Quechup = spammeurs [fr]

[en] If you get invitations to join Quechup, don't. They will spam your whole address book without asking you for permission.

Si, comme moi, vous recevez dans votre boîte trois ou quatre invitations provenant de personnes que vous connaissez (bien ou moins bien) à rejoindre le réseau social Quechup, n’y touchez pas! ils spammeront tous les contacts de votre carnet d’adresse sans vous demander votre avis!

Voici ce qui se passe: vous vous inscrivez, imaginant qu’un de vos amis vous recommande le service. Ensuite, comme vous commencez à en avoir l’habitude, Quechup vous propose de regarder dans votre carnet d’adresses pour voir si des contacts à vous sont déjà inscrits au réseau.

Vous donnez donc votre adresse et votre mot de passe pour que Quechup aille regarder, confiant que le service, comme d’autres que vous connaissez, vous proposera une liste de noms déjà inscrits que vous pourrez ajouter à vos contacts, et vous permettra aussi si vous le désirez d’inviter par e-mail certaines de vos connaissances.

Erreur! sitôt en possession de votre carnet d’adresses, Quechup envoie aussi sec une invitation à toutes les personnes qui s’y trouvent, sans que vous puissiez l’en empêcher.

Donc: Quechup => poubelle.

Si vous vous êtes fait prendre, premièrement ne vous donnez pas trop de coups de pied, d’autres s’y sont fait prendre (et pas des moindres, parfois, comme Hugh McLeod). Et deuxièmement, avertissez vos contacts (via mail ou blog) de ne pas donner suite à la jolie invitations personnalisée qu’ils viennent de recevoir de votre part… avant qu’il ne soit trop tard!

Empêchez le fléau Quechup de se répandre!

Comment se faire connaître comme indépendant [fr]

[en] I'm often asked how I made myself known as a freelancer. I was lucky enough to have quite a bit of coverage, but when you look closely, the way I got people to find me was through my blog.

Start blogging about your passion and demonstrate your expertise on your blog. The rest will follow.

Histoire de combattre la paralysie du blogueur voici un petit billet « sur le vif ». Il est fréquent qu’on me demande comment j’ai fait pour me mettre à mon compte et devenir indépendante. (Mon site professionnel, vers lequel je viens de faire un lien, a grand besoin d’être remis à jour, mais allez quand même jeter un coup d’oeil.)

Il y a près de dix-huit mois, j’ai raconté un peu mes débuts dans l’émission « Déclics » de la Radio Suisse Romande. Vous pouvez probablement encore écouter ce que j’ai dit à l’époque.

En fait, c’est assez simple. En l’an 2000, j’ai un peu par hasard ouvert un blog, dans lequel je parlais de tout ce qui me chantait. Je pense que si on relit maintenant ces sept années d’écriture, on doit pouvoir voir comment mes intérêts ont évolué. Une des choses — parmi d’autres — qui m’intéressait, c’était l’intersection de la technologie d’Internet et des relations humaines. Les blogs tombent en plein là-dedans.

Petit à petit, alors que j’étais plutôt récalcitrante au départ, j’ai commencé à faire ce que l’on appelait du « metablogging » : je bloguais à propos du « phénomène blog ». Par ailleurs, mon blog gagnait gentiment en popularité. J’ai aussi créé le premier annuaire de blogs suisses.

Lorsque les premiers journalistes romands ont commencé à s’intéresser aux blogs, il n’ont pas tardé à s’adresser à moi (vu ma présence en ligne assez étendue, je n’étais pas très difficile à trouver) — d’une part en tant que blogueuse, mais d’autre part et assez rapidement en tant que personne qui y connaissait quelque chose aux blogs. J’ai eu droit à un véritable cercle vertueux en ce qui concerne ma présence dans la presse. Je suis tout à fait consciente qu’il y a là-dedans une bonne part de « au bon endroit au bon moment », et que les médias ont beaucoup aidé à me faire connaître du public.

Peu après, on m’a contacté pour me demander de faire une première conférence. J’ai rapidement mis en ligne un site Internet professionnel dans lequel j’annonçais quel genre de services j’étais en mesure de fournir. Entre le bouche à oreille, la presse, et surtout mon blog, la quantité de mandats a doucement augmenté durant la première année, jusqu’à ce qu’elle devienne suffisante pour que j’envisage de mettre entièrement à mon compte et de quitter complètement l’enseignement.

Comme je dis souvent, tout cela s’est fait « presque malgré moi ».

Si on me demande conseil, j’en ai un : bloguer, bloguer, bloguer.

Je sais que mon cas est un peu particulier : une partie de ce que je mets à disposition de mes clients, c’est mon expertise sur les blogs. Et j’utilise mon blog pour la démontrer.

Même si votre domaine d’expertise n’est pas les blogs, vous pouvez utiliser votre blog pour mettre en avant cette expertise. C’est l’outil idéal pour cela : relativement simple à utiliser, et qui permet une documentation au jour le jour de vos expériences, découvertes, réflexions et recherches dans le domaine qui vous passionne au point que vous avez décidé d’en faire votre métier.

Peu de gens aujourd’hui soutiendront qu’on peut se passer d’avoir un site Web si l’on se lance comme indépendant. Et en général, on désire que ce site Web soit bien référencé. Les blogs sont extrêmement bien référencés dans les moteurs de recherche : la page d’accueil est mise à jour à chaque fois que vous publiez un nouvel article, chaque article a sa page propre, vous encouragez autrui à faire des liens vers votre contenu, et l’outil que vous utilisez a été conçu pour faciliter le travail des moteurs de recherche.

En bloguant, vous augmentez de façon importante votre visibilité sur Internet, et mettez sur pied du même coup une documentation fantastique de votre domaine d’expertise et de vos compétences. Pas mal, côté marketing, non ? Et le blog étant un extraordinaire outil de réseautage en ligne, il vous aidera également à rentrer en contact avec les personnes qui ont des intérêts similaires aux vôtres : des « collègues », des partenaires, des passionnés, et bien entendu… Des futurs clients.

En pratique ? Vous créez un un blog chez WordPress.com (c’est tout simple à utiliser), ouvrez un compte chez Flickr (attention à la prononciation) pour héberger vos images ou photos (peu importe le domaine dans lequel vous vous lancez, il y aura des illustrations d’une façon ou d’une autre). Le compte illimité chez Flickr coûte $ 25, utiliser son propre nom de domaine pour son blog $ 10, et avoir un look personnalisé pour son blog (autre que la cinquantaine de mises en page disponibles gratuitement) $ 15, mais tout cela est optionnel.

Donc, pour pas un sou, vous pouvez avoir entre les mains un outil de communication marketing très puissant. Il « suffit » de l’alimenter !

Petite page de pub — et très franchement, je n’ai pas commencé à écrire cet article avec l’idée de finir comme ça, du tout. L’utilisation de base du blog, d’un point de vue technique, et simple. C’est une chose qui fait sa force. Les difficultés qui peuvent se présenter sont d’ordre rédactionnelles et culturelles. Il est possible et réaliste pour quelqu’un qui se met à son compte d’apprendre tout ça sur le tas. Si votre temps est compté, par contre, ou si vous désirez vous donner les moyens de tirer le maximum de profit du média conversationnel qu’est le blog, cela vous tout à fait la peine d’investir une partie de notre budget marketing dans une formation à cet outil. Dans ce cas, bien sûr, vous savez à qui vous adresser : c’est tout à fait le genre de chose que je fais. Fin de la page de pub !

Borders: Intentionally Misleading Marketing Ploy [en]

[fr] Les étiquettes sur les livres que je viens d'acheter chez Borders, un grand libraire anglo-saxon, sont conçues de façon à induire en erreur l'acheteur. On comprend "achetez-en un, recevez-en un: moitié prix" alors qu'en fait c'est "achetez-en un, recevez-en un moitié prix". Il faut lire les petits caractères qui sont tellement petits qu'on ne voit pas qu'ils sont là. Pas fair-play, malhonnête, et franchement, très petit.

I’m officially pissed off. Yesterday at Borders, I picked up a bunch of books from the stands near the entrance of the shop. They all had a nice red sticker advertising a reduced price. See for yourself:

Border's Intentionally Misleading Marketing Ploy

(want a closer look?)

Here is the text of the sticker, reproduced for your personal entertainment:

Buy one Get one
Half Price
BORDERS

Please note the follow details: line-breaks, capitalisation (“Buy”, “Get”, and both “Half” and “Price”, but not “one”), and text size. They lead the casual reader (and even the not-so-casual one, I’m ready to bet) into interpreting this advertisement this way:

Buy one, get one: half price (Borders)

Right? If you buy one, you get one — the result is that they are half price. Sounds nice!

Actually, not so. You have to read the fine print. Oh, the fine print? I actually only discovered it when I was taking the photos for this post. Let’s have a closer look:

Small Print

Oh! there it is. I can see it now. Fine print indeed:

SUBJECT TO AVAILABILITY. STICKERED TITLES ONLY. CHEAPEST TITLE HALF PRICE.

So, actually, the text on the sticker is to be understood in the following way:

Buy one: get one half price (Borders)

With an addendum, in tiny all-caps:

YOU WILL FALL FOR OUR EVIL MARKETING PLOY. HAHAHAHAHAHAHA.

Please note, again, how the layout, font sizes, and capitalisation are intentionally designed to induce misunderstanding of the sales conditions.

This is not fair-play, Borders.

Of course, I bought my books. It’s not when you see the total at the cash desk and you realise it’s higher than you expected, and you say “erm, isn’t it ‘buy one, get one free’?” only to be answered “no, it’s ‘buy one, get one half price‘” that you’re going to stop everything and give up on the books which you had already acquired in your mind.

Borders, shame on you for using such an evil marketing ploy. Disgraceful.

Blogging 4 Business Afternoon Keynote: Michael Steckler [en]

Gossip: casual talking, especially about other people’s affairs.

SN are a large and highly engaged audience, so there is a great advertising and branding opportunity there. Rules?

Blogging 4 Business

75% use SN to keep in touch with family and friends.
62% for being nosey
55% express my opinions
49% meet people with similar interests

steph-note: totally tuned out I’m afraid. I think the initial idea of viewing social networks as advertising space put me off, to the point I’m not even sure if he’s saying if it’s a good or a bad thing. Today I just feel like telling people to ride on the Cluetrain.

Personal spaces set up by a brand.

How do you get into that personal area?

  • understand consumers’ motivations for using social networks
  • express yourself as a brand steph-note: I’m wondering if people shouldn’t just forget about brands a bit — not that they’re totally useless, but branding for branding gets tiring
  • create and maintain good conversations
  • empower participants

Participation ecosystem. Recommendations based on personalities.

steph-note: did a really shitty job of taking notes. I’m getting worse and worse today.

Early adopters, onine mavens, online connectors (really important!), followers.

How to? create your own community, find influential bloggers, segment existing customers, attack the niche, start the gossip, reward customers… steph-note: this is exactly the war-marketing vocabulary/mentality the Cluetrain speaks against… Eek.

Summary: SN = large and engaged audience => huge opportunity for branded content and advertising, but there are strict guidelines to how to approach this.

Steph+Suw Podcast: First! [en]

[fr] Suw et moi avons enfin enregistré le fameux podcast-conversation dont nous parlons depuis notre première rencontre, en mai 2004. C'est en anglais et c'est assez long, mais on s'en est pas trop mal sorties pour une première!

Each time Suw and I meet, we talk about recording a podcast together. We met for the first time in June 2004, and if I believe the Podcasting and Beercasting Thoughts I wrote a little less than a year later, that was indeed when we first started talking about using audio to record conversations.

I’m definitely sure that we talked about it at BlogTalk 2. I don’t think Skype was in the air then, but we talked about hooking up our phones to some audio recording device, and left it at that. At that time, people were getting excited about “audioblogging” (did we already talk about “podcasting” back then? It seems a long, long time ago) and we agreed that were audio really became interesting was in rendering conversations. (See the Podcasting and Beercasting Thoughts post for more about that.)

Anyway, now we have Skype, and Call Recorder (which reminds me, I need to write up a post about the ethics of recording audio conversations), and we finally got round to doing it. It’s a bit long-ish (40 minutes — not surprising if you know us!) and has been slightly edited in that respect, but honestly, it’s not too bad for a start.

Here is roughly what we talked about.

  • San Francisco, web geek paradise
  • City sizes (see this London-SF superimposition map)
  • Segways
  • The cat/geek Venn diagram (Twitter error message)
  • I really want a Wii
  • IRC screen names
  • The difficulties of pronouncing S-u-w
  • When geeks name children: A unique identifier or anonymity?
  • Stalkers and geoinformation
  • Perceptions of security
  • Giving out your phone number and address, and personal boundaries
  • Airport security (background…)
  • Risk and expectations of risk
  • Death, religion, and the medical industry
  • Naming our podcast… something about blondes, apparently
  • Clueless marketeering from the Fabric nightclub in London
  • The repercussions of having a blog that people think is influential (even if
    you don’t think it is)

Let us know what you liked and didn’t like! View Suw’s post about this podcast.

Ce soir: Scènes de Ménage [fr]

[en] On TV tonight (just 5 minutes). Will post a link once it's online.

Je fais très bref vu l’état (et je vous parlerai de SarkoWeb3 quand j’aurai récupéré). Si vous êtes à la maison ce soir, vous aurez l’occasion de me voir faire de mon mieux pour répondre aux questions de Martina Chyba durant les cinq minutes que dureront le plateau de l’émission Scènes de Ménage (TSR1), consacrée ce soir aux geeks et à la technophilie rampante en cette période de Noël. Cinq minutes qui ont occupé tout mon vendredi après-midi, et même plus.

J’ajouterai le lien une fois que l’émission sera en ligne. L’émission est en ligne!


Update (en direct): je tiens à préciser que je ne suis pas d’accord avec la “définition” geek (+ nerd) donnée dans l’émission après le premier sujet… Pour moi ils parlent des cas déjà problématiques, là.

Donnant-donnant [en]

J’avais l’intention de faire court lorsque j’ai commencé ce billet. Du coup, étalant la rédaction sur plus de 24 heures… il s’est allongé. Mes excuses.

Jeudi, invitée de dernière minute un peu muette à la table ronde qui a suivi la présentation d’Alban Martin sur l’Âge de Peer lors du dernier First de l’année de Rézonance (respirez!), j’ai enfin saisi la réponse à une réflexion qu’on m’a faite concernant la co-création et qui avait fini par me mettre mal à l’aise.

Les entreprises qui impliquent les clients dans la création de produits, qui comptent sur le bouche à oreilles ou les blogs pour faire leur marketing… ne sont-elles pas, en quelque sorte, en train de profiter de la bonne volonté des passionnés que nous sommes? Lorsqu’un service web sauce 2.0 encourage une communauté d’utilisateurs à devenir également une communauté de développeurs, et à produire plugins et extensions, ou lorsqu’il compte sur la “communauté” pour répondre aux questions dans un forum de d’aide, n’est-il pas en fait en train de réduire ses coûts sur le dos des pauvres naïfs qui donnent gratuitement de leur temps et de leurs compétences?

Réponse courte: non.

Réponse plus longue? C’est ce genre de dynamique qui permet aux utilisateurs de profiter de nombreux services gratuits ou quasi-gratuits. Si on peut aujourd’hui lancer un produit avec un budget marketing frisant le zéro absolu, parce qu’il est assez génial pour que les utilisateurs prennent eux-même en charge de faire sa publicité, cela réduit les coûts, certes, mais cette réduction est répercutée sur le prix que doit payer l’utilisateur: souvent rien.

On peut en quelque sorte dire qu’au lieu de payer en argent un service, l’utilisateur paie en donnant un peu de son temps pour recommander le service à des amis (réduisant ainsi la somme d’argent nécessaire à la publicité), ou bien en contribuant un peu de code qui profitera ensuite à tous.

J’aime bien cette façon de voir les choses: j’aime GMail, par exemple, qui fournit à mon sens un service e-mail extrêmement performant pour rien du tout (en cash). Cela ne me dérange pas de “payer” en recommandant GMail à mon entourage, ou en permettant à Google d’afficher parfois des pubs dans l’interface web. Personellement, j’aime recommander les produits que j’apprécie à mon entourage. On pourrait considérer que d’une certaine façon, Google me paie pour faire ça, et qu’en retour, je leur reverse d’argent pour utiliser leur service.

On se déplacerait presque vers une économie du troc, vous ne trouvez pas? L’avantage que j’y vois, comme ça un peu à froid, c’est que le “travail” que je fais pour permettre l’existence d’un service gratuit, je ne le ressens pas comme du travail. Finalement, le service devient le résultat d’un effort communautaire, avec un minimum de structure salariée pour servir de base.

Je crois qu’on commence à avoir tellement l’habitude du gratuit sur le web qu’on oublie ce qui le rend possible. Du coup, dès que quelque chose devient “un peu payant” ou se “commercialise” parce qu’il y a des gens qui gagnent un salaire, on pense que toute gratuité devrait disparaître — de la part des utilisateurs.

J’ai beaucoup entendu ce genre de réaction autour de WordPress. WordPress (le meilleur outil de blog de la planète en ce moment, à mon avis) est avant tout un outil open source et libre, résultat du travail d’une communauté de développeurs et d’utilisateurs. Lorsque Matt a fondé Automattic, une entreprise qui a des employés et qui fournit des services payants tournant autour de WordPress, certains ont commencé à dire “pah! les pigeons qui contribuent à WordPress sont simplement en train d’enrichir Automattic!”

Quand, dans le cadre de mon travail avec coComment, j’ai demandé à un utilisateur qui critiquait notre façon de faire ce que lui suggérait à la place, il m’a envoyé sur les roses en me disant que coComment n’avait pas à tenter d’extorquer du public des informations que lui faisait payer à ses clients.

Ce qui échappe à ces gens, c’est que les petites contributions volontaires sont entre autres ce qui permet de leur fournir gratuitement un service qui vaut plus que rien du tout.

Related:

Bad Sector in Memory [en]

[fr] Je recherche un billet sur lequel je n'arrive plus à mettre la main, qui disait (ou en tout cas me faisait penser) que le blogueur-consultant qui fait du "consulting gratuit" sur son blog par moment (critiquant tel ou tel service) est en fait en train d'encourager ses clients potentiels à lui donner un mandat avant qu'il ne l'ouvre en public (enfin, si son blog est assez connu), puisque son feedback sera ainsi traité en interne.

Quelqu'un voit lequel c'est?

Maybe you can help me. I read this recently but unfortunately did not file it in either my shared reading items or my del.icio.us links. It was a piece, written by a blogger who is also a consultant (I thought it was Euan or Stowe, but I can’t find the post on either of their blogs)), which basically said that one possible (perverted?) effect of giving “free consulting” on one’s blog (like I’ve done a couple of times) is that if your profile as a blogger is high enough, it could be an incentive for prospective clients to bring you in before you start blogging about their flaws/faults in public.

This was based on the realisation that as a blogger/consultant, one tends to not be so public about stuff the client has to improve, as the input goes to them internally and gets treated there. I’ve clearly noticed that since I’ve been working for coComment.

So, can anybody tell me where I read this? What is my source?

ADSL, bits et bytes [fr]

[en] Don't confuse bits and bytes like me. 1B (Byte) = 8b (bits). A 2000Kb/s DSL connection will only download 250KB/s, and that's normal.

Je viens d’apprendre quelque chose. Je sais que j’ai une ligne ADSL “2000/100”, ce que j’ai toujours traduit dans ma tête comme “Deux Mégas par seconde en download, et 100 K par seconde en upload.”

Que non. Je suis en train de transférer des données de mon serveur en Allemagne sur mon ordinateur. Mon serveur en Allemagne a une grosse bande passante (enfin, relativement: 100Mbits/s). Assez pour saturer une ligne ADSL, en principe. J’étais donc un peu surprise de constater que la vitesse de téléchargement que m’indiquait ma machine tournait autour de 250KB/s. J’ouvre une deuxième connection sur un autre serveur, et la vitesse de la première chute à 130KB/s — la deuxième, je vous le donne en mille, tournant autour des 120KB/s.

Mince, me dis-je. J’ai été trompée sur la marchandise! Eh oui. Je m’attendais en effet à voir un total autour de 2MB/s.

“Encore une victime du marketing,” me dit Patrick, avec qui j’avais partagé mon étonnement.

Une ligne de “2000”, c’est 2000Kbits/s. La taille des fichiers sur mon disque dur, par contre, est mesurée en KBytes. Bits. Bytes. Pas la même unité.

1B (Byte) = 8b (bits) *(pour se souvenir dans quel sens ça va, la grosse unité a droit au B majuscule)

Vous voyez où je veux en venir? On donne les vitesses des connections ADSL en bits, ça fait des nombres plus grands. 🙂 Du coup, cette confusion d’unités peut nous donner l’illusion que nos connections sont beaucoup plus rapides qu’elles ne le sont en réalité.

Donc, 2000Kbits/seconde, cela veut dire en fait environ 250KBytes/seconde (divisé par huit). Il faudra donc 4 secondes pour télécharger un fichier de 1MB (une grande photo par exemple, ou une minute de fichier mp3).

Alors voilà, ma connection ADSL marche très bien, mais elle est huit fois plus lente que ce que j’imaginais!