Quelques pages en français [fr]

[en] I've added some French content to stephanie-booth.com. One page describing my standardized offer for blogging in business (of course, other packs can be negotiated -- this is mainly to help my clients get started). Another detailing private classes I offer individuals (not my main business, but I like doing it and I'm regularly asked to). A description of the "Get Started with Blogging" seminar -- I'm doing it as a workshop at LIFT, but I also plan to organize these regularly here in Lausanne (or elsewhere if there is enough interest).

I'd like to announce a first blogging seminar end of February -- but I'm a bit concerned about how I'll get the word out about it. You see, I'm pretty good at communicating stuff using new media, but I do sometimes feel a bit at loss with more traditional ways of promoting events or business initiatives. Any advice or assistance in that department would be greatly appreciated.

Chers lecteurs francophones (si vous êtes encore par là!), j’aurais besoin de vous. Dans le cadre de l’opération “mettre vaguement à jour stephanie-booth.com“, j’ai ajouté un peu de contenu au site francophone. Alors bon, comme d’habitude, c’est un peu brouillon (mais j’ai quand même réfléchi un peu à ce que j’écrivais) et c’est déjà en ligne. Mais votre avis sur ce que j’ai écrit m’intéresse. Bien? Pas bien? Détails à corriger? Problèmes de fond? Mauvaise stratégie? Parfait-y’a-rien-à-retoucher?

Vous voyez l’idée.

Les pages en question sont les suivantes:

  • Blogs et entreprises — j’essaie de “standardiser” un peu mon offre pour que les clients puissent s’y retrouver. Il y en a pour tous les budgets, et bien sûr, on peut toujours discuter de formules particulières. Mais il me semble qu’offrir 2-3 “packs” est une bonne chose.
  • Cours pour particuliers — ce n’est pas mon business principal, mais il faut bien que je me rende à l’évidence, on me demande pour ça. J’essaie d’expliquer dans quel contexte je fournis ce genre de service.
  • Cours d’initiation aux blogs pour particuliers — il s’agit de la fameuse idée de cours, que je propose dans deux semaines sous forme de workshop à LIFT (si vous allez à LIFT, profitez-en).

Concernant cette dernière offre, j’aimerais fixer une date pour un premier cours à Lausanne toute fin février, mais j’avoue que ce qui me fait un peu souci, c’est comment communiquer là autour. Voyez-vous, je suis une spécialiste de la communication nouveaux médias, et les personnes à qui s’adresse ce cours ne s’alimentent probablement pas quotidiennement sur les blogs.

Il faudrait recourir à des moyens de promotion plus “traditionnels” que je maîtrise mal: annonces, affichettes, mailing-listes un peu “pushy” (oh horreur!), alerter mes contacts journalistes, mon entourage offline, faire passer des infos dans écoles ou entreprises… Tout conseil ou coup de main dans ce domaine serait bienvenu. Merci d’avance.

Bunny's Print CSS Plugin Upgrade [en]

[fr] Deuxième version de mon plugin pour insérer automatiquement une feuille de style impression dans n'importe quel thème WordPress. Il y a maintenant un panneau d'administration qui permet d'éditer le CSS directement depuis WordPress -- et le CSS en question a été enrichi.

The little print CSS plugin I threw together the other day has had a little upgrade already, and is also now available in the WordPress plugin directory.

First, Kjell Knudsen was kind enough to add to the very basic CSS file I provided with the plugin. It’s now a little richer and should support K2, for example. It’s still open to improvement, so don’t hesitate to link to your propositions in the comments! Maybe at some point I’ll be able to offer more than one stylesheet with the option to choose between them.

Option? Oh yes, option. Because, you see, Print CSS now has an option panel. I’m pretty happy, because it’s my first plugin with an options panel, and I’ve been thinking I should learn how to do that for some time now. The options panel doesn’t do much, however: it simply allows you to edit the print CSS file through the WordPress admin area (if the file permissions are right — chmod 777 or something).

I’d like to extend all my thanks to Yaosan Yeo, who wrote the MyCSS plugin. I heavily lifted the code for the admin panel from it, as it does essentially the same thing: allow the user to edit a CSS file. I’m really loving MyCSS by the way, even if there is a little capitalization glitch in it, because I’m always adding CSS to my themes and it’s a real pain to copy-paste it all over the place each time I switch themes (or from one blog to another).

Off you go now, check out Bunny’s Print CSS in the WordPress plugin repository!

LIFT'08 Workshop: Get Started With Blogging [en]

[fr] J'ai déjà parlé ici de mon projet de cours d'initiation aux blogs. J'aurai (si les participants sont assez intéressés!) l'occasion de donner ce cours sous forme de workshop à l'occasion de la conférence LIFT à Genève, le 6 février prochain.

Le workshop est gratuit, mais il faut être un participant à la conférence (je vous invite vivement à vous y inscrire si ce n'était pas encore prévu -- c'est un des meilleurs événements du genre en Europe).

This is something I’ve wanted to do for some time now, and I’m happy to kick it off at LIFT: provide a crash-course in blogging for non-bloggers.

I know many people attending LIFT are already seasoned bloggers like myself. Many of you (my readers) probably are. I wanted to offer something to those who are not so immersed in the web as us.

So, basically, this is a three-hour workshop to open a blog (from scratch, I plan to use WordPress.com), twiddle the basic settings, learn how to publish, and talk about blogging. I’m always amazed that though the media now sing “blog, blog, blog” in every publication, many people haven’t really had a chance to get near one and see how technically easy publication is.

So, if you know anybody who is going to LIFT and isn’t (yet) a blogger… send them to my workshop 😉

Quoting from the workshop description, here’s the stuff it’ll cover:

First, on the “blogging technique” side:

  • opening your blog
  • discovering the various options and settings offered by the blogging tool
  • how to publish a post or a page
  • linking to blog posts or websites
  • organizing one’s content with tags and categories
  • managing comments
  • choosing a design for your blog and managing sidebar content

Second, on the “blogging culture” side, we might talk about:

  • blogs vs. “normal websites”
  • different uses of blogs (personal, corporate…)
  • dealing with openness and conversation in a public space (negative comments…)
  • blogging etiquette and ethics
  • reading other people and how to promote one’s blog
  • other “Web 2.0” tools to use in relation with your blog

20 nouvelles invitations pour Seesmic! [fr]

[en] Seesmic invites...

Le cadeau de la journée: 20 nouvelles invitations à Seesmic!

  • TppmJLzWLA
  • d99WBXjRap
  • R0iF3E6AJg
  • Hh9KhuQuOr
  • qOo7xCJP60
  • WPi9NSGfv6
  • zDRTYUGHwU
  • KeklkvUbMD
  • tlDr12tGnX
  • 1KrSMSGJId
  • 4LKZtSoyqv
  • UMqjq9Jjxf
  • oOK3eEdnT7
  • L219NIXUZW
  • e9O2YJf6x9
  • 0e6BG7IcNs
  • a2p69vT4KL
  • Sixz4qLzP1
  • Ugz9JPRgf2
  • 5SdOsUUpxl

Il y a une bonne communauté francophone sur Seesmic, et on attend que vous nous rejoigniez! (Seesmic, c’est trop bien. Faut le voir pour le croire.)

Adapting to Budget: "on peut tout faire avec tout" [en]

[fr] "On peut tout faire avec tout", me dit une copine designer avec qui je parle d'un mandat pour ma conférence, Going Solo. Ce qu'elle veut dire, c'est qu'il y a généralement moyen de s'adapter au budget du client.

C'est vrai pour moi aussi -- du moins dans certaines choses que je fais, comme apprendre aux gens à bloguer. On peut mettre en place un blog pour une entreprise pour 2'000CHF, mais aussi pour 50'000. Dans les deux cas le client aura un blog, mais les choses seront tout de même assez différentes:

  • Dans le premier cas, le client sera livré à lui-même pour découvrir la culture de la blogosphère et la stratégie de communication qui lui est propre. Je lui en aurai parlé, bien entendu, mais cela restera inévitablement abstrait. Il va devoir apprendre en public, perdre la face peut-être. Il fera des erreurs. Si tout va bien, il s'en sortira, à long terme. Au bout d'un an, de deux ans, il finira par réellement comprendre ce que ce nouveau média a à offrir -- s'il n'a pas abandonné, découragé.
  • Dans l'autre cas, le client sera accompagné, suivi de près, conseillé, coaché pendant six mois. Il apprendra "juste". Il fera moins d'erreurs grossières. On ménagera sa susceptibilité en ne l'obligeant pas à apprendre sans filet sous les yeux du public. Il y aura des crises également, c'est sûr -- mais il ne sera pas seul pour y faire face.

Il n'y a pas une méthode plus juste que l'autre, c'est ce que je suis en train de comprendre. Ça dépend du client. Est-il prêt à être livré à lui-même, quitte à échouer misérablement ou à se décourager? A quel point tient-il à apprendre à maîtriser ce média? Son budget est-il limité? Je m'adapte.

Last week, I recontacted a girl I used to do judo with, who is now a designer (not a “graphic designer” per se — an object designer). We talked about her work and what she did, and ended up trying to see if there was anything we could do together for Going Solo.

I met her to discuss this — it was a very strange experience for me to be “the client” and to feel totally lost about what she was going to do for me. And also, to be wondering how much this kind of thing would cost me. I had more than a few thoughts for my clients, who sometimes turn green when I tell them the price tag for what we’ve discussed.

What I’d like to talk about here is something she said: “on peut tout faire avec tout”, meaning “you can get anything for anything”. Not very clear out of context, I’ll admit. We were talking about budget. Basically, what she meant is “tell me how much you have for this, and I’ll figure out a way to give you something for that price”.

As the client in this story, I personally found that much more comfortable than to have to wait for her to come up with a quote (which would probably make my heart sink) and then get into painful discussions to see how we could reduce the cost.

My needs here aren’t very specific. I want a logo, a “look”, banners, some printed material, etc. And it makes sense: I can probably get that for 2000 CHF, and I could also get it for 8000. What I’d get would be different, of course — but basically, it would fulfill the basic need.

I liked what she said, because it resonated with some background thought process of mine which never quite made it to the surface. In my “industry” (let’s think of social media here, like corporate blogging), you can also “get anything for anything”. Want a corporate blog? Well, we can do it for 2000, but also for 20’000 — or even more.

Let me explain a little. This is something that’s been bothering me for a few months, and I’m glad I’ve finally figured it out.

When I quit my day job (or was about to do so), I set up blogs for some clients. It was very lightweight: evangelize, install WordPress, show somebody how it worked, adapt a design to a WordPress theme, give some strategic advice (not always received) — and there we go. Sometimes, I didn’t even go through all that. It was “talk a couple of hours, open a WordPress.com account, done”.

But I wasn’t that happy with the results. People often didn’t really “get” it. I felt they were under-using their blogs, that they could be doing so much more with them. Sometimes, people “didn’t get it” to the point that they actually didn’t really use the blog we’d set up.

So, I changed my way of working. Over the weeks and months, I came to understand just how vital training was when it came to understanding social media. Not just the technical aspects, but as I’ve written again and again (and probably elsewhere), the cultural and strategic aspects of it. So, I started to include that in my discussions with clients.

“Setting up a blog and learning how to publish a post is just the beginning. The big job is understanding the blogging culture, and figuring out how blogging fits into or changes (in most cases!) your communication strategy.”

I didn’t want my clients to be disappointed in their blogs, or to “fail”, or to mess up too much. It brought me to quoting healthy 5-figure prices for “we’d like a corporate blog” type of requests.

Not surprisingly, they thought it was a tad expensive. “Isn’t the whole point of this social media stuff the fact that it’s supposed to be cheap?” So, I didn’t get the gigs in question, and I wasn’t very happy either. The corporations I’ve been in touch with seem quite ready to be evangelized about social media, but not really ready to bet money on it.

(I know a lot of what I’m saying is old news, so forgive me if I seem to be stating the obvious to some of you.)

About a week ago I had a chat with one of my old clients, who told me that after about a year of having a rather non-bloggy blog things were slowly starting to change. Nothing very notable, but they were loosening up. They brought in somebody to help for the website who was more of a “web” person, and that had a positive influence on how lively the publication was becoming.

This seemed to bring me an answer to something I’d been uneasy about: lately, I’d caught myself explaining how blogging, as a tool, creates a certain kind of culture and communication strategy — but in the same breath, kind of negating that by insisting that throwing blogs at people doesn’t make bloggers out of them. I still think I’m correct about this, but it’s more complex than I make it sound. If you give somebody a blog, and they use it long enough, sooner or later they’ll start to “get it”. The catch is that there are high chances they will give up before they get there. And also, there is no knowing how long they’ll take to “get it”.

So, what do I do with this? On the one hand, it is possible to keep blogging “cheap”. On the other hand, I do believe it makes sense (particularly for corporations) to invest a hefty chunk of time and money in learning to get it right. (Corporations don’t hesitate much about spending lots of $$ — or even €€ or ££! — on software solutions… put that money you’ll save on the software in training and strategic consulting when it comes to social media.)

I realised that the key was compromise.

Say your budget for opening a corporate blog is 2K. We’ll open a WordPress.com account or install WordPress on a server somewhere, get you a domain name, maybe a cheaply customised theme with your logo in it. I’ll show you how to use the tool’s basic functions. I’ll give you some advice (blogger’s survival kit), recommend some other tools to try, and that’s about it. You’re on your own.

You’ll scrape your knees. It might take you a year or more to figure out for yourself that blogging isn’t about reproducing your “print” or “old marketing” content in a light CMS called a blogging tool. You might give up, or decide that this blogging thing is not all it’s hyped to be — it’s too hard, it doesn’t work, it’s just a fad. On the other hand, if you do hang on in there, feel your way through the crises, engage with your readers, learn to be part of the community, mess up and apologize… There is a lot of value in there for you.

If your budget is 50K, we’ll do things differently. I’ll follow and train your team over 6 months. I’ll walk you through the crises. I’ll help you prevent some. I’ll hold your hand while you learn. Talk with you when your communication strategy feels rattled by this alien blogging thing you’re doing. Help you see clearly so you understand what’s at stake more clearly when you have decisions to make. Spend time convincing the sceptics that what you’re doing really has value. Teach you to write better, as a blogger. Show you how blogging is part of this Bigger Thing that’s been happening online over the last years. When we’re done, I’ll have taught you almost as much as I know, and you’ll be autonomous.

In both cases, I’m compromising. The client is compromising. Blogging is about learning in the open, messing up in public, and getting scalded by the heat of real relationships and real people and real conversations. It’s about being human.

Where exactly is the compromise?

In the first scenario (the “cheap” one), the client isn’t really ready to invest much time and money in understanding blogging, or doesn’t have the means to do so. If he’s not committed or not passionate enough, the whole thing will fail. Remember that many people start blogging, and then stop. They’re just not around to tell us about it. All we see are the natural bloggers, those who have it in their blood, so to speak. Those who have a personality that fits well with the medium. On the flip side, the client gets the “real deal” right away. No training wheels.

In the second scenario (the “expensive” one), the compromise is in saving the client’s face. It spares the client the indignity of learning through making lots of mistakes, and in public. By investing time and money, and hiring competent people, you can avoid making gross mistakes, and appear to “get it” faster than if you jump in and half drown before you figure out how to float. We’re compromising here by preventing the client from looking too bad while he gets to grip with the new medium. Ultimately, the client will have to learn to lose face every now and again — nobody can prevent the business from messing up now and again. But it won’t be due to being uncomfortable with an unfamiliar medium.

I don’t think there is one right way to get into blogging. Just like there is not a “best” way to learn, between taking classes and learning all by yourself. Both of these scenarios are good — and all those in between. It will depend on the client:

  • is the client ready to scrape his knees in public, a lot — or is he still happy with a rather controlled communication strategy, which he wants to ease out of gently?
  • is the client willing to see his attempt to get into blogging fail (for a variety of reasons) — or does he want to put all the chances on his side to make sure he sticks with it?
  • is the client on a budget — or is money not an issue?

Which brings me back to where I started. Translating what my friend says to my own business: if you want to get into blogging and your budget is set, it’s possible (within reason, of course). In all cases, you’ll get “blogging”, but you’ll get different flavours and intensities of it.

You just have to trust the professional you hire for this to be giving you your money’s worth.

Encore au sujet de Facebook [fr]

[en] An answer to Carlos's comment on my last post. The "interesting things" I'm waiting for us to be able to do with the new Facebook "friend lists" is to use them for sharing and privacy purposes.

Carlos a laissé un commentaire tout à fait pertinent à mon dernier billet au sujet de Facebook, et j’aimerais y répondre ici.

Tout d’abord, Carlos, merci pour ton commentaire — et ça me fait plaisir de voir que tu es d’accord avec moi sur l’ensemble. Voici quelques points de ton commentaire auquel j’aimerais répondre plus précisément:

Même si myspace est à la ramasse, facebook ne va pas beaucoup plus loin, le seul + notable c’est d’avoir l’identité réelle des gens (pour autant qu’on joue le jeu) à la place de pseudos.

En ce qui concerne l’identité réelle, c’est plus que “jouer le jeu” qui est attendu de nous. Facebook a viré des gens qui utilisaient des pseudonymes — demande à kittenfluff sur Seesmic — et surtout, toute l’idée de Facebook étant de te connecter avec les gens que tu connais déjà, c’est un peu dur pour eux de te trouver si tu n’utilises pas ton identité officielle.

Si tu en as l’occasion, je serais très intéressé d’avoir ton point de vue et de voir se developper ta dernière phrase “qu’on puissse faire quelque chose d’utile avec sa liste d’amis”.

Oops. Voir plus bas. Les paragraphes qui suivent ne répondent pas vraiment à la question de Carlos. Voyez après le passage en gras pour la vraie réponse. Mea culpa.

“Faire quelque chose d’utile avec sa liste d’amis:” c’est justement, à mon avis, utiliser facebook pour partager des faits ou actions réels, et agir sur la réalité. C’est la “réalité” qui est la clé, ici. Alors bien sûr, il n’y a pas que Facebook pour faire ça.

Tout réseau social le permet. Les blogs sont un réseau social, donc la structure est très libre. Avec mon blog, je partage avec mon réseau (les gens qui me lisent) mes pensées ou parfois les événements de ma vie. Idem avec Twitter. Idem avec Dopplr, Seesmic, etc.

Facebook permet de concentrer tous ces petits “actes de la vie numérique” en un seul endroit. Alors, bien entendu, mon blog aussi. Si tu regardes les sidebars, j’essaie d’y fourrer tout: mes liens del.icio.us, Twitter, mes photos, mon deuxième blog… et j’en passe. Résultat — on me le fait assez remarquer: c’est trop chargé. C’est pas fait pour ça. Je pense que 90% des gens qui passent par ici ignorent le contenu de mes sidebars. Je les laisse car je pense que ça peut avoir une valeur pour la personne qui débarque ici pour la première fois — mais clairement, c’est pas fait pour ça.

Sur Facebook, par contre, alors oui — c’est fait pour ça. C’est Facebook qui va se charger de rendre “les dernières nouvelles de mon monde” plus digest pour mes contacts. C’est un super-aggrégateur de news, si on veut.

D’un certain côté, il n’y a rien de révolutionnaire à ça. C’est d’ailleurs le cas pour beaucoup de ces “outils web2.0”. Prends Twitter, par exemple: il y a des clones partout, mais pourtant, c’est toujours Twitter qui occupe le devant de la scène. Pas nécessairement pour cause de suprématie technique, mais à cause de la communauté qui s’y trouve. Je ne vais pas quitter Twitter pour un concurrent, car tous mes amis s’y trouvent. Idem pour MySpace, idem pour Skyblog chez les ados francophones. On reste à cause des gens.

Et Facebook bénéficie aussi de cette dynamique. A un moment donné, Facebook a passé le “Tipping Point” (un livre à lire, en passant) — et on va sur Facebook car “tout le monde” est sur Facebook. On va pas sur Facebook pour pouvoir jouer aux Vampires ou même au Scrabble, on y va car les gens qu’on connaît y sont déjà, et qu’on pourra donc partager avec eux facilement les nouvelles de notre monde, et organiser des sorties Karaoké ou des journées comme le Website Pro Day. Faire quelque chose d’utile avec sa liste d’amis, c’est ça.

Mince, je viens de réaliser que je ne suis pas en train de répondre à ta question, que je viens de comprendre à l’instant. Je ne suis pas encore réveillée, j’ai une excuse 😉 — désolée d’avoir réexpliqué tout ceci, que je réalise en fait que tu comprenais déjà. Arghl. Avec un peu de chance ce sera utile à d’autres!

Je reprends ta question, donc. Faire quelque chose d’utile avec ses listes d’amis, ces listes que Facebook nous permet de définir, quoiqu’un peu maladroitement. La chose utile, c’est de pouvoir utiliser ces listes pour gérer des droits d’accès. Par exemple: “les gens étiquetés ‘collègues’ n’ont pas accès à mes ‘status changes’ ou à l’album de photos ‘soirées’, sauf s’ils sont aussi étiquetés ‘amis'”. Ou bien: “mes ‘copines du jeudi’ ont accès à une série d’articles un peu salaces, mais personne d’autre”.

Tu vois l’idée? (C’est plus court et simple que ma “fausse réponse”, hein…)

On nous a présenté de belles choses du côté de l’OpenSocial qui permettra à un maximum de services tiers de s’intégrer aux profils et surtout de créer le lien entre les différentes communautés, mais on dirait que ça prend plus de temps que prévu.

Vu les intérêts en jeu, je me demande jusqu’à quel point le mot “open” est bien choisi.

Ah, OpenSocial. Regarde du côté de Social Network Portability, une initiative partie du mouvement des microformats. OpenSocial va dans cette direction, mais il ne faut pas attendre de miracles pour tout de suite. Ces choses prennent du temps. Quand OpenSocial a été présenté, c’était quelque chose sur papier. Il faut maintenant que les divers acteurs l’implémentent, et suivant qui… ça va pas se faire demain.

Donc, je pense que là tu es un peu injuste et impatient 😉 mais si tu veux développer plus loin ta pensée à ce sujet, je te lirai avec intérêt. (J’avoue qu’en plus j’ai suivi d’assez loin la saga OpenSocial, laissant à d’autres le soin de s’en occuper.)

Facebook, foire aux applications [fr]

[en] Facebook has become a gigantic app-fest, and I regret it. Many newcomers around me see only that, and fail to understand where Facebook's real value lies. Not in the Vampires, Superwalls, or Secret Crushes. But in the network of people you have there, and what you can do with them: plan events, share online doings, or discover more about them.

Facebook se répand comme une trainée de poudre en Suisse Romande. J’y retrouve donc des amis “offline” qui souvent, m’avouent ne pas trop y comprendre. Ils reçoivent des tas d’invitations pour toutes sortes de choses, qu’ils acceptent, passent plus loin — mais pour être honnête, ça lasse vite, ce genre de jeu.

Facebook | Confirm Requests

Quand je lis des articles dans la presse au sujet de Facebook, même topo: tout est centré sur les fameuses applications, qui permettent de jouer aux Vampires, de comparer ses goûts musicaux, et de découvrir qui a secrètement flashé sur nous. Mais que se passe-t-il donc? Est-ce si superficiel que ça, Facebook?

Même si Facebook est devenu célèbre (médiatiquement) dans un deuxième temps grâce à sa plate-forme d’applications, ce n’est pas ce qui m’a attirée vers ce réseau social. J’y étais “avant les apps”, moi 😉

Facebook, c’est tout d’abord un splendide carnet d’adresses des toutes mes connaissances (moins celles qui résistent encore et toujours à l’envahisseur, bien entendu). Un “facebook”, littéralement: un carnet de visages, un répertoire de mes amis et d’informations à leur sujet.

C’est ensuite un endroit où je peux faire circuler l’essentiel de mes activités numériques: j’y centralise des alertes concernant la publication de billets (comme celui-ci), mes tweets, et quelques mots d’humeur parfois un peu plus privés.

En retour, si mes amis font de même, Facebook me fournit via mon “News Feed” les nouvelles de mon monde. Qui a publié quoi, qui est où, qui a rejoint quel groupe. Bref, un condensé de nouvelles provenant de mon réseau social. Et Facebook fait ça intelligemment: je peux lui dire quel genre d’informations je préfère voir, et lesquelles m’indiffèrent. Je peux choisir de mettre en avant certaines personnes, recevant un plus grand nombre de leurs nouvelles — ou moins, pour d’autres. Et maintenant, je peux même indiquer, pour chaque information publiée dans mon News Feed, si je suis contente ou non que Facebook me l’ai servie.

Facebook News Feed

Mais là où Facebook bat tous les autres réseaux, c’est pour la gestion des événements. Il est hyper facile de mettre sur pied un événement et d’y inviter ses amis. Je l’ai fait pour WPD et WoWiPAD. On peut aussi facilement mettre en avant un billet publié, un événement, ou une photo en les partageant, soit sur son profil, soit en privé via un message à un ami ou plusieurs.

Ça me désole de voir que pour tant de monde, Facebook se résume à une “foire aux applications”. Il faut dire que la plupart sont bien conçues, vous invitant sans arrière-pensée à spammer vos amis pour qu’eux aussi aient un Superwall et un Funwall (j’en peux plus de ces deux, arrêtez, s’il vous plaît). Oui, bien sûr, c’est nul, toutes ces applications. La plupart n’ont aucun intérêt ou presque.

On retiendra tout de même: Scrabulous, pour jouer au Scrabble (en français aussi!), Books, pour partager vos lectures, et si vous utilisez des services comme Twitter, Dopplr, Pownce, Flickr — installez sans hésiter les applications Facebook qui y correspondent.

Si vous débarquez sur Facebook, souvenez-vous: l’intérêt n’est pas dans l’accumulation des applications diverses sur votre profil, qui finira par ressembler à un sapin de Noël surchargé et bariolé. Facebook, c’est avant tout un lieu de contact avec ceux que vous connaissez, de près ou de loin selon vos goûts. Alors oui, ce contact peut être ludique (certaines applications le sont) — mais il ne faut pas aller par-dessus-bord non plus.

Ah, les fameux “friends”. Sur internet, dès qu’on se connaît, on est amis, n’est-ce pas? C’est peut-être vrai dans les premiers élans de découverte d’un nouveau réseau social, mais quand on commence à avoir quelques centaines “d’amis”, le terme perd son sens. Et si on est quelqu’un de sociable, dont le réseau est passablement présent sur internet (comme moi), on y arrive vite, aux quelques centaines de contacts. Notez que je dis “contacts”.

C’est pour ça que cette nouvelle fonctionnalité de Facebook, qui permet de faire des listes d’amis, est un pas en avant super important. J’en ai parlé longuement en anglais: nous avons besoin de pouvoir contrôler plus finement ce que nous dévoilons de notre sphère privée. En d’autres mots, nous avons besoin de pouvoir apporter une structure à nos réseaux sociaux en ligne — car notre réseau social a une structure. Tous ne sont pas égaux, parmi ceux que l’on connaît. Il y a les amis proches, la famille, les collègues — ceux avec qui on va manger à midi, mais aussi ceux à qui on ne parle presque pas, les copines du jeudi soir, les amis d’école perdus de vue, les personnes qu’on aimerait mieux connaître… etc. On retrouve ce besoin dans l’histoire récente au sujet de Google Reader: on veut plus de granularité pour ce qui est “privé”. Pour le moment, c’est un peu tout ou rien. Soit c’est privé, soit c’est public.

Un jour, et c’est ce que j’essayais d’expliquer dans le Grand 8 du 1er janvier, on pourra régler finement qui a accès à quoi dans ce que l’on publie, en fonction de comment on “classifie” (bien mauvais terme, je vois plutôt ça se passer avec des tags) les gens de notre réseau. Alors certes, on n’en est pas là avec Facebook. Pour le moment, vos “listes d’amis” vous permettent simplement de les inviter en bloc ou de leur envoyer un message commun facilement. L’interface pour placer les personnes dans les listes est également trop encombrante. Mais c’est un pas dans la bonne direction.

J’attends, retenant mon souffle, qu’on puisse faire quelque chose d’utile avec ces “listes d’amis”. Si Facebook rate cette coche, qu’importe — un autre réseau social le fera. Et croyez-moi, celui qui implémentera ce genre de fonctionnalité correctement aura une bonne longueur d’avance sur les autres.

Print CSS Plugin (WordPress) Needs CSS Guru [en]

[fr] Un nouveau plugin, qui permet d'insérer automatiquement une feuille de style pour l'impression dans son blog WordPress.

La feuille de style que j'ai pondue étant bien pauvre, incomplète, et franchement pas terrible, l'aide d'un gourou CSS serait fort appréciée pour mettre à disposition une feuille de style pour impression qui soit jolie, conforme, et à un peu près universelle. Crédit sera donné, bien entendu. (C'est un anglicisme, ça?)

Right, here we go — another plugin. I noticed some time back that many WordPress themes were provided without a print stylesheet.

In my attempt to stop fiddling with my theme files, I dreamed up a simple little plugin that would add a link to a print stylesheet in the page header, and provide a simple, universal, print stylesheet that people could use.

Well, I’ve got half the work done, and it’s my new plugin Bunny’s Print CSS (zip, .phps. “Half the work” because it includes a sample stylesheet and links to it automatically in the theme header when activated, but the stylesheet is nowhere near “complete”, “universal”, “pretty”, or any other nice adjectives you’d like to find associated with a print stylesheet bundled in a plugin.

So, call to all you CSS gurus out there. Can you improve on my print.css? It would be nice if it were at least somewhat sandbox/kubrick compatible. Credit will be (loudly) given.

Now, aren’t there other plugins out there doing similar things? Not that many, at least in the plugin repository. MyCSS allows you to add custom theme-independant CSS to your blog. WP-Print creates a “printable version” of your blog (if I understood correctly, by creating a set of print-friendly pages).