La paralysie du blogueur [fr]

[en] Every now and again, I forget to use my blog as a backup brain. Blogger paralysis ensues. Time to give up on the long, well-researched, heavily linked posts that I'm not writing anyway, and go for more simple stuff.

Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive, de loin pas. [Mes soucis de santé](http://climbtothestars.org/archives/2007/08/27/another-rsi-break/) et le stress ambiant y sont certainement pour quelque chose, mais ce n’est pas tout. Je vois que je commence, encore une fois, à souffrir de la « paralysie du blogueur ».

C’est ce qui arrive quand on oublie de traiter son blog comme un [cerveau de sauvegarde](http://www.contentious.com/archives/2007/09/05/how-to-blog-without-the-time-sink/) et qu’on commence à se dire « oh là là, il faut que je prévoie du temps pour bloguer… » ou qu’on a de grandes idées de billets qui prendront des heures à écrire, pour lesquels il faudra faire de la recherche, et que l’on agrémentera de force liens.

Ça, c’est le moment où il faut laisser tomber ses prétentions et simplement bloguer les choses au fur et à mesure qu’elles nous viennent, même si on ne le fait pas aussi bien qu’on le voudrait. Tant pis si tous les liens n’y sont pas. Tant pis si ce n’est pas aussi complet que cela aurait pu l’être. Tant pis si c’est un peu brouillon. C’est aussi ce qui fait la différence entre un blog et un magazine.

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6 thoughts on “La paralysie du blogueur [fr]

  1. C’est pas grave si tu ne bloggues pas. Il vaut mieux savoir s’occuper de soi parfois au lieu de toujours bosser !
    Take care & à bientôt !

  2. Je fais une différence entre “pas besoin de bloguer, rien à dire” et la paralysie du blogueur.

    Je défends en effet bec et ongles mon droit de ne pas bloguer si je n’ai pas envie de bloguer, ou rien à dire.

    La paralysie, c’est différent: j’ai des tas de choses à bloguer, et le fait que je ne les blogue pas génère du stress — ça contribue au cercle vicieux de “choses que je devrais faire que je ne suis pas en train de faire”. Et en général, en cas de paralysie, je ne suis pas en train de m’occuper de moi (genre vacances) mais plutôt en train de galérer.

    “Débloquer” la paralysie pour m’aider à recommencer à bloguer est en fait une excellente chose, qui m’aide à retrouver les rails de la productivité.

    T’en fais pas, je sais très bien être oisive quand je le veux! Mais là n’est pas le moment…

  3. Bonjour Sthephanie Booth,
    Merci pour cette “Paralysie du bloguer” que j’ai vaguement ressentie, moi aussi. C’est vrai et c’est comme vous decrivez si bien.
    Salutations / Filipe Alves Ferreira (1942)

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