Se mettre aux médias sociaux, à plusieurs [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

Direction d’une formation sur le sujet oblige, je réfléchis pas mal ces temps à comment enseigner l’utilisation des médias sociaux.

Techniquement, ce n’est en général pas trop un problème. Enfin, si, ça peut être un problème, mais c’est un problème qu’on connaît: si on ne sait pas sur quel bouton appuyer pour ajouter un lien dans son blog, où qu’on ne sait pas comment régler la confidentialité d’une note publiée dans Facebook, c’est une lacune technique comparable à ne pas savoir changer la police d’un document dans un traitement de texte ou classer dans l’ordre alphabétique une colonne dans un tableur.

La dimension supplémentaire que comportent les médias sociaux, et à qui à mon avis pose un problème nouveau, c’est la dimension sociale. Le fait que ces outils prennent leur puissance de la mise en relation des personnes et de leurs interactions.

On ne peut pas apprendre les médias sociaux tout seul.

Nous avons besoin des autres sur les réseaux, de pouvoir nous connecter à eux, interagir avec, apprendre en situation.

Prenez Twitter: se créer un compte, envoyer quelques messages, tout cela ne rime à rien et n’a en soi aucun intérêt. Twitter devient intéressant qu’on on a trouvé des gens à suivre et qu’on est suivi. D’où mon conseil, qui date déjà: pour démarrer avec Twitter, trouvez une poignée d’amis et de connaissances qui désirent faire de même, et inscrivez-vous ensemble.

Heureusement, comme pour Facebook, il y a maintenant une masse suffisamment critique de personnes inscrites à ces services pour que ce soit de moins en moins un problème.

Mais ce le sera toujours avec les nouveaux services qui feront inévitablement leur apparition. Découvrez-les en groupe, plutôt qu’en solitaire, cela sera bien plus fructueux!

Technologie et indépendance professionnelle [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

Ce matin, je me trouve à vouloir vous écrire une nouvelle chronique sur la vie d’indépendant. Pour moi, la vie d’indépendant et ce “monde connecté” qui est la thématique centrale de ma chronique vont de pair. Je vais essayer de vous expliquer pourquoi.

Je crois ne pas me tromper en disant que les petites structures sont plus mobiles et plus réactives que les grandes. Je crois que c’est valable tant en économie, société, que politique. Enfin, je ne suis ni économiste, ni sociologue, ni politicienne, donc je me trompe peut-être. Mais dans le business — comme dans la formation — ça me paraît un constat assez évident.

Le monde connecté, du réseau, des technologies de pointe, c’est un monde qui bouge vite. Il y a bientôt cinq ans, lorsque j’en ai fait mon métier, je n’avais pas d’autre choix que celui d’être indépendante professionnellement si je désirais exercer ce métier (c’était “consultante en blogs” à l’époque) que j’étais en train de créer de toutes pièces.

Le monde de l’entreprise n’était simplement pas prêt à proposer des postes consacrés à ce domaine d’expertise émergeant.

Maintenant, les années ont passé, et les entreprises commencent à engager des “social media managers” et des “community managers” — sans forcément toujours savoir vraiment ce qu’elles font. Mais pour quelqu’un qui désire vivre de son expertise en matière de médias sociaux tout en étant employé, c’est maintenant possible.

Ce qui m’intéresse en fait dans ce “monde connecté” dont je parle ici, c’est sa réactivité. C’est la nouveauté. C’est les liens entre les gens et les formes d’organisation sortant de l’ordinaire. Si l’on est un précurseur, si l’on s’intéresse à ce qui bouge… il y a de fortes chances que l’indépendance professionnelle soit ce qui nous convient le mieux.

Voilà donc le lien. Ne vous étonnez donc pas si médias sociaux et indépendance professionnelle se côtoient ici dans les semaines à venir.

Participer à un Jelly: quel intérêt? [fr]

[en] What is a Jelly, and why should I come? In short: it's a casual coworking day. Benefits for participants include increased productivity, creativity boost, a timeframe to work on procrastinative projects, networking, discovery of coworking and the Lausanne coworking space, eclau. Sign up on Facebook if you'd like to participate (Nov. 19th, 2010 is the first Lausanne Jelly).

Cela fait quelques semaines que j’annonce à tous vents la création d’un Jelly lausannois, le troisième vendredi de chaque mois. Le premier a lieu le 19 novembre 2010 à l’eclau.

Deux questions vous taraudent certainement:

  • qu’est-ce qu’un Jelly?
  • quel est l’intérêt d’y prendre part?

Je vais tâcher de satisfaire votre curiosité.

C’est quoi, un Jelly?

Un Jelly, c’est simplement une journée où plusieurs personnes se retrouvent dans un même lieu pour travailler ensemble. Un peu comme on faisait quand on était étudiants, vous savez? Soit à la bibliothèque, soit chez quelqu’un…

Logo eclau.Là, en l’occurence, c’est l’eclau qui fournit le lieu et le wifi. On invite plein de personnes intéressantes et sympathiques à venir travailler à l’eclau le même jour, ordinateur portable sous le bras et pique-nique de midi dans le sac.

Les participants visent d’arriver vers 9h, ou plus tôt si ça les chante, ou plus tard s’ils ne peuvent pas plus tôt. On travaille jusqu’à 18h, ou 17h, ou 19h, chacun comme il veut, il n’y a pas de règle.

PohaComme c’est à l’eclau et qu’à l’eclau on aime le poha (un petit-déjeûner indien que j’affectionne), j’en ferai une bonne platée que j’amènerai vers 9h pour ceux qui veulent commencer leur journée de travail par quelques bouchées d’exotisme gastronomique.

Pourquoi je viendrais à un Jelly?

Il y a plein de raisons qui pourraient vous motiver à venir à un Jelly. En voici quelques-unes qui me viennent à l’esprit.

Tout d’abord, pour la productivité. Changer de lieu de travail, être entouré de gens qui se concentrent, ça peut faire des miracles quand on a tendance à s’enliser dans le quotidien.

Pour avancer sur ce gros vilain dossier qui patine. Dans l’état d’esprit du Website Pro Day d’antan (Jelly avant l’heure), un Jelly ça peut être l’occasion de bloquer la journée, de sortir de votre cadre habituel, et de vous consacrer corps et âme à un de ces “machins” informes qui vous pourrissent la to-do list et la vie depuis des semaines ou des mois.

Trouvez quelques camarades d’infortune et donnez-vous le mot pour vous retrouver un Jelly afin de mettre à jour votre site professionnel / écrire des articles sur votre blog / mettre en place un système de backups / réparer ce fameux plugin WordPress / finir votre compta / concevoir la plaquette que vous voulez faire depuis deux ans / et j’en passe… ce sera encore plus motivant!

Pour donner une bouffée d’oxygène à votre créativité. A nouveau, vous sortir de votre quotidien, côtoyer de nouvelles personnes, ça va aider votre cerveau à respirer. Nouvelles idées, autres façons de voir les choses… c’est d’ailleurs un des grands bénéfices du coworking. Le Jelly vous y donne accès gratuitement, même si vous n’avez pas le profil d’un membre d’espace coworking (vous avez déjà des bureaux, vous êtes employé, vous préférez travailler chez vous…).

Pour le réseautage. Je n’insisterai jamais assez là-dessus, mais le réseau c’est une clé importante de succès et d’inspiration, que vous soyez indépendant, employé, en recherche d’emploi ou d’une nouvelle carrière.

Passer la journée à travailler dans le même lieu, ça tisse déjà des liens. On pique-nique ensemble à midi. On sort prendre l’air 10 minutes avec une nouvelle connaissance. On va boire un verre après le Jelly. Laissez quelques cartes de visite sur la table de l’entrée, échangez-en avec les contacts que vous aurez noués, et retrouvez-les le troisième vendredi du mois d’après, au Jelly suivant.

Pour découvrir le coworking et l’eclau. Si le coworking vous intrigue ou vous tente, mais peut-être pas (plus! ou encore!) comme mode de travail régulier, le Jelly vous donne l’occasion de l’expérimenter gratuitement de façon ponctuelle. C’est aussi une très bonne excuse pour venir à l’eclau, qui est un endroit de travail fort sympathique (si c’est moi qui le dis!) et rencontrer Bagha, le mythique chat des lieux.

Jelly-FAQ imaginaire

Puisque je suis lancée, quelques questions que vous vous posez peut-être, et des réponses.

Je ne suis jamais venu(e) à l’eclau, je peux quand même participer au Jelly?

Le Jelly est ouvert à tout le monde, est spécialement aux personnes qui ne sont pas membres ni visiteurs de l’eclau!

C’est où l’eclau? On arrive comment?

C’est à Lausanne, du côté de Prilly. C’est tout expliqué ici.

Je peux amener du monde?

Volontiers! Partagez l’événement sur Facebook, sur Twitter, motivez vos amis… Plus il y a de monde au Jelly, meilleure sera l’énergie de la journée!

On va être combien? Il y a assez de place?

Au minimum une bonne dizaine, au maximum 20-30. L’eclau a de la place pour autant de monde (110 mètres carrés, quand même) — on a acheté chaises pliables et tabourets supplémentaires, et au pire les derniers arrivés prendront possession des 3 canapés.

(Si vraiment on se retrouve avec trop de monde on devra refuser l’entrée aux participants de dernière minute donc… n’oubliez pas de vous inscrire!)

On arrive vraiment à travailler avec tout ce monde au même endroit?

Oui, bien sûr! C’est clair que c’est différent comme ambiance de travail que seul dans son bureau (ou son salon), mais la concentration, c’est contagieux aussi. De plus, les échanges et rencontres permettent des fois de gagner des journées entières de travail, en nous aidant à voir des raccourcis qu’on ignorait!

Y a-t-il des choses à éviter lors d’un Jelly?

Vu que l’eclau est un open space et qu’il y aura du monde, ne prévoyez pas de passer la journée au téléphone. Ne prévoyez pas non plus de recevoir du monde (clients, etc.) à moins que ceux-ci prennent aussi part au Jelly. L’eclau est un endroit sans fumée (on peut sortir) et sans musique (donc prévoyez de bons écouteurs qui ne fuyent pas si vous travaillez en musique). C’est tout!

Je ne suis pas un geek, je peux quand même venir?

Bien sûr, ce n’est pas du tout réservé aux geeks.

J’aimerais bien mais je ne pourrais venir que le matin / l’après-midi / quelques heures…

Aucun souci, venez quand vous pouvez, mais inscrivez-vous quand même!

Chouette, je veux venir, comment je fais?

Il suffit pour venir de s’annoncer sur Facebook ou sur doodle (liens pour le Jelly du 19 novembre 2010). C’est important de s’annoncer car ça encourage d’autres à venir, et rend le Jelly d’autant meilleur.

On se voit au prochain Jelly@eclau, alors!

Activités de groupe: l'importance de l'inscription [fr]

[en] "Who will be there" is an essential part of group activities -- which is why it is so important that people attending announce their presence on Facebook or doodle, like with the first Lausanne Jelly that will be taking place at eclau on November 19th. Say you're coming!

Quand j’organise un Bloggy Friday, un apéro, ou encore un Jelly (c’est vendredi de la semaine prochaine, déjà!) je passe une grande partie de mon temps non seulement à informer les gens de l’événement, mais également à insister pour que les personnes qui m’ont dit qu’elles venaient… s’inscrivent.

Même pour des événements gratuits et ouverts à tous, l’inscription publique est primordiale. Un des intérêts de ces événements est les gens qu’on y rencontre. L’inscription sert à rendre visible sa présence — et les personnes qui participeront à l’activité de groupe sont en fait presque une partie du “contenu” de celle-ci.

Qu’est-ce qui fait plus envie, un apéro (ou un Jelly) avec trois personnes annoncées, ou le même avec 20 ou 30 personnes?

Allez, hop, j’insiste encore un peu: si vous comptez venir travailler à l’eclau le 19 novembre lors du Jelly (c’est gratuit et ouvert à tous!), annoncez-le. Parlez-en autour de vous (Facebook, partager lien, etc.) — et même si vous n’êtes pas sur Facebook, il y a doodle (le nec plus ultra, c’est encore de s’annoncer sur les deux).

Entre les inscrits et les annoncés-mais-pas-inscrits, je compte une vingtaine de personnes — ça va être sympa (vous en faites pas, il y a amplement la place).

Prendre des vacances quand on est indépendant [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

Comme beaucoup de gens gravitant autour de ce monde connecté dont je vous parle chaque semaine, je suis indépendante. Et quand on est indépendant, prendre des vacances pose un double problème — triple, presque:

  • il faut économiser de l’argent pour pouvoir payer ses vacances (comme tout le monde)
  • il faut économiser assez pour couvrir la manque à gagner puisqu’on ne gagne pas d’argent pendant qu’on est en vacances
  • il faut s’organiser pour pouvoir disposer du temps nécessaire à “être loin”.

L’argent, en somme, c’est un problème que tout le monde peut comprendre. L’indépendant doit simplement économiser plus que le salarié, vu que ses vacances sont des congés non payés.

Le temps, par contre, la plupart des employés n’y sont pas confrontés de façon aussi pressante. Certes, quand on revient au travail il y a une pile de dossiers sur la table, certes, le projet n’avance pas quand le chef de projet est en vadrouille (ou il doit s’organiser pour que ce soit le cas), mais l’entreprise ne ferme pas ses portes à chaque fois qu’un employé part en vacances.

Pour un indépendant, si. En vacances, tout s’arrête. Un indépendant ayant souvent bien plus d’un client ou projet en parallèle (c’est un peu ça qui le définit), cela fait pas mal à gérer pour pouvoir partir une semaine sur les pistes, ou sous les tropiques.

Aussi, suivant la nature du travail de l’indépendant, son calendrier d’activités dépend souvent de dates fixées par d’autres. Si on est libre, on finit vite par avoir un agenda ressemblant à un gruyère (ou à un emmental) ne permettant plus de s’éclipser les trois semaines nécessaires pour vraiment se ressourcer.

Moralité? L’indépendant doit bloquer ses dates de vacances très, très à l’avance. J’ai le nez dans les dates de 2012, là.

Et moi qui croyais que l’indépendance signifiait liberté et flexibilité!

Quick LeWeb'10 News, and IceRocket [en]

[fr] LeWeb'10? C'est le dernier moment pour demander une accréditation blogueur officiel (lisez un peu la littérature avant de le faire, cependant, pour être au fait de nos attentes). Inscrivez-vous à la blogger boat party organisée par Frédéric et Damien, regardez le programme (en ligne aux yeux de tous), taguez vos articles "leweb10" et pinguez IceRocket. Pour les détails, lire la version anglaise de cet article!

So, what’s up with LeWeb’10?

You have until Friday to send in your application if you would like us to consider you for official blogger accreditation. A little recommended background reading before you apply, though: the kind of profile we look for in official bloggers, what bloggers do at conferences, live-blogging vs. live-tweeting (and why we prefer the former), the guidelines introducting the application form. (If you applied before yesterday, your application has already been processed and you have been sent an e-mail — in any case. Check your spam folder if you haven’t heard from us.)

Frédéric and Damien are (like last year!) organizing a cool Blogger Party (on a boat!) for official bloggers and others. Number of attendees is limited to keep the party cozy, so don’t delay signing up for it if you want to be able to come.

LeWeb’10 programme is out! The first thing I noticed when reading through the programme is that we’ll be hearing Bertrand Piccard, that I coincidentally blogged about the other day on the Ebookers.ch travel blog. I’ve heard him speak in French, and he’s a great speaker — look forward to hearing from him again. There are of course many other exciting speakers, but he’s the one that jumped out at me.

You might remember that last month, I was musing on tags and the demise of Technorati. Today, I caught myself thinking what a shame it was that there wasn’t one central place where all bloggers present at LeWeb’10 (official or otherwise) could see their posts aggregated during the conference. Well, actually, there is one: IceRocket. So, tag your posts with “leweb10” and ping IceRocket, and we’ll start building a nice collection of posts on the leweb10 tag page. Official blogger posts will be aggregated on the conference site itself in addition to that.

Now I just need to figure out why IceRocket isn’t indexing my blog.

Le blog et le blogazine [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

J’ai pris une grave décision aujourd’hui: je vais arrêter d’appeler “blog” les publications qui sont en fait des “blogazines” (magazines en ligne construits sur un outil de blog).

Ce matin, on me demandait sur ONE FM d’expliquer ce qu’est un blog (oui, c’est encore utile en 2010). Un blog, c’est un format de publication. Des articles, empilés les uns sur les autres. Les plus récents en haut de la page, les plus anciens en bas de la page (et les encore plus anciens, bien rangés dans les archives).

Il y a un truc important dans cette “définition” qui semble être gentiment en train de passer à la trappe: “la page”.

Je vais le dire clairement: dès aujourd’hui, pour que j’appelle une publication en ligne un blog, je dois voir quelque part une page qui me permet de voir les x ou y derniers articles publiés, quelle que soit leur catégorie.

Par exemple, ce site est certainement un sympathique blogazine, mais ce n’est pas un blog (non, le lien vers le dernier article ça ne compte pas).

Quand j’arrive sur un site, je n’ai pas envie de devoir faire le tour de toutes les rubriques (notez en passant le vocabulaire “presse papier”) pour lire les cinq derniers articles. C’était d’ailleurs tout l’intérêt du format blog, vous savez: on débarque, on voit tout de suite ce qui est frais (ou que ce n’est pas frais).

Donc, et je me répète, je serai désormais intransigeante dans ma distinction entre les blogs et les blogazines. Parce qu’à force de confondre les deux, on commence à raconter n’importe quoi sur les blogs (oui, je provoque).

Blogger Accreditation for LeWeb'10: You Have One Week Left [en]

[fr] Si vous connaissez de bons blogueurs ou podcasteurs (surtout s'ils utilisent une langue autre que le français ou l'anglais) qui désireraient demander une accréditation pour venir couvrir la conférence LeWeb'10 à Paris en décembre, rendez-les attentif qu'il leur reste une semaine pour faire leur demande.

Hallo, good folks and bloggers and podcasters from all over the world.

This is just a heads-up that you have one week left (until November 5) if you would like to apply for accreditation as a blogger to cover the biggest european tech conference: LeWeb’10 in Paris, December 8-9th.

If you know any good bloggers (especially the kind who blog in languages other than English and French, or who come from little-represented countries), pass the word along to them!

Médias sociaux: ça prend un de ces temps! [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

C’est le grand reproche qu’on fait aux médias sociaux: c’est bien joli tous ces blogs, Facebook, Twitter… mais ça prend un de ces temps!

C’est entièrement vrai.

Je l’ai constaté encore une fois cette semaine. Même si ça fait des années que je fais ça, que je le fais avec facilité et aisance, je suis encore et toujours surprise quand j’arrive à la fin d’une journée en réalisant que je l’ai passée tout entière à bloguer, tweeter, et facebooker (bon, ça existe pas encore, ce mot, mais vous voyez ce que ça veut dire).

Ça prend du temps. En 2008, j’ai assuré seule et uniquement via les médias sociaux la promotion de Going Solo, ma conférence pour indépendants connectés. Une des leçons que j’en avais tirée était “ça prend du temps… beaucoup de temps.” Rien n’a changé.

Mais pour être honnête, tout prend du temps. Reste à savoir à qui appartient le temps en question. Une demi-page dans les journaux ou un spot TV, ça prend énormément de temps, si on tient compte de toutes les personnes intervenant dans le processus.

C’est vrai pour toute communication, toute promotion, toute publication qui prétend à un tant soit peu d’efficacité: ça prend du temps. Parfois sous forme d’argent, parfois sous forme du temps de quelqu’un d’autre, parfois encore sous forme de son propre temps.

Ne l’oublions pas, lorsque nous comparons les médias sociaux aux méthodes plus traditionnelles.

Des fois je reste tellement plongée dans les médias sociaux que j’en oublie d’écrire ma chronique le lundi.

Ça bouge du côté de l'eclau [fr]

[en] Eclau is turning 2 next week, and with that comes a simplified offer for members, visitor and drop-in options, and a special offer for tech/web startups.

Vu le rythme de publication fort ralenti sur le blog de l’eclau depuis le mois de juin, je vous pardonne amplement si vous n’avez pas encore vu qu’il se trame plein de choses excitantes du côté de l’espace coworking lausannois que j’ai l’honneur de gérer.

En bref? Eclau 2.0, avec, outre la belle salle de réunion que vous pouvez réserver, des formules simplifiées pour les membres, la possibilité de venir à la journée en tant que visiteur, un Jelly chaque mois pour encourager chacun et chacune à mettre un peu de coworking dans sa vie, et, last but not least, une offre spéciale pour startups web/tech.

L’eclau fête ses deux ans mercredi 3 novembre, et j’espère vous y voir!