Parfois, j’écris des mots [fr]

Il y a des gens qui racontent des histoires. Ils inventent des mondes et des vies qu’on suit au fil des pages, hors d’haleine.

Moi, je raconte la vie, les idées, les émotions, et parfois des lubies passagères.

On a tous nos zones d’ombre ou de douleur, nos émotions difficiles. Certains s’asseyent dessus, tentent de les noyer, ou en font de la musique. Moi, j’en tire des mots qui parfois font pleurer les gens qui lisent, ou leur serrent le bide, ou leur font quelque chose qu’ils n’arrivent pas à mettre en mots, et moi non plus. Parfois ça ne leur fait rien, et c’est bien comme ça aussi.

Souvent, je trouve au fond de moi un petit éclat de braise, je souffle dessus avec mes doigts, et les flammes de sens qui s’agitent sur l’écran me surprennent moi-même. Je ne suis pas pour autant en feu, au risque de finir dans les service des grand brûlés. J’ai juste joué avec une flamme dans mon laboratoire, sous une chapelle bien ventilée, avec mes lunettes de protection et mes gants. Vous, vous avez vu la flamme, en gros plan, sans contexte.

Ne t’alarme donc pas, ami lecteur. Si l’inspiration poétique est morose, ce n’est pas pour autant que la poétesse broie du noir.

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Bribes de pandémie 4 [fr]

Parfois il faut écrire pour voir ce qui vient. Il vient du vent, de la tempête ou de la pluie, parfois du soleil et les oiseaux qui chantent. La nature à travers mon être, l’odeur de la terre et la chaleur de l’herbe au milieu de l’été.

Parfois il faut écrire pour voir ce qui vient. Ça vient d’ailleurs, ou bien de moi, ce n’est pas toujours clair. Les mots s’alignent et le sens surgit, s’envole comme un oiseau qui n’est pas une hirondelle, ou parfois s’étale sur le sol comme un pot de peinture renversé.

Parfois il faut écrire pour voir ce qui vient. Avec douleur, avec tristesse, rarement avec joie. La mélancolie domine et me tire en arrière alors que mes doigts ne font qu’avancer. Tant d’années sur un clavier. De quoi est faite une vie? Qu’en reste-t-il quand elle expire?

Parfois il faut écrire pour voir ce qui vient. Pour voir ce qui va, aussi, et ce qui ne va pas. Pour tenter de mettre le doigt, désespérément, sur la clé, la source, l’origine, la solution. Démêler l’écheveau de l’être, insuffler de la vie dans le temps qui passe. La course effrénée au sens, encore, toujours, plus encore, il faut du sens si l’on ne veut pas mourir.

Parfois il faut écrire.

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Pandemic Snippets 5 [en]

Sometimes, I write, and I pretend that it’s not me. It’s easy. I just put the words down, and stop worrying if “I” is “me”. It goes back and forth. If I believed in spirits I might say one is talking through me. I feel other. I read my words and cannot imagine writing them. Somebody else was there, in my fingers, singing in my mind. I stop worrying about being true to facts – just true to expression. True to emotion. Sometimes to emotion that feels alien, or that I didn’t know I had. There are things deep inside that try to crawl out, or push through the earth of the soul into the sunlight. The murky underwater of my being. That maybe doesn’t entirely belong to me.

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Aimer écrire [fr]

Ça m’est venu hier dans une discussion avec une collègue: j’aime écrire, mais comme moyen d’expression. J’aime mettre par écrit des choses qui sont dans ma tête. J’aime m’exprimer par écrit, “parler” par écrit, réfléchir par écrit.

La rédaction pure, prendre un contenu arbitraire et le mettre en forme par écrit, collecter des infos de différentes sources pour en faire quelque chose de digeste, en tant que tel, ce n’est pas ma tasse de thé.

C’est certainement pour cela que durant toute ma carrière j’ai relativement peu écrit “sur commande”. Même lors des mandats rédactionnels que j’ai eus, j’avais une motivation forte à communiquer la matière dont il était question. Et lorsque ce n’était pas le cas, la rédaction était pénible. Oh, je l’ai fait, et je le ferai sans doute encore, mais je n’aime pas particulièrement ça.

Gagner ma vie en écrivant, ça n’a jamais été un objectif pour moi. Gagner ma vie en réfléchissant, ou en communiquant mes idées, ça oui, c’est attractif.

Je blogue depuis plus de dix-sept ans. Il y a eu des pauses plus ou moins longues, la fréquence rédactionnelle a beaucoup varié, le genre d’écrits aussi. Ici, je pense et je parle à haut clavier. Et c’est pour ça que ça dure.

 

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At Some Point I Started Caring About What I Wrote Here [en]

[fr] A un moment donné j'ai commencé à me soucier de ce que j'écrivais ici. Dans le sens de me soucier de ce qu'on allait en penser.

When did it happen? I’m not so sure. At some point, I started caring about what I wrote on my blog. I started thinking about what others would think. I used to just write what I felt like writing. I didn’t have this sense that I had an “audience”. Sixteen years ago, pretty much nobody I knew was online. I knew online people, of course. But they were online people. My tribe.

I realised that after following an online course called Writing Your Grief. It was just after Tounsi’s death, but I’d already signed up – it was coincidental. For the first time in a long time I was writing things that weren’t meant to be published, but that weren’t journaling either. It was an extraordinary experience: not just as related to my grief, but for the writing. We had a private Facebook group in which we could share our writing and read each other’s pieces. A room full of compassionate strangers. I hadn’t written like that in years. More than a decade, maybe. And I loved what I wrote. You know, when words seem to write themselves, and your writing actually tells you something?

Morning Pages do that, but they are less structured. More stream-of-consciousness. I haven’t been able to pick up Morning Pages again since Tounsi died. Maybe I will someday. Right now I feel like I’m holding on by the skin of my teeth, so I don’t have the courage to dive back in.
While I was mulling over this new/old writing I’ve connected with (again?), Adam shared a link to this piece about blogging. Which I read.

You know it’s a recurring theme here on Climb to the Stars. I miss the Golden Age of Blogging. And when I was reading the piece linked above, about how blogging went from carefree online writing to being all about influencers, my feelings finally collided into a thought: yes, that was it. I missed writing without caring too much about what people would think. About being judged. About having to be “good” because my job depends on it now. Similarly, I noted the other day on Facebook that I wasn’t online to sell or market stuff, I was online because I liked it here. Because I enjoy it.

Catch-22, right? Because I enjoy it, I made it my job, and now it matters. I’m not a nobody anymore. I have clients. Colleagues in the industry. And I care what they think. And so I write less. I’m careful. I self-censor – more. I enjoy it less.

And now I’ve found a different pleasure in writing. Writing things I’m scared to show people, because I hope they’re good, but fear they’re banal. Expectations. Ah, expectations.

I guess I’ll just keep writing.

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Comment écrit-on? Plagiat, paraphrase et compagnie [fr]

[en] Contact with a few batches to bachelor students these last years has led me to believe that "writing" for many of them means "copy, paste, remix a bit". Cue an article on plagiarism...

Il y a très longtemps, j’écrivais sur du papier. Brouillon, ratures, prévoir du temps pour recopier au propre. Depuis la fin de l’uni, et même avant, ça ne m’arrive plus. J’écris sur clavier. J’ai la grande chance d’être douée d’un excellent premier jet. Souvent, je ne relis même pas avant de publier. C’est “facile” pour moi. Avec les années, j’ai appris que ce n’était pas le cas pour tout le monde.

J'écris mal

Je viens de finir d’écouter un épisode de Note to Self sur le plagiat. On y parle de quelque chose que j’ai constaté ces deux dernières années avec mes étudiants de bachelor: pour beaucoup, écrire signifie copier, coller, et, si on a de la chance, remixer un coup. En saupoudrant de paraphrase.

Pour nous qui avons appris à écrire “avant les ordinateurs”, cela n’avait pas des masses de sens de recopier mot pour mot ce qu’on trouvait dans nos manuels ou encyclopédies. Certes, certains le faisaient certainement, mais comparez l’effort requis à celui de copier-coller puis changer quelques mots.

Dans mes cours de blog, j’ai jusqu’ici laissé pas mal de liberté à mes étudiants concernant leur choix de thématique. Une chose sur laquelle je ne fais aucune concession, toutefois: ils doivent publier du contenu original. Du contenu qu’ils ont écrit eux-mêmes. Je suppose qu’il est clair pour eux que le plagiat est un péché capital, mais dans le doute, on repasse une couche.

Malgré cela, je me retrouve avec chaque classe face à une collection d’articles qui sont au mieux de la paraphrase maladroite. Cela devient un point de contention avec les étudiants. Je me demande s’ils me prennent vraiment pour une idiote, mais avec le recul, je me dis qu’ils n’ont peut-être simplement jamais vraiment appris à écrire, et qu’ils s’en sont tiré “en faisant ça” dans leurs études jusqu’ici.

En particulier, je pense qu’on ne leur a jamais appris comment paraphraser correctement (digérer le texte source, cacher celui-ci, écrire avec ses propres mots, contrôler pour la justesse des idées/faits et l’absence de citation directe involontaire).

Après “un peu” de recherche en ligne (ahem! ça aussi c’est une compétence qui manque souvent!), il me semble que les sources francophones que j’ai trouvées insistent sur “c’est mal, voici ce qu’il ne faut pas faire” mais ne montrent pas avec beaucoup de détail comment faire mieux. En anglais, il y a plagiarism.org, qui semble très bien, un tutoriel de l’Université du Missouri, des indications sur comment éviter le plagiat “copier-coller” grâce aux citations, des exemples de paraphrases acceptables et non acceptables (ici aussi).

On me demande parfois comment je “détecte” le copier-coller sous-jacent. Je n’utilise pas de programme anti-plagiat (probablement pourtant que ça m’épargnerait les nerfs). Mais à force d’années de linguistique, d’analyse de texte, de lecture et d’écriture, je sens immédiatement le changement d’auteur à la lecture. La plupart des étudiants que j’ai croisés dans mes cours n’écrivent pas aussi bien que les textes qu’ils plagient, et ne savent pas ménager une transition. De plus, dans un cours de blog, on travaille un certain style d’écriture qui est rarement celui des sources “d’inspiration”.

Alors c’est clair, on cite avec moins de rigueur académique quand on blogue, mais le principe sous-jacent reste le même: éviter de faire passer les idées ou les mots d’autrui pour les siens. Le moyen le plus simple d’éviter ça? Ecrire des choses qui sont déjà dans sa tête, et qu’on n’a pas besoin d’aller piquer sur des sites existants. Et faire des liens vers nos sources.

Il reste après le problème du plagiat involontaire, mais ça, c’est une autre histoire…

(Zut, je voulais parler aussi de la difficulté constatée chez mes étudiants à simplement “construire” un texte, à argumenter, etc — mais ce sera pour une autre fois, ce billet est déjà assez long!)

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From Essay to Fiction [en]

[fr] Exercice d'écriture: une aventure à la recherche de personnages pour porter ses histoires.

It’s an adventure. The adventure of a mind bubbling with ideas and things to say and write. The adventure of a mind which would like to bubble with fiction that makes people dream big things, and read on in wonder at the worlds created.

But all she can come up with are disasters and worst-case scenarios. And she wonders: do people want to read about all that will go wrong? Should she give in to the dystopian fantasies her mind produces on a daily basis?

She’s not that sure about the dystopia bit, either. Because on the flip side, she has hope, hope so huge and solid that it smothers everything else. Beyond all reasonable hope, she hopes, and imagines things working out against all odds.

She has imagination.

What she lacks is characters. She needs characters to fall in love with and to pull her along through her stories.

Her adventure will be the adventure of conjuring up characters to carry her stories.

She will delve in herself and those around her, clumsily at first, cobbling together patchworks which will barely stand on their two feet. But with practice and patience she will grow nimble, and her characters will breathe life and love. They will dance through her worlds under sunlight and starlight, singing the stories their lives will weave.

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Don't You Tire of Real-Time? [en]

[fr] Tout ce temps réel sur le web me fatigue. On néglige les expressions plus profondes que permet le web, sur nos blogs par exemple.

I find that I’m increasingly tired with real-time. Keeping up with the stream. Living on the cutting-edge. I like diving into deeper explorations that require me to step out of the real-time stream of tweets and statuses and IRC and IM conversations.

I like reading and writing.

I’ve never been much of a “news” person — and I know that my little self and my little blog have no chance of competing with the Techcrunches and ReadWriteWebs and GigaOms that seem to be all over the place now.

Life is real-time enough. I like spending time on the web like in a book.

I still love Twitter and Facebook and Tumblr and all the transient stuff that’s floating around — but sometimes I feel like I let myself get lost in it.

Once again, I’m back here, on my blog.

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Writing: Source of Income or Marketing Budget? [en]

[fr] Ecrire pour gagner de l'argent (en tous cas en tant qu'indépendant) ça ne rapporte pas des masses. Par contre, écrire est un formidable moyen de promouvoir ce qu'on fait (indirectement). Je propose donc de considérer l'écriture comme "budget marketing" plutôt que "source de revenu" (si on arrive à gagner de l'argent, tant mieux... mais ce n'est pas le but premier!)

A couple of days ago I was talking to a friend, who amongst various activities she juggles as a freelancer, is a journalist. Lately, she’s been less satisfied by her journalistic work, which ends up not paying much, and was wondering whether it really made sense to keep on writing. But actually, her work as a journalist is what gives her contacts and leads for her other activities: so it makes sense for her to keep on being a journalist — but not for the money, as a marketing investment.

Come to think of it, I’ve only very rarely earned money by doing actual writing. I did an article for a local paper once, but honestly, the amount I was paid for the work I put in just made no sense. So, yes, as a marketing strategy, it’s interesting, but not for actually putting food on the table.

Even the work I did for Fleur de Pains, though decently paid, was way more work than expected and ended up being not that much money for the energy it took. Consulting, speaking and training are clearly better sources of income, or managing “my type” of projects (blog editing, coworking space, or conference blogger accreditations for example).

Most of what I’ve read over the last six months about writing fiction also points in that direction: writing for a living is insanely hard work and will not make you rich. We’re blinded by the black swans out there named J. K. Rowling and other successful writers. Most people who write for a living don’t become insanely rich, and most of those who try to make a living out of writing fail.

So, where does that leave us/me? I love writing, and I’m not too bad at it. Honestly, writing is its own reward, as far as I’m concerned. That’s why I’ve kept this blog going for the last 10 years (by the way: take a moment now to let me know what your favourite articles from CTTS are — the blogversary is less than 48 hours away!). And honestly, I think I’ll never stop writing. But I don’t think it makes sense for me to try to actually earn a living doing it. Which doesn’t mean I’m closing the door to earning *some* money writing — but if I do, it’ll be a happy *extra*.

So, in times like now where I’m giving quite a bit of thought to all I do for free and which ends up bringing me business, and also (given right now business is going pretty well) cutting back a little (not too much though!) on what does not earn me money directly, I am realising that I need to make it my priority to have enough time to write.

You know these blogging crises I go through regularly? “OMG I’m not blogging much I need to write more?” Well, here we are. If paid work keeps me from blogging, so be it — it means I’m earning lots of money right then, and I can live with that for a while. But if unpaid “marketing budget” stuff keeps me from blogging, something is wrong.

So this is what my hierarchy of priorities could look like:

paid work > blogging > other writing (“for others”, or requested by others) > other marketing/networking/promotional activities

What about you? Where does writing fit in the “stuff you do”?

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Tulalu avec Paule Mangeat [fr]

[en] A literary meetup with a local author, and some considerations on what language I write in as a bilingual person (answer: way more English than French).

Mon “petit homonyme” Stéphanie, comme je l’appelais affectueusement il y a une quinzaine d’années déjà, co-organise depuis plusieurs mois les rencontres littéraires Tulalu ?!. (Oui, ça fait beaucoup de signes de ponctuation à la suite. J’ai un peu de mal, mais j’essaie.)

Cet après-midi, au détour d’une conversation branchée “écriture” (je suis en train de lire “On Writing” de Stephen King, après avoir dévoré “Bird by Bird” de Anne Lamott, à l’origine de ma révélation du mois de février), elle me propose de venir une fois à ces rencontres. Ou deux, peut-être. Et bien justement, il y a en a une ce soir.

Après moult tergiversations internes (et externes) dont je vous passe les détails, j’ai foncé en bas l’avenue de France pour aller m’asseoir autour d’une table au Zinéma, en compagnie d’une bonne douzaine d’autres amateurs de littérature du coin et de Paule Mangeat. Paule, je ne la connais ni d’Eve ni d’Adam, et son nom ne me disait même rien. Mais il aurait pu, Michelle ayant parlé d’elle en termes fort élogieux il y a quelques années.

Je suis à présent en mesure de vous confirmer qu’elle écrit de fort jolies nouvelles (elle nous en a lues (lu?) trois), en plus d’être une personne tout à fait sympathique. Je suis repartie avec une copie de son ouvrage dans mon sac, que je me réjouis de finir prochainement, entre un chapitre de Stephen King et un autre d’Anne Lamott (oui oui, j’ai entamé son roman “Rosie“, qui me donne envie de me mettre à écrire de toute urgence à chaque fois que j’en lis une page).

Parenthèse: clairement, j’abuse autant des parenthèses en français qu’en anglais, mais un peu moins des tirets, on dirait.

J’ai appris avec intérêt que quasi toutes les nouvelles de son recueil, “Côté Rue“, ont été écrite d’un jet. Moi qui suis une horrible écriveuse du premier jet, j’ai trouvé ça très réconfortant. Je ne prétends pas écrire aussi bien que Paule, et celle-ci avoue d’ailleurs avoir maintenant évolué au-delà de la tryrannie de ce premier jet dans son processus d’écriture (c’est moi qui formule ça comme ça, hein, n’allez pas la citer avec ces mots). Mais je peux vous dire qu’à force d’entendre (et de lire!) tant de personnes écrivaillantes autour de moi sur les bienfaits et les affres de la réécriture et du travail d’édition, je commençais à me demander si je n’avais pas des branchements qui manquaient. Eh bien, ça me rassure de savoir qu’il y en a d’autres que moi avec le même genre de branchements (ou leur absence).

Une de mes motivations pour ce soir, c’était de me reconnecter un peu avec la littérature francophone. De ce côté-là, mission accomplie. Etre bilingue ce n’est pas si simple, quand on aime écrire. Je me rends compte qu’au cours des dernières années, l’anglais est très clairement devenu ma langue numéro un à l’écrit. J’ai toujours lu surtout en anglais, même s’il y a des livres en français que j’adore — j’ai d’ailleurs un point faible pour la littérature romande.

Et ici, même s’il y a des phases assez francophones, je me rends bien compte que j’écris surtout en anglais. Avec les chroniques du monde connecté, j’ai une excuse pour écrire au moins une fois par semaine en français, mais bon… ça ne fait pas le poids face au reste. Pour vous dire à quel point l’anglais est devenu ma première langue à l’écrit, quand je prends des notes à usage personnel lors d’une conversation en français… oui, vous devinez juste. J’ai tendance à prendre des notes en anglais.

Ce genre de réflexion, sur fond des nettoyages de printemps que j’ai faits aujourd’hui sur Climb to the Stars, ça me donne aussi une furieuse envie de rendre un peu plus facile le tri des langues pour les 10 ans d’écriture passés qui sont plantés sur ce site. Si j’avais une journée ou deux à disposition…

Enfin bref, assez radoté. Il est temps que je réinvestisse un peu mon côté francophone quand j’écris.

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