Lancement du blog de voyage ebookers.ch [fr]

J’en ai déjà parlé ici, mais aujourd’hui est le grand jour du lever de rideau: le blog de voyage d’ebookers.ch est ouvert au public. Je reproduis ici un extrait de l’article de bienvenue que j’y ai écrit:

Depuis fin 2007, ebookers Suisse a un blog de voyage en allemand. Début 2009, nous avons le grand plaisir de vous annoncer le lancement d’un blog de voyage en français, qui sera animé par une équipe d’auteurs dynamiques.

Vous y trouverez des articles sur l’actualité de diverses destinations, des tuyaux pour voyageurs, des exclusivités ebookers, des reportages, ainsi que des critiques de publications (sur internet ou ailleurs) touchant au monde du voyage.

[…]

Le blog de voyage est éditorialement assez indépendant d’ebookers: ce sont la plupart du temps les auteurs qui proposent des sujets, au gré de leurs envies, de leurs intérêts, et de leurs expériences. Bien entendu, nous prenons soin d’inclure dans notre sélection les destinations les plus prisées, et de vous communiquer les informations importantes et promotions ebookers.ch.

Blog de voyage ebookers.ch

C’est un projet qui me plaît beaucoup, j’avoue. Nous avons une grande liberté rédactionnelle: il s’agit de parler de tout ce qui touche au voyage (destinations, tuyaux pratiques, littérature). Nous publions bien sûr aussi des articles touchant plus directement à l’offre ebookers, clairement marqués comme tels dans une catégorie séparée.

Mon rôle là-dedans? Rédactrice en chef du blog. Cela veut dire que je gère une équipe de blogueurs-auteurs (Michelle Carrupt, Marco Castroni, Raphaël Chabloz, Nathalie Hamidi, Mirko Humbert, Stéphanie Klebetsanis, Mélissa Monaco), que je supervise et valide le contenu, assure la liaison avec le client quand c’est nécessaire, m’occupe des commentaires&

Ce que je trouve intéressant avec ce mandat, c’est que pour une fois, ce n’est pas moi qui en suis l’instigatrice. C’est l’entreprise Blogwerk, qui s’occupe déjà du blog en allemand d’ebookers, qui a été mandatée par l’agence de voyage en ligne pour mettre sur pied un blog similaire en français. La formule existait donc déjà, mais c’était le premier mandat de Blogwerk en francophonie.

Pour l’avoir croisé à diverses reprises à des conférences, je connais Peter Hogenkamp, le patron de Blogwerk. Il m’a approchée au sujet de ce blog, nous avons discuté un peu, et le résultat& vous l’avez sous les yeux.

On a déjà publié une série d’articles. Je ne peux pas les mentionner tous ici, mais vous y trouverez des idées pour échapper au brouillard (bains thermaux ou Jura), des informations sur l’année de la BD à Bruxelles, une incitation à partir à Ténérife en famille ou à tester les nouveaux trains grande vitesse en Italie, une idée de bon plan (shopping à Londres pour profiter de la chute de la livre sterling) et même, dans le genre exotique, une promenade dans les jardins de Suzhou en Chine, et une petite envie d’Inde&

On espère que commentaires, liens, et feedback suivront. Je suis pour ma part très intéressée de savoir ce que vous pensez (a) de ce type de publication en général et (b) de notre travail sur ce blog de voyage en particulier.

Bonne lecture!

Tumblr ou le proto-blog [fr]

[en] A brief introduction to Tumblr, which is a really great blogging tool. It caters to a completely different need than WordPress, in my opinion: share stuff you've found online, easily. Collect photos, videos, quotes and links in one place, with some nice social features that allow you to re-share stuff others have found -- and them, your stuff.

Je veux vous parler de Tumblr, parce c’est génial. Si WordPress c’est un peu la Rolls des services de blog, Tumblr en est le degré zéro. Pas dans le sens que c’est nul, non, mais dans le sens que c’est basique et pas prise de tête. C’est le retour au blog “bloc-notes”, après le développement du “blog-magazine”. (Hop, filez voir mon Tumblr à moi.)

Tumblr est prévu surtout pour rassembler en un endroit des choses vues ailleurs. Des photos, des citations, des vidéos, des liens& On peut y mettre son propre contenu, bien entendu — même des textes.

C’est le blog sans histoires, sans prétention, et sans fioritures. Tumblr intègre une dimension communautaire, donc c’est aussi le blog “ooh, vous avez vu ce truc cool que j’ai trouvé? et le poème sympa qu’a écrit Juliette?”

Je vous explique :-)

  • c’est gratuit, donc filez direct ouvrir un compte, qu’on puisse continuer
  • filez sur la page “goodies“, et faites glisser le bookmarklet dans votre barre de liens favoris
  • quand vous êtes sur une page intéressante, cliquez sur le bookmarklet — un clic de confirmation, et hop, c’est dans votre Tumblr!

Bookmarklet?

Quand vous êtes sur quelque chose d’intéressant que vous avez envie de mettre dans votre Tumblr, cliquez sur le bookmarklet. Le bookmarklet fait apparaître une petite fenêtre pop-up et il essaie de deviner quel genre de contenu vous désirez publier:

Share on Tumblr

Si vous êtes simplement sur une page web, Tumblr va partir du principe que vous voulez partager un lien sur votre blog. Si vous avez sélectionné du texte, il va vous proposer de publier une citation. J’avoue que j’utilise énormément cette fonctionnalité:

Ajouter une citation à son Tumblr

Si Tumblr devine mal, vous pouvez simplement changer le type de publication. Il va sans dire que vous pouvez faire des modifications au contenu avant de le publier. Et si vous avez envie d’écrire une petite bafouille, utilisez le mode “texte”!

Communauté?

Tumblr, comme toute bonne plateforme de blogs qui se respecte, est un réseau social (à la facebook, si vous voulez, puisque c’est le plus connu ces temps). Vous voyez un blog Tumblr qui vous plaît? Cliquez sur “follow” en haut à gauche (ça rappelle Twitter, non? lire mon article pour plus d’infos). Allez, ajoutez mon Tumblr et celui de Michelle, au hasard, pour commencer.

Comme votre page d’accueil Twitter ou Facebook, celle de Tumblr vous montre une liste des dernières publications des personnes que vous suivez. Vous aimez quelque chose? cliquez sur le petit coeur en haut à droite de l’article. Vous voulez republier quelque chose dans votre blog? cliquez sur “reblog”:

Tumblr tableau de bord

Il va sans dire que Tumblr ajoute automatiquement un lien vers la source originale, tant lorsque l’on reblogue quelque chose de Tumblr que lorsque l’on ajoute un lien, un citation, une photo ou une vidéo.

Règles avancées?

Pour ceux qui aiment bricoler, on peut:

  • choisir le layout de son Tumblr, voire créer le sien
  • permettre à ses lecteurs de laisser des commentaires
  • utiliser votre propre nom de domaine (je planche sur la question pour mon propre tumblelog)

Moralité?

Tumblr est idéal pour un blog dans l’esprit “collection de choses un peu en vrac que j’ai glanées ici et ailleurs”. C’est très facile à utiliser. Ça va à l’essentiel. C’est sans prétention, ce n’est pas intimidant.

Laissez l’adresse de votre Tumblr dans les commentaires (qu’ils soit nouveau-né ou déjà bien rôdé), et je vous suivrai!

Cherche blogueurs branchés voyages (pour blog ebookers) [en]

[fr] As the editor of the upcoming ebookers blog in French, I'm looking for a few motivated French-speaking bloggers to write about travel-related topics (paid blogging).

Ceux qui me suivent sur Twitter ont peut-être déjà vu passer un appel ou deux. Voici les détails.

Vous connaissez certainement ebookers, la première agence de voyages en ligne suisse. Ils ont depuis un moment déjà un blog en allemand, et désirent à présent en lancer un en français.

La rédactrice en chef de ce nouveau blog couvrant toutes sortes de sujets touchant au voyage, c’est bibi. Nous publierons une vingtaine de billets par mois. Les auteurs seront rémunérés (quelques dizaines de francs par article; ce ne sont donc pas des sommes folles, mais un contributeur régulier peut espérer faire quelques centaines de francs par mois suivant la quantité de publications) et on commence en janvier. De plus, participer ainsi à un projet de blog collectif permet d’augmenter sa visibilité en tant que blogueur, et d’acquérir une expérience professionnelle originale.

Donc, opération recrutement: je recherche trois-quatre blogueurs motivés et passionnés par les voyages, intéressés à contribuer régulièrement à ce “blog de voyages” (mélange de sujets libres et de sujets “sur commande”). Plusieurs personnes m’ont déjà signifiée leur intérêt. Histoire de formuler tout ça (et aussi parce que tout ce qui est “sous” passera par Blogwerk, l’entreprise qui gère ce projet pour ebookers), j’ai préparé un petit formulaire de candidature que vous trouverez ci-dessous. On vous demande 5 idées d’articles et un exemple d’article. N’hésitez pas à étudier un peu le blog en allemand pour vous faire une idée des sujets possibles (destinations, tuyaux pratiques, voyage en général, actualités, récits de voyage&)

J’attends avec impatience vos candidatures, et je me réjouis du démarrage de ce blog! Si vous avez des questions, les commentaires sont là pour ça.

Stephanie Has a Newsletter [en]

[fr] Voilà, j'ai une newsletter. Je la rédigerai en anglais et en français, et y parlerai principalement de mes activités professionnelles. Je vais certainement radoter, il faut vous y attendre -- mais seulement une à deux fois par mois. Je parlerai aussi des choses que je n'aborde pas dans ce blog. Pourquoi une newsletter? J'y ai longuement réfléchi et écrirai sans doute bien plus à ce sujet dans les semaines à venir.

Je suis curieuse. Quelle est votre réaction? Est-ce que vous vous inscririez à une telle newsletter? Je me réjouis de voir ce que va donner cette expérience.

Taking example on my friend Martin, I decided it was time I had my own newsletter. There’s a lot of thinking behind it which I’ll share here at some point (when I’m less in a hurry).

To answer a few questions:

  • I’ll publish a couple of newsletters per month
  • I’ll talk mainly about my professional life
  • Yes, I might ramble
  • I’ll talk about stuff you won’t find on the blog
  • Not everybody reads blogs, no
  • Yes, you can unsubscribe (it’s managed by Google Groups)
  • Nope, I won’t spam you or give out your e-mail address

If you want to subscribe you can do so using the box below.

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Subscribe to Stephanie Booth's Newsletter
Email:

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What’s your reaction to this? Would you sign up for such a newsletter, or not — and why?

I’m looking forward to seeing how this experiment goes.

Please Don't Be Rude, coComment. I Loved You. [en]

[fr] J'étais une inconditionnelle de la première heure de coComment. Je les ai même eus comme clients. Aujourd'hui j'ai le coeur lourd, car après le désastre de la version 2.0 "beta", le redesign du site qui le laisse plus confus qu'avant, les fils RSS qui timent out, le blog sans âme et les pubs qui clignotent, je me retrouve avec de grosses bannières autopromotionnelles dans mon tumblelog, dans lequel j'ai intégré le flux RSS de mes commentaires.

Just a little earlier this evening, my heart sank. It sank because of this:

Steph's Tumblr - rude cocomment

That is a screenshot of my Tumblr. And what coComment is doing here — basically, inserting a huge self-promotional banner in their RSS feed — is really rude.

I’m really sad, because I used to love coComment. I was involved (not much, but still) early on and was a first-hour fan. They were even my client for over six months, during which I acted as a community manager, gave feedback on features to the team, and wrote a whole bunch of blog posts. This ended, sadly, when coComment finally incorporated, because we couldn’t reach an agreement as to the terms of my engagement.

Inserting content in the RSS feeds is only the latest in a series of disappointments I’ve had with the service. I used to have a sidebar widget to show the last comments I’d made all over the place on my blog, but I removed it at some point — I can’t remember when — because it had stopped working. I tried adding it again, but for some reason WordPress can’t find the feed. It seemed very slow when I tried to access it directly, so maybe it’s timing out — and I think I recall that is what made me remove it in the first place.

I’m sad also to see blinking ads on the coComment site, confusing navigation, pages with click here links, and a blog which has no soul, filled with post after post of press-release-like “we won this contest”, “we’re sponsoring this event”, “version xyz released”, “we were here too” — all too often on behalf of a mostly faceless “coComment Team”. CoComment used to have something going, but to me it now seems like an exciting promise that lost its way somewhere along the line.

Last August, the version 2.0 beta disaster made me cringe with embarrassment for my former love (who on earth takes all their users back to beta when 1.0 was stable?) and left many blogs paralyzed, including my own. I started writing a blog post, at the time, which I never published, as other things got in the way. Here’s what I’d written:

I reinstalled the extension yesterday (I’d removed it a few months ago because I suspected it might be involved in a lot of browser hang-ups) but had to uninstall it a couple of hours later:

  • too many non-comment textareas get the coco-bar
  • blacklisting seems broken
  • pop-up requesting info confirmation for website blocking form submission of non-comment forms, even though coco-bar was removed AND extension was deactivated for the page.

It would be nice to be able to read some clear and detailed information about these issues and their resolution on the blog, so that I know when it’s worth trying the extension again.

Also, a major issue is that when the coComment server isn’t responding, people cannot leave comments on integrated/enhanced blogs (like this one, or my personal blog). I had to remove coComment integration from my blog so that coComment downtime doesn’t prevent my readers from leaving comments.

Update: in case this wasn’t clear first time around, these problems have since then been solved and coComment apologized for the mess. It doesn’t erase the pain, though.

So, coComment — and Matt — are you listening?

You’re in the process of alienating somebody who was one of your most passionate users — if you haven’t lost me already. I cared. I forgave. I waited. I hoped. But right now, I don’t have the impression you care much about me. I’ve seen excuses, I’ve even seen justifications, and now I see large ugly banners in my Tumblr. What happened to you?

You’ll have understood, I hope, that this is not just about me. This is about the people who use your service. The service you provide is for us, right?

Websites and Blogs, Where Does One Start? [en]

[fr] Petite prise de tête (j'aime bien ça!) au sujet du site pour Going Solo et l'entreprise (pas encore existante légalement) qui est derrière. Quel nom de domaine utiliser? (J'en ai enregistré toute une série autour de cette idée de conférences, ça m'a d'ailleurs coûté un saladier.) Il va me falloir une identité visuelle. Que bloguer où? Créer déjà un site pour l'entreprise? Bienvenue dans les méandres de mes questionnements.

Along the lines of rediscovering some aspects of blogging, I’m rediscovering some tricky online presence questions which I’m more used to hearing in the mouths of my clients than in my head.

Questions like: do I create a separate blog for my company? for my event? how? when? who will blog on them? what will we blog on them?

To be honest, those questions aren’t actually all that tricky. For example, of course I’m going to create a site-blog (website with a blog) for Going Solo. Is it too early to create a site for the company, though? I’ve got a good mind for the moment to hold off incorporating it until the first event is done. I mean, not to be pessimistic, but if Going Solo doesn’t work out as well as I hope, and I decide to leave the event business at that, it will have saved me the trouble and grief of setting up the company “for nothing”, right? Other opinions on the topic?

A few weeks ago, I booked a pile of domain names (my poor credit card can testify). For the company, for Going Solo, for other events I already have in mind. I got .nets, .coms, .orgs, and even .co.uks. You don’t want a porn site as a neighbour, right? And if you’re going to build a name or a brand, who knows what you might want to do with the other TLDs 3 years from now? Better have them handy. Well, this isn’t really the topic of this post, but gosh, does it add up to a pile of money.

Of course, to make things easy, one of the .coms I didn’t manage to get is going-solo.com (it’s an insulin pump, so not much to do with what I’m plotting). Which leaves me with a choice of .co.uk, .ch, .net, .org. I’d say .org is out, as this is a commercial venture. As the event is going to take place in Switzerland, .ch would make sense, but then what happens when we reproduce the event in other countries? (I’ve actually already been talking about that with a few people — and can you imagine: the first event hasn’t even happened yet that they are already showing interest…)

Leaves us with .net and .co.uk, the latter making sense if the mother company is indeed incorporated in the UK as I plan, but as it hasn’t actually happened yet, it could change. So, I guess for the moment I’d go with going-solo.net and set up a blog there, to start with.

I don’t have any visual identity yet so that means it would be pretty bland at first. (This is where I really regret not being a bit of a designer myself.) I’m half-tempted to try and recruit Bread and Butter (look at the beautiful art they did for Adsclick), but they’re already doing LIFT (maybe a bit of a conflict) and as they’re already nicely established, I’m a bit afraid about the price tag. My more realistic idea is to try to find a small design shop in Lausanne which could use the visibility (local and international) Going Solo will bring them, or see if anything could be set up involving students from the ECAL.

As for the company, should I set up a website already, even if it doesn’t “legally” exist? (God, I wish I were a lawyer and understood all this stuff.) I’ll need a visual identity (at least a logo) and some content. I guess there will be a lot of cross-posting between the Going Solo blog and this one, at least at the start.

Also, languages! Oh my! Actually, no. Going Solo will be held in English, therefore the site will be in English. I’ll provide some French content for local sponsors to dig through, but I’m not going to do the whole multilingual space thing yet for it. Could be an idea in the long run, though… hmm.

Well, thanks for following my thought process. I’ll be setting up going-solo.net soon and cross-posting relevant content there so that we can all start linking to it! 🙂

Du lavage de linge sale en ligne [fr]

[en] Nearly two years ago, I did a piece for a paper magazine on blogging, Netizen. I still haven't been paid, and I'm not the only one to have this kind of complaint towards the company Pointblog's CEO, Christophe Ginisty. I think that there are circumstances, when you're wronged, where it's legitimate to use blogging to expose what has happened -- against popular ethics which discourage you from washing your dirty linen in public.

“L’affaire” Ginisty-Pointblog, dont j’ai l’honneur d’être une des victimes, refait surface avec la fermeture de Pointblog. J’attendais que Chryde nous raconte sa version des faits, après les quelques mots de Gilles Klein à l’adresse précédente, la “défense parfaite” de Ginisty, le lavage de linge sale de Cyril Fiévet il y a déjà longtemps de cela, pour faire un petit dossier récapitulatif sur ce qui a été dit.

Mais je les entends déjà, les bien-pensants: “laver son linge sale en public, c’est pas beau!” “citer des extraits de conversation privée, ça se fait pas!” “arrêtez d’étaler cette vilaine histoire sur vos blogs!”

Oui… oui. Oui mais. Quand il y a un conflit, et que la discussion n’est pas possible avec l’une des parties concernées… qu’est-ce qu’on fait? Eh bien, quand il s’agit d’argent, par exemple, on fait des procès. C’est public, les procès. Salement public.

En ce qui me concerne, on ne me doit “que” 1050€. Je suis une petite joueuse à côté d’autres lésés, j’en ai bien conscience. 1050€, c’est quand même une somme, pour moi. Cela représente près de la moitié de mon budget mensuel. Bah, j’ai appris à vivre sans, depuis le temps (bientôt deux ans!) que j’attends cet argent, envers et contre tout. Mais je peux vous dire qu’en temps de vaches maigres (comme ces jours) j’y repense, j’y repense.

1050€, il n’y a pas de quoi aller s’amuser à faire des frais d’avocats pour ça. Surtout si on habite en Suisse, et que le débiteur est en France, lui. Ah, s’il était en Suisse! Un petit commandement à payer, et voilà, le tour est joué. Mais en France, c’est pas si simple, à ce qu’il paraît.

Donc, nous y arrivons, au linge sale sur les blogs. Parce qu’un blog, comme je le dis souvent, ça peut être utilisé pour trois fonctions principales: partager, informer, dénoncer. Oui, dénoncer.

Alors non, en effet, ce n’est pas très beau de laver son linge sale en public. Mais c’est pas très beau non plus de mener les gens en bateau, de faire des promesses qu’on ne tient pas, de les laisser dans le noir, avec (probablement) l’espoir qu’ils se lassent. Au risque de passer pour hargneuse (je veux bien assumer), je ne vais pas me la coincer.

Mais il y a des circonstances, où, merde, on a bien le droit d’utiliser son blog pour parler de nos mésaventures et montrer du doigt ceux qui nous font des sales coups. Il faut assumer les conséquences, ensuite, bien entendu. Comme dans “la vraie vie” (que je déteste ce genre de distinction), quand on dénonce, on court le risque de s’en prendre plein la figure. Eh bien soit. Christophe Ginisty ne va certainement pas apprécier que je le montre du doigt, ou que je rapporte des choses qu’il m’a dites (il m’a quand même fait l’honneur de 2-3 conversations par chat, figurez-vous!). Peut-être m’écrira-t-il (enfin! depuis le temps que j’attends un signe de sa part!) comme à Chryde, pour me menacer ou m’expliquer encore à quel point il est la victime dans cette histoire.

Peu importe. J’en ai ma claque. Pour le billet plus long, mesuré, avec citations et tout le toutim, il faudra repasser dans quelques jours/temps. Ou pas — on sait jamais, avec ces satanés blogs, si et quand on écrira ce qu’on a l’intention d’écrire. Donc au cas où (et si vous voulez prendre de l’avance et vous faire votre propre opinion), voici ma petite collection de liens sur cette triste histoire.

A Blog is Not a Post, Dammit! [en]

[fr] De plus en plus répandue, la confusion entre "blog" et "post/billet/article" est un cancer qui ronge la terminologie blogosphérique. Pour mémoire, un blog est un type de site composé d'une série d'articles (ou posts, ou billets). On ne dirait pas, dans le cas d'un magazine composé d'articles, "j'ai écrit un nouveau magazine" -- et donc on ne dit pas "j'ai écrit un nouveau blog sur le sujet".

Photographiez les coupables à coups de saisie d'écran et envoyez-les-moi -- je les ajouterai à la collection dans ce b... illet!

Lately, I (and others) have noticed an increasingly aggravating trend: saying “blog” instead of “post”.

To make it clear: a blog is a type of website, made of a collection of blog posts, or “posts”.

Just like a magazine is a collection of articles. You wouldn’t say “he just wrote a new magazine” instead of “he just wrote a new article”, would you?

So, you don’t say “to write a blog” instead of “to write a post”. It just doesn’t make sense.

I’ve started collecting screenshots of offenders and I’m collecting them here (Flickr tag: ablogisnotapost). Post your own screenshots on Flickr and I’ll add them to this blog… post (!) — with credit, linkage, and everything, of course. Just drop me a line or leave a comment with the link.

Let’s fight back and get all those newcomers to get their terminology straight before it’s too late!

“Blog” and “post” confusion — offenders

How to Make a Blog:

Confusing 'blog' and 'blog post'

E-mail:

E-mail with "blog" and "post" confusion

StumbleUpon:

StumbleUpon » My Preferences

StumbleUpon » My Blog

Plasq, courtesy of Stowe Boyd:

plasq bad blog usage

Maria on Millions of Us, courtesy of Stowe Boyd (one could argue that this is, in fact, her “first blog”):

Her First Blog Ever

Foreign correspondent Telegraph Blog, courtesy of Adam Tinworth:

Not a Britney Blog - a Britney Post!

SAP Community Network:

SAP Blog_Post Confusion

Alan Patrick (his excuse: lots of beer and a late night, and an attempt at justification by invoking a semantic shift of the word “blog”):

broadstuff blog_post confusion

Dwayne Phillips commenting on /Message:

Comment on /Message, blog/post terminology confusion

Tim Berners-Lee himself 🙁:

OMG. TBL himself calling a post a blog :-(

Send me yours!

Comment se faire connaître comme indépendant [fr]

[en] I'm often asked how I made myself known as a freelancer. I was lucky enough to have quite a bit of coverage, but when you look closely, the way I got people to find me was through my blog.

Start blogging about your passion and demonstrate your expertise on your blog. The rest will follow.

Histoire de combattre la paralysie du blogueur voici un petit billet « sur le vif ». Il est fréquent qu’on me demande comment j’ai fait pour me mettre à mon compte et devenir indépendante. (Mon site professionnel, vers lequel je viens de faire un lien, a grand besoin d’être remis à jour, mais allez quand même jeter un coup d’oeil.)

Il y a près de dix-huit mois, j’ai raconté un peu mes débuts dans l’émission « Déclics » de la Radio Suisse Romande. Vous pouvez probablement encore écouter ce que j’ai dit à l’époque.

En fait, c’est assez simple. En l’an 2000, j’ai un peu par hasard ouvert un blog, dans lequel je parlais de tout ce qui me chantait. Je pense que si on relit maintenant ces sept années d’écriture, on doit pouvoir voir comment mes intérêts ont évolué. Une des choses — parmi d’autres — qui m’intéressait, c’était l’intersection de la technologie d’Internet et des relations humaines. Les blogs tombent en plein là-dedans.

Petit à petit, alors que j’étais plutôt récalcitrante au départ, j’ai commencé à faire ce que l’on appelait du « metablogging » : je bloguais à propos du « phénomène blog ». Par ailleurs, mon blog gagnait gentiment en popularité. J’ai aussi créé le premier annuaire de blogs suisses.

Lorsque les premiers journalistes romands ont commencé à s’intéresser aux blogs, il n’ont pas tardé à s’adresser à moi (vu ma présence en ligne assez étendue, je n’étais pas très difficile à trouver) — d’une part en tant que blogueuse, mais d’autre part et assez rapidement en tant que personne qui y connaissait quelque chose aux blogs. J’ai eu droit à un véritable cercle vertueux en ce qui concerne ma présence dans la presse. Je suis tout à fait consciente qu’il y a là-dedans une bonne part de « au bon endroit au bon moment », et que les médias ont beaucoup aidé à me faire connaître du public.

Peu après, on m’a contacté pour me demander de faire une première conférence. J’ai rapidement mis en ligne un site Internet professionnel dans lequel j’annonçais quel genre de services j’étais en mesure de fournir. Entre le bouche à oreille, la presse, et surtout mon blog, la quantité de mandats a doucement augmenté durant la première année, jusqu’à ce qu’elle devienne suffisante pour que j’envisage de mettre entièrement à mon compte et de quitter complètement l’enseignement.

Comme je dis souvent, tout cela s’est fait « presque malgré moi ».

Si on me demande conseil, j’en ai un : bloguer, bloguer, bloguer.

Je sais que mon cas est un peu particulier : une partie de ce que je mets à disposition de mes clients, c’est mon expertise sur les blogs. Et j’utilise mon blog pour la démontrer.

Même si votre domaine d’expertise n’est pas les blogs, vous pouvez utiliser votre blog pour mettre en avant cette expertise. C’est l’outil idéal pour cela : relativement simple à utiliser, et qui permet une documentation au jour le jour de vos expériences, découvertes, réflexions et recherches dans le domaine qui vous passionne au point que vous avez décidé d’en faire votre métier.

Peu de gens aujourd’hui soutiendront qu’on peut se passer d’avoir un site Web si l’on se lance comme indépendant. Et en général, on désire que ce site Web soit bien référencé. Les blogs sont extrêmement bien référencés dans les moteurs de recherche : la page d’accueil est mise à jour à chaque fois que vous publiez un nouvel article, chaque article a sa page propre, vous encouragez autrui à faire des liens vers votre contenu, et l’outil que vous utilisez a été conçu pour faciliter le travail des moteurs de recherche.

En bloguant, vous augmentez de façon importante votre visibilité sur Internet, et mettez sur pied du même coup une documentation fantastique de votre domaine d’expertise et de vos compétences. Pas mal, côté marketing, non ? Et le blog étant un extraordinaire outil de réseautage en ligne, il vous aidera également à rentrer en contact avec les personnes qui ont des intérêts similaires aux vôtres : des « collègues », des partenaires, des passionnés, et bien entendu… Des futurs clients.

En pratique ? Vous créez un un blog chez WordPress.com (c’est tout simple à utiliser), ouvrez un compte chez Flickr (attention à la prononciation) pour héberger vos images ou photos (peu importe le domaine dans lequel vous vous lancez, il y aura des illustrations d’une façon ou d’une autre). Le compte illimité chez Flickr coûte $ 25, utiliser son propre nom de domaine pour son blog $ 10, et avoir un look personnalisé pour son blog (autre que la cinquantaine de mises en page disponibles gratuitement) $ 15, mais tout cela est optionnel.

Donc, pour pas un sou, vous pouvez avoir entre les mains un outil de communication marketing très puissant. Il « suffit » de l’alimenter !

Petite page de pub — et très franchement, je n’ai pas commencé à écrire cet article avec l’idée de finir comme ça, du tout. L’utilisation de base du blog, d’un point de vue technique, et simple. C’est une chose qui fait sa force. Les difficultés qui peuvent se présenter sont d’ordre rédactionnelles et culturelles. Il est possible et réaliste pour quelqu’un qui se met à son compte d’apprendre tout ça sur le tas. Si votre temps est compté, par contre, ou si vous désirez vous donner les moyens de tirer le maximum de profit du média conversationnel qu’est le blog, cela vous tout à fait la peine d’investir une partie de notre budget marketing dans une formation à cet outil. Dans ce cas, bien sûr, vous savez à qui vous adresser : c’est tout à fait le genre de chose que je fais. Fin de la page de pub !