Manuel de survie Twitter pour francophones [fr]

[en] A survival guide to Twitter in French. If you're an English-speaker, head over to the Twitter support site or fan wiki.

Mise à jour 03.2010: Une grande partie de ces instructions (tout ce qui touche aux SMS, en particulier) n’est plus valable aujourd’hui. Par contre, les explications sur la nature de Twitter et son caractère public restent valables.

Cela fait des mois que je veux écrire ce « manuel de survie Twitter pour francophones ». Si vous débarquez (vous êtes pardonnables, ne vous en faites pas), filez vite lire Twitter, c’est quoi ? Explications… ou écouter la Capsule de Pain consacrée à Twitter. Si votre première réaction est de l’ordre de « c’est nul, ce truc ! », vous pouvez encore lire Pas capté Twitter.


En très simple, Twitter est un service qui vous invite à envoyer la réponse à la question “que faites-vous en ce moment?” à vos amis — par internet ou par SMS.

Vous êtes encore là ? Très bien. Voici trois points importants à retenir :

  • avec Twitter, on ne choisit pas à qui on envoie ses messages ; ce sont les destinataires qui choisissent ce qu’ils veulent recevoir
  • Twitter permet de faire la jointure entre le Web et le téléphone mobile ; le service y fonctionne de façon quasi identique
  • Twitter ne devient véritablement intéressant que lorsque l’on est connecté à plusieurs personnes. N’hésitez donc pas à convaincre deux ou trois amis de s’inscrire en même temps que vous.

En pratique, comment est-ce que ça se passe ? Je vais vous présenter deux façons de vous inscrire (sur le Web et par SMS). Ensuite, je vous apprendrai les quelques commandes importantes pour pouvoir utiliser cet outil de façon agréable.

Inscription par SMS

Si vous avez reçu un SMS d’invitation de la part de Twitter, c’est sans doute que l’un de vos amis, déjà utilisateur du service, désire que vous le rejoignez.

Si vous n’avez pas reçu d’invitation, rien n’est perdu! Il vous suffit d’envoyer un SMS au +447624801423 (le numéro de Twitter) avec votre première mise à jour. Twitter vous répondra par un SMS demandant de choisir un nom.

Répondez au SMS de Twitter par un message contenant le nom d’utilisateur que vous aurez choisi. Vos amis utiliseront ce nom pour s’adresser à vous ou vous envoyer des messages directs. Gardez-le simple ! Les messages que vous envoyez à Twitter seront disponibles à l’adresse http://twitter.com/VotreNomD'Utilisateur (voir plus bas, « C’est public ! »).

Ajoutez également le numéro de Twitter à vos contacts.

Attendez le SMS de confirmation de Twitter. (Si vous êtes trop pressés, comme il m’est arrivé, votre deuxième message risque de dépasser le premier, et vous vous retrouverez avec un nom d’utilisateur faisant 15 km de long. On peut le changer par la suite, mais c’est embêtant.) Si le SMS n’arrive pas, je vous suggère de passer directement à l’étape d’inscription sur le Web, que vous devrez faire de toute façon.

Lorsque vous allez finaliser votre inscription sur le site Web et que vous utilisez déjà Twitter, on vous invite à spécifier d’entrée votre numéro de téléphone, qui sera ainsi automatiquement relié à votre compte.

Twitter par SMS

Attention, utiliser le format international de votre numéro de téléphone ! (Pour la Suisse, il commencera avec +41…) La suite de la procédure d’inscription à la même que si vous n’aviez pas encore commencé à utiliser votre téléphone avec Twitter.

Inscription sur le Web

Si vous n’avez pas été invité par SMS, et que vous voulez faire tout ça sur le Web, il faut commencer ici.

Bon, c’est en anglais, mais ce n’est vraiment pas sorcier. Direction le formulaire d’inscription (si vous avez fait l’étape précédente, vous y êtes déjà) :

Twitter / Create an Account

Pas dur, non ? Vous pouvez maintenant vous lancer :

Twitter

Si le coeur vous en dit, ajoutez une photo pour vous représenter et quelques informations supplémentaires.

Activer les SMS

Attention, étape inutile si vous avez commencé à utiliser Twitter depuis votre téléphone mobile.

Pour que tout soit bien, il nous faut ajouter le téléphone mobile. N’ayez crainte, Twitter ne fonctionne pas aux SMS surtaxés. En Suisse en tout cas, recevoir des SMS ne vous coûte rien, et envoyer un SMS à Twitter, même si le numéro de téléphone est anglais, coûte la même chose qu’envoyer un SMS en Suisse.

Twitter: ajouter téléphone

Twitter va vous demander de confirmer votre numéro de téléphone en envoyant un SMS avec un code. Cela évite que des personnes malintentionnées n’utilisent votre numéro de téléphone pour s’inscrire !

C’est public !

Prudence ! Rappelez-vous que les messages que vous envoyez avec Twitter apparaissent sur le Web : n’importe qui peut donc les lire. Même avec un pseudonyme, quelqu’un pourrait un jour vous reconnaître. Tenez-en donc compte.

Vous avez bien entendu la possibilité de protéger vos messages en cochant la case « Protect my updates » sur la page des réglages. Ils ne seront visibles qu’aux personnes qui décident de vous suivre, ce que n’importe qui peut faire sans demander votre autorisation, même si vous avez la possibilité de bloquer certaines personnes après coup et à qui vous aurez donné votre autorisation.

Cela ne rend pas vos messages privés, mais vous donne un peu de discrétion. Gardez à l’esprit que vos mises à jour vont apparaître sur les pages de ceux qui vous suivent, et qu’il est vite fait d’oublier que quelque chose est privé. Une saisie d’écran, c’est si facile!

Comme toujours, donc, les choses « privées » que l’on ne désire pas mettre sous les yeux de tout le monde (inconnus, mais surtout amis) ne devraient pas se mettre sur Internet, sauf dans un espace protégé par un bon mot de passe (et encore…)

Inviter des amis

Plus on est de fous, plus on rit, et plus on est d’amis, plus Twitter montre sa valeur. Inviter donc quelques amis à vous rejoindre, surtout s’ils se connaissent ! Envoyez-leur aussi l’adresse de ce guide de survie pour leur faciliter la tâche.

La formule magique, c’est « invite +417xxxxxxxx », sans les guillemets et en remplaçant le numéro de téléphone par celui de votre ami bien entendu, que vous pouvez envoyer par SMS à Twitter ou bien directement par le Web.

Ils recevront donc un SMS d’invitation de la part de Twitter, auquel ils pourront répondre comme décrit plus haut.

Suivre des personnes déjà inscrites

Si vous connaissez des personnes qui sont déjà chez Twitter, demandez-leur leur nom d’utilisateur. Vous pouvez les ajouter soit en envoyant le message « on nomd’utilisateur » à Twitter, soit en vous rendant sur leur page Twitter (http://twitter.com/nomd’utilisateur) et en cliquant sur le petit bouton « Follow » qui se trouve au-dessous de leur nom :

Twitter -- Follow

Ensuite, cliquer sur le bouton « on » pour activer la réception des messages de cette personne par SMS :

Twitter, SMS on

En cherchant, vous pourrez trouver les annonces officielles Twitter ainsi que les comptes de la joyeuse équipe qui fabrique ce merveilleux outil : biz, ev, jack, blaine, britt… Moi, je suis par ici

Gérer ces satanés SMS

Suivant combien de personnes vous décidez de suivre, vous courez le risque de vous retrouver assez rapidement inondé de SMS — particulièrement si vous comptez parmi vos amis des irrépressibles bavards comme moi. En plus, on a tous des seuils de tolérance aux SMS différents.

Heureusement, Twitter nous donne le moyen de gérer tout ça. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il y a une différence entre les personnes auxquelles vous êtes abonnées et les personnes dont vous recevez les notifications.

  • Les messages des personnes auxquelles vous êtes abonnées apparaissent sur votre page d’accueil.
  • Les messages des personnes dont vous recevez les notifications arrivent sur votre téléphone portable.

Il est donc possible de « suivre » ou autrement dit, d’être abonné aux messages de nombreuses personnes, et de garder ainsi un oeil plus ou moins distrait sur leur quotidien ou leurs activités, sans être pour autant noyé sous les SMS. Il est possible de :

  • désactiver les notifications par SMS : « off »
  • réactiver les notifications par SMS : « on »
  • désactiver les SMS de telle heure à telle heure (pendant la nuit par exemple)

De plus, on peut choisir de ne recevoir des notifications que pour certaines personnes. Par exemple, je suis abonnée à près de 200 personnes sur Twitter, mais je ne reçois sur mon téléphone portable que les notifications d’une toute petite dizaine de personnes proches.

On peut donc contrôler, personne par personne, si on veut recevoir leurs notifications par SMS :

  • pour arrêter de recevoir les notifications par SMS d’une certaine personne (par exemple quelqu’un qui parle trop !) : « off nomd’utilisateur »
  • pour commencer à recevoir les notifications par SMS d’une personne (par exemple quelqu’un dont on a auparavant désactivé les notifications mais que l’on désire de nouveau ajouter, au quelqu’un dont on ne reçoit pas habituellement les notifications mais qu’on veut recevoir sur son téléphone portable pour une raison ou pour une autre en ce moment) : « on nomd’utilisateur »

On peut aussi faire ses réglages depuis le Web :

Twitter : following detail

Un petit truc : si vous êtes en train de recevoir les notifications pour beaucoup de personnes, cela peut être fastidieux d’aller les désactiver une à une. La commande « leave all » permet de faire le nettoyage par le vide et de désactiver les notifications de tout le monde. Vous pouvez ensuite ajouter manuellement les quelques personnes dont vous désirez recevoir les notifications par SMS.

Si vous ne recevez pas les notifications d’une personne, mais que vous désirez tout de même recevoir par SMS le dernier message qu’elle a envoyé à Twitter : « get nomd’utilisateur ».

Web, SMS… Et quoi d’autre ?

Que vous utilisiez Mac ou Windows, il y a un petit programme très sympathique que vous pouvez installer (c’est gratuit !) et qui vous donnera directement accès aux messages Twitter des gens auxquels vous êtes abonnés, sans que vous ayez à vous embêter à aller sur leur site Web à chaque fois. Il ressemble un peu aux programmes d’« instant messaging », comme MSN par exemple.

Et la messagerie instantanée ?

Oui… On peut aussi choisir de recevoir les messages Twitter par messagerie instantanée (Jabber, Google Talk). À mon avis, ce n’est intéressant que si vous recevez la messagerie instantanée sur votre téléphone portable, et si ça vous coûte moins cher que des SMS. En Suisse, ce n’est pas encore vraiment le cas.

Sur l’ordinateur, je dirais que c’est plus dangereux qu’autre chose, surtout si les gens que vous suivez sur Twitter sont des gens avec qui vous chattez : vous risquez de ne pas réaliser que le message vient via Twitter, et d’y répondre comme si vous chattiez (en privé !) avec votre ami. Du coup, risque d’envoyer à toutes les personnes qui sont abonnées à vos messages Twitter un message que vous ne destiniez qu’à une seule personne… Ça peut être embêtant !

En plus, si votre client de messagerie instantanée est réglé pour envoyer une auto-réponse, ces auto-réponses risquent d’être envoyées comme messages Twitter… Pas forcément très embêtant, mais ce n’est pas très classe !

Les messages directs

Vous pouvez envoyer à une personne qui vous suit sur Twitter un message direct (privé) : « d nomd’utilisateur texte de votre message ». Attention, vous ne savez pas si cette personne va recevoir votre message sur son téléphone portable ou non !

D’autres questions ?

D’autres questions, quelque chose qui n’est pas clair ? Laissez un mot dans les commentaires je me ferai un plaisir d’y répondre.

Diving Into Something New [en]

[fr] Pour se familiariser avec un sujet nouveau, il faut lire, et même si on ne comprend pas tout, continuer à lire. Au bout d'un moment, les choses commencent à tomber en place, et on peut reprendre avec plus de succès les premiers textes que l'on avait compris que partiellement.

I remember very clearly when I understood this: I was working on my coursework about gnosticism. I didn’t know anything about the subject and had a pile of about 10 books to go through.

I started reading, and felt completely lost: I couldn’t really understand much. But by the time I reached the middle of the pile of books, things started to make sense. I went back to the first books, and they were making sense too.

To learn about something new, one method is to dive in, and just read on even if you don’t understand. At some point, it will sink in, come together, and you’ll start to get it.

Something about Agile popped up this morning when I clicked my Google Reader “Next” bookmarklet this morning. This isn’t the first time I hear about Agile, and I have a rough idea what it is, but I thought that I should probably read up a bit on it. So I’m reading this case study, even though not everything makes sense. At some point, it will. I’m just starting.

Note: don’t misunderstand. I’m not heading for a career change into software development. I just want to understand more.

Quechup = spammeurs [fr]

[en] If you get invitations to join Quechup, don't. They will spam your whole address book without asking you for permission.

Si, comme moi, vous recevez dans votre boîte trois ou quatre invitations provenant de personnes que vous connaissez (bien ou moins bien) à rejoindre le réseau social Quechup, n’y touchez pas! ils spammeront tous les contacts de votre carnet d’adresse sans vous demander votre avis!

Voici ce qui se passe: vous vous inscrivez, imaginant qu’un de vos amis vous recommande le service. Ensuite, comme vous commencez à en avoir l’habitude, Quechup vous propose de regarder dans votre carnet d’adresses pour voir si des contacts à vous sont déjà inscrits au réseau.

Vous donnez donc votre adresse et votre mot de passe pour que Quechup aille regarder, confiant que le service, comme d’autres que vous connaissez, vous proposera une liste de noms déjà inscrits que vous pourrez ajouter à vos contacts, et vous permettra aussi si vous le désirez d’inviter par e-mail certaines de vos connaissances.

Erreur! sitôt en possession de votre carnet d’adresses, Quechup envoie aussi sec une invitation à toutes les personnes qui s’y trouvent, sans que vous puissiez l’en empêcher.

Donc: Quechup => poubelle.

Si vous vous êtes fait prendre, premièrement ne vous donnez pas trop de coups de pied, d’autres s’y sont fait prendre (et pas des moindres, parfois, comme Hugh McLeod). Et deuxièmement, avertissez vos contacts (via mail ou blog) de ne pas donner suite à la jolie invitations personnalisée qu’ils viennent de recevoir de votre part… avant qu’il ne soit trop tard!

Empêchez le fléau Quechup de se répandre!

Dealing With Procrastination [en]

In her post about going freelance, Leisa Reichelt tells us of her favorite method for fighting procrastination:

My number one favourite technique is called ‘structured procrastination‘ and here’s how it works. You’ve got a to do list. It’s reasonably long. Make sure it’s got ALL the things you should be doing or should have done on it. Then, attempt to tackle the task you think you should be doing. You may have some success, but if you are like me, this is a task that you’re probably doing ahead of time and the lack of adrenaline makes it less compelling than it could be. Rather than just surfing the internet or doing something even less constructive – go to your list and pick something else on the list to do.

Leisa Reichelt, Did I mention I’m freelancing? (or, coping strategies from the dining room desk)

Well, it’s not really foolproof, but one thing I often do is just decide I’ll work 30 minutes on something. 30 minutes is an OK time to spend on something, even if you don’t want to do it. Then I’m free to do what I want.

Sometimes, once I’m “in” it, I run over the 30 minutes and finish the task. If it’s very long, however, I force myself to take a break from it after 30 minutes — so that I’m not cheating myself and the next time I convince myself to spend 30 minutes on something, I know it’ll be just 30 minutes.

You see, one of the things I’ve understood about my “not being able to start” things is that it’s closely linked to my “not being able to stop” things.

In that respect, I quite like the procrastination dash and (10+2)*5 hack. I’ve also used the kick start technique with success.

Being quite the GTD fan, I’ve had a chance to notice more than once that my productivity is usually the right opposite to my levels of stress. And my levels of stress — surprise — are usually closely linked to the number of things I need to do which are floating in my head. Capturing all the stuff I need to do and organizing it in one system (which is what GTD is about, really) is often enough to make me feel “un-stressed” enough that I can get to work on the next things I need to get done.

Sometimes, it’s a particular thing I need to do which stresses me most. And when I get stressed, I tend to feel down, and when I feel down, well… I’m not good at doing things. So I go through a routine which is similar to Merlin Mann’s cringe-busting your to-do list to identify what it is exactly that is weighing down on me most. Then, do something about it!

And as Leisa mentions, having a list of all the stuff you need to do that you can pick from really, really helps.

A word of caution however: “to do” lists are often a trap, because they can contain much more than “things you need to do”, and the items on the list are not always simple actions you can take immediately (“Next Actions” in GTD jargon). Here’s how to make your to-do list smarter — it’s useful even if you don’t use GTD.

Another thing I’ve been doing lately (it worked well enough until went through a bad personal phase — nothing to do with doing things — and everything went to the dogs) is deciding that I devote a small number of hours a day to paid client work. If you’re a freelancer, specially in the consulting business, you’ll know that a lot of our work is not directly billable. So, I try to keep my 9-12 mornings for paid work and what is related to it (e-mails, phone calls, billing) and the rest of the day is then free for me to use for what I call “non-paid work” (blogging, trying out new tools, reading up on stuff, nasty administrivia…) or relaxing.

Informations et prévention: adolescents et internet [fr]

[en] An overview of the different talks and trainings I can do regarding teenagers on the internet. I can do them in English too, but most of my clients here are French-speaking. If you'd like more information about this in English, please leave a comment or drop me a line.

Alors qu’un ami me raconte un épisode désastreux de conférence consacrée aux “dangers d’internet”, je me dis qu’il est temps que je récrive à la directrice d’Action Innocence, avec qui j’ai eu une discussion tout à fait sympathique et intéressante il y a quelques semaines.

“Déçue en bien”, comme on dit par ici. Si nos avis divergent quant au risque réel que courent les enfants et adolescents d’être victimes de pédophiles à cause de leurs activités en ligne (chat, diffusions d’informations personnelles) nous sommes assez sur la même longueur d’onde pour le reste, ce qui me réjouit, vu l’important travail de prévention que fait Action Innocence dans les écoles de la région. (Après, on peut discuter des détails. Je n’aime personnellement pas trop leur matériel, par exemple, que je trouve alarmiste, mais dans le fond, on cherche la même chose: informer et prévenir sans diaboliser internet.)

Le mail que j’ai envoyé contient des informations sur le travail que j’accomplis dans le domaine “adolescents et internet”. Comme c’est une assez bonne synthèse et que mon site professionnel n’est plus trop à jour (quand je dis que la meilleure formule de site professionnel c’est le blog, je ne rigole pas!), je vais reproduire-adapter tout ça ici.

Donc, voici quelques informations sur les services que je fournis dans le contexte “éducatif” ou “adolescents et internet”, et mes tarifs. Je suis toujours ouverte à d’autres propositions — je n’ai pas de “liste de prestations” fixe dont je ne dévie pas.

Conférences

Généralement dans des écoles/associations. Approche information-prévention. Contenu adapté aux besoins du client (général, accent sur les blogs, accent sur le chat, la permanence des contenus numériques), et même si nécessaire en réaction spécifique à des “problèmes” concrets qui ont été rencontrés.

Parents: visite guidée de l’internet social, discussion des risques et difficultés rencontrés par les ados en ligne (environ 1h30)

Enseignants, Educateurs: présentation des différents outils de l’internet social, utilisation par les adolescents (+risques), ouvertures pédagogiques (45-90 minutes)

Adolescents, Elèves (dès la 5ème): adapté à la tranche d’âge, en groupes de 2-3 classes max. (environ 50 élèves), sensibilisation aux différents enjeux d’une présence active en ligne, prévention contre les risques qu’ils peuvent y rencontrer (45-75 minutes)

Formations

Diverses formations sont possibles, contenu précis à négocier au cas par cas. Exemples:

  • formation plus spécifique de responsables informatique, médiateurs, animateurs santé aux enjeux liés à la socialisation sur internet
  • formation d’intervenants “prévention/information” (générale ou spécifique, théorique ou pratique)
  • comprendre les mondes virtuels (Second Life) et les dynamiques relationnelles dans les relations “online”
  • technique: ouvrir un blog et l’alimenter
  • applications pédagogiques du blog, du wiki, et des outils associés
  • accompagnement lors de projets pédagogiques utilisant internet

Tarifs

Mes tarifs évoluent, mais au jour d’aujourd’hui, ils sont les suivants pour les écoles et autres clients “éducatifs-non-lucratifs”: dès CHF 500 par demi-journée, minimum une demi-journée (+ frais).

Par exemple, si je viens à midi, que je fais deux conférences pour des élèves l’après-midi, et une pour les parents le soir, on arrive à deux demi-journées = CHF 1000

Une conférence isolée compte comme demi-journée, donc CHF 500. Mais si je fais une conférence + une réunion dans la même demi-journée, c’est le même prix.

Pour les mandats plus complexes ou longs (formation, accompagnement de projet), les tarifs sont à discuter et fixer pour le mandat dans sa globalité.

A mon propos

J’approche internet comme une culture étrangère avec laquelle il faut se familiariser, afin de la connaître et de la comprendre. Je suis immergée dans cette culture depuis maintenant bientôt dix ans, et je la comprends en profondeur aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur, avec le recul que me donne ma formation universitaire en sciences humaines.

Alarmapathy [en]

[fr] A force d'avoir des avertissements pour tout et rien (surtout dans les pays Anglo-Saxons), on finit par les ignorer.

JP is so right!

I have lost count of the number of times I’ve sat in a car whose dashboard is littered with various alerts and alarms. I have lost count of the number of times I’ve seen kitchen appliances whose control panels are flashing whatever they flash. I have lost count of the number of times I’ve seen televisions and video recorders and DVD players and radios and computers with bits and bobs flashing away merrily.

[…]

Apathy sets in when we have too many alarms, too many meaningless alarms. Alarms should be risk sensors that help us make decisions that carry risk. Instead, we may be moving towards a world where nanny-state numbness is moving on to devices, and as a result apathy will increase.

You know what I mean. You know that we live in a world where a “talking” bag of peanuts is no longer science fiction, where the bag says “Warning: The bag you are opening contains nuts”. Where you can’t take something out of the microwave oven without someone intoning the words “Warning: Contents may be hot”. Where swimming pools will recite the mantra “Warning: contents wet” as you enter.

We need to be careful. Otherwise our alarms and nanny-state-hood will have appalling consequences, as alarmapathy increases to terminal levels.

JP Rangaswami, Wondering about alarmapathy

Coming from Switzerland, the thing that strikes me the most in London is the number of warnings and safety announcements and “danger signs” (it’s even worse in San Francisco, where I spent my summer).

The first few “security announcements” had me worried — but then I quickly learned to ignore them. Just like I ignore any burglar alarm in the UK, because as we all know, they’re always false alarms…

I also wonder what it does to our perception of the world when we are assailed with so many messages about how dangerous our environment is. I’m sure it can’t be good.

In the SF MUNI, the wall behind the driver is literally covered in signs saying things like “it’s forbidden to assault the driver” — and I think “gosh… people around here spend their time assaulting MUNI drivers? what kind of place is this?”

Comment se faire connaître comme indépendant [fr]

[en] I'm often asked how I made myself known as a freelancer. I was lucky enough to have quite a bit of coverage, but when you look closely, the way I got people to find me was through my blog.

Start blogging about your passion and demonstrate your expertise on your blog. The rest will follow.

Histoire de combattre la paralysie du blogueur voici un petit billet « sur le vif ». Il est fréquent qu’on me demande comment j’ai fait pour me mettre à mon compte et devenir indépendante. (Mon site professionnel, vers lequel je viens de faire un lien, a grand besoin d’être remis à jour, mais allez quand même jeter un coup d’oeil.)

Il y a près de dix-huit mois, j’ai raconté un peu mes débuts dans l’émission « Déclics » de la Radio Suisse Romande. Vous pouvez probablement encore écouter ce que j’ai dit à l’époque.

En fait, c’est assez simple. En l’an 2000, j’ai un peu par hasard ouvert un blog, dans lequel je parlais de tout ce qui me chantait. Je pense que si on relit maintenant ces sept années d’écriture, on doit pouvoir voir comment mes intérêts ont évolué. Une des choses — parmi d’autres — qui m’intéressait, c’était l’intersection de la technologie d’Internet et des relations humaines. Les blogs tombent en plein là-dedans.

Petit à petit, alors que j’étais plutôt récalcitrante au départ, j’ai commencé à faire ce que l’on appelait du « metablogging » : je bloguais à propos du « phénomène blog ». Par ailleurs, mon blog gagnait gentiment en popularité. J’ai aussi créé le premier annuaire de blogs suisses.

Lorsque les premiers journalistes romands ont commencé à s’intéresser aux blogs, il n’ont pas tardé à s’adresser à moi (vu ma présence en ligne assez étendue, je n’étais pas très difficile à trouver) — d’une part en tant que blogueuse, mais d’autre part et assez rapidement en tant que personne qui y connaissait quelque chose aux blogs. J’ai eu droit à un véritable cercle vertueux en ce qui concerne ma présence dans la presse. Je suis tout à fait consciente qu’il y a là-dedans une bonne part de « au bon endroit au bon moment », et que les médias ont beaucoup aidé à me faire connaître du public.

Peu après, on m’a contacté pour me demander de faire une première conférence. J’ai rapidement mis en ligne un site Internet professionnel dans lequel j’annonçais quel genre de services j’étais en mesure de fournir. Entre le bouche à oreille, la presse, et surtout mon blog, la quantité de mandats a doucement augmenté durant la première année, jusqu’à ce qu’elle devienne suffisante pour que j’envisage de mettre entièrement à mon compte et de quitter complètement l’enseignement.

Comme je dis souvent, tout cela s’est fait « presque malgré moi ».

Si on me demande conseil, j’en ai un : bloguer, bloguer, bloguer.

Je sais que mon cas est un peu particulier : une partie de ce que je mets à disposition de mes clients, c’est mon expertise sur les blogs. Et j’utilise mon blog pour la démontrer.

Même si votre domaine d’expertise n’est pas les blogs, vous pouvez utiliser votre blog pour mettre en avant cette expertise. C’est l’outil idéal pour cela : relativement simple à utiliser, et qui permet une documentation au jour le jour de vos expériences, découvertes, réflexions et recherches dans le domaine qui vous passionne au point que vous avez décidé d’en faire votre métier.

Peu de gens aujourd’hui soutiendront qu’on peut se passer d’avoir un site Web si l’on se lance comme indépendant. Et en général, on désire que ce site Web soit bien référencé. Les blogs sont extrêmement bien référencés dans les moteurs de recherche : la page d’accueil est mise à jour à chaque fois que vous publiez un nouvel article, chaque article a sa page propre, vous encouragez autrui à faire des liens vers votre contenu, et l’outil que vous utilisez a été conçu pour faciliter le travail des moteurs de recherche.

En bloguant, vous augmentez de façon importante votre visibilité sur Internet, et mettez sur pied du même coup une documentation fantastique de votre domaine d’expertise et de vos compétences. Pas mal, côté marketing, non ? Et le blog étant un extraordinaire outil de réseautage en ligne, il vous aidera également à rentrer en contact avec les personnes qui ont des intérêts similaires aux vôtres : des « collègues », des partenaires, des passionnés, et bien entendu… Des futurs clients.

En pratique ? Vous créez un un blog chez WordPress.com (c’est tout simple à utiliser), ouvrez un compte chez Flickr (attention à la prononciation) pour héberger vos images ou photos (peu importe le domaine dans lequel vous vous lancez, il y aura des illustrations d’une façon ou d’une autre). Le compte illimité chez Flickr coûte $ 25, utiliser son propre nom de domaine pour son blog $ 10, et avoir un look personnalisé pour son blog (autre que la cinquantaine de mises en page disponibles gratuitement) $ 15, mais tout cela est optionnel.

Donc, pour pas un sou, vous pouvez avoir entre les mains un outil de communication marketing très puissant. Il « suffit » de l’alimenter !

Petite page de pub — et très franchement, je n’ai pas commencé à écrire cet article avec l’idée de finir comme ça, du tout. L’utilisation de base du blog, d’un point de vue technique, et simple. C’est une chose qui fait sa force. Les difficultés qui peuvent se présenter sont d’ordre rédactionnelles et culturelles. Il est possible et réaliste pour quelqu’un qui se met à son compte d’apprendre tout ça sur le tas. Si votre temps est compté, par contre, ou si vous désirez vous donner les moyens de tirer le maximum de profit du média conversationnel qu’est le blog, cela vous tout à fait la peine d’investir une partie de notre budget marketing dans une formation à cet outil. Dans ce cas, bien sûr, vous savez à qui vous adresser : c’est tout à fait le genre de chose que je fais. Fin de la page de pub !

La paralysie du blogueur [fr]

[en] Every now and again, I forget to use my blog as a backup brain. Blogger paralysis ensues. Time to give up on the long, well-researched, heavily linked posts that I'm not writing anyway, and go for more simple stuff.

Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive, de loin pas. Mes soucis de santé et le stress ambiant y sont certainement pour quelque chose, mais ce n’est pas tout. Je vois que je commence, encore une fois, à souffrir de la « paralysie du blogueur ».

C’est ce qui arrive quand on oublie de traiter son blog comme un cerveau de sauvegarde et qu’on commence à se dire « oh là là, il faut que je prévoie du temps pour bloguer… » ou qu’on a de grandes idées de billets qui prendront des heures à écrire, pour lesquels il faudra faire de la recherche, et que l’on agrémentera de force liens.

Ça, c’est le moment où il faut laisser tomber ses prétentions et simplement bloguer les choses au fur et à mesure qu’elles nous viennent, même si on ne le fait pas aussi bien qu’on le voudrait. Tant pis si tous les liens n’y sont pas. Tant pis si ce n’est pas aussi complet que cela aurait pu l’être. Tant pis si c’est un peu brouillon. C’est aussi ce qui fait la différence entre un blog et un magazine.

Faites des liens, ne demandez pas! [fr]

[en] Please don't send e-mails asking if you can link to my site. Yes, you can. You can link to any site you want. The whole web is built upon the premise that anybody can create a link to any web page. It's what make the web the web.

Le web (“internet” pour certains”) est une collection de pages en HTML liées entre elles. Ce sont les liens qui tiennent ensemble le web. Et ce sont aussi les liens qui en font un réseau, un endroit riche, un lieu de conversations et de partage.

Alors de grâce — ne me demandez pas si vous pouvez faire un lien vers mon site. Ne demandez à personne si vous pouvez faire un lien vers leur site. Faites simplement un lien. Pas besoin d’autorisation pour ça.

Vous imaginez, si chaque fois que je faisais un lien, je devais demander au propriétaire du site en question son autorisation? Et vous imaginez, pour les éditeurs de sites populaires comme Boing Boing, le temps qu’ils passeraient noyés dans des e-mails à répondre à des demandes d’autorisation de liens? Ce serait invivable. Tellement invivable que ça ne fonctionnerait pas. On ne ferait plus de liens, on n’écrirait plus, le web mourrait à petit feu.

Quand faut-il demander? Demandez, clairement, si vous allez rendre publics des faits concernant une autre personne qui ne sont pas déjà publics, et si vous avez un doute quant à sa réaction. Alors oui, parfois, ça peut prendre la forme d’un lien. Mais le lien est ici secondaire — c’est le texte qui peut poser problème. Dire “tel et tel est mon client”, si le client en question n’est pas d’accord que la collaboration soit rendue publique, ce n’est pas forcément une bonne idée — avec ou sans lien.

Puisque j’y suis, une exhortation: ne faites pas de vos pages, sites, blogs, articles ou billets des culs-de-sac du web. Vous faites référence à une information que vous avez trouvée ailleurs sur le web? Faites un lien. Vous parlez de quelqu’un? Faites un lien vers son blog ou son site. Donnez à vos lecteurs l’occasion d’accéder aux mêmes informations que vous, de voir sur quoi vous vous êtes basés pour écrire votre texte.

Mais de grâce, n’envoyez plus d’e-mails qui commencent avec “Bonjour, j’aimerais faire un lien vers votre site…” — c’est inutile et c’est un gaspillage du temps de votre destinataire.

A l’attention de ceux ou celles qui m’ont envoyé des e-mails du genre: soyez rassurés, je ne vous en veux point. Je sais que votre demande part d’une bonne intention — celle de respecter l’autre et de faire les choses dans les formes. J’espère que vous êtes maintenant rassurés qu’il est tout à fait accepté de faire tous les liens que l’on désire sans demander à qui que ce soit leur autorisation. Faites des liens! faites des liens!

BarCamp à Lausanne le 29 septembre [en]

[fr] BarCamp in Lausanne, September 29th. Come and join us!

Réservez la date du 29 septembre : BarCamp débarque à Lausanne !

BarCamp Lausanne Banner

Barcamp ? C’est un rassemblement informel, généralement d’un week-end, de personnes qui vont échanger leurs expériences, réflexions, et savoirs. Disons que le thème qui rassemble ces gens est Internet, au sens très large : il sera donc question de technologie, mais aussi de toutes les problématiques stratégiques, économiques, sociales, et même philosophiques touchant aux bouleversements numériques que vit notre époque. Et si un autre sujet pointait le bout de son nez… Il serait bien entendu le bienvenu.

Ce n’est donc pas une conférence : c’est une non-conférence. Un BarCamp est initié par une personne ou un groupe de personnes, et souvent sponsorisé, car l’événement est généralement gratuit pour ceux qui y participent. Chacun est encouragé à mettre la main à la pâte en aidant à l’organisation ou à l’animation de la journée, en faisant une démonstration, une présentation, en modérant une discussion, ou au minimum en étant un auditeur actif lors des séances. Si vous êtes curieux, allez donc lire comment le concept est né.

Vous l’aurez compris, le succès d’un BarCamp repose sur la participation de la communauté, et non sur les épaules d’une ou deux personnes qui organiseraient le tout pour les autres. Le BarCamp sera ce que l’on en fera. Ce n’est pas un événement totalement anarchique, cependant : il y a quelques règles.

  • 1ère règle: Tu parleras de BarCamp.
  • 2ème règle: Tu blogueras à propos de BarCamp.
  • 3ème règle: Si tu veux faire une présentation, tu dois inscrire ton sujet et ton nom dans un slot de présentation.
  • 4ème règle: Des intros de trois mots seulement.
  • 5ème règle: Autant de présentations à la fois que l’infrastructure le permet.
  • 6ème règle: Pas de présentations réservées à l’avance, pas de touristes.
  • 7ème règle: Les présentations iront tant et aussi longtemps qu’elles le doivent, où jusqu’à ce qu’elles se heurtent à l’heure de début de la présentation suivante.
  • 8ème règle: Si c’est votre première fois à BarCamp, vous DEVEZ présenter. (Bon, on ne va pas vous forcer, mais essayez de trouver quelqu’un avec qui présenter, ou posez des questions et soyez un participant actif.)

source

Concrètement ?

« Ah oui, sympa, je vais venir voir mais je présenterai quelque chose la prochaine fois… »

Justement pas ! Un BarCamp, c’est justement l’occasion rêvée pour expérimenter, se jeter à l’eau, et prendre quelques risques. On est entre nous. Pensez « animer une discussion sympa avec une poignée de gens intéressés », et non « donner une conférence ex cathedra avec présentation PowerPoint léchée devant un parterre de 150 inconnus qui vont vous juger ».

Program for Blogcamp.ch

Chacun a quelque chose à raconter, à partager, à montrer, à discuter. On est tous des passionnés. Pas besoin de choisir un « grand sujet », digne d’un livre ou d’un dossier dans un magazine. Si vous êtes en panne d’inspiration, demandez à vous lecteurs, ils sauront, eux. Si vous êtes prêts à vous lancer, voici un article (en anglais) qui vous donnera de bons conseils.

« Mais c’est tout en anglais ! On est en Suisse romande, non ? »

La page d’organisation de BarCamp Lausanne est effectivement en anglais, mais l’événement lui-même est multilingue. Les présentations et discussions peuvent avoir lieu en n’importe quelle langue (mais merci de préciser !)

Vu le côté inévitablement un peu « local » de ce genre d’événement, on peut s’attendre à ce qu’il y ait une majorité de francophones, mais il y aura aussi certainement des gens venant de plus loin, ou quelques-uns de nos amis suisses-allemands.

Donc, voilà. La langue, j’avoue que c’est un sujet un peu flou, et malgré mes grandes réflexions sur la pluralité linguistique, je ne suis pas certain qu’elle serait la meilleure formule. On verra donc ce qui se passe ! Ce qui est certain, en tout cas, c’est que ce ne sera pas monolingue, et qu’il y aura donc la place pour tout le monde !