A Quick Word About NotchUp (it's not Quechup) [en]

[fr] Si vous avez reçu une invitation NotchUp, pas de souci: ce n'est pas comme quechup. Il s'agit d'une véritable invitation. En deux mots, NotchUp est un site de chasseurs de têtes, où l'on met sa propre tête à prix. Vous décidez combien une entrprise désirant vous interviewer doit vous payer (500$ par exemple).

Histoire que ça se propage, on nous promet 10% des gains que feront les gens qu'on invite (ça explique probablement les 8 invitations de la part de vos contacts LinkedIn, qui trainent dans votre boîte de réception). Donc si vous voulez en être...

First, no worry. I really did select your name to send you the invite. And yes, the invite is poorly worded and looks quechuppy. They’re so beta you can’t change the wording of the e-mail, which is sad, because I think it makes them look bad.

Their site is very slow, and I’m wondering if this is because they underestimated how fast they would spread, with unlimited invites per user and “load your LinkedIn contacts” feature.

What’s NotchUp? I’d say it’s an electronic head-hunting service. With added bonus: you get paid when a company wants to interview you (talk about incentive). You sign up, import your LinkedIn profile or edit your details by hand, decide how much you want to be paid if a company wants to interview you, and there you go.

If you got an invite from me, it’s not necessarily that I assume that you’re desperately looking for a job. You might be like me, happy where you are, but willing to consider interesting offers (like when Google tried to recruit me last year). Or I might simply not know, and I took a guess.

NotchUp Beta

A little feedback, as this is a beta.

  • the site is slow — if this is a scaling issue, fix it fast.
  • it’s a pity there is no obvious way to send feedback, as it’s a beta.
  • allowing people to edit the invitation mail would be a top-priority thing for me, as I think it’s damaging to them — I thought the first friend of mine who invited me had been Plaxo/Quechup scammed (sorry…) and hadn’t meant to send me the invite.
  • internationalization, please. I don’t live in Springfield, Massachusetts. We don’t all have 5-digit zip codes (mine is 1004, so I cheated, and entered 01004).
  • secure security questions would be cool.
  • I don’t fit in the calculator template.
  • it looks too good to be true: get money to be interviewed, get 10% of what the friends you brought into the system make over the next year by getting interviewed… how will NotchUp make their money? A little insight about the business model might help take it more seriously.
  • Edit: please don’t make us give our LinkedIn password to import data. Giving away passwords a bad thing to teach your users. Encourage responsible behaviour instead.

If you haven’t got an invite by now (it would be surprising!) and you want one, don’t hesitate to let me know, of course 😉

Edit: a few other reviews of NotchUp I found (pretty positive, I’d say)…

20 nouvelles invitations pour Seesmic! [fr]

[en] Seesmic invites...

Le cadeau de la journée: 20 nouvelles invitations à Seesmic!

  • TppmJLzWLA
  • d99WBXjRap
  • R0iF3E6AJg
  • Hh9KhuQuOr
  • qOo7xCJP60
  • WPi9NSGfv6
  • zDRTYUGHwU
  • KeklkvUbMD
  • tlDr12tGnX
  • 1KrSMSGJId
  • 4LKZtSoyqv
  • UMqjq9Jjxf
  • oOK3eEdnT7
  • L219NIXUZW
  • e9O2YJf6x9
  • 0e6BG7IcNs
  • a2p69vT4KL
  • Sixz4qLzP1
  • Ugz9JPRgf2
  • 5SdOsUUpxl

Il y a une bonne communauté francophone sur Seesmic, et on attend que vous nous rejoigniez! (Seesmic, c’est trop bien. Faut le voir pour le croire.)

Seesmic Invite Lottery [en]

[fr] Pour les lecteurs de Climb to the Stars, 20 invitations Seesmic à utiliser dès maintenant. Premier arrivé, premier servi -- bonne chance!

For Climb to the Stars readers, here is a collection of 20 Seesmic invite codes. If you haven’t had the chance to receive one yet or if you’re too shy to ask, here’s your chance! First come, first served.

  • QNsZKlopct
  • CFAwTRQkO
  • ZATz7D8XlW
  • 5sNU0U5qv9
  • seV4suRvPx
  • 6IfJCNszGt
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  • 6uSbxVqVAj
  • gojraQB7Hf
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  • 62KufO31fG
  • vJN7OqBBYQ
  • zyFJF4TB5Z
  • SOFPpl5bJW
  • JDAtaIeq7L
  • E8wvO4LgSb

Update, 12:30: wow, gone already! here are 5 more (but I’m seeing the end of my stash soon)

  • fvJApxktS4
  • YvohS2ejmR
  • 8s2NgisH4h
  • 9pNeDQhknd
  • B0vce37ECV

Nuit du Journal Intime: réflexions [fr]

[en] I was part of a panel in Geneva last Saturday. It was about intimacy in the age of blogs and the internet. Interesting experience, very different from the geek/tech events I'm used to. Some thoughts about the evening.

Nuit du Journal Intime 30

Je reviens (pas trop à  chaud) sur la soirée de samedi à  Genève. Dans l’ensemble, ce fut une bonne soirée, malgré mon rhume bien installé. Quelques réflexions en vrac. J’ai pris quelques photos que je suis en train de mettre en ligne.

Accueil

Je suis de plus en plus sensible à  la qualité de l’accueil lorsque je me rends quelque part pour une conférence ou un interview. Est-ce que quelqu’un est là  pour m’accueillir, déjà ? Dois-je payer mon café? Ce sont des petites choses qui ne sont jamais spécifiées dans le “contrat”, mais qui comptent. Quand je me déplace pour parler dans une école, on me paie, certes, mais je suis quand même une “invitée”.

Par exemple, j’ai récemment commencé à  insister pour qu’une personne soit présente quelques minutes avant le début de mon intervention pour régler les problèmes techniques s’il y en a. J’ai déjà  à  porter le poids de la prestation publique (si on peut appeler ça ainsi) sans avoir à  courir à  droite et à  gauche juste avant de parler parce que telle ou telle chose ne fonctionne pas.

Lorsque je me déplace pour un interview, je suis sensible aussi à  ce genre d’attention. Est-ce qu’on me fait poireauter dans la cafétéria durant près d’une demi-heure, Nuit du Journal Intime 3comme cela m’est arrivé récemment? Est-ce qu’on s’occupe de mes frais de transport? Comme je l’ai dit ici il y a quelque temps, j’ai passé le stade où je suis heureuse de donner du temps et de l’argent simplement pour figurer dans la presse.

Assez de grogne: l’accueil à  la Nuit du Journal Intime était très bon. Petit salon pour les débattaires, choses à  grignoter, boissons, petit cadeau joli (un carnet d’écriture et une boîte de thé), souper offert après le débat. Foie gras, s’il vous plaît. Très bon de surcroît. J’ai un peu poireauté dans le hall, mais par ma faute: j’ai marmonné un peu trop timidement au réceptionniste que j’avais rendez-vous à  18h30, sans annoncer clairement que je venais pour participer au débat. Ça m’apprendra, pour la prochaine fois.

Intimité

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Qu’est-ce que l’intimité? Qu’est-ce qui est intime, pour moi? Pour ouvrir le débat, on nous a demandé à  chacun d’expliciter un peu notre rapport à  l’intimité. Quelles sont les choses qui font partie de notre sphère intime? J’ai de la peine à  répondre. De prime abord, je dirais “ce que je ne publie pas dans mon blog,” car pour moi, l’intime s’oppose au public. Mais ce n’est pas aussi simple que ça. On peut étaler son intimité en public — cela reste l’intimité. Ou non?

Nuit du Journal Intime 10

Disons plutôt que pour moi, ce qui est intime est ce que je ne partage pas facilement. Ce que je ne livre qu’à  des personnes choisies, et pas au monde. Ou encore, c’est ce qui m’expose quand je le partage. Dans ce sens là , on peut trouver dans ce blog quelques (rares) passages qui abordent des sujets intimes.

Je pense qu’il y a une distinction importante à  faire entre “l’intimité personnelle” (ce que je considère intime) et “l’intimité sociale” (ce que le société considère comme faisant partie de la sphère intime). Catherine Millet, auteur de La vie sexuelle de Catherine M., disait lors du débat que pour elle, l’intimité se situait plutôt au niveau émotionnel que corporel/sexuel. Voici à  mon avis un exemple de cas où son intimité personnelle ne coïncide pas avec l’intimité sociale.

Ambiance

Ambiance très sérieuse, pour moi qui sortait directement de LIFT’06. Les événements geeks et le milieu des blogs en général sont très relax. On se tutoie, on ne se prend pas (trop) au sérieux, on se plante et on recommence. Me retrouver sur scène, avec des personnes que je connais à  peine et que je vousoie (c’est bête, mais pour moi ça fait vraiment une différence), qui ont clairement plus l’habitude que moi de ce genre d’exercice, éblouie par les projecteurs… J’avoue que je me sentais relativement peu à  ma place.

Ça s’est bien passé, pourtant. J’ai “fait ma blogueuse”, j’ai dit un peu mes doutes, ce que je ne savais pas, et aussi un peu ce que je savais. J’en prends conscience en écrivant: il y avait beaucoup plus de mise en scène ce soir-là  que ce dont j’ai l’habitude. C’est ça: la mise en scène. C’est étrange pour moi.

Nuit du Journal Intime 25

J’ai trouvé le débat un peu difficile à  suivre par moments. Je ne voyais pas tellement, en fait, où était le débat. C’était intéressant d’écouter ce que les autres invités avaient à  dire, mais des fois j’avais l’impression que l’on ne s’entendait pas vraiment.

Hors de la grande salle de spectacles, de retour dans le lounge avec bougies, velours rouge et petites tables pour les lectures de journaux intimes et le repas, c’était très joli et chaleureux.

Nuit du Journal Intime 18

Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est l’interview-radio avec la DRS, après le débat, de retour dans le petit salon. La journaliste nous a demandé de revenir sur le débat, sur ce qu’on y avait appris, ce qu’on en avait gardé. Puis on a commencé à  discuter. On a abordé des choses qui n’étaient pas intervenues dans le débat. Pour moi, c’était plus riche, finalement, que la forme un peu dirigée du débat. Ce n’est pas étonnant que ma préférence aille dans ce sens: les blogs, les podcasts, internet… c’est le lieu de la conversation, sans forme prédéfinie. C’est dans ce milieu-là  que je me sens à  l’aise.

Droits d’auteur

Après l’interview, j’ai demandé à  la journaliste s’il était possible d’avoir une copie de ce qu’elle avait enregistré, entre autres parce que j’y avais mis en mots des choses que j’avais envie de pouvoir garder et utiliser. (En passant, ça m’a fait très bizarre, durant le débat, de penser que nous n’étions pas enregistrés. J’ai trop l’habitude, avec le web, de laisser des traces derrière moi.)

Nous avons ensuite parlé de droits d’auteur, parce que j’exprimais mon désir de rendre disponible certaines choses sur le web. J’ai lu récemment (je ne sais plus sur quel blog, honte à  moi) qu’un blogueur avait reçu l’interdiction de la part d’une journaliste de publier l’interview par e-mail qu’il lui avait accordé. Le blogueur en question disait quelque chose comme ceci: de quel droit peut-on m’interdire de mettre à  disposition mes propres mots? De même, la DRS peut-elle prétendre détenir des droits sur ce que j’ai dit durant cet interview, parce qu’elle a fourni le matériel d’enregistrement? Et si j’avais enregistré en parallèle avec mon matériel? J’ai mentionné l’épisode du vidéocast de Robert Scoble, où j’ai fait précisément ça, avec l’accord des intervenants.

En fait, a précisé la journaliste, ce n’est que sur ses mots à  elle que la DRS détient des droits d’auteur. Cela fait, sens, car lorsqu’elle nous interviewe, elle représente la radio pour laquelle elle travaille. Quand j’aurai reçu le CD, je ferai donc un montage avec mes propres mots et le mettrai en ligne.

La journaliste connaissait EFF, Creative Commons, etc… j’en suis baba!

Et vous? Etiez-vous à  cette soirée? Qu’en avez-vous pensé?