[en] I thought we had cockroaches in the house, but it turns out to be a harmless, outdoor variety which sometimes gets lost inside (ectobius vittiventris). Here is the explanation leaflet we got from the company we contacted -- in hope that it might be useful to others.
Depuis que j’habite ici, je vois régulièrement voleter autour de la porte d’entrée de l’immeuble, surtout la nuit, des insectes qui ressemblent furieusement à des cafards. Après mon retour des États-Unis, j’en ai tué plusieurs dans mon appartement, et j’ai décidé qu’il était temps de prendre le taureau par les cornes et d’alerter concierge et gérance.
Après capture et analyse d’une des bestioles, il s’avère que nous n’avons pas affaire à des vilains cafards, mais à des jolies blattes forestières ambrées inoffensives. Elles vivent à l’extérieur et ne se retrouvent à l’intérieur que par mégarde, n’y survivant pas. Je reproduis ci-dessous l’information qui nous a été communiquée (par l’entreprise contactée j’imagine) au sujet de ce petit insecte, puisqu’il ne semble pas se trouver déjà en français sur Internet. J’espère qu’elle pourra être utile à autrui!
Blatte forestière ambrée / Ectobius vittiventris
Une blatte sauvage, qui n’est pas un parasite de l’habitat, est de plus en plus signalée en Suisse romande. On la trouve égarée à l’intérieur des bâtiments, mais elle ne peut survivre sans l’humidité et les conditions qu’elle trouve dans son environnement naturel, jardins ou parcs, sous la végétation. Originellement située dans le bassin méditerranéen de l’Italie à la Turquie, elle était très présente au Tessin ces vingt dernières années.
Au nord des Alpes, elle est en forte augmentation ces dix dernières années, particulièrement en milieu urbain et jusqu’à une altitude de 700 mètres environ. Elle recherche la chaleur des façades ; capable de voler, par temps chaud elle pénètre dans les immeubles par les fenêtres ouvertes. Ces dernières années en Suisse, sa présence sur ou dans des bâtiments a été signalée durant tous les mois de l’année, mais c’est surtout entre juin et novembre que son activité a été observée, avec un maximum en août.
Aucun piège connu ne peut valablement la capturer et l’usage d’insecticide est inutile étant donné que cette blatte est sans danger et meurt rapidement à l’intérieur (un à trois jours maximum). Le seul moyen connu de limiter les incursions de cet insecte dans l’habitat est la pose de moustiquaires.
Le problème réside dans sa ressemblance avec la blatte germanique, redoutable parasite très prolifique bien connu dans la restauration, l’hôtellerie, l’industrie alimentaire et l’immobilier en général. Elle lui ressemble par sa taille. Sa coloration est légèrement plus claire et nous pensons qu’il est important, lors de découverte, de confier sa détermination à un spécialiste éclairé.
Source: I. Landau – H. Baur – G. Müller – M. Schmidt, UGZ Zürich — Max Hagner SA