[fr] Un petit aperçu du stress de l'enseignant. Et qu'on ne vienne pas me dire qu'on se la coule douce, qu'on est trop payés, et qu'on ne mérite pas nos vacances.
I’ve been thinking a lot about stress this week. I’m pretty stressed these days. I didn’t feel the stress much before the autumn holidays. I just felt very tired. Now I’m much less tired, and much more stressed.
Even though my sources of stress are multiple (private and professional, emotional and simply the sheer amount of work to do) it translates into a permanent background of “thinking of my pupils.” I just can’t get them out of my head. I go to sleep thinking of them, I wake up in the morning dreaming of them, I worry about them during the day, and even when I try to relax, they just won’t leave me alone. I’m usually pretty good at “blanking out” and thinking of “nothing”, but it just doesn’t work anymore nowadays.
It doesn’t help that I don’t have much time to do non-school things. Most of the time I have out of school is spent correcting and marking tests, preparing tests and classes, or discussing various school issues (relational or directly educational) with various people (some of whom must really be sick of hearing about all this stuff by now). Oh, and sleeping. Did I meantion dreaming about school? To put it shortly, I’m finding it hard to unwind.
However, even though I’m having a hard (sometimes rough) time, I’m confident that I’m doing what is necessary to improve the situation, and that I’m handling it as best I can. I am surrounded by competent and helpful people, and that helps a lot. It won’t last forever, and things are under control.
Just don’t tell me that teachers do nothing but sit on their arse all day waiting for their undeservedly long holidays, and go on “strike” because they think they’re not being paid enough. It pisses me off ever so slightly.
I would say that being a teacher is not easy everyday. Of course you have a lot of holidays, but I think you need it. I’m not a teacher, but I’ve seen how bad we can be, and how my professors (expect one) had try everything to keep us in the “good way”. This is more than just teaching.
I can’t remember one of my teachers going on strike. I’m not sure that “going on strike” is a good solution, but sometimes you have to ring a bell, do something to tell “that’s enought”.
I hope your situation will improve quickly.
Courage, Steph! Dis-toi bien que, si la majeure partie de tes élèves ont l’air d’être de petits ingrats (et le sont probablement), il doit bien en avoir quelques uns qui t’apprécient et se souviendront de toi et de ce que tu leur as appris… C’est juste qu’en général, ceux qui sont comme ça sont justement ceux qui font le moins de bruit… 🙂
Et je suis le premier à m’énerver quand j’entends quelqu’un juger le travail des autres sans avoir aucune idée de ce que cela représente. Je n’ai jamais été enseignant (j’aimerais bien le devenir, mais ce que j’entends sur les cours prodigués par notre HEP chérie me donne de moins en moins envie de me jeter là -dedans) mais j’ai beaucoup de respect pour vous toutes et tous.
Courage, donc. Tu es indispensable. Et surtout, continue d’enseigner l’anglais à tes élèves “avec ton drôle d’accent”… 😉
je sens que la consommation de produits Lush dans ta salle de bains va grimper en flèche 🙂
Hm… why is it that I have heard that last paragraph of yours repeatedly from people who are in the teaching profession? 😉
Chère Stéphanie,
je sens que les vacances de Noël seront bienvenues…
l’enseignement est une chose belle et difficile.
Une petite thérapie par les livres?
Qu’est-ce que la philosophie antique? de Pierre Hadot,
Les chroniques martiennes de Ray Bradbury et, enfin,
Fourmis sans ombre (compilation de haïkus).
Quelques pages avant d’aller se coucher, qu’en pensez-vous?
Excusez-moi, il est tard et je divague un peu.
amicalement,
ià±igo
Pas bête pour décrocher, de lire un peu avant de dormir! Je vais y penser 🙂
Salut Stéphanie ! C’est Séverine (de Lausanne). Reposes-toi un max et traites bien ta commotion. C’est vrai que c’est le truc le plus flippant au judo. Dans l’enseignement et dans toutes les professions à caractère “social”, la capacité à se débrancher (unwind) me semble fondamentale et aussi difficile à appliquer. J’ai une amie assistante sociale qui a aussi souvent ce type de difficulté. Quand je travaillais en recherche en psychologie, le judo m’a beaucoup aidé à débrancher. Le temps qui passe aussi. Peut-être qu’on apprend à se sentir moins concerné en dehors du travail quand on se fait une moins haute idée de l’impact qu’on peut avoir et partant, de sa propre responsabilité. En même temps, l’idée d’avoir un impact est un facteur-clé de la motivation, il me semble. Bref, sans doute un équilibre à trouver.
Ces derniers temps, je me suis beaucoup intéressée au philosophe Michel Onfray. Ce que je trouve intéressant, c’est que pour lui, être philosophe, c’est chercher à vivre une vie philosophique ; le rapport des gens à leur corps l’intéresse aussi beaucoup. Par certains aspects, c’est assez proche de ce dont on discutait au dojo, et par certains autres, vraiment éloigné (refus de l’idéal ascétique – assez présent dans les arts martiaux, il me semble). De la confrontation des deux, ça me donne une clé pour me situer, ou un début de clé, parce que je n’en ai lu qu’une petite partie.
Coucou Séverine, merci pour ton message! Je ne connais pas Michel Onfray (que de nom), je le mets sur ma liste de personnes-à -explorer-quand-j’aurai-le-temps (pendant les vacances d’été? :-))
Côté commotion, je crois que ça va mieux, mais c’est surtout la nuque qui râle (il s’est avéré que j’avais une entorse cervicale). J’ai passé pas mal de temps couchée ces derniers jours!
Bien pour le judo!! Je serais heureuse de voir une présentation de l’aikido, que je préfère nettement. Amitiés. Mir
Correction cérébrale…
Légère commotion cérébrale au judo vendredi. Quelques jours de repos s’imposent…….