Weblogs à  l'école [fr]

Les weblogs à  l’école. Vous êtes parent, enseignant? Vous en connaissez des exemples? Partagez-les ici!

[en] A call to information and opinions on weblogging in schools. In particular, would you post photographs of the weblog owners on the blog, or their full name?

Cette année scolaire (ouille, le rentrée approche) va être pour moi l’occasion de travailler avec des élèves sur un projet de weblogs (un weblog par élève ou petit groupe, a priori).

Avez-vous fait une expérience semblable? Avez-vous des liens sur le sujet? Est-ce que votre école publie sur le web les photos des élèves qui y écrivent et leur nom? Qu’en pensez-vous?

Que vous soyez enseignants ou parents (ou même, autre!), votre avis sur la question m’interesse. Il y a Mario, il y a les élèves de St.-Joseph, il y a SchoolBlogs… mais encore?

Weblog de Bernard Rappaz [fr]

Très bon billet de Bernard Rappaz de la Télévision Suisse Romande sur son (tout frais) weblog: le journaliste face au blog.

[en] Bernard Rappaz is a journalist at the Télévision Suisse Romande (Swiss French-speaking TV). His weblog opens on a very nice post about journalists and weblogging.

Mieux vaut tard que jamais, je viens de prendre la peine de lire l’excellente entrée en matière de Bernard Rappaz sur son weblog. J’aime quand “ça sent l’intelligence”!

En voilà  donc un qui vient de trouver sa place dans mon aggrégateur. Monsieur Rappaz, vous pouvez vous considérer comme lu 🙂

Alarm: Orcut, Evil Fake Orkut Clone? [en]

How I thought orCut.com might be a phishing operation to grab orKut.com usernames and passwords. A comment on Google’s irresponsibility in encouraging users to fall for phishing.

[fr] Comment j'ai cru que orCut.com était un faux site destiné à  ramasser des mots de passe orKut, et un commentaire sur l'irresponsabilité de Google, qui par de telles pratiques encourage les internautes à  tomber victimes du phishing.

Preliminary note: although nice blogging tools like WordPress have really sexy interfaces for you to type your posts in, resist the temptation. I won’t tell you more, except that Q and W are right next to each other on my keyboard, and that I’m about to write up this bl***y post for the second time.

So, I’m a bit of a referrer junkie. When I see something new, I usually click’n see. Today, I found this in my recent referrals. Now, since I nearly got phished, I’m a bit cautious, and I immediately noticed that it was orCut and not orKut in the URL, even though (particularly as) the pages on the two sites look exactly the same.

Do you smell a rat? I smelled a phish, and it seems I’m not alone. A quick expedition on google, however, tells us that many think orCut.com is legitimate. Scary! Think of what these people would do with all the juicy information they would get out of our Orkut logins and profiles! And hey, it’s not just orCut, there is orkAt too!

But wait. Everybody freeze! Look what Suw managed to dig out: a May 04 post from Evan William’s blog, telling us orkAt, orCut, and even orCIt are legitimate alternatives to orKut.com. Well, we’re most relieved to know this wasn’t all some evil scam — and Ev should know what he’s talking about, as he works from Google.

However, doesn’t it strike you as a trifle irresponsible on the part of Google to do something like this? I mean, doesn’t this make users more vulnerable to phishing? Next time they get a PayPal e-mail with a fake link in it, are their alarm bells going to ring, after their positive experience with the “alternative Orkut URLs”? Methinks they could at least have specified the alternate URLs somewhere on the home pages. A quick trip to orkut.com would have cleared any doubts of mine. ‘Coz now, who is to stop Orkit.com, or any other nice-sounding possible clone that phishers may come up with?

Ces blogueurs qui arrêtent… [fr]

Pourquoi les weblogueurs cessent-ils de bloguer? Par manque de lectorat, certes, mais je me demande si une attitude de l’ordre de “que vais-je donc écrire sur mon blog aujourd’hui” ne joue également un rôle dans le risque d’abandon de weblog.

[en] Why do bloggers stop blogging? As Stefan mentioned at BlogTalk, lack of readership and feedback is certainly a factor in weblog abandonment. Remembering a question I answered the day before the conference on a weblog survey, I wonder if a "what am I going to blog today" attitude doesn't increase the risk of weblog abandonment (as opposed to bloggers who just have stuff in their head that needs to get out.) What do you think?

Ça revient régulièrement sur le devant de la scène: le blog-blues. Tel ou tel ferme son weblog, arrête de bloguer, quitte la blogosphère à  grands fracas (pour parfois revenir ensuite) ou s’en va à  pas de souris. Pourquoi les blogueurs arrêtent-ils?

Lors de BlogTalk, Stefan Glänzer s’est posé la question: Does Blogging Suck?

Sur 20six.de, il semblerait que 82% des bloguers abandonnent leur weblog au bout de quelques mois.

Sans lecteurs, on ferme. Epitaphes-type:

  • Y’a quelqu’un?
  • test test test
  • J’ai besoin d’une pause… je reviendrai… à  un moment ou un autre

Je vois cependant souvent des weblogs “bien lus” fermer. C’est en général de ceux-là  qu’on entend parler, inévitablement — les lecteurs se plaignent! La grandeur du lectorat n’est certainement pas le seul facteur, et j’ai ma petite hypothèse sur la question.

En écoutant la conférence de Stefan, j’ai repensé au questionnaire sur les weblogs que j’avais rempli le soir précédant. Une des questions m’a frappée — elle disait à  peu près ceci: “Lesquelles des sources suivantes consultez-vous régulièrement afin d’y trouver des choses à  bloguer?” (suivait une liste de genre de sites susceptibles de servir d’inspiration au bloguer qui en manquerait).

Et là , je me suis retrouvée perplexe. Je ne vais jamais à  la recherche de matière à  bloguer! Je ne me demande jamais de quoi je pourrais bien parler aujourd’hui. Soit il y a quelque chose qui me trotte dans la tête et je l’écris (ou pas), soit il n’y a rien et je n’écris rien. Jamais je ne vais activement chercher un sujet de billet.

Je me demande donc s’il y aurait pas une corrélation entre cette attitude (“chercher quoi bloguer”) et le risque d’abandon du weblog.

Qu’en pensez-vous? En ce qui vous concerne, est-ce que vous cherchez des sujets de billet, ou bien est-ce qu’ils “viennent à  vous”? Vous demandez-vous ce que vous allez bien pouvoir écrire aujourd’hui? Ce que vous avez à  dire à  ce sujet m’intéresse grandement.

Cours de maths-base [fr]

Avec la suppression des “sections” en VSB, l’enseignant en maths se retrouve à  devoir gérer jusqu’à  la fin de la scolarité obligatoire des classes passablement hétérogènes quant à  leur facilité dans cette branche. Un commentaire sur mon expérience.

[en] In canton Vaud, the school organisation has changed a lot during these last years, resulting in more heterogenous classes. I talk about my experience teaching maths in classes where you have "maths-specialists" and "language-specialists" (who are often less at ease with maths) in the same classes.

Mon premier “challenge” d’enseignante, lors de mes remplacements, cela a été les cours de “maths-base” — à  savoir les cours de maths donnés à  la classe entière, sans faire intervenir les différents choix d’options spécifiques qu’ont fait les élèves. En effet, on trouve maintenant dans une même classe de VSB aussi bien des latinistes, des scientifiques, que des élèves ayant choisi comme option spécifique l’italien (“langues modernes”) ou l’économie.

Ces élèves suivent en commun les cours d’allemand, d’anglais, de français, de maths, d’histoire (etc.) et se séparent pour suivre les quatre (cinq) heures de cours hebdomadaires consacrées à  leur option spécifique: l’italien, le latin, l’économie, ou des maths supplémentaires. Les cours “maths-option” couvrent des domaines qui ne sont pas abordés par le cours maths-base. Ainsi, les élèves de maths-option ne se trouvent pas favorisés lors de ceux-ci.

Mais, il y a un mais. Nous ne sommes pas tous égaux devant les maths. Si je crois fermement que chacun est capable de comprendre et maitriser les mathématiques enseignés au collège (si on fait preuve de patience et de compétence pédagogique, et qu’il y a assez de temps à  disposition — ce qui n’est en général pas le cas), il me parait cependant évident que certaines personnes comprennent plus vite que d’autres. Au risque de tomber dans le cliché (mais en étant consciente que ceci est une généralisation, à  manier donc avec des pincettes), il y a fort à  parier que l’on trouve chez les élèves ayant choisi les maths en option spécifique une forte proportion de personnes ayant de la “facilité”, comme on dit, et dans les options plus littéraires, un plus grand nombre d’élèves ayant besoin d’un peu plus de soutien pour appréhender les mathématiques.

Lorsque l’école secondaire était divisée en sections bien distinctes, on attendait clairement plus des scientifiques durant les cours de maths, quel que soit le sujet abordé, que des modernes (pour rester dans les gros clichés). Les latines étaient considérées comme des littéraires, certes, mais puisque c’étaient des latines (traditionnellement la section pour les “meilleurs” élèves, à  tort ou à  raison), certains enseignants avaient tout de même des exigences un peu plus élevées que pour des élèves en section moderne.

On va tenter de s’arrêter là  avec les clichés, espérant tout de même que mon argumentation aura été claire: certains comprennent plus vite les maths que d’autres. (Et ne nous limitons pas aux maths, les problèmes que je soulève ici se retrouvent dans l’enseignement des langues et probablement d’autres branches encore.)

Prenez donc une classe de 7VSB. A force d’exercices et de persuasion, on leur présente l’addition et la multiplication des fractions. Quelques élèves auront compris dès la première explication ou le premier exercices. D’autres auront besoin encore de longues heures d’explications bien plus détaillées, accompagnées de force schémas et analogies, mettant à  l’épreuve la créativité de l’enseignant et dans bien des cas, sa patience. (Et très personellement, c’est là  un des aspects de l’enseignement que je trouve le plus stimulant.)

Reste la question: que faire avec ceux qui ont compris, qui ont fini en cinq minutes l’exercice que vous avez donné à  faire, et qui s’ennuient durant les explications que vous donnez à  ceux qui ont encore du chemin devant eux? Si vous leur faites prendre de l’avance dans les exercices à  faire pour les occuper, cela ne fait que repousser le problème. Leur donner à  faire des exercices supplémentaires, que ne feront pas les autres élèves? Cela me paraît la moins mauvaise solution. Elle demande bien entendu préparation, organisation, et travail supplémentaire de la part de l’enseignant.

Paypal Scam Nearly Got Me [en]

How I almost got scammed by people masquerading as PayPal. Remember to always type https://paypal.com in your browser, and never to click links!

I consider myself pretty web-savvy and spam/hoax-aware. Today I very nearly got fooled into giving my PayPal information to some shady characters.

This morning I got an e-mail from PayPal — or so I thought. It looked nice and branded, no spelling or grammar mistakes, security warnings telling me not to give my password or anything to anybody, and even a link inviting me to go and see PayPal’s Security Tips page. It was just asking me to login on the site and check my data there (that’s what I understood then, re-reading it now, it says they will verify the information I have entered, which is much more fishy).

I had already made a mental note of one of the PayPal warnings, which is to not trust any other site than https://www.paypal.com/ (I’m not linking it so as not to encourage you to click on links which seem to point there — you’ll understand why in a minute). Now, remember this was early morning for me (don’t you also check your e-mail in the morning?). I clicked on the login link, and noticed the browser was sending me to a website identified by an IP address (194.183.4.23 in this case). I stopped everything, and clicked the nice blue link that said https://www.paypal.com/us/cgi-bin/cmd=profile-update. The login page looked furiously like the real PayPal login page, and I was about to login with no second thoughts when I noticed the name in the browser bar was http://www.ssl2-paypal.com/support/update.html — not the link I had clicked on!

I had seen this address before, in another “PayPal” e-mail I had got a couple of weeks back. Already then they had managed to fool me, even though the e-mail was less well crafted than this time. I smelled a rat, so finally typed https://paypal.com/ in my browser and logged in there. Nothing special happened.

I dug out the previous e-mail, slightly worried now. You see, although I had been suspicious about this first e-mail, I do remember that I had logged in somewhere. But to this moment I’m not sure if I logged into the fake website or if I had the sense to point my browser to the real PayPal website myself before logging in. I think I did, I hope I did, and in any case I just checked my account for fraudulous activity and changed my password. The first e-mail was really bad, but I was convinced enough that it came from PayPal to forget about it, just making a mental note that their copywriting was really really poor.

This made the second scam e-mail seem all the more real: when I got it, I thought “oh, so that last e-mail must really have been a fake, this is what a real one looks like.” Poor unsuspecting me.

At this point, I still thought the second e-mail was a “real” one, but that the ssl2-paypal people had someway managed to hack a redirect on the official PayPal site. I hadn’t looked at the e-mail source yet, see?

Anyway, I decided to report the first e-mail I had received.

Coming back home at the end of the day, I had an automated response from PayPal regarding my complaint. It again stated all the security measures to take, in particular the one about always typing https://paypal.com in your browser. And I thought: “you doofuses, you had better stop putting clickable links in your e-mails if you want people to get used to typing the address!”

I was going to respond to them with a more politically correct comment in that direction when I went to have a second look at the e-mail (which, I remind you, I still thought legitimate) I had got in the morning. And that is when I realised that the beautiful blue link was in fact a fake link, disguised as a real one. You can put anything in the href attribute of an achor tag — the catch here is that their link looks a lot like the blue links e-mail reading programs create when they encounter plain-text URL’s.

So, there we go. I was nearly caught by those not-that-dumb spammers. Remember the golden rule:

Always TYPE the address in your browser, don’t CLICK on links in PayPal or other e-mails.

Blogueurs au Bout du Monde… [en]

La troisième Lemanic Bloggers Night, c’était bien!

…mais pas au bout de la vie!

La troisième Lemanic Bloggers Night a eu lieu hier soir, et c’était très sympa. 13 personnes présentes si ma mémoire est bonne, un record d’affluence! Les flashs ont crépité, la caméra vidéo a tourné, la bière et les discussions ont coulé à  flots. On se revoit dans trois mois (début juin?), si ce n’est avant.

Pas de wiki pour tenir compte des comptes-rendus, même si suite à  une question de celui de droite, j’ai perdu ma matinée à  changer le moteur dudit wiki, pour constater en fin de compte que cela ne réglait aucun problème.

Du coup, il va falloir que je fasse le ménage dans le système de trackbacks (ça laisse un peu à  désirer) — surtout qu’hier Jocelyn m’a posé des questions sur le sujet, ce qui m’a encore une fois confrontée à  l’état désastreux de mes connaissances sur le sujet!

Lemanic Bloggers Night: 12.03.04 20h00 [en]

La prochaine rencontre des webloggeurs lémaniques (Lemanic Bloggers Night) aura lieu au Bout du Monde à  Vevey, vendredi 12.03.04 dès 20h00. Venez nombreux!

Bloggeurs et bloggeuses lémaniques, carnetiers carnetières et autres jouebeur(euses), la date est enfin fixée! Nous avons le grand plaisir de vous convier à  la troisième Lemanic Bloggers Night, la rencontre des webloggeurs lémaniques au sens large.

Rendez-vous donc dès 20h00 ce vendredi 12 mars prochain à  Vevey, au Bout du Monde. Merci de vous annoncer auprès de Barzi (barzi @ barzi . net), qui s’occupe de la logistique. Venez nombreux, et n’oubliez pas appareils photos et monnaie en suffisance pour les consommations!

Au plaisir de vous y voir, et faites signe en cas de doute existentiel, problème de véhiculage, et timidité excessive.

Orkut? Qu'est-ce que c'est? [en]

Orkut est associé à  Google — c’est le projet personnel d’un des membres de l’entreprise, qui alloue à  ses employés 20% de leur temps pour travailler sur des projets personnels, afin d’encourager leur créativité — mais qu’est-ce que c’est? A quoi ça sert? Qu’y fait-on? Quelques explications et un mini-guide pour démarrer.

Orkut existe depuis un peu plus d’un mois, si mes informations sont correctes. Orkut est associé à  Google — c’est le projet personnel d’un des membres de l’entreprise, qui alloue à  ses employés 20% de leur temps pour travailler sur des projets personnels, afin d’encourager leur créativité — mais qu’est-ce que c’est? A quoi ça sert? Qu’y fait-on? Quelques explications et un mini-guide pour démarrer.

Le but principal d’un site comme Orkut est de référencer qui connaît qui (qui est “ami” de qui). Concrètement, lorsque l’on entre dans la communauté, on indique qui sont les personnes de la communauté que l’on connaît déjà , et on invite ses amis “externes” à  rejoindre la communauté. Chaque membre peut ensuite fournir des informations dans son profil (autant ou aussi peu qu’il le désire).

On ne peut entrer dans la communauté que sur invitation. Autrement dit, il faut connaître quelqu’un qui est déjà  inscrit pour pouvoir y rentrer. Cela assure une certaine cohésion au réseau qui est en train de se construire.

La combinaison du réseau relationnel et des informations personnelles données dans les profils permet d’entrer assez facilement en contact avec les “amis des amis” avec lesquels on a des intérêts communs. On découvre également parfois des points communs que l’on ignorait avec des “amis” un peu distants!

La première chose à  faire lorsque l’on s’inscrit (après avoir reçu l’invitation nécessaire), c’est ajouter quelques informations dans son profil. Inutile de vouloir le remplir de façon exhaustive du premier coup — il vaut mieux répondre rapidement aux questions de base, et revenir par la suite compléter petit à  petit les parties plus “intéressantes” de son profil, au fur et à  mesure qu’on en sent l’inclination.

Ensuite, ajouter des “amis”. Les critères déterminant qui l’on considère comme “ami” varient de personne en personne — à  chacun de se faire les siens. Un bon moyen de commencer, c’est de faire le tour des amis de la personne qui nous a invité, pour voir s’il s’y trouve des gens que l’on connaît — et ainsi de suite. On peut aussi assez facilement (avec nom et prénom) regarder si les personnes que l’on connaît sont déjà  inscrites, et le cas échéant, leur envoyer une invitation en indiquant simplement leur adresse e-mail.

Les “relations” que référence Orkut sont à  double sens: si vous marquez quelqu’un comme votre ami, celui-ci reçoit une demande de confirmation — et vice-versa. A chacun ensuite d’accepter ou de refuser les demandes selon ses propres critères.

Une fois qu’on a une petite liste d’amis, on peut faire deux choses: les organiser en groupes (visibles à  soi seul pour autant que je puisse constater), et utiliser un certain nombre d’indicateurs pour les “évaluer” (le terme est mauvais mais je ne trouve rien de mieux).

On indique, pour chaque personne, sur une échelle optionnelle de un à  trois, à  quel point on trouve la personne “fiable”, “cool”, ou “sexy”. Ces points cumulés apparaissent ensuite dans le profil de la personne concernée, les points restant attribués de façon anonyme (il n’est donc pas possible pour autrui de savoir que vous avez attribué trois coeurs à  Jean). De plus, on peut s’annoncer en tant que “fan” d’une personne (il faut assumer, par contre, parce que c’est public), ou encore l’ajouter à  sa “hot-list” ou sa “crush-list”. Ces deux listes restent confidentielles, à  moins que vous figuriez également sur la “crush-list” de quelqu’un que vous avez mis dans la vôtre… (vous me suivez?). Dans ce cas, vous recevez une notification de votre intérêt mutuel!

Si la possibilité de contacts “amitiés-rencontres” ou “coquins-coquines” est bien entendu à  l’ordre du jour pour une partie de la population d’Orkut, le réseau ne se limite pas à  un succédané d’agence matrimoniale — loin de là . Un élément important du profil indique les motivations du participant: est-il là  pour se faire des amis, des contacts professionnels, trouver des gens avec qui partager diverses activités, ou rencontrer l’âme soeur (ou une âme de passage)? Ajouté aux autres informations données dans le profil, cela permet de se faire assez vite une idée des motivations de la personne concernée.

La dernière fonctionnalité d’Orkut dont je parlerai (et là , je pense que j’aurais fait à  peu près le tour de la question), ce sont les communautés. Chaque personne peut facilement s’inscrire à  autant de communautés qu’il le désire, ou en créer si elles manquent. On y trouve la communauté des webloggueurs francophones, celle des amoureux des chats, des habitants de Lausanne ou Paris, des paranoïaques d’Orkut, des fans de Manchester United ou encore des occidentaux parlant le hindi… Pour tous les goûts! S’inscrire à  une communauté n’engage à  rien, mais comme les communautés dont on fait partie sont listées sur notres profil, c’est un moyen relativement simple de donner des informations à  autrui sur ses activités ou ses intérêts.

Regardez quelles sont les communautés dont font partie les gens que vous connaissez. Utilisez la fonctionnalité de recherche dans la liste des communautés (par mots-clés par exemple, ça marche très bien), et si nécessaire, créez vos propres communautés et annoncez-les sur le forum de la communauté d’annonce de nouvelles communautés (très “communauté”, cette phrase, mais bon). Il y a aussi toute une série de “méta-communautés” concernant Orkut (une recherche pour ce mot-clé vous en donnera une liste.)

Si vous avez l’occasion de faire partie d’Orkut, et que vous n’êtes pas trop inquiet des risques de récupération marketing/publicitaire/que sais-je des informations que vous y fournirez, allez-y seulement. C’est fort amusant, et ce qui ne gâche rien, le site est très bien conçu (rapide et ergonomique). Si on se connaît et qu’il vous manque une invitation, faites-moi signe!

Back Home [en]

Back home in Switzerland. Got the cat back, but not the cellphone.

Switzerland is grey and dark and cold. No colours, no sun.

I’ve got my cat back (with a bit of extra weight, just like his mistress who now feels a little tight in her trousers), my brave little car started at the turn of the key, only one of my plants has died (it was already on the way down before I left), but my cellphone has been blocked.

I feel a bit dazed. The change has been brutal. I feel disconnected, as if my presence here wasn’t completely real — or worse, as if India was just some kind of weird dream, a sensation I sometimes have when I am over there. Something else I need to sort out at some point, I guess.

I’m not too sure what I’m going to do now. There are lot of things to unpack, an extra CD/DVD-rack to buy (!), a few things to type up, and lots of photos and videos to upload and organize. The flat still needs work, too.

I think I’ll take a Lush bath.