SOS mites alimentaires: vive les bocaux! [en]

Depuis plus de 20 ans que je vis dans un immeuble où les mites alimentaires circulent régulièrement dans la ventilation passive entre les cuisines, et ayant eu droit à une ou deux invasions mémorables par ma faute, j’ai “un peu d’expérience” en la matière. Cet article rassemble donc mes conseils à ce sujet.

La clé c’est de mettre tous les aliments susceptibles d’intéresser les mites dans des bocaux ou des boîtes hermétiques. Je sais, c’est très enquiquinant, j’ai longtemps résisté à l’idée, mais à chaque fois que j’y ai dérogé, je l’ai regretté. Même les emballages neufs ne sont souvent pas hermétiques (le riz et les pâtes dans les emballages carton par exemple). Et… les mites peuvent aussi entrer dans notre cuisine via les aliments contenus dans ces emballages (surtout si c’est bio, vrac, etc…). Il ne faut pas sous-estimer non plus à quel point elles peuvent aussi rentrer dans des emballages plastiques qui nous semblent hermétiques.

Valeur sûre: bocaux KORKEN chez IKEA ou similaires chez Landi. Prendre différentes tailles, des gros aux petits. Pour ranger les emballages neufs j’aime ce type de boîte IKEA 365+, à prendre aussi en différentes tailles.

De quels aliments on parle? Tout ce qui contient des céréales ou des fruits secs: biscuits, pâtes, farine, riz, lentilles, épices, noisettes moulues… En gros, tous ces machins secs qui se conservent longtemps. On en a aussi vu dans le café, le chocolat, les croquettes pour chat, et même le sucre (elles étaient peut-être perdues). Bref, moi je trouve plus simple de considérer que ça concerne tout ce qui n’est pas dans une boîte de conserve.

Pour moi, tout jeter est inutile, c’est surtout du gaspillage. Par contre, tout sortir placard par placard, inspecter, mettre en boîte ou bocal, donner un coup au meuble, oui. On trouve des fois des asticots qui se baladent sur les étagères (contrôler aussi la face du dessous!) et des mites planquées un peu partout. Elles peuvent pondre aussi dans le bois des meubles… Difficile donc de s’en débarrasser complètement, d’où l’intérêt de les priver entièrement d’accès à toute source de nourriture possible, en isolant les aliments. Il vaut mieux dépenser son argent à investir dans des bocaux et boîtes qu’à refaire tout son stock.

Les pièges à mites (à phéromones) sont d’une efficacité limitée. Alors certes, ça peut peut-être aider à évaluer la gravité d’une infestation, mais ça peut aussi attirer les mites d’ailleurs, si l’infestation principale est chez un voisin, par exemple. Personnellement cela fait bien dix ans que j’ai arrêté d’en mettre. Une autre chose à laquelle je fais attention: ne pas ouvrir la fenêtre de la cuisine de nuit en été, encore moins avec la lumière allumée. Elles rentrent!

Ma dernière infestation en date, cet été je crois, c’était un emballage de risotto bio encore fermé. J’étais devenue une peu insouciante avec les années, et j’avais aussi des emballages de pâtes en carton fermés que je n’avais pas mis en boîte. Ils ont été touchés. Heureusement, comme tout le reste de mes réserves était en bocaux ou en boîte, les dégâts ont été minimes et le nettoyage a été réglé en une heure. Mais on ne m’y reprendra plus.

En résumé: il faut isoler la nourriture, mettre en bocaux ou en boîtes hermétiques, même si l’emballage d’origine semble bien fermé. Tout le reste est secondaire, donc mettons notre énergie là où ça servira le plus!

Making Memories [en]

I’ve recently started watching TV series (Doctor Who!) and listening to podcasts again, partly in an attempt to pull myself out of some activities or preoccupations that were on the way to becoming a little obsessive. And amongst those podcasts I listened to recently, one episode seems to have had a lasting impact on how I view the world and life: Hidden Brain’s Yum and Yuck.

It’s funny how you don’t always realise on the moment that a new idea is going to be an important milestone in your worldview. I’ve groaned about this before, concerning podcasts. But in this case, I’m lucky, I did manage to lay my hands on the podcast to show it to you.

So, what’s this about? The episode is about food. But the idea that struck me has to do with how we “make” memories. The podcast was describing how memories of meals are created. For example, if you eat a meal of just one thing, you will remember that one thing. But if you eat the same amount of food, in the form of five different things, you will have memories for those five things. See where this is going?

It seems quite obvious, but it’s not something I had ever given much thought to. So, if I eat three slices of toast for breakfast, and put honey on all three, my memory of breakfast is going to be “honey on toast”. But say I put honey on one toast, jam on the second, and cenovis on the last: my memory of my breakfast will be much richer.

The podcast went on to talk about ordering strategies at the restaurant: do you order your favorite dish, or take the risk of trying something else? If you eat something different each time you go to the restaurant, or your favorite dish each time, you will not have the same memories. There is a tension between immediate enjoyment and the creation of memories.

In the same way, if you spend three weeks of holiday at the beach, you won’t have much to tell. But you will certainly have enjoyed each day (if you like the beach). But if you did all sorts of things during your holiday, there are certainly days where you would have had more pleasure sticking with the beach — but your memories of your holidays will be much richer.

I tend to stick in my comfort zone. I’ll order the same thing again and again. I’ll do the same thing over and over. I stick with what I know and what I like.  I go to the same places. I’ve been in the same flat nearly 20 years, have been doing judo for 25, sailing for 10… I go to India regularly, but don’t really travel around or visit new places.

I had never realised the impact this way of living my life was having on the memories I am building of my life. I sometimes feel adrift in time, in some sort of limbo, and I’m now considering explicitly trying to add more “peak experiences” to my life.

Regarding food, because meal-memory seems to have an impact on whether you feel hungry or not, this insight is also encouraging me to make sure I have less “mono-meals” and more meals with a collection of different foods composing them.

Une bonne soupe à la livèche et tomate [fr]

[en] A soup recipe.

Hier, je tente le coup. Faire quelque chose de la grosse poignée de livèche (herbe à Maggi) qui traîne dans mon frigo. Je suis très contente du résultat!

  • faire revenir un oignon hâché dans du beurre
  • rajouter une grosse poignée de feuilles de livèche
  • avant que ça ne commence à trop attacher, ajouter 500ml de bouillon
  • je n’avais pas de patates, alors j’ai rajouté quelques poignée de lentilles corail et de riz séché éclaffé (poha)
  • deux tomates coupées en morceaux
  • une fois que c’est cuit, mixer le tout!

A refaire.

Pain au levain: recette pour paresseux [fr]

[en] Making sourdough bread with a lazy recipe. If you're around Lausanne, I have starter for you if you want it.

Depuis quelques mois, je fais mon propre pain au levain. J’ai toujours aimé l’idée du pain maison (mon père en faisait à une époque lorsque j’étais enfant), mais beaucoup moins l’idée du temps que ça prend, de pétrir la pâte, etc.

Pain au levain

En plus, je mange très peu de pain.

Mais bon, j’étais passivement tentée, surtout après avoir goûté le délicieux pain que fait mon père depuis quelques années. Il m’avait aussi vanté les mérites d’une recette qui prenait très peu de temps. Un beau jour, il a passé chez moi en disant “j’amène le levain”.

Le levain, c’est une colonie de levures et autres bactéries dans (et qui se nourrissent de) un mélange eau-farine. Ça se garde d’une fois à l’autre, ça se nourrit, on en prend un portion quand on veut faire son pain. Je vous parle un peu plus du levain après.

Voici comment ça marche (étapes décrites avec force détails en anglais dans le lien ci-dessus):

  1. mélanger dans un bol une mesure* de levain* avec deux mesures d’eau
  2. ajouter 3 mesures de farine et touiller
  3. rajouter une mesure d’eau (touiller bien sûr), puis le sel*
  4. incorporer encore trois mesures de farine (et des petites graines si on aime)
  5. couvrir et laisser reposer 12 heures environ.

Vous avez bien lu, pas besoin de pétrir! Cette première phase prend à tout casser 5 minutes. 12 heures plus tard, deuxième phase:

  1. saupoudrer la pâte, le plan de travail, et ses mains de farine
  2. sortir la pâte du bol en décollant les côtés avec les mains (il faut reprendre de la farine en cours de route sinon ça colle!)
  3. laver le bol, le sécher à fond, le graisser avec un peu d’huile
  4. remettre la pâte dans le bol
  5. couvrir et laisser reposer 5 heures environ.

Vous avez toujours bien lu, on ne pétrit toujours pas! Le plus pénible dans cette histoire c’est de laver le bol. Compter 5 minutes, 10 minutes max.

Pâte dans bol huilé

On passe à la cuisson.

  1. préchauffer le four à 240 avec le récipient* dans lequel on va cuire le pain
  2. verser la pâte dans le récipient chaud, après avoir saupoudré le fond de flocons d’avoine (par exemple) pour faciliter le démoulage
  3. cuire 30 minutes avec couvercle
  4. cuire 15 minutes sans couvercle.

Finito!

On voit que l’enjeu ici n’est pas le temps de travail mais le timing entre les différentes phases. Ça demande qu’on soit là et dispo. Voici un exemple qui pourrait marcher:

  • vendredi soir, mettre en route le pain vers 21h
  • samedi matin vers 9h, deuxième phase
  • samedi après-midi vers 14h, cuire le pain.

Quelques clarifications pour les éléments à astérisque.

La mesure

C’est bien d’utiliser une mesure dont on a deux exemplaires, comme ça on peut en garder une pour la farine et une pour l’eau/le levain. Ça évite de laver pendant qu’on fait le pain.

Ma mesure

Voici la taille de la mienne. A vue de nez elle fait environ 1.8 dl. De la taille de la mesure dépendra la taille du pain! Une tasse à café avec poignée c’est pas mal aussi.

Le levain

L’idéal c’est d’obtenir du levain de quelqu’un. Mon père m’a laissé une partie du sien, et j’en ai donné déjà à mon tour à une demi-douzaine de personnes. (Si vous êtes en région lausannoise, demandez seulement. Ça ne coûte rien.)

A température ambiante, le levain a besoin d’être nourri tous les jours. Un peu contraignant! On peut en fait le garder au frigo, où il survit avec une semaine entre les “repas”. Beaucoup plus pratique!

Pour nourrir le levain: ajouter une part d’eau et deux parts de farine pour une part de levain, idéalement. Ça veut dire qu’on doit peut-être jeter du levain, parce qu’il quadruple théoriquement de volume à chaque repas! Il n’y a pas besoin d’être exact-exact.

Levain qui bulle

L’indication d’un levain content c’est qu’il monte (beaucoup!) et fait des bulles. S’il sent l’acétone (le vernis à ongles) c’est qu’il a faim, donc il faut le nourrir plus. S’il y a du liquide clair dessus, c’est un alcool, produit par les levures quand elles n’ont plus assez de farine pour se nourrir. On peut le balancer, ou s’il y en a peu, simplement le mélanger dans le reste quand on nourrit. C’est assez résistant, un levain. Si ça semble aller mal, revenir à “une part de levain, une part d’eau, deux de farine” et nourrir 2-3 fois à 8-12h d’intervalle.

Comme je fais du pain à peu près une fois par semaine, je garde mon levain au frigo. Ça veut dire que je sors mon levain du frigo le matin du soir où je vais mettre en route le pain. Je le nourris à ce moment-là.

Si j’en ai l’occasion (et l’envie) je le nourris à nouveau 3-4h avant de faire le pain. Le but c’est qu’il soit au sommet de son activité quand on met le pain en route. Donc je regarde un peu suivant son état (il sent souvent un peu l’acétone quand je le sors du frigo, donc je me dis que bien le nourrir ne peut pas lui faire de mal).

Quand je fais le pain, je complète mon levain pour remplacer ce que j’ai pris (toujours double de farine que d’eau) et je le remets au frigo

Le sel

Là, pas de miracle, il faut expérimenter un peu. Je sais qu’avec ma mesure il faut deux bonnes cuillères à café rases de sel. Si on utilise toujours les mêmes mesures, on apprend d’une fois à l’autre combien mettre de sel pour obtenir le goût qu’on veut.

Le récipient

Ça, c’est une des grosses surprises de cette façon de faire: on ne façonne pas une miche de pain, on le cuit dans un récipient (typiquement une casserole en fonte avec couvercle) qui va au four.

Deux choses auxquelles il faut faire attention:

  • pas de plastique, ça fond!
  • bords verticaux ou qui s’évasent (pas qui se referment), sinon on arrivera jamais à sortir le pain…

Chez moi, j’utilise une grosse casserole en métal et je recouvre de papier d’alu parce que je n’ai pas de couvercle adéquat. La casserole est un peu grande alors ça me fait des pains un peu trop plats. Je passerai un de ces quatre à l’Armée du Salut voir si je trouve mieux! Au chalet, j’ai trouvé une sorte de marmite pour rôti qui est assez légère mais qui va plutôt bien.

Pain tout droit sorti du four

Getting Meals Back Under Control [en]

[fr] Quand j'attends d'avoir trop faim pour me demander ce que je mange, ça se passe mal. Au programme: réfléchir aux repas du lendemain chaque soir.

Many years ago, but still late in life, I realised how big an impact food and meals had on my mood and general ability to function. Looking back, I wonder how I managed to stay in denial so long. For the better part of my adult life, I thought eating was just a matter of calming the feeling of hunger, and the rest would take care of itself. Now, I know better.

Gratin de côtes de bettes

First, when I’m hungry, I do not function well. I disfunction, even. Some people can be hungry and just go along as if they weren’t — not me. My ability to think clearly drowns inside the pain in my stomach (yes, it hurts when I’m hungry, I know it’s not the case for everyone). I have trouble making choices. I become irritable. I get stuck in the rut of whatever it is I’m trying to do, or set off in a frantic search for food.

Second, what I eat matters. It’s not just a question of filling up. I’m not religious about any diet, my belief being simply that you should strive to have a balanced diet — carbs, meat, fat, veggies, grains, mix it all up.

Panier de légumes 2013-10-31

A couple of years ago I started “inverting” my meals. (Thanks, Julien.) You know what they say: have breakfast like an emperor, lunch like a king, dinner like a beggar. It makes sense, I think: when do you need your energy, during the day or at night when you’re sleeping? The way I do this is have a “normal” meal in the morning. As I type this, around 8:30am, I’m eating past and a salad. Nope, I have no trouble doing it. And when you had a light meal in the evening, trust me, you’re hungry enough in the morning to eat more than a croissant. It’s also a question of habit, I guess.

Where does it go wrong? As my life has little routine in it, I easily fall into the trap of waiting until I’m hungry to wonder about food (what will I eat? what’s in the fridge?). By the time I get moving I’m starving, which usually results in a suboptimal meal.

Racines au four

What I’m going to do now to get out of this is:

  • not wait until I’m hungry to start preparing food (use the clock instead)
  • plan my meals for the next day the evening before so I don’t have to make decisions on the spot.

Started today! That was a nice breakfast. Now I’m off to ski 🙂

Cuisine indienne de base [fr]

[en] Getting started with Indian cooking. (Well, my way.)

Je viens de donner à me voisine de dessus tout un stock d’épices indiennes et je lui ai promis de mettre par écrit les explications que je lui ai données. En français, vu que la plupart des recettes indiennes sur ce blog sont en anglais. Profitez!

Ma “base” pour un plat indien est la suivante (on peut varier, bien sûr):

  • dans de l’huile chaude, faire revenir une trentaine de secondes graines de moutarde noire et graines de cumin (une cuillère à café ou une demi de chaque); veiller à ce que l’huile soit bien chaude
  • quand les épices ont fini de craqueler, ajouter des feuilles de curry (6-12, une grosse pincée); attention, ça va péter fort, donc couvrir vite, surtout si elles sont congelées
  • baisser le feu quand le bruit se calme et ajouter oignons hâchés et piment vert (cassé en deux ou hâché suivant ce qu’on veut comme force, ou si on veut pouvoir l’enlever)
  • en option, pâte au gingembre et à l’ail
  • quand les oignons deviennent transparents et ne font plus pleurer, ajouter du turmeric (pas trop! une demi cuillère par exemple) et du sel (une cuillère, au pif)
  • quand les oignons sont cuits (faut rien faire cramer) on peut ajouter soit de la tomate coupée en morceaux (ou boîte) soit du yoghurt pour “rallonger” la base

Après, on peut ajouter d’autres épices, bien sûr, légumes, viande, etc. (Et si ça commence à coller, de l’eau!) La recette du poha commence comme ça, puis on met du sucre, les cacahuètes, le poha.

Avant de servir, ajouter des feuilles de coriandre hachées, et peut-être un peu de jus de citron. Du gingembre cru en julienne ça donne aussi un goût très “asiatique”.

Une recette toute simple qui utilise les nigelles et le turmeric: couper un chou blanc en petit morceaux, et le faire revenir doucement avec ces deux épices et du sel dans du beurre ou de l’huile.

Une autre, pour les pommes de terre: commencer avec les graines de moutarde (1/2), le cumin (1), les feuilles de curry, un piment vert, le turmeric (1/4), puis ajouter les pommes de terre coupées en petits morceaux, le sel (1), et un tout petit peu d’eau (juste pour mouiller le fond). Laisser cuire à couvert et à feu très doux.

Pour le daal, on peut soit commencer avec les épices et rajouter le daal par-dessus, soit cuire le daal d’abord, préparer les épices à côté et les ajouter dedans à la dernière minute (voir la recette de Nisha pour le toor et mung daal). Avec le masoor daal c’est sympa de hacher beaucoup d’oignons et de tomates et de cuire ça avec des nigelles (voir la recette d’Aleika). Ici, une autre variante d’épices pour daal.

J’utilise aussi beaucoup les épices indiennes pour “indianiser” les plats occidentaux.

Avec un peu d’expérience et à force de faire diverses recettes, on développe une sorte de “feeling” pour les épices qui permet d’improviser. Par exemple, ces oeufs brouillés indiens ou bien ces champignons indianisés.

Bon appétit!

J'aime mes paniers de légumes (lejardinpotager.ch) [fr]

[en] I get a veggie basket of local products every week.

Chaque jeudi je reçois un panier de légumes bios de la région. C’est grâce à la coopérative Le Jardin Potager. Je suis fan.

3rd and last basket of veggies for the summer

Tout à démarré en août de l’an dernier. C’est la faute à Pierre Crevoisier, qui demandait si qui que ce soit était intéressé à reprendre les paniers de coopérateurs en vacances. J’ai sauté sur l’occasion et le test était concluant. Ce printemps, je suis devenue coopératrice à mon tour.

Le “petit” panier me coûte 19.80 CHF par semaine. Pas énorme:

  • c’est bio et local (vous avez vu le prix du bio à la Migros?)
  • ça couvre mes besoins de légumes pour la semaine, plus ou moins (parfois j’ai trop et je donne, parfois il me manque ceci ou cela et j’achète)

Il y a des points de distribution un peu partout. Le mien est juste de l’autre côté de la route.

J’aime le fait qu’on ne choisit pas le contenu de son panier. Je passe mon temps à choisir ce que j’achète, comment je le cuisine, ce que je mange — j’aime bien pouvoir déléguer une partie de ces décisions. Le contenu du panier de la semaine suivante est annoncé sur le site. Il y a une liste des légumes avec fiches description et recettes (histoire de savoir quoi faire avec les panais, les radis noirs, les scorsonères, l’aïl d’ours, les orties et autres topinambours). J’ai découvert des tas de nouveaux légumes.

Si vous avez envie de tester, profitez de l’été et des coopérateurs en vacances pour reprendre un, deux, trois ou quatre paniers. J’ai la liste et je vous forwarde l’e-mail sur demande!

La seule chose qui manque? Un groupe facebook, ou au moins une page. Un groupe serait mieux, parce qu’on pourrait y échanger recettes et tuyaux pour les légumes du panier de semaine en semaine. Je connais deux autres coopérateurs, pas tout à fait assez pour démarrer un groupe, mais si on est plus, je lance l’affaire!

20.09.2013: le groupe est lancé!

Poha Recipe [en]

[fr] Ma recette de poha, que je croyais avoir publiée!

For years, people have been asking me for Nisha’s Poha recipe. Here it is — well, my variation of it, because I seem to do it slightly differently (at least the result tastes different).

Poha

 

  • heat oil in pan or karahi
  • half a teaspoon of black mustard seeds and half a teaspoon of cumin seeds (more if you like more, or are cooking big quantities)
  • when the seeds are popping, add curry leaves (anywhere from a dozen leaves to more if you like more)
  • let them sizzle a little, lower the heat
  • add a chopped onion (red if you have that) and green chilli broken in pieces (one chilli, two, three… depends how hot your chillies are and how hot you like your poha)
  • let the onion soften; wash the poha (don’t let it soak, just rinse and drain) — I use roughly two big handfuls for one big serving
  • add a teaspoon of salt (or less), a teaspoon of sugar, a tip of turmeric (upto half a teaspoon, but don’t overdo it), red peanuts and/or frozen green peas/sweet corn
  • mix it all up and leave on low heat 3-5 minutes (for the peanuts mainly)
  • add poha, mix well, turn heat off
  • add chopped coriander leaves
  • serve and sprinkle with lemon/lime juice

Bon appétit!

Samedi soir fatigué [fr]

[en] Tired Saturday evening post.

Après quatre jours de SAWI (module 4), je suis raide, mais contente. C’est surtout aux étudiants qu’il faut le demander, mais je crois que ce module s’est vraiment bien passé.

Je voulais aller au cinéma hier soir mais je n’ai pas eu le courage de m’extraire de chez moi. Aujourd’hui, par contre, je m’y tiens. J’ai besoin d’aérer mon cerveau avant que la semaine prochaine démarre (une demi-journée de consulting, une conférence, une demi-journée d’enseignement: je vais encore bosser samedi).

J’ai sorti les chats et fait une vidéo de Tounsi, qui est fort câlin ces temps. Période des chaleurs? Possible. Quintus et lui sont de plus en plus “copains”, si on peut dire. Sommeil “en contact” (ils aiment visiblement les deux assez un coin particulier sur le canapé pour tolérer la proximité de l’autre afin d’y être), un peu de judo, courses-poursuites dehors… Contente aussi.

Cats in Contact

En passant, j’ai remarqué la forte viralité des photos de Tounsi sur Facebook. Quintus est moins populaire, peut-être parce qu’il est moins comique que Tounsi, juste très très cute.

Tounsi Facebook screenshot

Quintus Facebook screenshot

Premier panier de légumes du jardin potagerPour la deuxième fois, je suis allée chercher jeudi mon panier de légumes du jardin potager. J’adore. C’est juste en face de chez moi. Je vous en dirai plus long dans un autre article.

Encore contente: #back2blog fonctionne bien cette fois aussi, et mon groupe Going Solo pour indépendants également. Tout baigne. J’ai juste un peu trop de pain sur la planche d’ici fin avril.

2ème Back to Blogging Challenge, jour 6. Bloguent aussi: Nathalie Hamidi(@nathaliehamidi), Evren Kiefer (@evrenk), Claude Vedovini (@cvedovini), Luca Palli (@lpalli), Fleur Marty (@flaoua), Xavier Borderie (@xibe), Rémy Bigot (@remybigot),Jean-François Genoud (@jfgpro), Sally O’Brien (@swissingaround), Marie-Aude Koiransky (@mezgarne), Anne Pastori Zumbach (@anna_zap), Martin Röll (@martinroell), Gabriela Avram (@gabig58), Manuel Schmalstieg (@16kbit), Jan Van Mol (@janvanmol), Gaëtan Fragnière (@gaetanfragniere), Jean-François Jobin (@gieff). Hashtag:#back2blog.

Mes bons plans "restaurant" à Lausanne [fr]

[en] Restaurants I like in Lausanne.

L’autre jour, un post de Laurent sur Facebook recommandant un restaurant lausannois a déclenché une série de commentaires pleins de bons restaurants lausannois. Voici les endroits où j’aime manger à Lausanne, sans ordre particulier:

  • L’Indochine, près de chez moi, pour manger vietnamien (bon repas en soirée)
  • La Bossette, où je ne suis pas retournée depuis trop longtemps (miam à midi et le soir, y compris le dimanche)
  • La Brasserie du Château, pour leurs pizzas
  • Le Lyrique, à midi quand j’enseigne au SAWI
  • Le Coccinelle Café, au centre de Lausanne
  • Chez Rony, pour la fondue et les plats très délicieux du Bangladesh, généralement lors d’un Bloggy Friday
  • L’Abyssinia pour manger éthiopien/érythréen au Valentin, et il y a aussi Lalibela de l’autre côté de la route, même proprio
  • Délices Indiens aussi au Valentin — moi qui ne mange indien quasi nulle part en Suisse, j’y mange et j’aime (buffet de midi et lunch à l’emporter pour 10.-)
  • Le Baz’Art, pas loin de chez moi non plus, pâtes et pizzas et plat du jour à midi, petite carte mais tout est excellent (ils livrent aussi)
  • Découvert récemment grâce à une de mes étudiantes, le Vapiano en face de la gare, où je retournerai (pâtes et pizza, système innovant de carte pour l’addition qui permet de ne pas se prendre la tête, on cuisine devant vous, aussi ouvert le dimanche)
  • Café Saint Pierre pour le brunch du week-end
  • à Morges, il faut absolument aller manger au Balzac à midi et y goûter leurs merveilleux cacaos — ils font également brunch le week-end.

Bon, je vais certainement devoir rajouter un restau ou deux à cette liste après avoir publié, mais c’est déjà un début!

2ème Back to Blogging Challenge, jour 5. Bloguent aussi: Nathalie Hamidi(@nathaliehamidi), Evren Kiefer (@evrenk), Claude Vedovini (@cvedovini), Luca Palli (@lpalli), Fleur Marty (@flaoua), Xavier Borderie (@xibe), Rémy Bigot (@remybigot),Jean-François Genoud (@jfgpro), Sally O’Brien (@swissingaround), Marie-Aude Koiransky (@mezgarne), Anne Pastori Zumbach (@anna_zap), Martin Röll (@martinroell), Gabriela Avram (@gabig58), Manuel Schmalstieg (@16kbit), Jan Van Mol (@janvanmol), Gaëtan Fragnière (@gaetanfragniere), Jean-François Jobin (@gieff). Hashtag:#back2blog.