Vrac du jour [en]

Je me demande si j’ai déjà utilisé ce titre. Peut-être que non. Je ne sais pas par quel bout commencer, j’ai un backlog d’au moins une demi-douzaine d’articles de blog qui font le cha-cha-cha dans ma RAM. Entre autres choses, Facebook me permettait de faire un peu de place là-dedans en déversant vite et facilement (et aussi relativement utilement) ce qui menaçait de faire déborder la marmite.

C’est marrant parce qu’au début, le blog c’était ça. Il n’y a qu’à aller voir ce que je postais en juillet 2000: ça ressemble un peu à des publis facebook, non? Avec Twitter et surtout Facebook, les “réseaux sociaux” tels qu’on les connaît aujourd’hui, le billet de blog est devenu un article, le blog est devenu un média, une publication qui pouvait faire de la concurrence aux journaux, la police des titres est devenue de plus en plus grande, les écrits de plus en plus longs, afin que l’humble blog ne soit définitivement plus pris pour un journal intime en ligne, mais bien la presse de demain.

Et après, on arrêté d’écrire sur nos blogs et on a été avalés par Twitter, Facebook, LinkedIn et consorts, parce que pondre un article entier à chaque fois que quelque chose nous traverse la tête, c’est quand même nettement plus de boulot que de cracher trois lignes et demie avec une photo ou cliquer sur “repost”. Et bon, aussi – et ce n’est pas un détail: un blog c’est public, très public.

Donc, dans ce vrac. Depuis juin, il y a une vague de suppression de groupes facebook et de profils instagram et facebook. Et visiblement, beaucoup de cas comme le mien. De vraies personnes qui n’ont rien fait de bien grave et qui se retrouve un dégât collatéral de la guerre numérique entre les plateformes et les mauvais acteurs. Quelques articles:

Ah, ben non, parce que vous voyez, au moment où j’utilise mon raccourci clavier habituel ⌘K pour insérer un lien, je me retrouve avec ceci à la place:

(Et sérieux, tout fout le camp, le bouton qui me permet de rogner l’image… ne me laisse pas rogner l’image. Est-ce qu’il y a un filtre “cassé” entre moi et le monde, ou c’est le monde qui commence à être tout cassé?)

Je vais finir par revenir à l’éditeur HTML du bon vieux temps.

Bon, donc les fameux liens concernant la vague de suppressions:

Non mais c’est pas possible, ça doit être un truc mal réglé de mon côté. Je clique sur le picto du lien comme une bonne élève qui utilise sa souris ou son touchpad (on est en 2025 quand même, les souris c’est fini, dieu merci), et voici:

C’est con hein, j’avais prévu de parler de tas de trucs: l’arbre de 180 ans qui s’est déraciné sous la pluie, la deuxième nuits d’émeutes qui m’a tiré les larmes (pas difficile ces temps) car où va le monde, des astuces et réflexions concernant ma “disparution” de Facebook.

Justement, y’a une vague d’innocents comme moi qui se font disparaître. Ça pourrait vous arriver aussi. Faites un export de vos données, c’est possible, même si c’est chiant. Moi j’avais lancé ça en mai, mais abandonné parce que j’avais 52 fichiers de 2Gb à télécharger les uns après les autres, ça plantait, ça faisait sauter ma connection internet, et maintenant je regrette. Si la perspective de vous faire disparaître de facebook est pas quelque chose qui vous laissera de marbre, faites. De préférence avec un ordi connecté par câble à votre routeur…

Les vidéos Live, que facebook a décidé au cours de la dernière année de ne plus stocker pour l’éternité, j’avais trouvé comment les sauver: ouvrir la publi avec la vidéo Live. Y ajouter la même vidéo, préalablement téléchargée sur son ordi. Retirer la première vidéo vraiment live. Sauvegarder. Dans les groupes en tous cas, ça semblait avoir marché. Mais deux jours plus tard, tout ce que j’ai publié depuis février 2017 a été invisibilisé, donc pas 100% sûre que ça avait vraiment marché.

Vous savez, hein, que vos Google Docs et Google Sheets, les vrais, ceux en “format Google”, quand vous synchronisez Google Drive sur votre ordi, ils ne sont pas vraiment sur votre ordi, même si vous les voyez?

(Au moins le glisser-déplacer d’images pour les ajouter dans l’article, ça marche… à défaut de vous servir des liens je vous montrerai des images, aujourd’hui!)

Vous voyez la liste, là, sur mon ordi. Ce ne sont pas des fichiers. Ce ne sont que des raccourcis. Sauvegarder ça (car vous avez tous un système de sauvegarde en route, n’est-ce pas, Time Machin sur Mac, ou autre chose sur Windows, que sais-je) ça ne sauvegarde rien. Les PDF ce sont de vrais fichiers sur votre ordi, oui. Mais pas les Google Docs, Google Sheets, et consorts. Pour vraiment sauvegarder vos documents Google, il faut faire un takeout, et là on vous donne du Word, du Excel, du PDF, du RTF ou du CSV.

J’ai beaucoup de trucs liés à mon compte Google. J’ai encore moins peur de perdre accès à mon compte Google que je n’avais peur de perdre mon compte Facebook, mais ça peut arriver. J’ai entendu des histoires d’horreur de gens qui se connectent un matin et plus rien, plus de mails, plus de calendrier, plus de documents. Ça me fait froid dans le dos.

Je suis allé regarder du côté d’Infomaniak (sorry pour les liens ce coup-ci, j’ai pas le courage de les faire à la main juste là, il vous faudra googler), qui est mon hébergeur, pour voir ce qu’ils offrent. Pour l’e-mail, pour les backups distants, etc. Je n’en suis pas à vouloir retirer toutes mes billes de partout juste là, mais je veux être prête. Histoire que le jour où d’un coup, je ne peux plus me connecter à mon compte Google ou autre, ce ne soit pas aussi moche que ce que je traverse actuellement avec Facebook.

Samedi, avec le compte d’un proche et sur son ordi, je me suis connectée aux groupes que j’administre (administrais). Parce qu’en fait, si tout ce que j’ai fait sur Facebook pendant près de deux décennies à disparu, il y a une exception: les modérateurs et administrateurs des groupes dont je faisais partie peuvent encore voir mes publications. Jusqu’à quand? Bref, je me suis connectée, et grâce à une extension Chrome qui s’appelle SingleFile, j’ai fait des sauvegardes HTML des publis et fils de commentaires qui comptaient pour moi. Bien entendu faut dérouler tous les fils de commentaires à la main pour qu’ils soient visibles avant de sauvegarder, sinon c’est pas drôle. Donc quoi, quatre ou cinq heures sur un ordi pas très rapide, à regarder essentiellement des publications concernant mes chats morts, 170 publis sauvées, et tellement d’autres qui ne le seront pas…

Il n’y a pas que mes publications. Il y a mes commentaires sur les publications des autres, aussi. Loin.

Bref, démoralisant de chez démoralisant.

Et donc pour revenir à Google Drive: c’est cool la synchronisation sur ordi. On a nos fichiers sur l’ordi, c’est synchronisé avec dans les nuages de Google, on y a accès partout, c’est génial. Mais attention: si vous vous dites, comme moi, “hmmm là y a genre 30Gb de trucs dans Google Drive, et surtout sur le disque dur de mon ordi, qui pourraient vivre sur un disque dur externe, mais bien sûr je garde la synchronisation avec Google Drive” et que d’un doigt agile vous déplacez rapidos le dossier en question de l’ordi au disque dur externe… Oups!

Parce qu’en fait, là, vous avez “sorti” le dossier de Google Drive. Le résultat de ça, c’est que tous les fichiers de ce dossier qui ne sont pas en même temps dans un autre dossier Google Drive quelque part (vous me suivez?) et dont vous êtes propriétaire, eh bien ils partent à la poubelle. Yes, la poubelle. Pas grave si c’est des PDF et des documents Word ou des images dont une réelle copie physique existe dans ce dossier que vous avez déplacé avec votre doigt agile. Bien plus embêtant quand dans le tas il y avait des Google Docs, Sheets, Forms et autres. Bye-bye!

Donc, ce qu’il faut faire (enfin, ce que j’ai fait ensuite, après avoir sorti de la poubelle Google Drive mon dossier géant, une fois m’étant rendu compte de ma méprise) c’est d’abord créer un dossier vide sur le disque dur externe, qu’on pourrait appeler – soyons fous – “Synchro avec GDrive”. Puis on va dans les réglages Google Drive sur notre ordi et on dit “allez, stp, synchronise ce dossier-là”. Il acquiesce. Et ensuite, seulement ensuite, et franchement, je fais ça depuis l’interface web de Google Drive plutôt que mon ordi, déplacer le gros dossier qu’on veut virer du disque dur de son ordi vers ce joli dossier synchronisé sur notre disque dur externe. Et maintenant, alors que j’écris ça, je suis prise d’un doute énorme: pas certaine que les GDocs (on va les appeler comme ça, c’est plus court) suivent!

Allez, je sais que vous suivez tout ça en direct, comme c’est palpitant. Je suis vite allée vérifier et… yes, ça marche! La preuve:

(Oui c’est un vrai “Google Sheet”. J’ai vérifié. Par contre… en regardant dans mon Finder, les fichiers du fameux dossier ne semble pas avoir fait la synchro sur le disque dur externe, ce qui était toute l’idée de l’opération. Affaire à suivre, mais je vous fais grâce de la suite pour le moment.)

Je voulais vous parler aussi de Discourse (hmm, dimanche j’ai écrit un article ou deux et je suis sûre que j’arrivais à faire des liens), un outil open-source qui fait un peu penser à WordPress dans sa structure: on peut l’héberger gratuitement sur son propre serveur, ou payer pour un hébergement plus ou moins pro par leurs services. Pas bon marché, je précise toute de suite, je vais faire de l’hébergement maison comme je le fais pour mon blog.

Discourse, c’est le forum de 2025, c’est le groupe facebook sans facebook et sans toutes les limitations qui font s’arracher les cheveux aux gestionnaires de communautés qui tentent tant bien que mal de faire leur job en espérant ne pas se réveiller un matin et découvrir que facebook a fait disparaître leur “bébé”. C’est joli, y’a une app smartphone, on peut faire des forums et des sous-forums, on peut faire des groupes d’utilisateurs et leur donner des droits différents, on peut configurer l’affichage, on peut chatter comme sur Messenger, en privé ou en groupe, on peut automatiser des choses (par exemple, envoyer un message aux gens après 2-3 mois ou après 10 jours, “comment ça se passe?”) Ces dernières années, on a passé notre temps (avec l’équipe de modération de la communauté) à se dire “est-ce qu’il n’y aurait pas moyen de faire xyz?” – sur facebook non, la réponse était toujours non, on peut pas faire ci, pas faire ça. Sur Discourse, tout ces trucs auxquels on a pensé pour nous simplifier la vie et pour améliorer la qualité de la communauté, on peut. Bref, le rêve absolu pour quelqu’un qui veut une véritable communauté en ligne.

Vous êtes encore là? C’est bien, parce que c’est pas fini.

Y’a des choses à dire concernant mes aventures avec ChatGPT, comment j’ai mis en place avec son aide un petit script sur mon ordi qui me permet d’utiliser les notes vocales de mon téléphone pour déverser (nous y sommes, toujours, j’ai clairement un grand besoin de déversement) ce qui me passe par la tête. Oh, il faut que je paie la facture x. Ah oui, et que je range le coin en chenit, là. Et que je rempote mon basilic, qui se morfond dans son godet d’origine depuis un mois, chaque jour plus souffrant. Que je rajoute du produit pour les vitres à ma liste de courses. Et puis, aussi, vu qu’on y est: “Entrée de journal, j’ai changé le stylo d’insuline d’Oscar aujourd’hui. Je me suis fait suspendre mon compte facebook, j’ai mangé avec une amie, ah oui, un truc que je pourrais faire à l’occasion c’est zyx.” Bienvenue au pays de l’hyperactivité mentale, aggravée depuis mon accident malgré les médicaments.

Donc au fil de ma journée, je fais des mini notes vocales. C’est joli les notes vocales, mais soyons honnêtes, souvent les trucs qu’on met dans nos notes vocales on ne les réécoute pas. Moi pas, en tous cas. Mais maintenant, y’a un truc top qui s’appelle TurboScribe. Transcription de contenu audio (ou vidéo) par IA. J’ai testé il y a des mois et pris sans hésiter un abonnement annuel illimité. Parce que je sais que je vais l’utiliser pour transcrire toutes mes vidéos pour Diabète Félin. Et là, donc, toutes mes notes au fil des heures de mes jours, je peux les mettre dans TurboScribe et avoir le contenu par écrit. Sauf que, est-ce qu’on veut vraiment balancer 30 notes vocales de 15 à 45 secondes là-dedans? C’est là qu’intervient le script. J’ai un raccourci vers le dossier sur mon Mac où les notes vocales sont automatiquement téléchargées (vive iCloud). Je les glisse dans un dossier de travail, je double-clique le joli petit script (merci ChatGPT) et il en ressort un fichier audio par jour, compilé. Je mets ça dans TurboScribe, il transcrit, et côté ChatGPT (il y a un GPT Turboscribe qui a accès à mes transcriptions) je demande d’extraire de la transcription brute la liste de tâches qui fait des castagnettes dans ma tête à longueur de journée, les entrées de journal, les idées. Après, à moi de traiter tout ça comme je le veux, mais j’ai enfin un système “sans friction” pour capturer tous ces trucs. Et depuis que je le fais, clairement, ma charge mentale et mon stress ont diminué.

Un autre truc? Les “alarmes” lumineuses. J’ai du mal avec le rythme des mes journées. Ça a toujours été un challenge, donc c’est quelque chose avec lequel je galère post-accident, et depuis le décès de Delphine c’est complètement parti en cacahuète. Les alarmes sur le téléphone (“c’est l’heure de manger”) c’est bien joli, mais ça sonne, on éteint. Et on continue ce qu’on faisait parce qu’on va pas lâcher à la seconde le chat, la conversation, l’éponge ou la tâche administrative parce que c’est l’heure de manger. Ou de se coucher.

Une lumière qui change de couleur, par contre, c’est bien: ça reste là. C’est visible, ça modifie l’environnement, mais c’est pas aussi “intrusif”. Même si on a besoin de “encore 10 minutes” pour finir notre truc, la lumière reste là, un rappel de la prochaine mission. Une lampe qui vire au vert ou au rouge, c’est pas quelque chose qui nécessite d’être éteint tout de suite. Un téléphone qui fait bziit bziit bziit, par contre, ou même lalalaaa… lalala.. lalalalalaaa… si. Donc lumière verte, c’est le moment de me bouger pour me faire à manger. Lumière rouge, me coucher. Concrètement? Des ampoules de couleur IKEA et un hub DIRIGERA. On peut programmer ça simplement sur le téléphone. Oui, je veux faire un article juste sur ça, mais on fait ce qu’on peut, et juste là ce que je peux c’est déverser ici.

Ah oui, faire en sorte que toutes les ampoules jaunissent et faiblissent progressivement le soir, c’est bien aussi.

J’ai des tas de choses à dire concernant mes séances d’entrainement cognitif, aussi. Est-ce que le temps de latence avant réaction, lorsqu’on est sur une attention de base “large”, c’est un truc lié au TDAH? discussion à avoir, fouilles à effectuer dans la littérature.

Globalement je progresse, ça c’est bien. Je suis toujours en arrêt, ça devient long. J’ai d’ailleurs dicté tout un article à ce sujet l’autre jour pendant ma balade en forêt, retranscrit et commencé à le mettre au net pour le publier, mais il est en plan. Probablement que ce dont je parle dedans ne sera plus actuel au moment où je publierai… ma foi c’est comme ça.

Aujourd’hui, j’avais un projet bien net: faire un article, ici, bien factuel, sur ma suspension facebook. Le dossier, en gros, le recours. Parce qu’en matière de voies de recours, Facebook n’offre pas grand chose (cliquer sur un bouton, confirmer son numéro de téléphone, faire un selfie vidéo, et hop, les robots s’occuperont de votre cas). Donc, le projet, c’est de mettre ça au propre, pour pouvoir faire circuler, et qui sait, peut-être ça tombera sous les yeux de quelqu’un qui pourra aider d’un façon ou d’une autre.

J’ai des tas de réflexions philosophiques là-autour, aussi, sur notre existence numérique, et ce que signifie le fait que celle-ci soit à la merci de processus automatisés extrêmement imparfaits. Ça rejoint ce que je constate depuis quelques années concernant nos administrations et nos infrastructures. A force de vouloir ôter tous le gras, de devenir toujours plus efficaces, d’économiser, de faire plus avec moins de gens, à tous les niveaux, toujours plus vite aussi, on se retrouve avec un squelette qui tient encore tout juste ensemble grâce à quelques tendons friables. C’est progressif, donc on ne se rend pas compte de la tombe qu’on creuse, mais aujourd’hui, ce que je constate, c’est qu’à chaque fois que j’ai affaire à une administration (je parle de notre belle Suisse, que j’ai cru longtemps épargnée par ce fléau), je dois rappeler, rappeler, récrire, insister encore, assurer le suivi. Sinon, je ne suis pas remboursée, on ne statue pas sur mon cas, on me facture des choses qui sont fausses, on ne répare pas ce qui doit être réparé. C’est grave, ce qui se passe. Au final, quand il ne reste plus que des robots, qu’ils soient assis dans une chaise à suivre un script plein d’erreurs pondu par un autre robot, ou qu’ils tournent sur un GPU quelque part dans un nuage de serveurs, ce sont les humains qui sont maltraités et la cohésion de notre société qui en pâtit.

J’ai aussi un article à écrire concernant ce qui est arrivé au compte facebook de mon amie décédée – en particulier, comment facebook gère cette question de nos biens numériques après notre mort. Là aussi, il y a à dire.

Honnêtement, si vous avez lu jusqu’ici, chapeau et merci d’avoir écouté mon déversement du jour. Ça m’a fait du bien d’écrire. Je vais prendre un moment pour voir si je peux régler cette très énervante histoire de raccourci clavier pour insérer des liens dans WordPress (car difficile de faire des articles un tant soit peu correct sans). Et on verra, après, s’il me reste du jus pour écrire quelque chose d’un peu plus construit, ou si j’essaie d’avancer un peu dans le rangement (des coins de chenit qui attendent depuis des semaines, le ligne propre qui se morfond dans son panier au lieu de se détendre dans l’armoire), le rempotage de plantes, ou si j’arrive à ralentir assez ma tête (en remplissant mon app de notes vocales) pour faire un puzzle, bouquiner, ou qui sait, faire une sieste.

SOS WordPress: je suis là pour vous! [fr]

[en] The cottage industry of cheap WordPress websites is leaving in its wake a huge number of small business owners who do not have the technical skill or know-how to maintain their installations: do updates, fix problems, avoid getting hacked — hell, deal with being hacked. This article explains how we came to this and … Continue readingSOS WordPress: je suis là pour vous! [fr]

[en]

The cottage industry of cheap WordPress websites is leaving in its wake a huge number of small business owners who do not have the technical skill or know-how to maintain their installations: do updates, fix problems, avoid getting hacked -- hell, deal with being hacked. This article explains how we came to this and where I fit in (tl;dr I help people figure out how to fix their site or problems).

Votre site WordPress est cassé? Vous avez des soucis avec, ou n’arrivez pas à faire certaines choses?

La personne qui vous a mis en place le site il y a quelques années a disparu dans la nature? Votre webmaster est aux abonnés absents? Votre hébergeur vous fait des misères parce que votre site s’est fait hacker?

Si j’étais en train de faire de la pub, je dirais que je connais WordPress comme ma poche 🙂

Trève de rigolade: deux mandats récents m’ont fait réaliser qu’il y a un revers de la médaille à la facilité d’installation et de mise en place de WordPress. Créer un site c’est assez simple, mais gérer les problèmes qui viennent avec le fait d’héberger une usine à gaz (je dis ça gentiment) PHP/MySQL super populaire sur un serveur web, c’est une autre histoire.

Depuis des années d’ailleurs, j’essaie à tout prix de décourager mes clients de faire leur site avec un WordPress.org installé sur leur hébergement (Infomaniak est un hébergeur populaire en Suisse). Pas que ce soit un mauvais outil, au contraire, mais gérer sa propre installation requiert des compétences (ou les fonds pour les acheter) que la plupart de mes clients n’ont pas. Comprendre certaines bases de la sécurité informatique, par exemple, avoir des notions d’administration système, ou du moins comprendre comment tout ça se goupille, pouvoir suivre des instructions techniques en cas de problème.

A la place, il y a WordPress.com, ou même, ce que je recommande souvent aujourd’hui, Squarespace. WordPress.com (notez la nuance, .org vs. .com) est un service où l’on crée un compte, comme Facebook ou Gmail. Pas besoin d’installer quoi que ce soit. Pas besoin de prendre un hébergement. Même pas besoin, si on ne veut pas, de prendre un nom de domaine.

Les avantages incommensurables de WordPress.com:

Mais alors, pourquoi tant de gens ont-ils des sites faits avec WordPress.org, alors qu’ils n’ont pas les moyens d’en assurer la maintenance?

La réponse est simple: les avantages de WordPress.com sont invisibles, et ses désavantages sont visibles.

Je l’ai vécu cent fois. Quand on veut un site web, souvent on a des idées assez précises sur:

  • le design graphique (je veux mes couleurs, ma police, mon logo ici…)
  • certaines fonctionnalités (je veux un agenda, je veux un site bilingue, je veux disposer les images de telle ou telle façon…)

WordPress.org permet une liberté quasi-totale de ce point de vue là, pour autant qu’on sache installer les bons plugins, les bons thèmes, ou simplement coder ce qu’on veut.

WordPress.com est plus limité. Côté graphisme ça a beaucoup évolué ces cinq dernières années, et il y a maintenant vraiment beaucoup de choix et de possibilités de personnalisation. Par contre pour les fonctionnalités, on doit faire avec ce que la plate-forme nous offre.

Vous voyez le piège? On n’imagine pas le lot d’emmerdes (et le coût!) que peut amener le fait de devoir gérer sa propre installation de WordPress, réparer des accidents ou des erreurs, la sécuriser pour ne pas se faire hacker. Par contre on voit tout de suite qu’on ne pourra pas avoir l’agenda dont on rêvait. Donc on prend WordPress.org.

Je ne mets pas la faute sur les clients. Un peu plus sur ceux qui, souvent pleins de bonne volonté (et peut-être d’un peu d’ignorance) ne posent pas clairement pour leur client les avantages et inconvénients des différentes options, ou le prix à payer (le jour où ton installation WordPress se fait hacker ça va te coûter cher) pour avoir ce à quoi ils tiennent (l’agenda). Ça s’appelle, en anglais, “éduquer le client”. C’est quelque chose auquel je tiens beaucoup. Ça permet de prendre des décisions informées.

Après, chacun fait avec ses connaissances, c’est pourquoi je ne juge pas trop sévèrement toute l’industrie foisonnante de “sites WordPress pas chers”. Mais quand même.

Bref, vous voyez comment on en arrive à la situation d’aujourd’hui. Des tas d’indépendants, d’artistes, d’associations, de petites entreprises (ou pas si petites!) qui ont entre les mains des sites WordPress.org qui datent d’il y a quelques années. Sans contrat de maintenance. Sans personne vers qui se tourner quand ça va mal, ou alors les prix affichés font faire demi-tour avant même d’avoir commencé à parler. Parce que la personne qui vous a fait votre site il y a 3 ans pour pas trop cher, il y a toutes les chances que ce ne soit plus trop son business aujourd’hui (s’étant rendu compte que pas trop cher, c’est aussi pas trop viable, surtout s’il faut assurer la suite).

Il n’y a pas de solution miracle. Voici déjà quelques conseils que je peux vous donner si vous avez une installation WordPress “à vous”:

  • faites les mises à jour (de WordPress, des thèmes, et des plugins); WordPress est un outil populaire, il n’est pas parfait, et des failles de sécurité sont régulièrement mises à jour; si vous ne faites pas les mises à jour cela veut dire que vous avez sur votre serveur une application avec des failles de sécurité connues que des personnes malveillantes peuvent exploiter.
  • ayez de bons mots de passe pour votre hébergement, le FTP, votre nom de domaine, vos utilisateurs WordPress, et votre base de données; on ne le répétera jamais assez, les mots de passe ne sont pas là pour empêcher quelqu’un qui vous viserait personnellement de venir lire vos e-mails (vous vous en foutez, et vous avez bien raison). Un mot de passe, c’est là pour empêcher que quelqu’un s’introduise chez vous, planque de la drogue dans votre matelas, installe de la vidéosurveillance dans les murs, lance des bombes puantes sur les gens depuis votre fenêtre, et saccage tout en laissant la musique à coin pendant que vous êtes en vacances. Au final, c’est vous qui vous retrouvez viré de votre appart et en taule, parce que vous étiez le seul pigeon de votre immeuble à avoir laissé la clé sur la porte.
  • installez WordFence, un plugin de sécurité super complet; il est compliqué, mais vous pouvez déjà faire un scan et voir ce que ça raconte. Ils ont un service “SOS je me suis fait hacker”, à un prix qui semble raisonnable. Pas testé, donc je ne sais pas ce que ça vaut, faites-moi un retour si vous l’utilisez.
  • utilisez WordPress.com si c’est possible; réfléchissez bien aux choses que vous désirez pour votre site qui ne sont pas possibles avec WordPress.com, et mettez-les dans la balance avec toutes les responsabilités qui viennent avec le fait d’avoir sa propre installation. A moins d’avoir les compétences, le temps, ou les fonds, faites des compromis et optez pour WordPress.com (ou Squarespace! On peut exporter-importer facilement le contenu d’une installation WordPress vers une autre installation, ou vers Squarespace).

Je conçois bien que ces conseils basiques donnent déjà mal à la tête à la plupart des gens, et c’est là que je peux intervenir. Ce que je fais:

  • je m’assieds à côté de mes clients devant leur ordi (parfois le mien) et on regarde tout ça ensemble
  • comme je connais bien ce terrain, on gagne du temps
  • je ne suis pas mariée à WordPress, ni une spécialiste exclusive de cet outil, donc je suis susceptible de chercher des solutions auxquelles quelqu’un de plus spécialisé ne penserait pas
  • je comprends ce que les gens du support technique racontent (parfois mieux qu’eux!)
  • je ne cherche pas à faire des heures de travail, mais à trouver la solution la plus réaliste compte tenu de la situation spécifique de la personne avec qui je travaille
  • je comprends les trucs techniques et en même temps j’explique bien aux êtres humains
  • quand je travaille avec quelqu’un, mon but et que cette personne “suive” un peu ce qu’on fait; il ne s’agit pas de comprendre tous les détails techniques, mais de ne pas être largué — et d’apprendre ce qui est utile d’apprendre; mon approche convient donc bien aux gens qui essaient de faire un maximum eux-mêmes, même s’ils n’ont pas des connaissances techniques immenses.

Bon. Alors ma question à vous, lecteurs. Comment est-ce que je condense cette tartine en quelque chose de “vendable”, ou du moins “communicable”? Qu’est-ce qui à votre avis “parle” le plus à ceux qui auraient besoin de mon aide?

Je suis preneuse de vos idées/retours — et aussi bien entendu de vos connaissances en détresse de WordPress.

Geekeries du front [fr]

[en] Spent a lot of time fixing various server and device annoyances. Thanks to everyone who helped me for one thing or another! Everything seems to be running fine now, except for MySQL on the web server which continues to choke pretty regularly. Lesson learned in all these adventures: sometimes a clean reinstall is a better strategy than lengthy troubleshooting.

Ouh là, il faut vraiment que j’écrive un article. Je crois qu’un article sur deux de mon blog commence comme ça, ces temps.

Le temps.

Arbre et mauvais temps

Je suis perdue dedans. Les journées filent les unes après les autres. Déjà mi-janvier. Déjà six semaines depuis mon retour d’Inde. L’absence de structure, ça ne me réussit pas. Alors je suis en train de restructurer, mais c’est long, c’est long.

Je n’ai pas chômé, pourtant. J’ai passé des heures et des heures devant des écrans de machines récalcitrantes: mon petit serveur lubuntu qui sert surtout à recevoir des sauvegardes Crashplan, le NAS, dont les volumes partagés doivent être visibles par au moins trois machines avec des OS différents (la machine lubuntu, mon MacBook Air, et l’Android TV), l’Android TV Box, justement, dont le Kodi refusait de jouer quoi que ce soit, et pour finir mon serveur web, qui plante toujours allègrement.

Qu’est-ce que j’ai appris?

La principale leçon, vraiment la plus importante, c’est que c’est souvent moins de travail de réinstaller ou faire une mise à jour que de troubleshooter.

Sur l’Android TV Box, supprimer puis réinstaller Kodi a réglé le problème. Oui, il a fallu reconfigurer et reinstaller les extensions, mais c’est mieux de passer du temps à faire quelque chose qu’on a déjà fait et qui est du “terrain connu” que de rajouter encore des changements non maîtrisés dans le système.

Pour lubuntu, un problème de déconnexion du réseau local a été résolu par une mise à jour foireuse, qui a introduit d’autres problèmes, mais qui, après quelques commandes de réparation, de mise à jour partielle, de redémarrages, et de re-mise à jour, semblent avoir disparu.

Côté présence web, je bosse en priorité à terminer la migration de mon site web professionnel. Pas terrible, quand on désire de nouveaux mandats et développer des nouvelles offres, d’avoir un site web professionnel pas à jour et qui redirige une fois sur deux sur ce blog, suivant comment on en tape l’adresse.

Là, je me heurte à la difficulté suivante: un vieux WordPress et un vieux WPML, qu’il faut transférer dans un WordPress multisite à jour. L’importation toute bête ne marche pas. Il faut d’abord mettre à jour l’installation sur le vieux serveur avant de faire le transfert. Un post sur le forum de WPML me donne l’ordre pour les updates à faire. Je passe une demi-journée à faire tout ça, backups y compris. La home page se charge bien, je vérifie à chaque pas. Mais à la fin, misère, je réalise que tous les contenus “traduits” on disparu.

Le site contient une trentaine de pages. Au lieu de replonger pour tenter de voir quelle mise à jour “casse” l’installation, je vais copier-coller à la main les contenus. Ça me prendre quelques heures mais au moins je sais que ce sera réglé à la fin.

Côté serveur web qui se casse la figure, malgré quelques réglages à la configuration Apache faits déjà il y a un moment, puis l’installation de WordFence pour mettre un stop à d’éventuelles requêtes malicieuses (il y en a, mais pas de quoi en faire tout un fromage), ça continue. La dernière expédition spéléo a permis de mettre à jour une base de données WordPress de 250Mb (même pour 15 ans de blog et 8 “site” ça fait beaucoup).

En y regardant de plus près, c’est la table commentmeta qui pèse le plus lourd: près de 100Mb, si ma mémoire est bonne. 150’000 lignes. Cure d’amaigrissement grâce à un peu de googlage, ici et , déjà. Je remarque aussi que Antispam Bee, un plugin anti-spam que j’avais essayé à un moment donné et que je croyais avoir supprimé, est encore actif et a aussi laissé tout un tas de chenit. Bref, après nettoyage, et vidage du spam, la table est vide.

Bon, c’est visiblement pas ce qui causait les problèmes avec le serveur, puisque c’est à nouveau arrivé depuis le nettoyage, mais ça fait plaisir d’avoir une base de données qui fait moins de 100Mb. Merci au passage à PhpMyAdmin, qui malgré toutes les critiques qu’on peut lui faire, est quand même un outil vachement pratique pour repérer et régler ce genre de chose. Les informations sur le status du serveur MySQL, ainsi que les stats, sont aussi présentées de façon accessibles et me donnent des idées pour la suite: peut-être une histoire de taille de cache pour les tables qui n’est pas optimale.

Etape suivante, donc, du coup, avant de faire l’apprenti-sorcière, c’est de voir ce que raconte l’utilitaire mysqltuner. Je vous ferai un rapport si je trouve ce que c’est!

Trying Ghost, A Blogging Platform [en]

[fr] Je teste Ghost, une plate-forme de blog (mais rien que de blog!). WordPress c'est génial, c'est puissant, ça permet de faire toutes sortes de sites, mais par la force des choses, c'est devenu un peu une usine à gaz.

This spring I backed a Kickstarter project for the development of a blogging platform, Ghost.

Wait– A blogging platform? Isn’t WordPress enough? Well… to be honest, it’s too much. Don’t get me wrong, I love WordPress. Chances are I’m going to continue using it. But WordPress is much more than a blogging tool. By now, it’s become a full-blown CMS you can build all sorts of sites with.

For somebody who just wants a simple blog… It’s a little bit overkill. I think it’s good that there is a little “competition”, and I also think that starting from scratch once in a while is not a bad idea.

So, I’ve installed my copy of Ghost on my mac and played with it a bit. It’s very bare-bones right now and a little geeky — for example, is a blogging platform with no visual editor really viable? — but I think it looks very promising and I’m looking forward to the hosted version being open to the public.

Basic Bilingual 1.0 Plugin for WordPress: Blog in More Than One Language! [en]

[fr] Le plugin WordPress Basic Bilingual que j'utilise depuis un nombre incalculable d'années pour fournir des résumés "dans l'autre langue" à mes articles a enfin été mis à jour. Grâce à Claude Vedovini, il passe à la version 1.0, que je vous conseille d'essayer tout de suite!

A huge huge thanks to Claude Vedovini who spent the last few days working on my really old plugin (but still used daily!) Basic Bilingual in order to release version 1.0. Download it now!

The plugin has been around since early 2005, and honestly, what it does hasn’t really changed: it allows you to specify a summary of your post in another language and label it as such, as you can see here on Climb to the Stars. If you want more complex handling of languages in WordPress, head over to WPML, the likes of which weren’t around when I first threw a few functions together to try and make my bilingual blogging life easier.

So, what’s new?

  • unlike me, Claude actually knows how to write code, so instead of being some horribly outdated collection of clumsy functions, the plugin’s code is now upto 2013 standards (hadn’t seen an update in 4 years, can you imagine?)
  • it’s now possible to have more than two languages in your blog, with two “different language” excerpts accompanying your main post
  • you can now choose the markup for your excerpts without having to wade through plugin code: there is a lovely settings page for that and other things you can configure
  • the language widget in the page editing screen is a drop-down now, and not an ugly text field where you need to type your language’s code
  • you can also filter excerpts based on your readers’ browser settings
  • …and the plugin has been tested with the latest version of WordPress! (not that it broke too much before…)

So thanks so much Claude, it feels good to have Basic Bilingual off life support and alive again!

If you use Basic Bilingual I’d really love if you could take a few minutes to write a review over on wordpress.org. Thanks! Oh, and if you have a crazy plugin idea that needs bringing to life, ping Claude about it 😉

Bien bloguer: l'art de faire des liens [fr]

[en] Some guidelines and advice for making links. Blogging is more than just shoving text in WordPress!

Pour bloguer, il ne suffit pas d’écrire des articles à la suite les uns des autres. Il faut apprendre à écrire en 2D — écrire en hypertexte. Bien maîtriser l’art du lien est indispensable pour celui ou celle qui veut bloguer un tant soit peu sérieusement.

Editeur visuel

Je donne ici les indications pour WordPress, que je vous conseille vivement d’adopter comme outil de blog.

  1. Si nécessaire, aller chercher l’URL (=adresse web) de la page web de destination et la copier.
  2. Dans le texte de son article, sélectionner les mots sur lesquels on veut mettre ce lien — ceux qu’on veut rendre cliquables.
  3. Cliquer sur le bouton représentant un maillon de chaîne dans la barre d’outils.
  4. Coller dans le pop-up qui apparaît l’adresse du lien précédemment copié, et appuyer sur entrée.

WordPress: faire un lien

Editeur HTML

Si on écrit en HTML directement, on sait en principe ce qu’on fait. Il peut arriver néanmoins qu’on doive aller farfouiller dans le code pour réparer des accidents. Dans ce cas, c’est utile de comprendre un peu ce qu’on voit. Un lien comme “Climb to the Stars“, ça ressemble à:

<a href="https://climbtothestars.org" title="Le blog de Stephanie.">Climb to the Stars</a>

Les parties en gras sont les bouts à ne pas toucher. Ce qui n’est pas en gras peut être modifié à volonté (destination du lien, texte pour quand on survole le lien, texte cliquable).

Etre efficace

Quand on écrit article après article, et qu’on veut les enrichir de liens joyeusement, et qu’on ne veut pas que ça prenne des plombes, il faut absolument abandonner sa souris et utiliser le clavier. De façon générale, moins on utilise la souris, plus on est rapide.

Voici donc comment ajouter un lien sous WordPress avec le clavier (sous OSX). Pour apprendre, n’hésitez pas à exercer cette séquence 10-20 fois pour bien l’intégrer.

  1. Seule manipulation à la souris autorisée (mais on peut aussi faire ça au clavier!): sélectionner les mots sur lesquels on veut mettre le lien 😉
  2. ⌘T — ouvre un nouveau tab de navigateur
  3. Ouvrir la page vers laquelle on veut que notre lien pointe: taper l’URL, les mots-clés pour chercher dans Google… Ne pas oublier d’utiliser les flèches pour naviguer dans les suggestions de complétion et la touche entrée pour valider. Pas besoin de souris!
  4. ⌘L — sélectionne l’URL dans la barre de navigation
  5. ⌘C — copie l’URL
  6. ⌘W — ferme le tab qu’on avait ouvert pour charger l’URL de destination, et nous ramène donc sur notre page WordPress avec les mots sélectionnés
  7. ⌥⇧A — ouvre la petite boîte de dialogue pour insertion du lien
  8. ⌘V — colle l’URL de destination. Pas besoin d’appuyer sur quoi que ce soit pour effacer le “http://” déjà dans le champ, il est sélectionné et sera écrasé quand on colle
  9. ⏎ [entrée] — pour valider tout ça.

Ça peut sembler long et compliqué écrit comme ça avec tous les détails, mais quand on a mémorisé la séquence et qu’elle est bien entraînée, ça prend quelques secondes (et on remarque par exemple que les étapes 5-6-7 sont quasi instantanées: on garde la touche ⌘ enfoncée et on appuie sur L, C, W à la suite). Exercez-vous, cela en vaut la peine: vous vous en féliciterez bientôt!

Faire les choses proprement

On rentre un peu dans les détails. Ils sont importants même si tout le monde n’est pas capable de les identifier, parce que comme les finitions d’un meuble ou la typographie d’un document imprimée, ils influent sur la perception globale qu’on aura de votre blog ou de vos articles.

  • Choix du lien de destination: vérifiez que celui-ci est pertinent par rapport à votre texte.
  • Quand on fait un lien vers un article, attention de bien prendre l’adresse de l’article (en cliquant sur le titre) et non simplement l’adresse du blog ou de la page d’accueil du site.
  • Après avoir publié votre article (ou avant, si vous prévisualisez), cliquez sur vos liens pour vérifier s’ils mènent là où vous le désirez. Surtout si vous débutez 😉
  • Nettoyez l’URL du lien de destination (suivant comment vous y êtes arrivés, il peut contenir des indications de source, comme ?utm_source=fb&utm_medium=fb... etc.). Enlevez des morceaux, appuyez sur entrée, regardez si vous arrivez toujours sur la bonne page.
  • Choix des mots sur lesquels on met le lien: d’une part, le lien met en évidence les mots sur lesquels il est (c’est l’occasion de les faire ressortir pour le lecteur); d’autre part, ces mots vont compter pour l’indexation du site de destination (et possiblement du vôtre) par les moteurs de recherche. Des fois, il vaut la peine de remanier sa phrase pour avoir une jolie suite de mots sur laquelle mettre son lien.
  • Espaces et signes de ponctuation: ne jamais les inclure dans le lien sauf si le lien porte sur toute la phrase. Attention au mode “sélection automatique des mots” qui sélectionne toujours l’espace après le dernier mot. Ça fait chenit, les espaces qui traînent à la fin des liens!
  • Si on met un lien sur une expression ou un nom, éviter de remettre le lien à chaque fois qu’on cite ce nom ou cette expression.
  • Ne cochez jamais la case “ouvrir le lien dans une nouvelle fenêtre” — target="_blank" c’est très bien pour les applications web comme Twitter et Facebook, mais vraiment pas top pour un blog ou un site web.
  • Eviter d’utiliser les URLs raccourcies (bitly et autres). Une URL raccourcie a toujours une espérance de vie plus courte que l’URL originale. Réserver les URLs raccourcies à Twitter, là où le nombre de caractères compte.
  • Trouver le bon équilibre entre pas assez de liens et trop de liens…

Bloguez bien! Avec des liens!

A Plugin to Compensate for Flickr Broken Embed Suckage? [en]

[fr] Quand on met à jour une photo dans Flickr, Flickr change le nom du fichier. Idée de plugin WordPress pour faire la chasse aux liens cassés.

A few days ago I started noticing this kind of thing in my posts:

Missing photos due to Flickr suckage

The explanation? I’ve used my week of holiday-at-home to fool around quite a bit in Lightroom. Lightroom publishes my photos directly to Flickr. When I change a published photos, Lightroom updates it. But Flickr changes the file name when you republish a photo. And that breaks embeds.

(And yeah, Lightroom replaces the whole photo even if you’ve just edited metadata.)

To make things worse, my browser cache shows me all my photos, even the missing ones. So I don’t see which ones are missing.

Idea! A plugin that would crawl through all the embedded Flickr images in a blog, and make sure that all the photos display correctly. Produce a list of the posts and photos that need updating. Or even better, do it automatically (even if the link to the displayed photo is broken, the link to the photo page still works, and it should be trivial to get the updated embed code and replace it in the post.)

Anybody?

Solar Impulse Has a New Blog! [en]

[fr] Solar Impulse a un nouveau blog, turbinant fièrement sous WordPress!

Great news! You’ve heard I’m working with Solar Impulse these days — one of the first results of our work together is a shiny new blog running on WordPress. We’ve imported all the articles from the existing home-made blogging platform, and installed WPML to make it all multilingual, as their articles are translated into French, English and German.

The whole thing went pretty smoothly thanks to all the people involved!