Granular Privacy Control (GPC) [en]

[fr] Google Reader permet maintenant à vos contacts GTalk d'avoir un accès facile à vos "shared items" (articles lus dans votre newsreader et que vous avez partagés). Il semblerait que beaucoup de personnes ont mal interprété cette nouvelle fonction, imaginant que leurs éléments partagés étaient privés, et qu'ils sont maintenant devenus publics. Nous voilà encore une fois face au même problème: l'internaute moyen (et même le pas-si-moyen) surestime complètement à quel point les informations qu'il publie ou partage en ligne sont confidentielles. Au risque de me répéter: internet est un espace public.

Cet incident nous montre aussi, à nouveau, à quel point nous avons besoin de pouvoir structurer de façon fine (Granular Privacy Control = GPC) les accès à nos données à l'intérieur d'un réseau social. Facebook est sur la bonne piste avec ses "listes d'amis", mais on ne peut pas encore les utiliser pour gérer les droits d'accès.

In response to Robert Scoble‘s post about how Google Reader needs to implement finer privacy controls. Let’s see what Robert says, first:

Oh, man, is the Google Reader team under attack for its new social networking features.

There’s a few ways I could take this.

  1. I could call people idiots for not understanding the meaning of the word “public.”
  2. I could call the Google Reader team idiots for not putting GPC into its social networking and sharing features.
  3. I could call the media idiots for not explaining these features better and for even making it sound like stuff that isn’t shared at all is being shared (which absolutely isn’t true).

I’m going to take #2: that the Google Reader team screwed up here and needs to implement GPC as soon as possible. What’s GPC? Granular Privacy Controls.

Here’s how Google screwed up: Google didn’t understand that some users thought that their shared items feeds were private and didn’t know that they were going to be turned totally public. The users who are complaining about this feature assumed that since their feed had a weird URL (here’s mine so you can see that the URL isn’t easy to figure out the way other URLs are) that their feed couldn’t be found by search engines or by people who they didn’t explicitly give the URL to, etc. In other words, that their feed and page would, really, be private, even though it was shared in a public way without a password required or anything like that.

Robert Scoble, Google Reader needs GPC

Wow, I really didn’t think that this feature was going to create trouble. I was personally thrilled to see it implemented. So, here are two thoughts following what Robert wrote:

  • I’ve noticed time and time again that you can tell people something is “public” as much as you like, they still don’t really grasp what “public” means. Because things are not “automatically found” on the internet, they still tend to consider public stuff as being “somewhat private”. This is a general “media education” problem (with adults as much as teenagers). So, Robert is completely right to point this out.
  • GPC is a very important thing we need much more of online (see my SPSN and Ethics and Privacy posts) but I disagree with Robert when he says that Facebook has it. Facebook isn’t there yet, though they are on “the right path”. I can’t yet use my friend lists to decide who gets to see what on my profile. That would truly be GPC (in addition to that, their friends list interface is clunky — I need to blog about it, btw).

Marketing expérientiel vs. publireportage [fr]

[en] A post by a French blogger made me realise the fundamental difference between being "paid to blog" (à la PayPerPost, to take the worst cases) and experiential marketing. In EM, publication of the post is a means, not an end. It is a "small" part of the mandate. The mandate itself is using the service/product and giving account of the experience in a transparent way.

A side-effect of this is that I'm actually doing work for the client in an EM campaign. If I'm just paid to blog about a topic n times a month, I'm not doing any work for them. Chances are, too, that I'm not really adding much value for my readers (witness to that the endless justifications some "paid" bloggers seem to feel the need to get into, and the tendancy to "bury" sponsored posts under "real" ones).

Chez Mercenaire, le blog d’un consultant web freelance que je viens de découvrir (via Ollie, qui nous envoie y lire quelques bons conseils pour freelancers), je trouve un article sur les articles de blog payés — publireportages qui m’interpelle.

Vous connaissez le refrain: un commentaire qui prend trop d’importance et qui finit par émigrer ici sous forme d’un billet de plein droit.

Ce billet m’a donc fait prendre conscience de quelque chose d’important. Commençons ici:

Si un éditeur de Blog veut faire du publi reportage, ce n’est pas pour le bien de sa ligne éditorial ou de son audience mais pour gagner de l’argent avec ce contenu et monétiser son audience.

Thierry Bézier, C’est super d’être honnête avec son audience… alors pourquoi ne pas l’être avec son sponsor ?

Il y a quelque temps, j’ai essayé de mettre en avant mes services de marketing expérientiel, non sans une petite crise de conscience. Je me disais: mais où est la ligne avec le “publireportage” ou le “paid to post”, que je ne franchirai pas? J’ai toujours été assez férocement contre ce genre de pratique (Pay per post, en particulier, me hérisse le poil), et maintenant je comprends pourquoi, et en quoi ce que je fais s’en différencie.

Dans le marketing expérientiel, je rends compte d’une expérience utilisateur qui a une valeur en tant que telle, que ce soit pour le client ou pour mes lecteurs. La visibilité est un effet de bord — recherché bien entendu — mais le contenu n’est pas un simple prétexte pour celle-ci, comme dans le cas du “publireportage”. (Notons, dans un souci d’équité, qu’il y a sans doute publireportage et publireportage: de la pub de bas étage à peine déguisée à l’article qui apporte vraiment une information utile en soi.)

Ce qui m’a amenée au marketing expérientiel il y a un mois environ, c’est le fait que j’étais en discussion avec plusieurs clients potentiels qui voulaient tous que je “blogue pour eux”. J’avais d’ailleurs fait ma petite enquête pour tenter de déterminer combien étaient payés ceux qui “bloguent pour de l’argent”, et grosso modo, ça variait de $5 à plus de $500 par article. Voici un billet intéressant sur le sujet, et un autre concernant les tarifs, en passant. Mais dans l’ensemble, les sommes qu’on se proposait de me payer étaient vraiment très basses, compte tenu du temps à investir, de la prise de risque pour ma réputation, et… mes compétences (quand même!)

Donc, je n’aimais pas l’idée “d’écrire sur commande” (je ne suis pas copywriter), mais je sentais qu’il y avait tout de même quelque chose de valable à proposer à ces clients qui s’adressaient à moi pour que je leur fasse un peu profiter de ma visibilité.

Je gardais toujours à l’esprit le genre d’opération-test menée (gratuitement à l’époque) pour les blogs de Romandie.com (on m’avait d’ailleurs dit que j’aurais dû me faire payer pour ça), mes tests de plate-forme de blogs hébergées en 2004, et quantité d’autres billets écrits sur Dopplr, vPod.tv, coComment bien sûr, et hier, Kayak (il y en a d’autres, mais voilà ceux qui me viennent à l’esprit). En même temps, je parlais avec mon ami Stowe Boyd (qui a recyclé/inventé le terme “experiential marketing” dans notre contexte) qui me disait “tu devrais leur proposer une campagne de marketing expérientiel”.

Eh bien oui. Il s’agirait simplement de formaliser (et de me faire payer pour!) ce que je fais naturellement, spontanément, sur un coup de tête.

The basic idea is the following: a typical “customer” uses a service or product and chronicles their experience in public.

Focus > Experiential Marketing

En clair, le client paie [le blogueur] pour qu’il utilise son service/produit et rende compte régulièrement de l’expérience sur son blog durant une période donnée, en toute transparence. Ce qu’il y a d’artificiel dans cette démarche, c’est qu’on paie une personne pour consacrer une partie de son temps et de son énergie à l’utilisation d’un produit ou d’un service, partant du principe qu’il ne le ferait pas forcément autrement. On détermine également la fréquence à laquelle cette personne rendra compte de son expérience (positive ou négative!) avec le produit/service en question.

Prenons un exemple (tout à fait fictif, car je n’ai jamais eu de conversation à ce sujet avec eux): je n’utilise pas netvibes, même si je connais le service, lui préférant Google Reader comme lecteur RSS. Dans le cadre d’une campagne de marketing expérientiel, mon mandat serait d’utiliser netvibes et d’écrire, par exemple, un article par semaine sur mon blog pour en parler. On se rend tout de suite compte de l’investissement en temps (et aussi, en changement d’habitudes!) que cela requiert.

Le client y gagne du feedback utilisateur détaillé, un point de vue professionel externe sur son produit qu’on peut assimiler à du consulting (parce que j’ai aussi une casquette d’experte des outils du web, sociaux ou autres), de la visibilité (d’où “marketing”, une première fois) via les articles sur mon blog, et du “capital social” (très important, ça, et deuxième pour le “marketing”) pour avoir accepté de laisser le contrôle éditorial entre mes mains et de discuter ouvertement forces et faiblesses. (Il va sans dire qu’on va pas être extrémiste, si je découvre un gros problème de sécurité ou autre, je les avertis directement, comme je le ferais dans n’importe quelle autre circonstance.)

C’est donc bien une opération qui dépasse le simple “bloguer pour le client” et qui lui apporte véritablement quelque chose. Le contenu des articles que j’écris dans le cadre d’une campagne de marketing expérientiel a de la valeur pour le client et pour les lecteurs, qui ont l’occasion de découvrir un service/produit via une expérience authentique — sans la couche de fond de teint et le maquillage habituel de beaucoup d’opérations marketing traditionnelles.

Pour boucler la boucle: on ne peut pas vraiment dire que “être payé pour bloguer” soit populaire dans la blogosphère — voir cet article chez Embruns par exemple. Pour le blogueur qui envisage d’une façon ou d’une autre de tirer un profit financier de son lectorat, il est primordial de garder à l’esprit que ce ne peut être la seule composante dans le contrat avec son “sponsor/client”, sous peine que son lectorat se sente (à juste titre) utilisé.

C’est le problème que j’ai avec les opérations de publireportage: il n’y a pas tellement de valeur là-dedans pour le lecteur. Le fait que le billet pour lequel le blogueur a été payé offre du “contenu de valeur” au lecteur est à mon avis une faible tentative de justification. Thierry relève d’ailleurs deux attitudes de blogueurs qui le confirment à mes yeux (même si ce n’est probablement pas deans ce sens-là qu’il les partage avec ses lecteurs: les justifications à n’en plus finir, et la tendance à enterrer les billets sponsorisés au plus vite.

[…] En tant que communicant je dois dire que je suis contre ses pratiques de “déversement de justifications” qui vont tuer le publi reportage…

[…]

Ce qui est nuisible, c’est cette justification permanente

ce qui est borderline : la justification

Peu importe si c’est la version techcrunch, presse citron ou autre… tout ce que je lis concerne le saint lecteur, “je garderais mon intégrité” “je ne changerais pas mon ton” “j’en ferais pas beaucoup” “je ne te trahirais pas lecteur”….

Thierry Bézier, C’est super d’être honnête avec son audience… alors pourquoi ne pas l’être avec son sponsor ?

Je suis consciente que je sors un petit peu cette citation de son contexte. Thierry a raison d’être contre les justifications, mais peut-être pas pour les raisons qu’il donne. Il a raison d’être contre, parce qu’en général (au risque de faire de la psycho à deux balles) quand on ressent le besoin de se justifier encore et encore, c’est qu’on n’est pas tout à fait tranquille avec ce que l’on est en train de faire.

(On pourrait d’ailleurs retourner cette réflexion contre moi, et suggérer que cet article témoigne de mon malaise face au marketing expérientiel — c’est vrai, je ne suis pas 100% à l’aise avec l’idée. Reste ensuite à voir si c’est un souci légitime ou si c’est le fruit de mes angoisses personnelles internes et de mes sentiments de culpabilité souvent mal placés. Je penche pour la seconde. Du coup, le lecteur peut être assuré que je mets tout en oeuvre pour être certaine de ne pas “l’exploiter”, ça c’est sûr.)

Je l’ais vu avec Monabanq par exemple, qui n’est pas un mauvais produit, avec des retours positifs d’expériences, qui a laissé une grande liberté d’expression… beaucoup de ces publis ont été publiés hier dans la soirée 18h-21h et même plus tard…. et le lendemain à midi?

ben les billets ne sont pas en haut de page! très souvent ils ne le sont jamais et arrivent direct à la 2e ou 3e place et en fin de journée on ne les remarque plus, deux jours plus tard ils sont plus en home…

Thierry Bézier, C’est super d’être honnête avec son audience… alors pourquoi ne pas l’être avec son sponsor ?

A mon avis, si les blogueurs qui se font payer pour écrire des articles ressentent le besoin de se justifier à outrance, et ne sont pas à l’aise de laisser en haut de page ou bien en évidence ces “articles sponsorisés”, il y a un problème fondamental avec le modèle que l’on essaie d’appliquer.

Ce problème fondamental, pour être claire, c’est que le blogueur “vend” au client son lectorat, sans vraiment donner quoi que ce soit de valeur à celui-ci en échange. On a donc une situation où l’une des parties (au moins!) est “lésée” — je dis “au moins” parce que je pense qu’en fin de compte, le client l’est aussi. Le malaise dans la relation entre le blogueur et ses lecteurs va rejaillir (négativement) sur le client.

Le contrat est focalisé sur la publication et le lectorat. Le blogueur essaie de faire de l’argent “avec” le blog, au lieu de “parce qu’il a” un blog, ne tenant aucun compte du fameux “Because Effect”.

Ce genre de pratique est vouée à l’échec, à long terme, car il est une simple tentative de transposer dans le monde des blogs, avec un faible déguisement pour tenter de faire passer la pilule, la fameuse “pub”. Je ne dis pas que personne ne peut se faire d’argent comme ça (ce n’est clairement pas vrai, et ça va continuer encore) — mais j’affirme par contre que ce n’est pas un modèle économique qui tiendra. Quand on parle de la façon dont les blogs bouleversent la communication (et donc le marketing et la pub), des social media (en anglais), il ne s’agit pas de payer des blogueurs pour écrire ses pubs à sa place et les servir à leurs lecteurs.

On se déplace par contre vers des modèles de collaboration entre vendeurs, blogueurs, et lecteurs qui sont beaucoup plus complexes, car ils prennent en compte une plus grande part de la richesse des relations humaines et des interactions sociales. Le marketing expérientiel en est un exemple — il y a d’autres formules à créer. Elles auront en commun deux des leçons fondamentales du Cluetrain Manifesto (au risque de me répéter, à lire absolument si ça n’est pas déjà fait, oui, même si “vous connaissez”):

  • il n’y a pas de marché pour les “messages” (“pas de marché” dans le sens où personne n’a activement envie de les écouter; et hop, ça règle le sort d’une bonne partie de la pub)
  • nos décisions (d’achat, en particulier) se basent sur nos conversations humaines plus que sur n’importe quelle opération publicitaire ou marketing.

J’en ai écrit bien plus que j’en avais l’intention. Je pourrais continuer encore, certainement, mais je crois que l’essentiel est dit. Si vous avez des questions sur ce que j’essaie d’expliquer ici, ou si vous n’êtes pas d’accord, les commentaires sont à vous!

Hashtags For My Followees [en]

[fr] En utilisant un dièze # devant un mot dans un message Twitter, on en fait un tag (un "hashtag", pour être précis -- "hash" étant un nom du dièze). Le site hashtags.org indexe ces tags. Pour y retrouver vos tweets, suivez hashtags sur Twitter.

Hashtags.org popped up on my radar roughly a week ago, I’d say. I mentioned hashtags once already here. They’re a “user-generated” system for implementing tags into Twitter. (User-generated, here, does not mean the same as in the ugly “user-generated content (UCG)” everybody is talking about these days, but points to the fact that hashtags were initiated by users, not by the Twitter-makers — just like the @convention.)

So, what does hashtags.org do? Basically, it makes those hashtags visible. In September, Twitter introduced tracking, which I realise now I haven’t mentioned here yet. Tracking allows you to “subscribe” to keywords. I personally chose to track “stephtara” and “@stephtara” so that any @replies would arrive directly on my phone as texts. I had the bad idea to track “fowa” during the Future of Web Apps conference. By break time I had 300 text messages in my inbox. Oopsie!

Hashtags.org allows you to view tweets labeled with a hashtag on a web page. Look at #leweb3 for example, #twitter, or #wordpress.

A few remarks:

  • it’s not very populated yet, because you need to follow @hashtags for them to track your tags; as of writing, only 132 people are — so start following!
  • I’m getting 500 internal server errors when I try to look at a tag that doesn’t exist (#lausanne, as of writing)
  • once “everybody” starts using hashtags, it will be very useful to be able to narrow down a collection of tagged tweets to “my followees only”; imagine I’m at LeWeb3, and everybody is twittering about it: I’m not interested in getting the thousands of tweets, just those from the people I’m following
  • for a long time, I’ve been a proponent of stickemtogether multi-word tags; recently, I’ve revised my ideas about them and come to realise that multi-word tags really need spaces in them, for better indexing; at the moment, you need to use “+” instead of spaces, like “#san+francisco” (unfortunately these don’t get indexed correctly, another 500 error); Stowe suggests opening and closing hash as an alternative, which is a bit hashy though it has its charm (“#san francisco#”).

In any case, nice to see such an initiative up and running!

WordPress Deaf to Pings [en]

[fr] Mon installation WordPress semble refuser les pings depuis deux semaines environ. Aucune idée ce qui peut causer ça.

While I’m at it in the “technical annoyances instead of getting work done” department, with the misbehaving plugin and the Sandbox trouble, my WordPress installation has obviously become deaf to pings/trackbacks over the last two weeks.

I can send trackbacks fine, but not receive them. Even from my own blog. I don’t know where to start searching for the problem.

Oh, and I’ve lost the French excerpt to my post Advisors, Boards, Companies, Partners, Oh My! so if you happen to have a cached copy, would you check it out for me, please?

Damn. This morning is not turning out the way I hoped.

Update, 17:30: the pings from my most recent post just came through! I’m only running Spam Karma 2 now, deactivated both Akismet and Bad Behavior. Hope to identify the culprit soon.

Update, 17:53: now, when I save a post, it sends one ping. If there is more than one pingable URL in the post, I need to save it multiple times. Got bug?

Nasty Problem With Basic Bilingual Plugin [en]

[fr] Un problème avec le plugin Basic Bilingual qui fait disparaître les extraits dans "l'autre langue". Je bosse sur une solution (voir commentaires).

Heck. I just spent the last 15 minutes digging through the Google cache to retrieve “other language excerpts” which had been wiped from a good dozen of my recent posts. Not all of them, mind you — almost all of them. I haven’t yet managed to reproduce the problem, but clearly, the meta fields get reset in some circumstances.

I suspect it might be something that has to do with editing posts. Maybe related to the old disappearing tags problem?

In any case, I’m afraid Basic Bilingual must be misbehaving. Be particularly cautious when editing posts. Let me know if you have the same problem or a path to a fix — I’m working on it now.

Update: if somebody has the French excerpt to my post Advisors, Boards, Companies, Partners, Oh My! in their newsreader or browser cache, could you please send it to me or copy-paste it here as a comment? Thanks a lot.

Update, 17:30: I think I solved the problem (see comments) and corrected the files available on my server, bumping up the version to 0.31. Please download the latest version if you’re using this plugin.

WordPress Sandbox Theme Problems [en]

[fr] Deux problèmes avec Sandbox: les menus déroulants qui se déroulent décalés sur la droite dans IE, et l'absence de feuille de style pour l'impression. Toute aide bienvenue.

As you might have seen, Sandbox is now my theme of choice for WordPress. Diurnal, here on CTTS, is built upon Sandbox, and I’m using it with a client to build a new design from scratch. It’s a nice base to work from, in a CSS Zen Garden way.

However, there are problems. Here are two I’m stuck with on my client site. I posted them to the Sandbox forums, but I thought I’d mention them here in case one of you smart readers had an answer.

  1. No print stylesheet?: does anybody have a print stylesheet handy for use with Sandbox? If I can avoid writing one from scratch…
  2. Broken drop-down menus in IE: I’m far from a drop-down menu specialist, so I’m not sure where to start to fix the IE wonkiness I’ve noticed. The menus in IE do not drop right below the parent menu as shown here, but overlap on the neighbouring menu item on the right.

Thanks for any help or pointers you can bring me.

Feeling Like a Born-Again Blogger [en]

[fr] Depuis quelques jours, je blogue à donf, comme on dit -- et j'ai l'impression de redécouvrir ce média. Oui, ça marche vraiment de mettre par écrit ses idées, ses doutes, ses problèmes stratégiques ou organisationnels. La communauté est une précieuse alliée. Continuez à laisser vos commentaires, je les apprécie beaucoup!

I feel like a born-again blogger.

Over the last days, I’ve been blogging like a madwoman about Going Solo (and other things), and I feel like I’m rediscovering blogging. All this stuff that I tell my clients about, I’m in it now:

  • blog about the process, the ideas — you’ll get great feedback
  • blog about your doubts or problems — your readers are smarter than you are
  • blog about stuff you want to get out there — once it’s online, it’s ready to spread.

Funnily, I find myself faced with the same kind of doubts that my clients often express (though, I’m happy to say, they’re fading fast):

  • can I really blog about this when it hasn’t been set in stone yet?
  • what if people steal my ideas?
  • should I mention this or that, or is it best kept under wraps for the moment?
  • how much should I tell people?
  • do I make a separate blog for my event/company, or keep it all on mine?
  • how do I get my partners to blog?

So far, the responses I’ve got to my blogging and talking about my project (online, offline, in public, or in private) have been overwhelmingly supportive, positive, and constructive. It’s very encouraging. Keep it coming. Reaching out to the community really does work — I knew it, but now I’m experimenting it again.

Thanks to everybody.

Qui prendrait des "cours de blog"? [fr]

Tout d’abord, merci à tous pour vos commentaires sur mon projet de cours d’initiation aux blogs. Ils me sont très utiles, donc continuez à me dire ce que vous pensez! Je me rends compte que je n’ai pas du tout défini assez clairement à qui s’adresserait ce cours et pourquoi. Je vais essayer de remédier ici à ce manquement.

Tout d’abord, il s’agit d’un cours d’initiation au blog personnel. Comme je l’explique dans les conférences que je donne au sujet des blogs en entreprise, le blog est à la fois un outil (technologique), une culture, et une stratégie de communication.

Dès qu’on commence à parler de blog en entreprise (même TPE ou pour un indépendant), en milieu associatif, ou politique, on ne peut échapper à la discussion sur le blog-comme-stratégie-de-communication. Et croyez-moi, ce n’est pas une mince affaire. On se retrouve très vite à faire ce que j’appelle du “Cluetrain 101”, c’est-à-dire expliquer les transformations en profondeur qu’internet (et les blogs, qui sont une manifestation visible et médiatisée d’un bouleversement plus fondamental) a amené dans la façon de concevoir la communication. Ça prend vite des heures, voire des jours. On parle de transparence, d’authenticité, de comment écrire comme un être humain au lieu d’une brochure marketing, de quoi on va parler, comment on va réagir aux commentaires négatifs, de lire d’autres blogs et y réagir. Il y a des peurs, des réticences, des soucis plus ou moins justifiés. C’est une opération qui peut transformer en profondeur la façon dont on communique, et même dont fonctionne l’entreprise à l’interne. “Ouvrir un blog”, c’est la pointe de l’iceberg.

Pour ce genre de service, il faut compter des journées entières de consulting et de formation, avec un suivi qui peut durer des mois. (Si on veut faire les choses bien, il va de soi.) C’est un service personnalisé qui dépend de l’entreprise ou de l’association en question, des personnes impliquées, et qu’il est impossible à packager en une demi-journée. Le cours sur deux journées qu’Anne Dominique et moi-même avons mis sur pied représente un premier pas dans ce processus, une initiation.

Il s’agit donc ici de faire quelque chose de tout à fait différent.

Je désire donner un cours de blog-outil. On n’abordera pas la stratégie de communication, juste l’outil et un peu de la culture. Quand on approche les choses ainsi en entreprise, c’est en général la recette pour avoir un blog qui ne fonctionne pas. Pour l’individu, le particulier, par contre, c’est parfait.

Le blog est un très chouette outil d’expression personnelle. Si on a le désir de raconter des choses, de partager une passion, de pousser des coups de gueule, de rentrer en contact avec des personnes partageant des intérêts similaires aux siens, franchement, cela vaut la peine d’avoir un blog: un petit espace à soi sur internet, que l’on peut alimenter à sa convenance, qui ne coûte rien, et ne demande pas beaucoup plus de maîtrise technique que celle requise pour envoyer un e-mail avec hotmail ou bluewin.

Mais, me direz-vous (et on me le dit!) — bloguer, c’est tellement facile que y’a pas besoin de cours!

Erreur.

Ceux qui disent cela sont des personnes que j’appelle des “blogueurs naturels”. Des gens comme moi, ou comme vous qui avez déjà un blog. Vous avez ça dans le sang, si on peut dire. On est assez à l’aise avec notre ordinateur pour aller s’inscrire sur WordPress et se lancer tout seul. Tenez, je vous explique même comment faire ça dans mon blog. Allez-y. Ouvrez votre blog. Lancez-vous à l’eau. Si ces quelques indications vous suffisent, alors vous n’avez pas besoin de mon cours d’initiation pour apprendre à bloguer.

Je pense à toutes les autres personnes, celles qui ne lisent pas ce blog, ou celles qui le lisent mais ne sont pas assez sûres d’elles sur un ordinateur ou internet pour faire le pas sans assistance. Tout le monde (ou presque) est capable de tenir un blog, mais encore faut-il le croire. Si vous avez des doutes, ou si simplement vous trouvez plus confortable de faire ça accompagné, je suis là pour vous.

Durant ces dernières années, je suis régulièrement approchée par des personnes (de mon entourage ou d’ailleurs) qui veulent que je leur apprenne à bloguer, ce que je fais volontiers. Ces personnes existent donc. Il y a un besoin. J’ai aussi compris, avec le temps, que toutes ces choses qui nous semblent évidentes, à nous les blogueurs naturels, ne vont pas forcément de soi pour le commun des mortels. Il est normal de devoir passer par une phase d’apprentissage ou d’apprivoisement pour se mettre à quelque chose de nouveau. On prend des cours de sport, de peinture, de poterie, de massage, d’informatique, ou d’anglais. On peut aussi apprendre à utiliser internet, et les blogs en particuliers.

En plus des amis et des membres de ma famille que j’ai accompagné lors de leurs premiers pas dans la blogosphère, j’ai appris à bloguer à toutes sortes de personnes, que ce soit lors de séances particulières ou de cours en groupe: indépendants, enseignants, hommes politiques, camarades de chant, employés d’entreprises petites et grandes, journalistes… Oui, il y a un besoin pour ce genre de formation. (Je l’ai déjà dit… je me répète?)

Donc, les particuliers. Pourquoi paieraient-ils pour quelque chose que “n’importe qui” peut leur montrer comment faire? Ben justement, parce que “n’importe qui” ne pourra pas le faire aussi bien que moi (ouh là là, elle est gonflée, non mais, vous avez vu ça?). En fait, c’est la vieille rengaine: suffit pas de savoir faire quelque chose pour être capable de l’enseigner — et j’aime à penser que c’est une chose que je ne fais pas trop mal. Aussi, (je fais ma pub, attention!) apprendre avec moi, c’est tout de même une garantie qu’on partira dans le droit chemin, et que je serai en mesure de répondre à toutes les questions qui risquent de se poser. Je dis pas qu’il n’y a pas dans le coin d’autres personnes aussi capables, hein, mais c’est tout de même autre chose que la nièce de Gérard qui a un Skyblog

Un autre avantage dans le fait de prendre un cours c’est qu’on bloque le temps nécessaire. Souvent, on a envie de faire des choses (“ah ouais, ce serait cool d’avoir un blog, j’en ouvrirais bien un un de ces quatre, mais bon je suis pas tout à faire sûr comment faire, on verra ça…”) mais on ne s’y met pas. Le cours d’initiation, c’est l’occasion de donner le coup d’envoi, avec de nouveau (la satanée garantie) qu’on va pas y passer la soirée pour se retrouver avec rien entre les mains à la fin parce que ça aura foiré.

Bon, trève de plaisanteries, je récapitule. Voici à qui s’adresse mon cours:

  • des personnes qui ont envie d’avoir un blog, ou un espace à elles pour partager sur internet des pensées, une passion, des textes, des critiques de films… peu importe — mais a priori, quelque chose de non-professionnel (“qu’est-ce qui vous intéresse dans la vie?”)
  • des personnes qui ne sont pas des cracks d’informatique, mais qui savent envoyer un e-mail
  • des personnes qui veulent un blog mais ont besoin d’un petit coup de pouce (rassurant ou organisationel) pour donner le coup d’envoi
  • bref, n’importe qui ayant le désir d’avoir un blog personnel, mais n’ayant pas toutes les cartes en main pour se lancer sans aide.

Donc:

  • où annoncer mon cours pour toucher ces gens? (sur mon blog, clairement, c’est pas le meilleur endroit)
  • comment présenter le cours pour qu’ils sentent que c’est à eux que je m’adresse?

Photography: Being the Model [en]

[fr] Une chose qui m'énerve fréquemment, ce sont les médias qui désirent me faire photographier pour illustrer leur article, mais qui ne considèrent pas "normal" que le photographe me donne une copie des photos faites. C'est mon image, merde.

Branching off on the Lane Hartwell–Richter Scales story to react to a paragraph of Lane’s post Please don’t steal my work:

Along with this, everyday I am hit up with requests for me to give people photos I have shot of them. I’ll be shooting an event and people will push their business cards on me and tell me to “email them the shots”. When I politely explain that I won’t be doing that, and why I won’t be doing that, they usually get nasty with me. If I tell them they can purchase a file or print from me, 9 times out of 10 I never hear back from them.

Lane Hartwell, Please don’t steal my work

Just to make things very clear: I’m not taking a stand on the issue at hand here, which I believe is far more complex than “she’s right” or “she’s wrong”. I’m just reacting to one paragraph of her post, because it reminds me of something that pisses me off regularly.

I see no reason whatsoever for which I should not have the right, as the person on the picture, to have a copy of the photograph that was shot of me. This happens to me very regularly when I’m interviewed by the press and they bring along a photographer to shoot a few pics to illustrate the article: I ask the photographer to e-mail me the shots, or at least those which made the cut. So far, three actually did it — and I thank them very much for it. Most of the time, I never hear from them again.

And it pisses me off.

Why should the photographer own a representation of me? I’m not saying I should own it exclusively, either. The photographer has the rights to the image, but I consider I should at least have the use of it for my personal/promotional use.

Same goes for events. If I’m at a conference, or giving a talk, and I let you photograph/film me, consider that I’m CC by-nc-sa. If you take a photograph of me and “all rights reserved” it, that means I am not allowed to use it in my blog, for example — as far as I understand things.

There is something of a joint ownership in a photography. I’m not saying I’ve figured it out. I’m somebody who takes photographs (though I don’t make any money out of them), so I understand the point of view of the person taking photos, but I’m also (frequently) photographed, and I don’t like being dispossessed of my image.

Thoughts and discussion welcome.

Twitter Advertisers and Friend Collectors [en]

[fr] Sur Twitter (voir mon guide si vous êtes perdus!), je laisse en principe qui le désire me "suivre". Par contre, je bloque sans merci ceux qui n'ont rien capté et qui utilisent Twitter pour envoyer des messages ressemblant à du spam, et ceux qui collectionnent les gens à suivre comme des trophées (à moins que ce soit des gens de "mon monde" que je connais). Donc, oui -- non seulement je ne m'amuse pas à suivre ces gens foncièrement inintéressants, mais en plus, je ne désire pas figurer dans leur tableau de chasse.

I’m approaching 500 followers on Twitter. That means that nearly 500 people have asked to be able to track my updates — and I haven’t blocked them.

I’ve blocked many people from following me, even though my updates are public, and anybody can read my tweets/twitters on the web.

Who do I block? Blatant advertisers and friend collectors.

When I get a notice that somebody is following me on twitter, I quickly go to check out their stream (sometimes a backlog builds up, but that doesn’t change much to the process).

If I know/recognize the person and I want to keep track of them, I’ll follow them back (I’m pretty loose about who I follow on Twitter, though I do stick to people I know in a way, people I’d like to know more, or people that seem very interesting in what they tweet).

If I don’t recognize the person, the first thing I do is check how many people they’re following. If they’re following 500+ or 1000+ people and their name doesn’t ring a bell (ie, they aren’t one of the 2.0 mass-networkers gravitating around my world), I block them. I see no interest in being part of their faceroll collection. None at all. So yeah, of course, I get less followers, like that (but I’m not in any race or anything).

If they don’t get busted because of my “friends limit”, I take a quick glance at their twitter stream. If it’s tweet after tweet of self-promotional crap or ad-linking, I block them too. Why anybody would use Twitter to try to convince people to follow their spam is beyond me — probably, they haven’t got a clue what Twitter is about, and are trying their same old spammy techniques there without realising they’re mostly useless. Anyway, I’m not interested in being associated with people like that, so I block them too.

Who is left? Well, normal human beings. If you’re reading this and you have a clue (ie, you don’t believe in spamming people or making collections of people/links/whatevers to win the contest), then you run very little chance of being blocked :-). Feel free to follow me on Twitter!

PS: Robert, Loïc, Jeff, and other authentic super-networkers out there: you’re part of my world, I don’t mind being in your collection ;-).