Michael Hampton is My Hero of the Day [en]

[fr] En principe, les problèmes de serveur sont résolus. Retour à la normale aussi vite que j'arrive à transférer les données avec la connection wifi très approximative que nous avons ici.

Michael Hampton, also known as io_error just saved my life today by solving the encoding problem on my new hosting. It seems something went wrong when I imported my SQL dumps into the new database. Solving the encoding issue seems to have solved the “can log into admin but can’t do anything” WordPress issue (if someone can explain why, I’d be interested).

And danah is my heroine of the day, because after a morning of politicians and WiFi fighting, it was nice to hear an interesting talk.

You Should Twitter [en]

[fr] A découvrir absolument, Twitter, un service au croisement du moblogging et de la messagerie instantanée. Inscrivez-vous et essayez! Je vois du potentiel ici pour les adolescents, dans le sens où ça permet de s'envoyer des SMS sans devoir donner à l'autre son numéro de mobile.

Twitter is a cross between moblogging and instant messaging. You can send messages by SMS or by IM and they are displayed on your page.

In addition to that, people who have chosen to “follow” you get updates by IM or SMS. It’s easy to add/remove a person from those you are following using the mobile lingo.

I see great things for this product once they implement groups and allow some granularity regarding privacy (ie, stuff only for my friends, stuff only for my family, stuff only for my co-workers, public stuff, stuff for my girlsfriends). I already see the potential of Twitter as an SMS anonymizer (think teenagers and dating sites).

Go and grab an account, register your cell number (if it works with a Swiss phone number, it should work with anything!) and start twittering! You can even try to ping Technorati with your new TwitterBlog. But can you claim it, Mr. Marks?

Donnant-donnant [en]

J’avais l’intention de faire court lorsque j’ai commencé ce billet. Du coup, étalant la rédaction sur plus de 24 heures… il s’est allongé. Mes excuses.

Jeudi, invitée de dernière minute un peu muette à la table ronde qui a suivi la présentation d’Alban Martin sur l’Âge de Peer lors du dernier First de l’année de Rézonance (respirez!), j’ai enfin saisi la réponse à une réflexion qu’on m’a faite concernant la co-création et qui avait fini par me mettre mal à l’aise.

Les entreprises qui impliquent les clients dans la création de produits, qui comptent sur le bouche à oreilles ou les blogs pour faire leur marketing… ne sont-elles pas, en quelque sorte, en train de profiter de la bonne volonté des passionnés que nous sommes? Lorsqu’un service web sauce 2.0 encourage une communauté d’utilisateurs à devenir également une communauté de développeurs, et à produire plugins et extensions, ou lorsqu’il compte sur la “communauté” pour répondre aux questions dans un forum de d’aide, n’est-il pas en fait en train de réduire ses coûts sur le dos des pauvres naïfs qui donnent gratuitement de leur temps et de leurs compétences?

Réponse courte: non.

Réponse plus longue? C’est ce genre de dynamique qui permet aux utilisateurs de profiter de nombreux services gratuits ou quasi-gratuits. Si on peut aujourd’hui lancer un produit avec un budget marketing frisant le zéro absolu, parce qu’il est assez génial pour que les utilisateurs prennent eux-même en charge de faire sa publicité, cela réduit les coûts, certes, mais cette réduction est répercutée sur le prix que doit payer l’utilisateur: souvent rien.

On peut en quelque sorte dire qu’au lieu de payer en argent un service, l’utilisateur paie en donnant un peu de son temps pour recommander le service à des amis (réduisant ainsi la somme d’argent nécessaire à la publicité), ou bien en contribuant un peu de code qui profitera ensuite à tous.

J’aime bien cette façon de voir les choses: j’aime GMail, par exemple, qui fournit à mon sens un service e-mail extrêmement performant pour rien du tout (en cash). Cela ne me dérange pas de “payer” en recommandant GMail à mon entourage, ou en permettant à Google d’afficher parfois des pubs dans l’interface web. Personellement, j’aime recommander les produits que j’apprécie à mon entourage. On pourrait considérer que d’une certaine façon, Google me paie pour faire ça, et qu’en retour, je leur reverse d’argent pour utiliser leur service.

On se déplacerait presque vers une économie du troc, vous ne trouvez pas? L’avantage que j’y vois, comme ça un peu à froid, c’est que le “travail” que je fais pour permettre l’existence d’un service gratuit, je ne le ressens pas comme du travail. Finalement, le service devient le résultat d’un effort communautaire, avec un minimum de structure salariée pour servir de base.

Je crois qu’on commence à avoir tellement l’habitude du gratuit sur le web qu’on oublie ce qui le rend possible. Du coup, dès que quelque chose devient “un peu payant” ou se “commercialise” parce qu’il y a des gens qui gagnent un salaire, on pense que toute gratuité devrait disparaître — de la part des utilisateurs.

J’ai beaucoup entendu ce genre de réaction autour de WordPress. WordPress (le meilleur outil de blog de la planète en ce moment, à mon avis) est avant tout un outil open source et libre, résultat du travail d’une communauté de développeurs et d’utilisateurs. Lorsque Matt a fondé Automattic, une entreprise qui a des employés et qui fournit des services payants tournant autour de WordPress, certains ont commencé à dire “pah! les pigeons qui contribuent à WordPress sont simplement en train d’enrichir Automattic!”

Quand, dans le cadre de mon travail avec coComment, j’ai demandé à un utilisateur qui critiquait notre façon de faire ce que lui suggérait à la place, il m’a envoyé sur les roses en me disant que coComment n’avait pas à tenter d’extorquer du public des informations que lui faisait payer à ses clients.

Ce qui échappe à ces gens, c’est que les petites contributions volontaires sont entre autres ce qui permet de leur fournir gratuitement un service qui vaut plus que rien du tout.

Related:

Vidéo: nécessité d'une formation blogs [fr]

[en] I explain that it's normal that most people don't "get" blogging naturally. Active bloggers today "in the wild" are the result of a natural selection. You can't turn a bunch of politicians or employees into bloggers (all the more good ones) just by throwing blogging tools at them. Training is needed. Media education.

Voilà, chers lecteurs (et maintenant auditeurs!) francophones, c’est à votre tour d’être les victimes d’un vidéocast Climb to the Stars, après mes lecteurs anglophones qui ont eu l’occasion d’entendre pourquoi je pense que Lush devrait bloguer. (Je sais que podcast est également un terme techniquement correct pour ce que je fais ici, mais j’aime bien indiquer qu’il s’agit de vidéo.)

En sept minutes et une ou deux poussières, j’essaie d’expliquer pourquoi même si le blog est un outil facile à utiliser, il reste utile (voire indispensable) d’apprendre à bloguer autrement que sur le tas.

Dailymotion blogged video
CTTS: Nécessité d’une formation blogs
Vidéo envoyée par Steph

Quelques liens en rapport avec le contenu de cette vidéo:

Edit 12h30: Je vois maintenant qu’il y a des sauts, dans la vidéo — quelqu’un a une idée à quoi ça peut être dû? Il me semble pas que j’avais ce problème avec la vidéo d’avant. Le seul changement que j’ai fait c’est d’avoir mis les “key frames” sur automatic au lieu de 150 à l’exportation.

Video: About Lush and Blogging [en]

[fr] Une petite vidéo puisque la TSR m'a posé un lapin (tournage prévu pour cet après-midi, reportage annulé mais on garde le plateau -- détails suivront) qui raconte ma découverte de Lush et ce qui fait que je pense qu'ils devraient se mettre à bloguer.

How do I call this? A Vlog? A podcast? A video podcast? A videocast?

Anyway, here’s a little about me and Lush and what makes me say Lush should get into blogging. Enjoy! Yes, I messed up with the date. We’re the 20th. Shows you what not having any regular schedules anymore did to my internal clock.

*Sorry, DailyMotion is taking a little time to get the video up and running. You can check out a [16Mb MP4 version of the video](https://climbtothestars.org/files/2006-11-21-stephanie-booth-ctts-lush.mp4) while you wait.*

Dailymotion blogged video
CTTS: Lush, Me, and Blogging
Video sent by Steph

It took me ten minutes to shoot, an hour or so to edit, and many many hours to figure out the right export settings and upload it to DailyMotion. I’m open to criticism (though I don’t like it, of course, I won’t lie) if you think there’s a way I could improve this.

Here are some links related to this video:

(If you’re reading my blog through RSS or subscribed in iTunes and the video isn’t coming through properly, please let me know.)

Blogs du Monde sous WordPress multi-utilisateurs [fr]

[en] Le Monde, a very well-respected French journal, has just migrated its blogging platform to WordPress. Great news! Might make it easier to convince my clients that WPMU is a great product.

J’ai un train de retard (20 jours) et j’ai un peu honte, mais la nouvelle est assez importante à mes yeux pour que je la relaye tout de même: les blogs du Monde passent sous WordPress.

Après une étude comparative du marché des plate-formes de blogs qui a durée trois mois, Le Monde a choisi WordPress, qui offre plus de liberté dans le développement qu’une plate-forme “commerciale” comme TypePad (ce qu’ils utilisaient avant). (L’enjeu n’est pas “gratuit” ou “lucratif”, mais une question de licence, un logiciel libre comme WordPress pouvant être modifié à souhait par quiconque.)

A écouter, la très intéressante interview de Stéphane Mazzorato par Tristan Mendès France au sujet du choix de la plate-forme et des avantages qu’ils y trouvent.

Cette nouvelle me réjouit. Lorsque je propose WordPress comme solution à des clients qui cherchent une plate-forme de blogs, la tentation est souvent grande de faire appel à un produit développé par une entreprise (comme TypePad ou Kaywa, plutôt qu’un truc à disposition gratuitement sur internet. Ça fait plus sérieux.

Je pense que la raison principale pour choisir une plate-forme libre est très bien expliquée par Stéphane Mazzorato: la possibilité de faire évoluer le produit à sa convenance, et d’offrir ainsi des nouvelles fonctionnalités à ses utilisateurs sans que cela dépende d’une organisation externe.

En tous, cas, bienvenue à LeMonde.fr dans la grande communauté des développeurs WordPress!

Info trouvée par hasard chez Matt.

Le blog de Matt me rappelle par ailleurs que About.com tourne également sous WordPress (c’est un des top 50 sites sur le web).

Stamm Genilem sous les projos [fr]

[en] Spoke briefly at a networking event this evening. Almost froze up on stage (try cramming a general talk about blogs in business in 4 minutes, and then speaking with huge spotlights in your face which don't let you see the public at all). Didn't get a chance to say that if blogging is technically rather easy, mastering it as a media and a culture is more difficult. That's why blogging classes make sense, particularly if you're looking to use your blog "seriously" (business, politics) and can't afford to mess up too much as you learn.

Il y a un peu plus de deux mois, je découvrais ce qu’était un Stamm Genilem. Il faisait froid.

Aujourd’hui, je me suis retrouvée sous les projecteurs pour un brève présentation des blogs. Quatre misérables petites minutes! Si vous me connaissez un peu, vous savez que la concision n’est pas mon point fort. Moi qui ai l’habitude d’avoir tout l’espace que je désire à disposition sur mon blog, et de blablater durant une heure ou plus lorsque je parle en public…

Quelques réflexions un peu un vrac:

  • ne pas compter sur le bon fonctionnement de la technologie pour sa présentation
  • si on fait parler des gens qui ont un ordinateur à piloter (ou pire, une connexion internet!) pour accompagner leur présentation, prévoir un micro “sans les mains” (je le mets où, le micro, pendant que je pianote à l’ordi?)
  • beaucoup de personnes présentes dont l’activité tourne autour d’un site web ou de la fabrication de sites…
  • 4 minutes, c’est court
  • un spot, c’est éblouissant
  • quand on voit pas à qui on parle, c’est flippant
  • j’ai passé très près du “blanc du bac” (= crise de panique muette accompagnée de paralysie) environ une minute après le début de la présenation, mais Dieu merci il paraît que personne n’a rien vu
  • très sympa de voir tous ces gens que je connaissais déjà, et de discuter avec de nouvelles personnes
  • blogs et Stamm, il y a vraiment un point de rencontre: réseautage (dynamique très similaire à mon avis)
  • pour savoir ce qu’on dit de vous: tapez le nom de votre entreprise ou d’un événement dans Technorati, par exemple (qui parle de Stamm Genilem)
  • toujours en encore surprise de ce que beaucoup de choses concernant l’utilité des blogs et les dynamiques qu’ils permettent de créer aillent aussi peu de soi pour la majorité des gens; ceci n’est pas une critique à l’égard des gens en question, mais plutôt une critique que je m’adresse à moi-même: j’oublie sans cesse toujours, malgré tout, à quel point les blogs représentent un choc culturel.

Qu’est-ce que j’ai dit au sujet des blogs? En deux mots, que leur importance aujourd’hui est symptomatique de l’importance du tournant que prend (qu’a pris!) le web, pour devenir un média conversationnel. L’ère de la main-mise de certains sur l’information est révolue (médias, dirigeants, personnages publics). Le blog est un outil qui permet une publication techniquement facile et à peu de frais, et qui crée des relations entre auteur du blog et lecteurs (clients, public, partenaires…) C’est un outil de réseautage via internet, une porte qu’on peut ouvrir sur le web vivant d’aujourd’hui, et qui nous permet de faire entendre ce qu’on a offrir ou communiquer. Une image: du bouche-à-oreilles aux amphétamines.

Ce n’est pas exactement ce que j’ai dit, bien sûr, mais ça allait dans cette direction. J’ai aussi parlé du tailleur-blogueur londonien. Je n’ai pas parlé de la démo foirée de reconnaissance vocale de Vista, mais si j’avais eu un peu plus de temps…

Une chose que je n’ai pas dite du tout et que je regrette, c’est que même si on met en avant la facilité avec laquelle on peut publier quelque chose grâce à un blog (et le fait que n’importe qui peut aller sur WordPress.com et ouvrir son blog — si vous me lisez et que vous n’en avez pas, filez tout de suite en ouvrir un histoire d’essayer, et donnez-nous l’adresse en commentaire), bloguer ne va pas de soi. C’est un nouveau média à appréhender, et qui l’est d’autant plus difficilement que nous en avons une expérience passive très limitée. C’est une culture à apprendre, et dans laquelle on ne s’immerge souvent pas sans choc culturel.

Tout le monde doit apprendre à bloguer. Allez regarder les premiers billets que j’écrivais quand j’ai ouvert ce blog, pour rire. Si on fait un blog pour son propore plaisir, alors on peut sans autre apprendre sur le tas. Les erreurs sont de peu de conséquence. Si le blog ne décolle pas, on se découragera peut-être, mais ça n’aura pas d’impact grave (quoique, psychologiquement, suivant la situation et nos motivations…). Par contre, si c’est son entreprise qui est en jeu, ou bien sa carrière politique, il est normal de se sentir un peu frileux.

Donc, page de pub: primo, il y a le cours du Centre Patronal sur les blogs. Inscrivez-vous.. Rectification: le cours sur “comment faire un site web facilement et sans prise de tête, en profitant de surfer sur la Vague 2.0 le Web 2.0 pour augmenter sa visibilité en tirant parti de la puissance de réseau d’internet” (c’est bon, vous pouvez respirer). Oui je sais, je la ramène souvent avec ce cours (vous pouvez donc en déduire qu’il reste des places). Si vous avez des idées plus originales pour le faire connaître, je suis preneuse.

Deuxio, c’est pour ça qu’on loue les services des gens qui s’y connaissent (bibi entre autres) quand on se lance dans l’aventure, bêtement. N’hésitez pas à prendre contact, et on verra si je peux vous aider ou vous aiguiller vers quelqu’un qui peut.

Voilà, fini la pub. Vous pouvez aller vous coucher. (Et moi aussi, accessoirement.)