Busy with Photographs [en]

Finally importing my Indian videos (not ready yet). Lots of photos to see on Flickr, though.

[fr] Je suis en train de transférer sur mon ordinateur des vidéos que j'ai prises en Inde il y a 18 mois (il était temps!) Vous pouvez aussi retrouver mes photos sur Flickr -- j'ai bien bossé depuis quelques jours!

I’ve finally decided to organise all my photographs in iPhoto, and I got a Flickr Pro account. I’ve been uploading like mad, so you should take a look at the photographs I have on Flickr. Use my tags to browse around if you feel like it.

I also borrowed a mini-DV camera from school and bought a large external hard disk so that I could import the few hours of film I took while I was in India last time. The low-quality videos you may already have seen are only a small sample of what I (and Anita!) shot.

Incident diplomatique [fr]

On m’a demandé récemment de retirer un nom de quelques billets, ce que j’ai bien entendu fait. Prétexte à  une petite réflexion sur la façon de contrôler son image sur internet.

[en] I was asked to remove a name from some of my posts. First of all, this led me to realize that even though I name names pretty happily when the people in question are "online people" and happy about the exposure, I wouldn't dream of mentioning my friends' or collegues' names in my blog.

In this case, the person was a journalist, and I unwittingly treated her as an "online person" (because her name appears in print, and online, and it's a "normal thing" that it does), when in fact, her sensitivity about online presence is more that of an "offline person".

A pretty clumsy side-effect of my mentioning her was that my site came up first in Google results for her name -- which was clearly not my intention, but which was embarrassing to her. You should read Anil Dash's Privacy Through Identity Control if you're interested in the topic.

Il y a quelque temps, mon blog a vécu son premier véritable incident diplomatique. Oh, rien de bien grave (et tout est rentré dans l’ordre sans que cela ne coûte trop à  quiconque), mais tout ça m’a donné à  réfléchir.

J’ai l’habitude de fréquenter des gens “en ligne” qui (avouons-le) sont généralement très contents de voir apparaître leur nom sur le toile, ou pousser des liens vers leur site. Du coup, quand je peux nommer quelqu’un, je nomme la personne. Et je lie. J’aime bien citer mes sources et les personnes impliquées, voyez-vous.

Par contre, j’ai bien conscience que mes fréquentations “hors ligne” ne verraient pas forcément d’un très bon oeil que je mentionne leur nom dans mon blog. Il ne me viendrait d’ailleurs pas à  l’idée de donner le nom complet d’une de mes amies, ou de mes collègues.

En somme, il y a les gens qui ont déjà  une présence en ligne, dont je vais volontiers citer le nom lorsqu’il est question d’eux dans ce blog, et les personnes hors ligne, que je traite avec plus de discrétion.

L’incident diplomatique en question? Une personne à  qui j’ai eu affaire lors de mes divers interviews m’a demandé de bien vouloir retirer son nom des billets où je la mentionnais. En effet, mon site apparaissait en premier dans Google lorsque l’on faisait une recherche sur son nom, et ce n’était pas forcément l’image qu’elle désirait donner d’elle. (Je précise que mon billet ne contenait rien de négatif, bien au contraire; ce n’est pas difficile pour qui le désire de retrouver de qui il s’agit, mais je vous prierais de bien vouloir respecter le désir de discrétion de cette personne.)

Il est vrai que vu la visibilité dont jouit ce site, il n’est pas difficile de le faire sortir parmi les premiers resultats pour un terme que je mentionne. Alors quand je mentionne le nom de quelqu’un, c’est un peu comme si je débarquais avec mon gros rouleau compresseur qui oblitère toute autre présence en ligne sur son passage.

Je me suis sentie un peu bête. J’avais voulu lui faire plaisir (voire éventuellement ensuite lui rendre service, en mettant un lien vers sa page ‘carte de visite en ligne’), et en fait, j’ai obtenu l’effet contraire. Quand j’y repense à  froid, je me rends compte que j’ai traité cette personne comme un personne “en ligne”, parce qu’elle appartenait au milieu du journalisme. En fait, j’aurais dû la traiter comme un personne “hors ligne” et rester discrète sur son identité. C’est vrai que ça ne va pas de soit, son nom apparaissant bien sûr dans les articles de presse qui se retrouvent en ligne.

Cette histoire, à  mon avis, met bien en avant l’importance pour un professionnel (et finalement, toute personne) d’avoir un site à  son nom, dans lequel il met en avant les aspects de sa personne et de son travail qu’il désire. Il sera alors assez naturel que l’on fasse des liens vers ce site-là  lorsque l’on parle de la personne, ce qui garantit qu’il sortira en bonne place dans les moteurs de recherche lorsque l’on cherchera son nom. Ainsi, chacun peut contrôler (toujours dans une certaine mesure) la couleur de sa présence en ligne. Le blog est bien entendu un format idéal et pratique pour ce genre de chose, surtout si l’on désire donner à  sa clientèle des “nouvelles du front”. Un simple site composé de quelques pages statiques peut cependant aussi suffire.

A lire à  ce sujet, un article de Anil Dash datant de 2002 (déjà  plus de trois ans!): Privacy Through Identity Control.

Interview (bis) [fr]

Encore une apparition dans la presse! J’en profite pour partager avec vous quelques réflexions au sujet du fonctionnement de la presse et de la nature de l’interview.

[en] Believe it or not, I'm in the papers again! Here are also some thoughts on the influence the internet (e-mail and blogs) has on the way journalists work, and on the "interview" format often used by the press.

Si vous n’avez pas encore acheté Le Matin Dimanche, il est encore temps. On y trouve une interview (oui je sais, les journalistes, ça devient un peu une habitude) de ma petite personne sur les blogs et les ados (ça devient aussi une habitude…). Mention spéciale au photographe qui souffrait assez violemment du rhume des foins.

Cette interview accompagne un article sur la problématique des sites web racistes, parmi lesquels on trouve également des blogs d’adolescents. On déplorera bien entendu qu’une fois encore, la presse s’intéresse au côté “sombre” ou “alarmant” des blogs. Je tiens tout de même à  mettre un bémol à  cette réaction, pour une fois.

En effet, il est normal que la presse parle de “ce qui ne va pas”. C’est ainsi qu’elle fonctionne, ce n’est pas propre à  la question des blogs. J’irai même plus loin, ce n’est pas propre à  la presse: on m’avait reproché de ne mettre en avant dans mes aventures indiennes que les aspects négatifs de mon expérience. En discutant avec une amie, j’avais compris que si mauvais moments font les meilleurs souvenirs, ceux que l’on raconte, c’est parce que les mésaventures se prêtent mieux à  être racontées, tout simplement. Si l’on ramène ceci à  la presse, ce qui est positif dans la vie et dans le monde, c’est le plus souvent ce qui est sans histoires — comment donc le raconter?

Donc, oui, encore un article “négatif” sur les blogs, mais c’est normal (bien qu’un peu regrettable) que la majorité des mentions du blog dans la presse concerne les domaines où il pose problème.

Pour en venir à  l’interview proprement dite, je remercie grandement le journaliste Ivan Radja de m’avoir donné l’occasion de la relire avant publication. Comme il me le disait au téléphone, internet à  rendu le travail des journalistes de plus en plus pénible, puisque tout un chacun veut maintenant pouvoir relire les articles où il est question de lui (moi la première!) et pinailler sur l’utilisation de tel ou tel terme. C’est vrai, c’est pas marrant. Mais d’un autre côté, cela oblige à  faire son travail proprement.

Comme je le dis de temps un temps, un effet qu’a la généralistation des blogs (et la démocratisation de l’expression qui va avec), c’est de pousser les différentes institutions maniant la parole publique à  plus de transparence — et la presse en fait partie. On ne peut pas écrire n’importe quoi sans que les gens impliqués aient l’occasion de réagir, et avec moins de limites que celles imposées par le traditionnel courrier des lecteurs.

Donc, oui, je conviens que “l’opération relecture” que permet facilement internet rajoute une étape au travail du journaliste, et que les “clients difficiles” doivent rendre la rédaction d’un article pénible. En même temps, c’est aussi une garantie pour la personne interviewée qu’elle se retrouvera dans les paroles qu’on lui attribue, et dans l’ensemble, il me semble que cela pousse à  une plus grande qualité d’article.

Comme j’ai tenté de l’expliquer à  mes élèves lors de notre travail en classe sur l’interview, celle-ci est très souvent la reconstruction d’une conversation. Sa forme donne l’impression d’un dialogue en questions-réponses, quand le plus souvent, il s’agit de la mise en scène d’une conversation plus libre. Il faut donc garder à  l’esprit, lorsque l’on lit une interview, qu’il ne s’agit pas d’une reproduction fidèle des paroles de la personne interviewée, mais d’un format pratique pour présenter un certain nombre d’informations. Certaines interviews par e-mail font exception — celle que j’ai accordée à  Tarik Essaadi, par exemple, reproduit fidèlement tout ce que je lui ai écrit. Cette “construction” de l’interview n’est pas un problème lorsqu’on en est conscient (elle est propre au genre), mais elle peut l’être si les lecteurs prennent au mot chaque parole reproduite dans l’interview.

Pour en venir, donc, à  l’interview qui nous intéresse maintenant: dans le fond, le journaliste a bien su reproduire ma position. Dans la forme, il y a bien entendu quelques imprécisions, ce qui est inévitable dans ce genre d’exercice. (Il faut garder à  l’esprit que nous avons parlé près de 30 minutes, et que la place consacrée à  l’interview sur la page est limitée! On n’échappe pas à  certains raccourcis.) En particulier pour quelqu’un comme moi qui aime expliquer sa position en long, en large, et en travers, qui craint un peu pathologiquement d’être mal interprétée ou que ses paroles soient plus radicales que les nuances de sa pensée, il y aurait des pages de commentaire à  écrire pour chaque ligne de n’importe quelle interview (bon, j’exagère un peu, quand même…) Je vais m’abstenir, parce que je pense que mes commentaires concerneraient des aspects de surface, et qu’ils n’ajouteraient pas grand-chose à  ce qui a été dit. Je demanderais simplement à  mes lecteurs d’avoir à  l’esprit ce que j’ai précisé plus haut, si ce que je dis dans l’interview les heurte!

Le mot de la fin, si tout ce que vous avez déjà  lu ne vous décourage pas, sera publicitaire (maintenant que tout le monde sait qu’il n’y a que l’argent qui m’intéresse, je peux me lâcher): je donne des conférences sur les weblogs, que ce soit pour des ados (intervention ou prévention dans des classes ou associations), des enseignants, des responsables, ou encore des parents. N’hésitez pas à  me contacter à  ce sujet!

Interview [en]

Reproduction of the e-mail interview I gave Muris Bajrica for the NZZ.

[fr] Reproduction d'une interview donnée par e-mail à Muris Bajrica pour la NZZ. En français, filez voir celle que j'ai accordée à Tarik Essaadi de Emarrakech.

Some time back, I was interviewed by the Austrian journalist Muris Bajrica, who was preparing an article for the NZZ, a widely-read German-language newspaper.

Muris interviewed me by e-mail, and as his questions gave me a chance to say quite a lot of things, I’m reproducing it here. The questions are in German, and as I’m feeling a bit too lazy to translate them, you’ll have to brush up Goethe’s language a little. Thanks to Matthias, the questions have been translated from the original German into English.

Do you want to influence people with your blog?
Möchtest du mit deinem Blog Einfluss üben?

Well, I’m one of those people who hope they will change the world. I mean, I’ve always been like that. When I was a kid, I knew I’d write a book someday (I haven’t done it yet, but I’m still certain that I will). So, of course, my blog fits in with the rest of my life. I’d like to contribute to the world, and I hope to leave a trace in the people around me. I didn’t become a teacher by chance 😉

When I started my website in 1999, I was hoping to bring information to few people who read it. With the blog, over a year later, I had already slipped into a “publishing online and being read is fun” frame of mind. I like writing. I like having readers. Do I hope to change the world with my blog? No, I’ve come down to much more realistic expectations as the years have gone by. But obviously, people who read my blog find some interest in it, and I’m happy with that.

I’m happy when people link to me, or respond to what I’ve written. It means that as a blogger, I have a certain influence. But it’s not that big an influence. Most of what I write goes totally unnoticed by the community at large, and that’s not a problem.

I’m happy to see that the number of visitors to my blog gradually goes up with the years. Of course. But all that is not my sole purpose in blogging — it’s a pleasant side-effect of an activity which has a much more existential meaning to me.

What influence have your postings had on other users or media (Switzerland or Europe)?
Welchen Einfluss hatten deine Eintragungen auf andere Nutzer oder Medien (CH od. Europa)?

It’s hard to tell what influence what I write has on others. I get feedback, of course, sometimes. I know I have an international audience. I know how many visitors I have. But what influence does my writing have? I think that is a question which cannot be answered now, if we’re thinking of influence in a historical way.

I’m clearly not a squad leader — I can’t post something and hope it’s going to be all over the internet just because I’m the one who posted it (and I wouldn’t want things to be like that, either).

Why do you blog?
Warum schreibst du Blogs?

I’ve answered a bit above: I like writing, always have written, and probably always will write. If I were not writing online, I would be writing more offline. My blog is a great place to store (almost) all the stuff I write, and have it handy when I want to find it again.

Writing online is a great occasion to be read. I treasure that. In some way, it changes a lot to be writing stuff which is actually read, rather than stuff that stays in a note-book. When I do something, and I’m proud of what I’ve done, I want other people to see it too.

But more than just a medium for writing and being read, I think blogs are a medium for social interaction. My blog is the nexus of my social life online. It helps me attract people who have ideas and values similar to mine and get in touch with them.

Aside from these personal motivations of mine, I think blogs and blogging are an important social phenomenon. A blogger can suddenly have an important impact on what happens in the world (think Dan Rather, think WEF blog and Eason Jordan) — but I’m not sure it can be planned. One can’t really decide to have an impact. It happens, or it doesn’t.

I think blogs are changing the way certain corporations and institutions communicate, and in a good way. I think it’s fascinating to watch, and I’m glad to be (a small) part of it.

When is a blog relevant for the general public?
Wann ist ein Blog für die Allgemeinheit relevant?

For me, this question is already biaised. I don’t think blogs are there to be relevant for the general public — that isn’t their purpose. They are not mass media. They are about expression, recognition, individual networking, communicating with individuals.

The strength of a blog (as I remember saying, but I’m not exactly sure when or where) is the strength of the relationship it creates with its readership. It’s not whether the “general public” find what you write interesting — apart a very small number of exceptions, they won’t. It’s about how what you have to say has meaning for those who read you, and how your personal voice gives colour and personality to your writing.

I tend to think that to be very popular, a blog has to tone down its originality to some extent. There are exceptions, of course, but it’s not possible to please everyone, is it? The blogosphere is composed by a myriad of little micro-communities, and that’s what makes it what it is. A mosaic.

In other words, what makes a blog relevant?
Oder, was macht einen relevanten Blog aus?

This is a more interesting question. What makes a blog relevant is what makes it relevant to its readers. And in particular, I’d say that it’s personality, originality, a sense of humour, intelligence, or good connections which bring about hard-to-find information.

There is no general rule. I think that one thing that we can observe in the blogosphere (and which is true outside too) is that trying to set absolute scales for comparison and evaluation is a very tricky task, and that it does not necessarily yield useful or interesting results. I mean, how far do popularity contests (the “best blog” thing), link counts, googlerank, and number of visitors take us?

Are your postings being read?
Werden deine Postings gelesen?

Yes 🙂

And by whom?
Und von wem?

All sorts of people. Lots of geeky people, I suppose. Geeky people with a taste for arts and human sciences, hopefully. As I said above, it’s a pretty international crowd. My blog is bilingual, and I’m happy to say my readership reflects this. I try to act as a bridge between the francoblogosphere and the angloblogosphere at times, and some people appreciate my blog for that.

In your opinion, what makes a star blogger? Are there star bloggers in Switzerland?
Was ist für dich ein Star-Blogger? Gibt es so einen in der CH?

Stardom is no different in blogland than in the offline world. I think stars are first and foremost a media construction. Journalists like having “stars” or “specialists” to talk about. So I’d say stars, in general, are defined by media coverage. But from my point of view, media coverage is just media coverage. You can be very good at what you do and not get any media coverage. You can be very average at what you do, and because you have media attention, you get more media attention. Well, I guess you know better than me how the world of journalism works…

Stars also have a (positive, when it is not perverted) role to play for the general public, as a kind of ideal image of humanity, or of themselves, or role-models. You know, I have this total identification thing going on with Jennifer Garner in Alias 😉

So, I guess the answer depends on who is looking for the star blogger. You can be a star in your community and unknown outside it. What is most relevant? The way your community sees you, or the way the general public sees you? Or the way the media see you, the part they have you play?

Do you want to be one?
Möchtest du einer sein?

Ah… well. That’s a very personal question. This last couple of years, I’ve realised that there is a part of me who would have wanted to be a famous actress, or a singer, or a well-known writer (oh wait… what did I say earlier about wanting to write books?) I know that this desire stems from my very big thirst of recognition, and I know that even though the spotlight can be nice, it is not there that I will quench my thirst.

So, as far as blogging goes, I enjoy the recognition I get, and I enjoy the media attention too. But I’m very wary of starification. As I said in Basel, I think it’s much more fit to call me the “Dinosaur of Swiss blogging” (though there are some who started before me!) than the “Queen of Swiss blogging”, or whatever the silly joke was 🙂

So to answer your question, yes, of course, a part of me would like to be a blog star, like I would like to be a famous actress or singer. But it’s not a desire I take seriously. There are many much more important things in life, and fame has its downsides, too.

What’s your opinion on advertising and pay-pal buttons on blogs?
Was hältst du von Werbung und Pay-pal Buttons auf Blog-Seiten?

I don’t mind the PayPal buttons, or Google AdWords if they are discreet. I don’t like graphical ads, though, or anything that pops up in my face or moves — it totally puts me off.

What I’m more sensitive to is the attitude of the blogger about this. Does the blogger tell his readers to make donations every two days to show him they like him? Or is it there just in case somebody felt like it? I think it’s possible to be very childish about asking money from readers, but it’s also possible to do it in a mature way.

Would you donate money to a blogger?Sind sie sinnvoll? Wärst du bereit, einem Blogger eine Spende zukommen zu lassen?

I think it can make sense. I haven’t done it on my blog, and I haven’t planned on doing it, but it’s not something I’ve completely ruled out. I’ve never donated money to a blogger, but I have done so for software and to support an online comics artist. I think I’m more likely to give money to people who are doing stuff I’m not doing myself. As a blogger, I’d find it a bit weird to be donating money to another blogger (and if I was asking for donations myself, imagine!)

What do you expect of yourself and your blog?
Welchen Anspruch stellst du an dich und dein Blog?

I’m not sure how to answer this question. I like my blog as it is! I’m always tinkering with it to improve it, but I’m happy as things are.

Do you think bloggers in Switzerland would hesitate to write critically about politics?
Hast du das Gefühl, dass Blogger in der CH Hemmungen hätten, über kritisch über Politik zu schreiben?

Gosh, not the faintest idea about that. I’m not very interested in politics (not enough, actually, my bad), and so I wouldn’t really read any politically-oriented weblogs. But well, swiss people having cold feet easily, I can imagine they might be a bit “cautious” about being overly critical in their writings about politics.

If any of my German-speaking readers has the courage to translate the questions (I understand them enough to answer them, but maybe not to translate them correctly), I’ll put them in the post.

While I’m in the chapter of interviews, you might want to head over to Morocco and read the interview I gave Tarik Essaadi for Emarrakech.info — if you understand French.

Sans commentaire [fr]

Une réaction à  une interview.

[en] A reader's reaction to an interview of me published on Emarrakech.

Bonjour,

En lisant le e-marrakech, je trouve l’article sur ce que vous essayiez de faire gober aux gens. Vous ne faîtes pas la différence entre ce que c’est un blog et le business. Encore une suissesse qui s’intéresse au franc-suisse. Il n’y a que l’argent qui compte et votre coeur c’est aussi du franc-suisse.

Eric

C’est en réaction à  cette interview de moi publiée sur Emarrakech.

TF1: Journal de 20 heures, blogs [fr]

Petite critique du sujet sur les blogs au Journal de 20h de TF1 ce soir.

[en] French TV briefly talked about weblogs tonight, following the incidents with teenagers insulting teachers on their skyblogs and getting evicted from school as a result.

Now we all know that blogs are personal diaries with lots of photos and racist comments. Cool.

Un très bref sujet sur les blogs au journal de 20h sur TF1 ce soir. Ça commençait assez bien avec Delphine — dommage (d’où le “assez”) qu’ils aient eu sous la main une commentatrice si pertinente de la blogosphère et qu’ils se soient contentés de lui faire jouer le rôle de “personne jeune qui a un blog”. (Bon, c’est vrai, face à  Cyril dans le rôle du spécialiste ès blogs, on fait pas le poids…)

Prétexte du sujet: les ados expulsés de l’école pour avoir insulté leurs profs sur leurs skyblogs.

Ce qu’on en retient:

  1. les blogs, c’est des sortes de journaux intimes où l’on montre beaucoup de photos, puis on fait des commentaires racistes
  2. les parents devraient peut-être commencer à  s’intéresser à  ce que font leurs rejetons en ligne, sous peine de se retrouver un jour au tribunal
  3. encore une fois, la presse passe comme chat sur braises sur la “normalité” (Delphine) pour s’étaler sur les dérapages en tartinant joyeusement pour le plus grand bonheur du grand public, qui sait maintenant que les blogs, eh bien, voir points 1 et 2.

Soit dit en passant, la TSR s’y est intéressée avant TF1 (et na!), dans le reportage de Philippe Grand qui a précédé mon interview. (Désolée de ne pas vous donner le lien direct, le site de la TSR semble avoir un petit problème…. Est-ce que vous pensez que je leur ai envoyé trop de visiteurs?)

Podcasting and Beercasting Thoughts [en]

Some thoughts on podcasting, and audio vs. text. A failed attempt at beercasting last Saturday, with link to the (very crappy) audio files.

[fr] Quelques réflexions sur le contenu audio (podcasting) dans les blogs, en particulier sur le fait qu'on ne peut pas "écouter en diagonale" et que cela impose donc une exigence de qualité plus grande pour le contenu audio que le contenu textuel. Première tentative d'enregistrement de conversation (beercasting au jus de pomme) lors de la rencontre de bloguers à  Bâle, samedi passé.

During the Basel Blogmeet, somebody mentioned podcasting.

I’ve got my thoughts and theories on audioblogging (of which podcasting is one form). I think it’s great to hear people talking. I’ve got some audio content on my site (whether provided by me, or by third parties) and if I wasn’t in want for a mike and sound editing skills, I’d be providing more. However, audio blogging will never kill text blogging (if anybody out there was having such a preposterous thought).

The great disadvantage of audio content is that you cannot skim it. You can fast-forward, of course, and jump sections, but you can’t go quickly through the content and resume a normal speed if something catches your ear, as you do with written content. Audio is a “fixed speed” medium (ok, you can accelerate it slightly, but it becomes unintelligible quickly). It takes longer to listen to something than to read it.

The big advantage of audio, however, is that it doesn’t use your eyes. Audiobooks haven’t taken over the market share of normal books, but one might find it nice to listen to an audiobook in the car (where one cannot read whilst driving). If you’re sight-impaired, of course, the issue takes a different colour, if I may say.

Transcripts and indexes of audio content are precious… but what a huge amount of work!

This means, in my opinion, that your audio content must be good from start to finish, if you want to keep people hooked.

If I start reading a blog post and it doesn’t catch my attention after a few lines, I’ll skip to the next paragraph, skim a bit, and maybe decide that it is worth reading after all. If I’m listening to audio content and it gets boring, I might fast-forward a bit, but I’ll land blind. The index will help me sort through the topics that may interest me, but it won’t help me deal with intermittence or absence of quality. If I listen to your podcast and it’s lousy, am I going to keep listening in hope that it gets better? Will I try again if I’ve listened to 30 minutes of it and it wasn’t worth it? I think that if you want a podcast to be successful, you have to be much more strict on quality than with written material.

Anyway, back to beercasting. When Suw and I met in London last summer, we talked about audioblogging (one word or two?), and agreed on the fact that one of the departments in which audio could shine was in reproducing conversations. We had a half-hearted plan to call each other and record the conversation, but we never did it, of course. We’ve got a more serious plan now to do it on Skype (less technical difficulties). Have you realised how talking with somebody helps shapes ideas and thoughts, and express them clearly? There is something about being more than one that cannot be duplicated when one is alone. It introduces a dynamic.

Well, that’s what beercasting is about. Get together, have a conversation, and stick it on the web. So when we started talking about podcasting on Saturday evening, I suddenly remembered beercasting, and must have said something about it, because Ben whipped out his phone, switched on the recording function, and set it on the table. He had been provoked by my statement that podcasting (and beercasting) was done with an iPod 🙂

Well, a few audio files are now online one Ben’s site. If you’re interested in loud static and café background noise, and in hearing me yelling my head off to try to communicate with my fellow bloggers (with bonus German content), I recommend you start with Recording2. It’s bad, remember. Don’t say you weren’t warned. We’ll do better next time!

SwissBlogs Needs Your Help [en]

SwissBlogs is putting together a team of motivated people to improve it drastically.

[fr] Je cherche à monter une équipe de personnes motivées pour faire vivre SwissBlogs, un des répertoires de blogs suisses les plus en vue. Au programme, entre autres:

  1. amélioration générale de l'interface (formulaire qui se pré-remplit avec les informations meta du weblog, possibilité d'éditer ses infos)
  2. intégration avec blog.ch
  3. version italienne
  4. processus de modération plus efficace

Si vous voulez faire partie de l'équipe, contactez-moi! Je cherche aussi des modérateurs, pour approuver les nouveaux sites ajoutés à la liste. Le site est en PHP/MySQL pas trop propre 🙂

SwissBlogs, one of the best-known Swiss blog directories, has become too much for one person (me) to maintain, even with a little help (Matt). Plus, you all know by now, that if I’m pretty good at having ideas and launching stuff, I’m much less good at keeping them going. I guess that’s just who I am.

I am therefore looking for motivated (and multilingual!) people to help me keep this directory going, and improve it (it has hardly changed since I quickly threw a few lines of dirty code together over 18 months ago).

I would like to put together a team of 5-6 people. Here is a quick list of what I’m thinking about for the coming developments of the directory:

  1. provide italian translation of interface
  2. allow people to edit their own data (add username/password functionality)
  3. automatically fill-in the form with as much data as possible pulled from the blog page meta tags (like ViaBloga does with their blogrolling system)
  4. more integration with blog.ch: it initially used the SwissBlogs list, but now the two lists have grown separately — people sign up on blog.ch but not on SwissBlogs, and vice-versa
  5. in particular, blog.ch information can be used to determine if a blog is still active or not
  6. add screenshots of blogs
  7. improve moderation process
  8. better sorting and filing of blogs (add tags?)
  9. improve general usability of form/site, and redesign…

Of course, we also need moderators — people who will check new blogs before inclusion in the directory.

Please get in touch if you would like to be on the team, or be a moderator.

Have I posted about this already? It rings familiar but my memory and site search are failing me.

Spectacle de danse [fr]

Spectacle de danse à  Vevey le 9 avril.

[en] A young local dancer has prepared her very first show. She did everything, from financing it to designing the costumes. There will be a unique show on April 9 in Vevey. If you feel like supporting young artists and would enjoy an hour of quality dancing, order a ticket (see phone number in post), and we might bump into each other there!

Il y a plusieurs semaines, j’ai rencontré une “copine d’une copine” (c’est toujours comme ça que ça se passe) qui m’a parlé d’un spectacle de danse qu’elle essayait de promouvoir. Je lui ai demandé de me mettre les informations principales par écrit pour pouvoir vous les communiquer:

Il s’agit d’un spectacle de danse crée par une jeune danseuse de 21 ans. Elle danse depuis l’âge de 7-8 ans et rêve depuis des années de monter son propre spectacle. Elle est en train de réaliser son rêve puisqu’elle prepare son spectacle depuis plus d’une année. Elle a fait elle-même ses chorégraphies, elle a imaginé les costumes et choisi la musique. Bref tout est prêt, la salle du théatre est réservée, les pieces sont apprises, les affiches sont sous presse, les billets en vente, etc….il ne manque que des spectateurs!

En effet, cette jeune fille, Hélène Mattenet, a auto-financé son spectacle pour réaliser son rêve. Son but n’est pas lucratif, elle désire simplement donner autant de plaisir aux personnes qui viendront la voir qu’elle en prendra elle-même à  présenter son oeuvre. Cependant elle espère tout de même rentrer un tout petit peu dans ses frais quand même car monter un spectacle coûte excessivement cher! Bref, que dire de plus?

Date: samedi 9 avril (c’est bientôt!) à  20h00, ouverture des portes 30 minutes avant. Représentation unique!

Lieu: théâtre de Vevey, à  côté de la place du marché.

Spectacle: une heure de spectacle (entracte en plus), une douzaine de danseuses de bon niveau.

Musique: il y a de tout (principalement des musiques de film: Himalaya l’enfance d’un chef, Thomas Crown, Kill Bill, Matrix, Taxi, Pulp Fiction, etc…..)

Infos/Location: Grand-Rue 92, 1820 Montreux, 021 963 02 39

Tarif: 25.- (12.- pour étudiants, apprentis, enfants)

Voilà … je crois que vous avez compris le message! J’y serai, en tous cas. Je laisse le mot de la fin à Geneviève:

Il faut soutenir les jeunes qui se lancent et qui ont des projets concrets. De plus c’est un super spectacle.

Affaire Erard: épilogue [fr]

Le fin mot de mon aventure avec le Quotidien La Côte, suite à l’article de Luc-Olivier Erard sur le spam pornographique trouvé sur mes blogs d’élèves.

[en] My reaction to the article about comment spam in my school blogs was published, and I'm happy about that. However, there is still no link (and there probably will never be) to my explanations on the online version of Luc-Olivier Erard's article.

Vous êtes bien nombreux à m’avoir demandé comment s’était finie l’affaire Luc-Olivier Erard. En exclusivité sur votre écran, voici la suite (et la fin) de cette aventure médiatique.

Le lendemain de ma réaction à son article, soit jeudi, M. Erard répondait au mail que je lui avais envoyé mardi soir pour m’informer qu’un droit de réponse m’était ouvert. Il se mettait à disposition pour une interview (avec moi, ou un(e) collègue si je préférais) dont nous définirions ensemble les modalités.

Le temps de finir la semaine et de discuter brièvement avec mon directeur et le responsable informatique, j’ai envoyé le mail suivant à M. Erard et à son rédacteur en chef:

M. Erard, M. Vallat,

je vous écris suite à la parution dans l’édition de mercredi de La Côte de l’article intitulé “Les élèves du bourg risquent le pire d’internet”.

Cet article mettant en cause aussi bien ma personne que le projet que j’ai mené avec mes élèves, je désire faire valoir mon droit de réponse, à titre personnel. En revanche (vu la tournure des événements) je ne souhaite pas accorder d’interview à M. Erard, comme il me l’a proposé.

La réaction relativement exhaustive que j’ai publiée sur mon site internet (et que vous avez sans doute lue — https://climbtothestars.org/la-cote-2005-02-23 ) est certainement trop longue pour un droit de réponse, comme me l’a fait remarquer M. Erard. Je propose donc la chose suivante:

1.- ajout sur la page http://www.lacote.ch/art.asp?ID=17220 d’un lien bien visible et cliquable vers ma réaction https://climbtothestars.org/la-cote-2005-02-23 , le texte du lien étant “Réaction de Stephanie Booth à cet article, et clarifications”.

2.- publication dans la prochaine édition à paraître (lundi?) de l’encadré suivant, sur la même page que l’article initial:

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Droit de réponse: article inutilement alarmiste (Saint-Prex)
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*Réaction de Stephanie Booth à l’article intitulé “Saint-Prex: Les élèves du bourg risquent le pire d’internet (un site pour élèves suscite l’inquiétude), signé Luc-Olivier Erard (Mercredi 23.02.05)*

L’article de M. Erard est alarmiste et véhicule une image inexacte des faits dont il est question. En un mot, on peut même parler de désinformation. J’ai réagi à titre personnel sur mon weblog afin d’apporter un certain nombre de clarifications. J’invite donc les lecteurs de /La Côte/ à prendre connaissance de cette réaction à l’adresse internet suivante (vos commentaires y seront les bienvenus): https://climbtothestars.org/la-cote-2005-02-23

Stephanie Booth
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Je ne me fais aucune illusion quant au fait qu’un droit de réponse n’est jamais aussi visible et frappant que l’article qui l’a suscité. Je compte néanmoins sur vous pour faire faire en sorte qu’il soit assez mis en évidence pour attirer l’attention des lecteurs qui se seraient intéressés à l’article de M. Erard.

Si vous devez apporter des modifications à ma proposition, je vous prie de m’en informer au plus vite, de façon à ce que je puisse vous confirmer qu’elles me conviennent avant la publication.

Avec mes salutations distinguées,

Stephanie Booth

J’ai voulu mettre en copie le rédacteur en chef du Quotidien La Côte, M. Vallat, mais je n’ai malheureusement pas deviné correctement son adresse e-mail.

Le lundi, je recevais un accusé de lecture automatique de la part de M. Erard. Comme je n’avais toujours pas reçu de réaction de sa part à mon courrier, j’ai appelé directement le rédacteur en chef M. Vallat. Celui-ci s’est montré tout à fait aimable, et m’a dit que M. Erard ne lui avait pas transmis mon e-mail. Je lui en ai donc envoyé une copie, et il m’a rappelé aussitôt pour me proposer de développer quelque peu ma réponse (1000 signes environ), afin que mon droit de réponse paraisse dans le courrier des lecteurs (page 2 de l’édition de vendredi, “page la plus lue selon les sondages”).

Une bonne heure plus tard, grâce au soutien via ICQ de Flippy et Frédoche (mille mercis), d’une petite rallonge de 300 caractères de la part de M. Vallat, et d’un délai de bouclage relativement souple, j’avais pondu la petite chose suivante:

De la pornographie dans une école! Voilà une occasion à ne pas manquer si l’on désire “susciter l’inquiétude”. D’autant plus si l’enseignante responsable semble avoir soigneusement caché, lors de son passage à la TV, qu’elle exposait ses élèves chaque semaine depuis le début de l’année scolaire à de la pornographie zoophile sur internet.

La réalité, bien moins scandaleuse, n’aurait mérité qu’un entrefilet déplorant l’âpreté de la lutte contre les pollueurs de commentaires. Adieu, article juteux et grands titres accrocheurs en première page!

Les commentaires qui ont choqué M. Erard se trouvent sur des sites que les élèves n’alimentent plus, très rarement visités. Ces “spams de commentaires” (cousins germains des spams d’e-mail) frappent tous les blogs. Un petit nombre d’entre eux échappent au filtre.

Devant l’impossibilité d’offrir aux élèves un internet 100% stérilisé, faut-il interdire les weblogs? L’e-mail? Internet tout court? Ou bien faut-il outiller nos élèves pour affronter le monde réel?

Internet fait peur, mais c’est un outil précieux, qui permet par exemple de réagir face à la désinformation. J’invite donc les lecteurs de ‘La Côte’ à lire en ligne l’entier de ma réaction à l’article de M. Erard: https://climbtothestars.org/la-cote-2005-02-23

Mon texte a paru comme prévu (à quelques virgules près) dans le courrier des lecteurs de vendredi. J’apprécie d’ailleurs que La Côte ait reproduit dans mon droit de réponse la saisie d’écran qui illustrait le fameux article — un rappel visuel pour les lecteurs de l’article original.

Ce mercredi, par contre, j’étais toujours sans nouvelles (malgré un rappel à ce sujet envoyé à M. Vallat le jour de la parution de mon droit de réponse) concernant ma demande qu’un lien vers ma réaction plus complète en ligne soit ajouté à la version en ligne de l’article de M. Erard.

J’ai donc appelé une nouvelle fois M. Vallat, qui m’a donné le sentiment que l’édition en ligne de son journal n’était pas une chose très présente à son esprit. Là , franchement, il m’a paru un peu moins coopératif. Certes, un rédacteur en chef a beaucoup de responsabilités, mais quand on publie du contenu en ligne, il faut assumer! D’après ce qu’il m’a expliqué, la version en ligne de La Côte est gérée entièrement par une entreprise externe, et ils n’ont aucune prise directe sur le contenu. Les articles sont ajoutés au site de façon automatisée, et changer quoi que ce soit au contenu de l’un d’eux une fois qu’il est mis en ligne relève de la mission impossible.

Face à mon insistance, il a dit qu’il regarderait avec eux “ce qu’on pouvait faire”. Comme on peut le constater, rien n’a bougé, et puisqu’il a refusé net de me tenir au courant du résultat de ses démarches (me faisant comprendre par là même que l’affaire était classée et qu’il serait plutôt malvenu que je revienne à la charge), je ne sais pas si quoi que ce soit a été entrepris ou non. Techniquement, il s’agit très certainement d’apporter une légère modification au contenu d’un champ texte dans une base de données — loin d’être la mer à boire, si vous voulez mon avis.

Bref, voilà , une fin un peu en queue de poisson. Je tiens à remercier toutes les personnes qui se sont exprimées sur cette histoire (même si parfois c’est allé franchement trop loin), en particulier Mario et les élèves de l’Institut St-Joseph au Québec. Mes collègues et moi avons été époustouflés par les qualités d’écriture de ces enfants, bien supérieures à celles de la plupart des élèves vaudois ayant quelques années de plus!

Le mot de la fin, pour ceux qui se seraient inquiétés à mon sujet: sachez que mon entourage professionnel n’a nullement mordu à l’hameçon du scandale tendu par M. Erard, et donc que je n’ai eu à souffrir aucune répercussion négative suite à cette histoire. Je remercie d’ailleurs les personnes concernées de savoir faire preuve d’un peu plus de maturité que certains journalistes!