opérateur, mais en Suisse c’est gratuit), et qu’envoyer un message par SMS coûte simplement le prix d’un SMS envoyé à l’étranger (à ma connaissance, de nouveau, en Suisse cela revient au même prix qu’un SMS envoyé à un numéro suisse).

A venir, donc, un billet avec des informations techniques et pratiques sur l’utilisation de Twitter, et un autre qui poussera plus loin la réflexion sur le rôle d’un tel service, la façon dont les gens l’utilisent actuellement, et certaines critiques qui lui sont faites.

Mise à jour 09.2007: une explication audio avec la complicité de M. Pain.

Mise à jour 03.2010: depuis mi-2008, nous ne recevons plus de SMS Twitter en Europe. C’est nettement moins important aujourd’hui qu’à l’époque, vu l’explosion des iPhones et autres téléphones similaires.

Mise à jour 04.2010: à lire aussi, Comment démarrer avec Twitter, moins technique et plus stratégique.

Demain, Capsule de Pain [fr]

[en] On the radio early tomorrow morning. And the day after. Not live, thank goodness.

Un mot rapide pour vous dire que je serai dans la Capsule de Pain (RSR1) demain et après-demain matin (c’est tôt, vers 7h25 il paraît — nul souci cependant, nous avons enregistré ça il y a quelque temps déjà). Sujet: blogs, entreprises…

Addendum: vous pouvez écouter tout ça sur le blog de M. Pain lui-même.

Aussi, pendant qu’on y est, Femina du week-end prochain. Ah, et la Tribune de Genève de jeudi passé (quelqu’un l’a?), et le Quotidien Jurassien de mercredi dernier, et de vendredi (?). Et RougeFM/RadioLac je sais plus quand. Et… je dois en oublier.

Un peu le déluge de journalistes ces temps, de nouveau. Va falloir remettre la page Presse à jour.

Getting Things Done: It's Just About Stress [en]

[fr] Getting Things Done: non pas un moyen d'accomplir plus de choses, mais un moyen de passer moins de temps sur ce qu'on a décidé qu'on devait accomplir. Moins de stress. Plus de liberté. Plus de temps à soi.

Anne seems to have struck a chord with thing #8 she hates about web 2.0:

Getting Things Done. The productivity virus so many of us have been infected with in 2006 and 2007. Let’s move on. Getting lots of stuff done is not the way to achieve something important. You could be so busy planning next actions that you miss out on what your real contribution should be.

Stowe, Shelley and Ken approve.

It’s funny, but reading their posts makes GTD sound like “a way to do an even more insane number of things.”

Huh?

That’s not at all the impression I got when I read and started using GTD. To me, GTD is “a solution to finally be able to enjoy free time without feeling bogged down by a constant feeling of guilt over everything I should already have done.”

Maybe not everyone has issues doing things. If you don’t have trouble getting stuff out of the way, then throw GTD out of the window and continue enjoying life. You don’t need it.

But for many people, procrastination, administrivia piling up, not-enough-time-for-stuff-I-enjoy-doing and commitments you know you’re not going to be able to honour are a reality, and a reality that is a source of stress. I, for one, can totally relate to:

Most people have been in some version of this mental stress state so consistently, for so long, that they don’t even know they’re in it. Like gravity, it’s ever-present–so much so that those who experience it usually aren’t even aware of the pressure. The only time most of them will realize how much tension they’ve been under is when they get rid of it and notice how different it feels.

David Allen, Getting Things Done

GTD, as I understand it, isn’t about cramming more on your plate. It’s about freeing yourself of what’s already on it, doing the dishes straight after the meal and spending your whole afternoon walking by the lake with a friend without this nagging feeling that you should rather be at home dealing with the paperwork, but you just don’t want to face it.

Here are the very few sentences of “Welcome to Getting Things Done“, the forward to GTD (and yeah, there’s a bit of an upbeat, magical-recipe tone to it, but bear with me):

Welcome to a gold mine of insights into strategies for how to have more energy, be more relaxed, and get a lot more accomplished with much less effort. If you’re like me, you like getting things done and doing them well, and yet you also want to savor life in ways that seem increasingly elusive if not downright impossible if you’re working too hard.

David Allen, Getting Things Done

And a bit further down the page:

And whatever you’re doing, you’d probably like to be more relaxed, confident that whatever you’re doing at the moment is just what you need to be doing–that having a beer with your staff after hours, gazing at your sleeping child in his or her crib at midnight, answering the e-mail in front of you, or spending a few informal minutes with the potential new client after the meeting is exactly what you ought to be doing, as you’re doing it.

David Allen, Getting Things Done

I don’t hear anything in there about “doing more things is better” or “you should be doing things all the time”. The whole point of GTD is to get rid of stuff so that it’s done and you can then go off to follow your heart’s desire. It’s about deciding not to do stuff way before you reach the point where it’s been on your to-do list stressing you for six months, and you finally decide to write that e-mail and say “sorry, can’t”.

That frees your mind and your calendar for what is really important in your life (be it twittering your long-distance friends, taking photographs of cats, spending time with people you love or working on your change-the-world project).

You’ll notice that I didn’t use the word “productivity” in this post a single time. “Productivity” is a word businesses like. If people are “productive”, it means you get to squeeze more out of them for the same price. That isn’t an idea I like. But being “productive” can also simply be understood to mean that it takes you less time to do the things that you’ve decided you needed to do. In that way, yes, GTD is a productivity method. But I think that calling it that does it disservice, because people hear “squeezing more out of ya for the same $$$” and go “eek, more stress”.

Bottom line? (I like ending posts with bottom lines.) If you see GTD as something that takes away your freedom and free time, turns you into an even worse workaholic, and encourages you to become indiscriminate about interests you pursue and tasks you take on because you “can do everything”, think again — and re-read the book. If you spend your whole time fiddling with your GTD system, shopping around for another cool app to keep your next action lists in, and worrying about how to make it even more efficient, you’re missing the point. But you knew that already, didn’t you?

Kitty Pic Caption Contest [en]

[fr] Photos de chats cherchent légendes.

It’s no secret for anybody that I have a thing for cats, and from what one can see on the internet, I’m not alone. Twitter loves cats, for example. My friend Sarah and I nearly laughed till we cried looking through The Cat Page last night. Oh, and don’t forget Dunecat, Pursecat or Bedcat.

Anyway, I took a couple of pictures of Bagha yesterday which clearly deserve captions.

Pillowcat

Traycat

Inspired? Post your captions in the comments, and let’s have a laugh.

PS: a couple of these (like the DVD one) probably deserve captions too… take your pick!

Technological Overload or Internet Addiction? [en]

[fr] Les vidéos du fameux débat sur la surcharge technologique à LIFT'07 est en ligne. Du coup, l'occasion de rappeler mes deux billets sur le sujet, et de rajouter quelques pensées suite à ma participation à la table ronde sur les cyberaddictions à Genève, entre autres sur la confusion entre dépendance et addiction parmi le grand public, et le fait qu'on perçoit souvent l'objet de l'addiction comme étant le problème (et donc à supprimer) et non le comportement addictif. Mes notes sont à disposition mais elles sont très rudimentaires.

For those of you who enjoyed my Technological Overload Panel and Addicted to Technology posts, the video of the Technological Overload Panel at LIFT’07 is now online.

Since I wrote them, I participated in a panel discussion about cyberaddictions (that’s what they’re called in French) in Geneva. It was very interesting, and I learnt a few things. The most important one is the difference between “addiction” and “dépendance” in French. “Dépendance” is physical. The cure to it is quitting whatever substance we are dependant to. Addiction, however, lies in the realm of our relationship to something. It has to do with how we use a substance/tool, what role it plays in our life and overall psychological balance. And it also has a component of automation to it. You don’t think before lighting up a cigarette, or compulsively checking your e-mail.

I think there is a lot of confusion between these two aspects amongst the general public, which leads to misconceptions like the “cure” to alcoholism being complete abstinence. Sure, abstinence solves the substance abuse problem and is better for one’s health, but it doesn’t necessarily solve the addiction problem.

Addictions which are linked to otherwise useful tools are forcing us to look deeper (and that is actually what I’m trying to say in the Addicted to Technology post. The problem is not the substance (ie, alcohol, or even the drug, or in this case, technology). The problem is in the way a person might use it. Hence I maintain that the solution lies not in the removal of the tool/technology, as the panel moderator suggests twice (first, by asking us to turn off our laptops, and second, by asking “how to unplug”), but in a careful and personalised evaluation of what one uses technology for (or what one uses technology to avoid).

I had a talk after the panel with one of the people there, who told me of some rough numbers he got from a consultation in Paris which is rather cutting-edge when it comes to dealing with “internet addiction” amongst teenagers. I think that out of 250 referrals (or something), the breakdown was about the following: one third were parents freaking out with no objective reason to. Another third were parents freaking out with good reason, for the signs that brought them there were actually the first indicators of their child’s entry in schizophrenia. I can’t remember the exact details for the last third, but if I recall correctly the bottom line was that they had something like a dozen solid cases of “cyber addictions” in the end. (Please don’t quote me on these numbers because the details might be wrong — and if you have precise numbers, I’d be happy to have them.)

This confirms my impression that people are a bit quick in shouting “internet addiction” when faced with heavy users (just like people are a bit quick to shout “pedophiles!” and “sexual sollicitation!” whenever teenagers and the internet are involved). I personally don’t think that the amount of time spent using technology is a good indicator.

I took some very rough notes during the panel I participated in (half-French, half-English, half-secret-code) but you can have a peek if you wish.

CASH Cards and Cellphone Train Tickets [en]

[fr] En Suisse, on a la carte CASH (avec laquelle je paie parcomètres, billets de bus, et parkings souterrains), le numéro court 222/999 pour recevoir les horaires de train par SMS, et maintenant les billets de train par MMS (pour certains trajets, commandables en ligne ou par téléphone).

Near the end of the latest Cranky Geeks episode there is some talk about paying things through cellphones, general lack of quarters (change) in the world, and concert ticket barcodes sent by MMS.

Here are some of the things we already have in sometimes-backward Switzerland.

First, the CASH Card. It’s basically a chip which is added to nearly all the current debit cards banks provide their customers (people here use debit — Maestro — much more than credit). It’s specifically designed for the payment of small amounts. You “put cash” on your card at the ATM through your debit account (30-300CHF). Then, off you go, your pockets full of virtual change.

I use CASH to pay my bus fares, feed the parking meter, underground parking, payphones, and even small purchases in kiosks or the baker’s. It’s cheaper for the vendor than either debit or credit, and doesn’t require an authentification code. It’s fast.

Second, train tickets on your mobile. For certain trips, you can order the ticket online or by phone (I called them to make sure I’d understood things right, as the web page is a bit confusing), and receive the barcode for this ticket by MMS. This does require going through a somewhat cumbersome sign-up process, but hey, you only need to do it once (and I did manage to follow through to the end).

One very useful thing the SBB/CFF have been doing for sometime now is they allow you to query the train timetables by SMS. Send “Lausanne Geneva” (without quotes) to 222 or 999 (depends on carrier) and they’ll give you the timetable of the three next trains for that trip. It gets smarter, too: “Lausanne Geneva 1500” gives you the first three trains after 3pm, and “Lausanne Geneva 1800.ar” the three last trains to arrive before 6pm. If you want platform information, try “Lausanne Geneva 1700 g”. You can also ask for trains departing in 2 hours, for example: “Lausanne Morges 2”.

I’m waiting to see a merge between these two last services: ask for timetables via SMS, and then order the MMS ticket directly for that trip (when those will be available for all trips). But actually, it’s not too bad as it is: you can order your MMS ticket by calling the free number 0800222211. They answer fast and are friendly (I called them three times with nasty questions as I was writing this post).

When I was in Lisbon, I was totally impressed by the little black box that my host had under his windscreen, and which let him in and out of paid parkings, sending him a bill at the end of the month. That would be fun and practical to have.

What useful mobile/card services does your country have?