Sunday CD's #1 [en]

Five CD’s I own: Live in Dublin by Chris de Burgh, Dil Chahta Hai soundtrack, Asia (eponym album), Rebel by John Miles, and Stereotomy by The Alan Parsons Project. More next week!

Stephanie made me notice yesterday that she had not really figured out what music I liked. In a sudden surge of inspiration, I had an idea for a little game I’m going to play with you these next weeks. Feel free to copy and repeat for yourself!

I’ll try to pick 5 CD’s out of my CD-rack each Sunday (the one currently in my CD player and four more as randomly as possible, with my eyes closed). I’ll list them and tell you in a few words why I have this CD in my CD-rack, if I listen to it a lot, how much I like it — in short, what it means to me. In other words, this amounts to using my CD collection to give you a little insight into my musical tastes, history and culture.

So here goes, 5 CD’s for today:

Chris de Burgh: High on Emotion — Live from Dublin (playing)
This is one of the last batch of 5€ CD’s I ordered at Amazon after Christmas. Chris de Burgh was my second “favorite singer” when I was ten or so (after Joan Baez). We had lots of Chris de Burgh LP’s and cassettes at my parents, which I left behind as I moved out, and now (thanks to Amazon) I’m re-building my collection. I like Live albums in general, so I picked this one up — and I don’t regret it.
Dil Chahta Hai soundtrack
During my previous trip to India, I went to see one hindi movie: Dil Chahta Hai. As usual, I bought the soundtrack as a souvenir. I remember I used to listen to it a lot when I started work just after the trip, and it still makes me India-nostalgic when I listen to it. There are some really nice songs on it (like the title song of course, and I have a soft spot for “Tanhayee” — and Sonu Nigam’s voice.)
Asia: Asia
This is another album I picked out of my father’s extensive LP collection when I was a (pre-)teenager. Probably I heard him playing it once, and noted I liked it. I used to play the LP in the kitchen when I was cleaning up after evening meals. I made myself a cassette with my father’s two Asia LP’s, and listened to it in my room a lot. I bought the CD recently (in one of those “cheap CD” boxes in a store) for historical reasons, and I listen to it every now and again.
John Miles: Rebel
I just love the song “Music” (another one I discovered through my father’s LP’s) and bought the CD just for that song, in another “cheap CD” box. I’m not sure I’ve ever listened to the whole album since I bought it. But I own it 🙂
The Alan Parsons Project: Stereotomy
Yet another out of my father’s collection and my teenage years (they all seem to come out from there, don’t they?) I haven’t listened to it for ages, but I really like all the songs on it. When I was in Gymnase (the swiss equivalent of High School), I had it on a cassette with “Eye on the Sky” and used to listen to it on my walkman, during one cold Lausanne winter.

That’s it for today, folks! Today’s choice gives the impression that all my musical culture comes from my father’s LP collection (not entirely wrong, but not entirely right either), and that I buy all my CD’s at discount prices (pretty correct, actually — I go on CD-shopping binges when they are anywhere below the normal presposterous prices.)

Karaoke Contrariété [en]

Mauvaise surprise ce soir: l’animateur du bar à  karaokĂ© que j’avais commencĂ© à  frĂ©quenter a changĂ©!

SoirĂ©e contrariante. Je me rĂ©jouissais de faire mon come-back au Caf’Arts, petit bar karaokĂ© dans lequel j’avais commencĂ© à  sĂ©vir les jeudi soirs avant de partir en Inde.

ArrivĂ©e au cafĂ©, misère: ce n’est plus le mĂŞme animateur. Blaise, le sympathique animateur quĂ©bĂ©cois qui m’avait au dĂ©part un peu surprise par sa familiaritĂ©, mais auquel j’avais fini par m’attacher, et avec qui je commençais à  me sentir en confiance, a Ă©tĂ© remplacĂ© par un monsieur au matĂ©riel rutilant mais au style beaucoup plus impersonnel. L’ambiance familiale et chaleureuse, dans le genre “on n’est pas ici pour se la jouer, mais pour s’amuser”, semble avoir mis les bouts elle aussi. Le public n’est clairement plus le mĂŞme. Je vois une ou deux tĂŞtes connues tout au plus. Le niveau est plus Ă©levĂ©, et on se prend un peu au sĂ©rieux.

Je suis déçue et contrariée; je perds presque mon envie de chanter. Danielle et moi attendons un peu, feuilletons les classeurs, et décidons de nous inscrire pour une chanson.

Vers 23h15, après avoir vu passer sur scène deux fois les mĂŞmes personnes, nous en concluons que soit l’animateur a Ă©garĂ© notre inscription, soit il fait passer en prioritĂ© les personnes qu’il connaĂ®t. Je penche pour la première hypothèse, mais dans les deux cas il mĂ©rite un blâme. Sans avoir chantĂ©, on prend nos affaires et on part finir notre soirĂ©e ailleurs.

Mes tentatives de dĂ©nicher ledit Blaise sur internet ou dans les pages jaunes restent infructueuses. Il faut dire que c’est un peu maigre pour essayer de retrouver une personne, mĂŞme si Lausanne est un petit village! Si ça se trouve, on fera la tournĂ©e des bars karaokĂ© de la rĂ©gion pour voir oĂą il sĂ©vit. Si vous le voyez, faites-moi signe!

Lemanic Bloggers Night: 12.03.04 20h00 [en]

La prochaine rencontre des webloggeurs lémaniques (Lemanic Bloggers Night) aura lieu au Bout du Monde à  Vevey, vendredi 12.03.04 dès 20h00. Venez nombreux!

Bloggeurs et bloggeuses lémaniques, carnetiers carnetières et autres jouebeur(euses), la date est enfin fixée! Nous avons le grand plaisir de vous convier à  la troisième Lemanic Bloggers Night, la rencontre des webloggeurs lémaniques au sens large.

Rendez-vous donc dès 20h00 ce vendredi 12 mars prochain à  Vevey, au Bout du Monde. Merci de vous annoncer auprès de Barzi (barzi @ barzi . net), qui s’occupe de la logistique. Venez nombreux, et n’oubliez pas appareils photos et monnaie en suffisance pour les consommations!

Au plaisir de vous y voir, et faites signe en cas de doute existentiel, problème de véhiculage, et timidité excessive.

Orkut? Qu'est-ce que c'est? [en]

Orkut est associĂ© à  Google — c’est le projet personnel d’un des membres de l’entreprise, qui alloue à  ses employĂ©s 20% de leur temps pour travailler sur des projets personnels, afin d’encourager leur crĂ©ativitĂ© — mais qu’est-ce que c’est? A quoi ça sert? Qu’y fait-on? Quelques explications et un mini-guide pour dĂ©marrer.

Orkut existe depuis un peu plus d’un mois, si mes informations sont correctes. Orkut est associĂ© à  Google — c’est le projet personnel d’un des membres de l’entreprise, qui alloue à  ses employĂ©s 20% de leur temps pour travailler sur des projets personnels, afin d’encourager leur crĂ©ativitĂ© — mais qu’est-ce que c’est? A quoi ça sert? Qu’y fait-on? Quelques explications et un mini-guide pour dĂ©marrer.

Le but principal d’un site comme Orkut est de rĂ©fĂ©rencer qui connaĂ®t qui (qui est “ami” de qui). Concrètement, lorsque l’on entre dans la communautĂ©, on indique qui sont les personnes de la communautĂ© que l’on connaĂ®t dĂ©jà , et on invite ses amis “externes” à  rejoindre la communautĂ©. Chaque membre peut ensuite fournir des informations dans son profil (autant ou aussi peu qu’il le dĂ©sire).

On ne peut entrer dans la communautĂ© que sur invitation. Autrement dit, il faut connaĂ®tre quelqu’un qui est dĂ©jà  inscrit pour pouvoir y rentrer. Cela assure une certaine cohĂ©sion au rĂ©seau qui est en train de se construire.

La combinaison du rĂ©seau relationnel et des informations personnelles donnĂ©es dans les profils permet d’entrer assez facilement en contact avec les “amis des amis” avec lesquels on a des intĂ©rĂŞts communs. On dĂ©couvre Ă©galement parfois des points communs que l’on ignorait avec des “amis” un peu distants!

La première chose à  faire lorsque l’on s’inscrit (après avoir reçu l’invitation nĂ©cessaire), c’est ajouter quelques informations dans son profil. Inutile de vouloir le remplir de façon exhaustive du premier coup — il vaut mieux rĂ©pondre rapidement aux questions de base, et revenir par la suite complĂ©ter petit à  petit les parties plus “intĂ©ressantes” de son profil, au fur et à  mesure qu’on en sent l’inclination.

Ensuite, ajouter des “amis”. Les critères dĂ©terminant qui l’on considère comme “ami” varient de personne en personne — à  chacun de se faire les siens. Un bon moyen de commencer, c’est de faire le tour des amis de la personne qui nous a invitĂ©, pour voir s’il s’y trouve des gens que l’on connaĂ®t — et ainsi de suite. On peut aussi assez facilement (avec nom et prĂ©nom) regarder si les personnes que l’on connaĂ®t sont dĂ©jà  inscrites, et le cas Ă©chĂ©ant, leur envoyer une invitation en indiquant simplement leur adresse e-mail.

Les “relations” que rĂ©fĂ©rence Orkut sont à  double sens: si vous marquez quelqu’un comme votre ami, celui-ci reçoit une demande de confirmation — et vice-versa. A chacun ensuite d’accepter ou de refuser les demandes selon ses propres critères.

Une fois qu’on a une petite liste d’amis, on peut faire deux choses: les organiser en groupes (visibles à  soi seul pour autant que je puisse constater), et utiliser un certain nombre d’indicateurs pour les “Ă©valuer” (le terme est mauvais mais je ne trouve rien de mieux).

On indique, pour chaque personne, sur une Ă©chelle optionnelle de un à  trois, à  quel point on trouve la personne “fiable”, “cool”, ou “sexy”. Ces points cumulĂ©s apparaissent ensuite dans le profil de la personne concernĂ©e, les points restant attribuĂ©s de façon anonyme (il n’est donc pas possible pour autrui de savoir que vous avez attribuĂ© trois coeurs à  Jean). De plus, on peut s’annoncer en tant que “fan” d’une personne (il faut assumer, par contre, parce que c’est public), ou encore l’ajouter à  sa “hot-list” ou sa “crush-list”. Ces deux listes restent confidentielles, à  moins que vous figuriez Ă©galement sur la “crush-list” de quelqu’un que vous avez mis dans la vĂ´tre… (vous me suivez?). Dans ce cas, vous recevez une notification de votre intĂ©rĂŞt mutuel!

Si la possibilitĂ© de contacts “amitiĂ©s-rencontres” ou “coquins-coquines” est bien entendu à  l’ordre du jour pour une partie de la population d’Orkut, le rĂ©seau ne se limite pas à  un succĂ©danĂ© d’agence matrimoniale — loin de là . Un Ă©lĂ©ment important du profil indique les motivations du participant: est-il là  pour se faire des amis, des contacts professionnels, trouver des gens avec qui partager diverses activitĂ©s, ou rencontrer l’âme soeur (ou une âme de passage)? AjoutĂ© aux autres informations donnĂ©es dans le profil, cela permet de se faire assez vite une idĂ©e des motivations de la personne concernĂ©e.

La dernière fonctionnalitĂ© d’Orkut dont je parlerai (et là , je pense que j’aurais fait à  peu près le tour de la question), ce sont les communautĂ©s. Chaque personne peut facilement s’inscrire à  autant de communautĂ©s qu’il le dĂ©sire, ou en crĂ©er si elles manquent. On y trouve la communautĂ© des webloggueurs francophones, celle des amoureux des chats, des habitants de Lausanne ou Paris, des paranoĂŻaques d’Orkut, des fans de Manchester United ou encore des occidentaux parlant le hindi… Pour tous les goĂ»ts! S’inscrire à  une communautĂ© n’engage à  rien, mais comme les communautĂ©s dont on fait partie sont listĂ©es sur notres profil, c’est un moyen relativement simple de donner des informations à  autrui sur ses activitĂ©s ou ses intĂ©rĂŞts.

Regardez quelles sont les communautĂ©s dont font partie les gens que vous connaissez. Utilisez la fonctionnalitĂ© de recherche dans la liste des communautĂ©s (par mots-clĂ©s par exemple, ça marche très bien), et si nĂ©cessaire, crĂ©ez vos propres communautĂ©s et annoncez-les sur le forum de la communautĂ© d’annonce de nouvelles communautĂ©s (très “communautĂ©”, cette phrase, mais bon). Il y a aussi toute une sĂ©rie de “mĂ©ta-communautĂ©s” concernant Orkut (une recherche pour ce mot-clĂ© vous en donnera une liste.)

Si vous avez l’occasion de faire partie d’Orkut, et que vous n’ĂŞtes pas trop inquiet des risques de rĂ©cupĂ©ration marketing/publicitaire/que sais-je des informations que vous y fournirez, allez-y seulement. C’est fort amusant, et ce qui ne gâche rien, le site est très bien conçu (rapide et ergonomique). Si on se connaĂ®t et qu’il vous manque une invitation, faites-moi signe!

Indian Things I Love [en]

I’m regularly told that I give a bad image of India (the horror stories and all that). Here is some of the nice stuff that I never write about. Things I like about India.

I’m regularly told that I give a bad image of India (the horror stories and all that). Here is some of the nice stuff that I never write about. Things I like about India:

  • the rivers
  • poha
  • riding on the back of Madhav or Shinde’s bikes
  • the shopping stalls near Laxmi Rd
  • walking in the university campus
  • going to the movies
  • mad shopping binges
  • kathi rolls and kheer kadam from Radhika’s
  • chay
  • the smell of incense and fresh coriander
  • people who smile at me or compliment my dress
  • rickshaw drivers who go by the meter
  • chatting with people on the train
  • coloured clothes and cloth
  • travelling by train
  • shopping
  • changes of plans and surprises when they go the way I want them to
  • painted signs and boards
  • rangoli
  • sari bags
  • krack cream
  • the dampness of the air on arrival in Bombay airport
  • kulfi and gulab jamun
  • butter naan and butter chicken
  • the warmth
  • having all the time in the world to take my bath and eat my breakfast
  • glass bangles and silver anklets
  • reading for days on end
  • children in school uniforms
  • eating on the kitchen floor
  • the cup of tea offered by the internet cafĂ© manager because I’m waiting for the end of the power outage
  • Hindi and Indian English
  • negociating seating arrangements and luggage storage with fellow train-passengers
  • sticking 46 large stamps on the 6.5kg book parcel I’m sending home
  • the Kal Ho Na Ho ringtone on Anita’s cellphone
  • sweet-smelling flowers in the night
  • Hindi music in the car
  • chay with milk straight out of the goat’s udder at Taramai’s

Retour à  la normale [en]

OĂą je retrouve avec une vitesse effrayante ma routine suisse.

C’est effrayant de voir à  quel vitesse je me rĂ©installe dans ma vie suisse. Je n’ai Ă©tĂ© absente qu’un mois, il est vrai, et la vie que je retrouve ressemble dent pour dent à  celle d’avant mes vacances. Presque pas dĂ©sorientĂ©e, l’Inde est dĂ©jà  très loin, et ça m’embĂŞte. J’ai juste gardĂ© encore le petit mouvement de tĂŞte indien signifiant l’acquiècement, et je sais que je le perdrai bientĂ´t.

C’est tout à  fait autre chose qu’un retour après un an d’absence, et mine de rien, c’est mon troisième retour. Je commence presque à  avoir l’habitude. Je me rĂ©installe en Suisse aussi aisĂ©ment que je me rĂ©installe en Inde lorsque j’y vais — à  la seule diffĂ©rence que je sais toujours quand je rentrerai en Suisse, et que j’ignore quand je retournerai en Inde.

Oui, la Suisse est grise et froide. Mais ce soir, il y a du soleil sur la campagne que traverse le train qui me ramène à  Lausanne après ma première journĂ©e de travail. Elle est belle, la Suisse, quand elle veut. Mais je serais quand mĂŞme bien restĂ©e là -bas un peu plus longtemps…

Back Home [en]

Back home in Switzerland. Got the cat back, but not the cellphone.

Switzerland is grey and dark and cold. No colours, no sun.

I’ve got my cat back (with a bit of extra weight, just like his mistress who now feels a little tight in her trousers), my brave little car started at the turn of the key, only one of my plants has died (it was already on the way down before I left), but my cellphone has been blocked.

I feel a bit dazed. The change has been brutal. I feel disconnected, as if my presence here wasn’t completely real — or worse, as if India was just some kind of weird dream, a sensation I sometimes have when I am over there. Something else I need to sort out at some point, I guess.

I’m not too sure what I’m going to do now. There are lot of things to unpack, an extra CD/DVD-rack to buy (!), a few things to type up, and lots of photos and videos to upload and organize. The flat still needs work, too.

I think I’ll take a Lush bath.

Quitter l'Inde [en]

L’Inde et la Suisse restent en moi comme deux Ă®lots sĂ©parĂ©s…

Voilà . A nouveau, je quitte l’Inde. Ces quatre semaines se retrouvent brutalement compressĂ©es en un instant qui m’Ă©chappe à  prĂ©sent. Ça a filĂ© trop vite, comme on dit.

C’est comme si cette parenthèse restait une bulle sĂ©parĂ©e du reste de ma vie — peut-ĂŞtre parce que je ne peux vĂ©ritablement la partager avec personne (mis à  part Aleika) lorsque je suis en Suisse, et que la Suisse, je ne peux non plus rĂ©ellement l’expliquer à  qui que ce soit quand je suis en Inde.

Comment recoller les morceaux? Comment garder en moi à  la fois ici et là -bas? Ça rendrait probablement les dĂ©parts moins difficiles…

Bye-Bye India… Already [en]

Leaving India.

I’m back in Bombay, my stomach is healed, and I have a little more than twenty-four hours left in India. My cellphone number in India is now dead (“You need at least 20Rs credit for roaming, Madam, so you need to recharge. Minimum recharge is 345Rs.”) and although I’d really love to hang around a bit longer, I’m missing my cat too much — so I decided to confirm my flight after all and go home.

You’ll see the rest of the photos, videos, and the backlog once I’m back in Switzerland.

It was lovely being here. I’ll be back. As soon as I can.

Thekkady [en]

In Thekkady, a hill-station in Kerala. Been sick, brief description of the place.

Thekkady is a nice hill-station. For the moment, the most I’ve seen of it is my hotel bedroom, thanks to the gastro-entritis that kept me in bed all day and in the bathroom all night. As far as I can see, Thekkady is mainly composed of a street lined with identical shops (with identical men in front of the shops trying to tempt you in by asking you what your name is and where you come from). When the street gets tired of shops, they turn into pretty expensive resorts, all next to each other (Cardamom Country, Spice Village, Taj Garden retreat and our more modest Ambady).

We got here yesterday after an afternoon on the road. We hired a private car, but gave up trying to communicate with the driver after he stopped the car and nearly turned back, obviously in a misguided attempt to try to satisfy an imaginary request of ours, when Anita was simply asking a curious question about the route we were taking.

Cellphones don’t work here, enquiries about paying with VISA are greeted with crispated smiles and a barely audible “no… cash please!”, and broadband internet access seems like science-fiction. You’ll therefore have to wait until I’m back in Mumbai (or at best, Cochin) to see any of the photos and videos Anita and I have been furiously shooting (within the limits of the storage space available on the memory card, of course).

I have quite a lot of backlog to type up, going back to my three weeks in Pune. Watch older entries, you might find new reading!