Les journaux se meurent — et les livres? [fr]

[en] Found a book by a Swiss publisher I want to buy. No way to order it online. And the publisher's contact e-mail mailbox is... full, and bounces.

Ce matin sur Facebook, je lis ceci (merci Charly):

Les journaux se meurent. Des centaines de journalistes perdent leur emploi. Mais que cache réellement cette situation sans précédent qui n’épargne pas non plus les médias audiovisuels? La crise du modèle basé sur la publicité n’explique pas à elle seule pourquoi certains groupes disparaissent et d’autres émergent jusqu’à étendre leurs tentacules sur l’ensemble d’un pays. En Suisse, les journaux gratuits font la loi et l’emprise de Tamedia ne semble plus connaître de limite après le rachat d’un autre géant, Edipresse. Pour la première fois, un groupe contrôle l’information de Zurich à Genève, sans que l’opinion publique ne bouge le petit doigt. Parallèlement, les médias perdent le goût de l’analyse. Soumis au tout économique, ils glissent hors de la réalité, fabriquant du rêve ou relatant du fait divers anxiogène. Comment en est-on arrivé à une situation qui comporte des dangers pour la démocratie? Deux journalistes d’investigation disposant d’une longue expérience professionnelle, l’un alémanique, l’autre romand, démontent le mécanisme d’un système d’information qui réduit le citoyen à un simple consommateur.

C’est la présentation d’Info popcorn, un livre que je lirais bien. Que j’achèterais bien, en fait. Malheureusement, sur le site de l’éditeur Eclectica, pas de magasin en ligne. Dommage.

Alors je leur écris, il y a une adresse e-mail sous “contact”, pour leur demander où je peux commander le livre. Parce que “disponible en librairies”, c’est gentil, mais je ne suis pas chez moi, là, je suis à l’étranger, et même si j’étais chez moi, je fais venir les livres à moi en 2012, je ne prends pas 1h pour aller voir s’ils sont dispos quelque part en ville.

Message en retour: e-mail pas livré, mailbox pleine.

Gros fail.

Le livre ne va pas mourir, ça j’en suis sûre. Les éditeurs, par contre… ça reste à voir.

De la "blogosphère suisse romande" [fr]

[en] Rant about the "French-Swiss blogosphere". There is a group on Facebook with that name and it is filled with 20-something fashion bloggers for whom "participating" means link-dropping their every post in the group. Needless to say I'm already at odds with the group founder.

Il y a quelques semaines, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir sur Facebook un groupe intitulé un peu pompeusement “Blogosphère Suisse Romande“. Je demande à le rejoindre, j’y connais une poignée de personnes sur la centaine qui le composent. Activité principale dans le groupe: balancer des liens auto-promotionnels vers ses propres articles, généralement mode/lifestyle/fashion avec un peu de cuisine, et quelques extraterrestres qui parlent d’autre chose.

Raph et moi jetons quelques petits pavés dans cette mare composée majoritairement de jeunes blogueuses mode, et nous entendons dire qu’on ne fait que râler et qu’on ferait mieux d’échanger (entendre: balancer des liens vers nos articles, si j’ai bien compris).

Michelle demande à juste titre: La blogosphère suisse romande existe-t-elle? A mon sens, elle existe en tant que “ensemble des gens en suisse romande qui bloguent”, mais vu la diversité d’expression que recouvre le terme “bloguer”, il va sans dire qu’elle est extrêmement fragmentée et qu’elle n’a aucune existence en tant que communauté.

Ce groupe Facebook est un excellent exemple de la myopie “egocentrée” qui consiste à nous faire croire que notre réseau = le réseau, notre communauté = la communauté, l’ensemble des blogueurs qu’on peut atteindre/connaître = les blogueurs. La personne à l’origine du groupe étant une jeune blogueuse lifestyle/fashion (enfin d’après mes catégories), il est évident qu’elle allait attirer d’autres blogueurs au profil similaire. J’en ai d’ailleurs découvert la richesse de cette scène que je ne connaissais pas du tout (et qui malheureusement m’intéresse assez peu). Tout comme, d’ailleurs, quand j’organise pour ma part des rencontres de blogueurs, on y retrouve une relativement forte proportion de geeks et de professionnels du web. Mais j’ai bien conscience qu’il y a des tonnes de blogueurs de la région qui n’ont jamais entendu parler du Bloggy Friday, malgré ses xy années d’existence (je ne compte plus, quelqu’un se souvient?).

Donc bref. Moi qui caressais ce printemps l’idée de remettre en branle quelque chose pour les blogueurs romands (un annuaire, successeur de Swissblogs, ou un groupe Facebook), j’ai espéré un moment avoir trouvé le wow-génial-quelqu’un-a-fait-avant-moi. Vraiment. Mais bon, j’ai vite déchanté.

Peu de volonté d’ouverture, pas de recherche de la diversité, admission des nouveaux membres qui prend des plombes (moi c’est allé vite mais j’en connais qui ont attendu des semaines), et finalement une magnifique plate-forme d’auto-promo où on balance ces posts en espérant que ça va nous rapporter quelques lecteurs. Le groupe pourrait tout autant s’appeler “fashionistas-blogueuses et amis”. Je vous laisse prendre connaissance du “compte-rendu” (il paraît que plus va suivre et que je dois être patiente) de la rencontre d’il y a deux semaines qui devait être entre autres l’occasion de discuter de la vision et de la direction du groupe (moi j’étais en vacances, sinon vous pensez bien que je serais allée mettre mon grain de sel). Je sais pas vous, mais moi, lire “la Blogosphère Suisse Romande se rencontrait” pour ce genre de contexte ça me donne des boutons. Est-ce que je prétends que les Bloggy Fridays sont des rencontres de “la Blogosphère Suisse Romande”, moi?

Bon, j’imagine bien qu’il y a des gens très sympas dans ce groupe, et que le tableau n’est pas aussi noir que je le peins, mais je ne m’y reconnais pas du tout et qui plus est, la jeune fondatrice semble m’avoir d’ores et déjà pris en grippe. A sa décharge, c’est vrai que quand on me prend de haut je ne suis pas toujours agréable. Mais bon faut pas pousser non plus — je bloguais déjà qu’elle ignorait encore tout des subtilités de l’accord du participe passé avec avoir.

Alors à côté de ça, il y a blogueurs.ch, qui mériterait qu’on lui insuffle un peu de vie. Je suis en train d’échanger (pour de vrai!) avec Dave pour voir quelle est sa vision pour ce groupe (et j’ai déjà bien plus de réponses que quand j’ai posé la question dans l’autre groupe). A ce stade, ce qui me retient un peu de m’impliquer dans ce groupe, j’avoue que c’est:

  • l’accent mis sur “les pros du net” (moi je suis pour faire un truc autour des blogs de vrais gens)
  • l’appellation “Suisse” (ça m’énerve prodigieusement quand les Suisses Allemands font des machins “suisses” sans nous inclure, et idem dans l’autre sens — assumons qu’on fait un machin “suisse romand”)
  • et, c’est con, mais “blogueurs” élicite en moi la réaction “et les blogueuses”?

Mais on parle, et je suis sûre qu’il y a quelque chose à faire. Mais si on cherche à créer un groupe ou une communauté qui soit vraiment représentative de la blogosphère romande (= l’ensemble des gens qui ont un blog par ici) et où des blogueurs et blogueuses de tous bords peuvent se reconnaître, il y a un véritable travail à faire pour encourager la diversité.

#back2blog challenge (6/10, ah ouais j’ai tartiné aujourd’hui, mais c’est dimanche; et oui, visiblement je suis dans une phase articles-coups-de-gueule — désolée :-/):

Pêle-mêle de début juillet [fr]

[en] A bunch of random stuff.

Je n’arrive pour le moment pas à m’organiser pour prendre le temps de bloquer “correctement”. Je vous fais du coup le coup (!) de l’article “nouvelles en vrac”. Old-style.

Quintus au balcon sur fond de tomates

C’est le moment d’acheter votre billet pour la conférence Lift à Genève les 6-7-8 février 2013, avant que le prix ne prenne l’ascenseur. Lift, c’est à ne pas manquer. (Si vous avez participé à une édition précédente de Lift, vous avez reçu un code pour le prix “super early bird” de 625 CHF, valable encore un jour ou deux! Ne laissez pas passer le délai!)

C’est aussi le moment, si le coworking est quelque chose qui vous parle, de prendre votre billet pour Coworking Europe, qui aura lieu cette année à Paris les 8-9-10 novembre. Je suis à l’affiche d’un des panels du premier jour.

La Muse ouvre les portes de son espace lausannois, avec pique-nique tous les mardis.

Toujours au chapitre coworking, il y a de la place à l’eclau, tant pour des indépendants/freelance que des startups. Venez visiter!

J’ai pris part pour la première fois à En ligne directe, émission de la RTS qui démarre la veille au soir par un débat sur Twitter (hashtag #EnLD), repris dans le direct du matin avec des invités. Je trouve le concept génial. Le sujet du soir où je suis restée pendue à Twitter (plus que d’habitude) était “faut-il interdire/punir le téléchargement illégal“. Vous imaginez la suite. Pirater n’est pas voler, c’est toujours valable en 2012. Je suis effarée par la mauvaise foi et/ou le lavage de cerveau dont font preuve les “opposants”. Croire que le monde dans lequel on évolue (physique, numérique) et ses caractéristiques ontologiques n’est qu’un point de détail pour débattre d’éthique ou d’économie, qu’économie de rareté vs. économie d’abondance ne change rien à la morale, c’est faire preuve d’une naïveté et d’une simplicité de réflexion affligeante. Le tout repris par Magali Philip dans un Storify magistral.

Le Port de Vidy fait très fort avec ses nouvelles portes high-tech sécurisées.

Un chouette Bloggy Friday a eu lieu en juillet, après celui de juin. Les gens d’internet qui se rencontrent offline, il paraît que c’est le truc nouveau super-tendance de l’été. (Les rencontres IRC d’il y a 15 ans ça compte pas, hein. Ni les rencontres blogueurs, pendant qu’on y est. Ni les rencontres Twitter qui existent depuis des années.) Quelqu’un se lance pour faire l’hôte ou l’hôtesse pour le mois d’août? Ce sera durant ma semaine de déconnexion.

Hercule Poirot cherche toujours un nouveau foyer en Angleterre. Quintus, lui, s’installe bien en Suisse et explique au jeune Tounsi comment respecter ses aînés avec pedigree.

Les plantes sur mon balcon et dans mon appart poussent bien. J’ai des piles de photos, à mettre en ligne et à commenter ici pour vous. En attendant, il y a un groupe Facebook “Petites plantes de balcon et d’ailleurs“, si c’est votre genre.

Ah oui, c’est aussi le moment de vous inscrire pour la troisième session menant au diplôme SAWI de Spécialiste en médias sociaux et communautés en ligne. Dernière séance d’info le 21 août.

Et aussi le moment de postuler (jusqu’au 16 juillet!) si vous pensez être la personne qu’il faut pour prendre la tête du SAWI en Suisse romande. Et je suis toujours ouverte à des candidatures de blogueurs motivés pour le blog de voyage ebookers.ch.

Côté boulot, je suis pas mal bookée, mais j’ai encore de la place pour un mandat long terme de “blogueuse en chef” (ou “redactrice en chef de blog”, si vous préférez).

Inspiration, sur Kickstarter: Bridegroom et Amanda Palmer.

Google aménage ses cafétérias pour encourager ses employés à manger plus sainement. Fascinant.

La plaie des infographies.

Pourquoi les femmes ne peuvent (toujours pas) tout avoir.

Passer du temps à ne rien faire, pour mieux faire.

Et pour finir: l’été de mon chat. (Non, pas le mien, celui du journaliste du Temps.)

Port de Vidy: dépenser plein de sous pour emmerder le monde [en]

Le Port de Vidy à Lausanne fait super fort avec ses super nouvelles portes sécurisées censées empêcher les visiteurs malvenus de venir finir leurs soirées sur nos bateaux.

Porte sécurisée Port de Vidy 1

Première tentative hier pour moi: la porte bloquant l’accès à l’estacade sur laquelle est amarré le Farrniente est… fermée. Tellement fermée que même le badge ne l’ouvre pas.

On teste les autres estacades: la A ne prend pas notre badge mais elle est ouverte, la B prend notre badge mais… elle est ouverte, la C est fermée et prend notre badge, victoire!, sauf que nous sommes à l’estacade D. Qui est vraiment fermée. (Il y a encore E, F, etc qu’on n’a pas testé. Pas très scientifique.)

Heureusement que c’est un jeu d’enfant d’enjamber par le côté les super portes magnifiquement sécurisées. On a quand même pu faire notre régate, et constater que la porte était également verrouillée pour qui arrive depuis l’estacade.

Porte sécurisée Port de Vidy 2

Dois-je préciser aussi qu’un seul badge est donné par bateau? Très pratique pour les équipages “multi-foyers” où l’on ne sait pas toujours qui arrivera en première pour commencer à préparer le bateau…

Moralité: quelqu’un s’est sûrement fait un joli pactole avec cette histoire qui sert principalement à emmerder les propriétaires de bateaux et leurs équipages et ne risque pas de décourager les visiteurs indésirables. Seuls gagnants sur place: les grèbes huppés, qui peuvent nicher presque en paix.

Grèbe huppé tranquille

Tiens, ça me rappelle que je n’ai toujours pas écrit l’article incendiaire que j’avais dans les doigts concernant le passage de ma porte d’immeuble de l’humble clé au moderne digicode…

Bloggy Friday à Lausanne: toujours aussi sympa [fr]

[en] Monthly Bloggy Friday meetups are still around in Lausanne after all these years. They're great and I should blog about them more!

Depuis très très très longtemps, les blogueurs et autres personnes de même poil de la région lausannoise (et de bien plus loin d’ailleurs) se retrouvent une fois par mois pour un petit restau sympa pour le Bloggy Friday.

Il y a des habitués, des acharnés, des visiteurs d’une fois, des habitués occasionnels. On y trouve des spécialistes des médias sociaux et autres disciplines associées, des “simples blogueurs”, des entrepreneurs, des gens normaux curieux de Facebook, Twitter et des blogs, des passionnés de photo, des amis des habitués… C’est assez hétéroclite, on ne parle pas de machins de geek durant toute la soirée (de loin pas).

En gros, c’est juste un souper sympa entre gens intéressants reliés entre eux d’une façon où d’une autre. Parfois on se retrouve à deux, parfois à 10 ou un peu plus, en général plutôt entre 4 et 6.

En ligne, tout ce petit monde gravite autour du groupe Facebook Bloggy Friday (rejoignez-le si vous désirez recevoir les invitations pour ces rencontres). Il y a aussi un blog, mais je me demande en ce moment s’il a vraiment sa place dans l’ecosystème…

Au début des rencontres de blogueurs, quand bloguer c’était “spécial”, quand on se sentait un peu comme des extraterrestres face au monde (“euh c’est quoi un blog?”), chaque rencontre donnait lieu à un article chez les participants en question, avec quelques notes, et surtout, liens vers les blogs des autres. En fouillant dans mes archives vous en trouverez certainement, des billets comme ça. Maintenant, avec Twitter, Facebook, les smartphones, et la montée en force de tout ce qui est “temps réel”, il n’y a plus cette “tension” entre des relations online basées sur des articles, et une rencontre offline dont on ne peut rendre compte sur le moment.

L’article de Claire, qui venait à son premier Bloggy Friday, m’a donné envie de reprendre les vieilles habitudes. Aussi parce que, année après année, le Bloggy Friday reste quelque chose de spécial, sans grande prétention, auquel on est toujours ravi de participer. J’ai réalisé aussi récemment qu’énormément de personnes de mon entourage se sont rencontrées au Bloggy Friday, et que ces rencontres débouchent parfois sur de belles amitiés ou de beaux rapports professionnels.

Bloggy Friday juin 2012

Alors, qui était là vendredi en ce Bloggy Friday de juin 2012? On était huit, dont deux personnes qui participaient à un Bloggy Friday pour la première fois. Jolie tablée!

Qu’est-ce que je retiens de ce Bloggy Friday super sympa? Des choses qui nous relient autres qu’internet, comme la voile, les arts martiaux, les chats et les plantes, en ce qui me concerne. Troubleshooting “abstrait” de mon M-DEX (j’ai des idées à essayer une fois que je l’aurai de nouveau entre les mains, là je teste autre chose). Et surtout, Corinne qui mange du fromage fondu!

Bloggy Friday juin 2012, Corinne mange du fromage fondu

Prochaine date: 6 juillet. Réservez dans votre agenda et rejoignez le groupe Facebook si vous voulez recevoir l’invitation lorsqu’on crée l’événement!

Swiss Bloggers: Want To Go To OrangeCinema (ZH, BE, BS)? [en]

[fr] OrangeCinema! C'est dans les villes de Zurich, Berne, et Bâle -- et dans le cadre de mon mandat "blogueurs" avec Orange, on a monté une opération sympa pour blogueurs cinéphiles. Si vous connaissez des blogueurs dans ces villes qui pourraient être tentés par devenir "blogueur officiel" durant OrangeCinema ("all-access pass", billets gratuits, et plein d'autres trucs sympas) faites-leur passer ce billet!

As you may know, I’m currently working with Orange to assist and advise them in the field of blogger relations. This means that we work on cool offers/programmes for bloggers.

Our first pilot was around Caprices Festival — a music festival in Crans: we offered a press pass and other perks to a couple of bloggers so they could attend the whole festival for free. We’re really happy with the way it turned out, and we’re now focusing on OrangeCinema, which takes place over the summer in the Swiss German cities of Zürich, Bern, and Basel.

OrangeCinema

Clearly I should be writing this post in German, as this is an offer mainly for Swiss-German bloggers, but my German sucks terribly and I wouldn’t want to inflict it on my dear readers.

If you’re an established film-loving blogger or podcaster, and you’d jump at the chance to receive an all-access pass to OrangeCinema and blog about it like crazy, check out the form below and apply to be an Official OrangeCinema Blogger.

Loading…

Blogging in the Morning: Lift12, 3615, StartupWeekend [en]

Here we go again. Inspired by one of my good friends who has been working in her studio in the morning and doing paid work in the afternoon, I’m going to have another go at “blog in the morning”.

I have, as always, a ton of things I want to write about. This post will be random.

I spent three days at Lift conference last week. For those of you who have never been to Lift, you must put it on your calendar for next year. Buy the tickets in the summer, so you get the early-early bird price. Lift is a wonderful conference. The talks are fascinating, the atmosphere is relaxed and friendly, the fondue is awesome.

I live-blogged the conference, like I do each year. I’m never happy with the job I do as a live-blogger (I always think others like Adam or Suw do a way better job than I do), but I’ve come to accept that live-blogging is gift not that many people have, and that I’m good enough at it to do a decent job of it and deserve my pass year after year (until now, at least).

Speaking of Lift, Lift’s founder Laurent Haug has started a podcast/show I haven’t yet had time to catch up with (I’m dying to) called 3615 (reference to old French Minitel codes). It’s in French. I think it’s great that it’s in French. What’s it about? It basically calls itself “3615, the show that wonders if the 21st century is a good idea or not”. Neat.

Lift this year properly lifted me ;-). I feel excited about technology again: 3D printing for example, I’m actually very tempted to order a RepRap kit and build one for eclau. Or robots.

I’ve decided to take part in the next Lausanne StartupWeekend. It’s this coming week-end! There are still a few open spots if you want to sign up, by the way. Julien Dorra is the guilty one: his talk made me realize I’d love to take part in the kind of events he was talking about. Actually, I’ve been inspired more than once to organize hack-dayish events: Website Pro Day, World Wide Paperwork and Administrivia Day, and more recently (still at the idea stage) “important but not urgent” days for eclau. Basically, “let’s get together and do stuff”. I also find Addict Lab fascinating, even though I still (after a lunch with Jan) can’t quite wrap my brain completely around it.

I like playing with ideas and doing a variety of things. Maybe putting myself in the kind of context StartupWeekend offers will also help me understand better what it is that I do. Plus, it’s going to be great fun.

So, anyway, I’m going to StartupWeekend. I even have an idea to pitch (I think). Who else is coming?

While I’m rambling on about Lift, one major take-away for me was the idea that information overload is part of the human condition. Go read my notes of Anaïs Saint-Jude’s talk, and once the video is online, listen to it. Well, listen to the whole Lift conference, actually. That’s what week-ends are for!

There is a whole lot more to say about Lift (3 days, folks!) but I’ll stop here. I feel like reading through my notes again, I have to say. Live-blogging, even if it’s not particularly difficult for me, requires a lot of concentration (it’s tiring) and it does mean I suffer a little from the post-effort brainwash syndrome. You know, like how after an exam you can’t remember a thing you wrote? That.

As for the other stuff I want to write about… let’s keep some for these coming mornings, OK?

Deux jours à Morat, avec croisière des Trois-Lacs: c'est top! [fr]

[en] You know Switzerland is beautiful, right? My recommendation: Morat, and the 3-lake cruise from there. Check out Fribourg Region for more info.

J’ai la chance de faire partie des quelques blogueurs à qui Fribourg Région a offert un week-end détente, dans le cadre de la promotion de leur “Grand concure” (permettant de gagner une cure anti-stress dans la région).

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Vous apprendrez sans grande surprise que j’ai sauté sur la cure “courbature”: deux nuits à Morat, accompagnées (pour moi) d’une journée à vélo et d’une journée de croisière sur les Trois-Lacs. Le tout pour deux personnes, bien entendu.

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Après mes mois de mai et de juin sans souffler, ça m’a fait le plus grand bien de passer un mois de juillet un peu “vacances”, à l’étranger comme plus près d’ici.

Eh bien, j’avoue que j’ai été absolument ravie de ma petite escapade au Pays des Trois-Lacs. C’est joli (vous êtes déjà allé à Morat? non? grave erreur!), très joli, il y a de l’eau, du relief, on y mange bien, l’hôtel est sympa… et en plus c’est à 1h30 de Lausanne. Que demander de plus?

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Après avoir reçu le bon pour ma “cure”, j’ai contacté l’office de tourisme de Morat. On m’a fait remplir un petit formulaire en ligne pour choisir mes activités. Deux à choix: j’ai bien hésité à prendre le papillorama, mais je me suis dit que je voulais insister sur les courbatures, alors j’ai pris le vélo; quant à la croisière des Trois-Lacs, ça ne faisait aucun doute que j’allais la prendre!

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Le projet initial consistait à passer la première journée à vélo (départ relativement tôt de Lausanne, donc), puis à reposer nos courbatures durant la croisière le deuxième jour. Et le troisième, tranquillement se réveiller, prendre ses affaires, et rentrer à d’autres obligations (vacancières en l’occurrence).

Les CFF et le temps se sont mis de mèche pour réduire à néant nos bonnes intentions pour cette première journée: train annulé (on arrive donc une heure plus tard que prévu) et en plus, il pleut… Heureusement, les bons pour la journée à vélo sont valables encore quelques temps. Cela nous fera une excuse pour revenir dans la région pour pédaler!

On a donc profité de cette première journée pour flâner un peu dans Morat, et ça aurait été dommage de nous en priver. C’est une ville à deux étages, qui me fait penser en celà un peu à Thonon — mais les étages sont moins éloignés et mois… déséquilibrés. Morat, c’est une ville fortifiée, pleine de jolies ruelles remplies de magasins et de restaurants, touristique sans trop l’être (en tous cas quand on y était, fin juillet en semaine), entourée de remparts sur lesquels on peut se balader, avec une vue imprenable sur le lac par-dessus les toits de la ville.

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Au hasard de notre promenade, nous découvrons que Morat a un cinéma open air. La classe! On passe à l’office du tourisme se renseigner et dire bonjour à la gentille dame avec qui j’avais eu contact pour préparer le séjour. Le hasard fait bien les choses: elles avaient justement deux invitations pour le soir même qu’elles n’allaient pas utiliser, et dont elles nous ont fait cadeau.

Notre hôtel était situé juste à l’intérieur des remparts, assez simple mais très joli et propre. J’ai dormi un peu dans les couvertures, ayant oublié de les prévenir à l’avance de mon allergie, mais à part ça, rien à redire. J’ai un peu fait la tête en voyant que c’était WC et douches à l’étage, mais c’était super propre, juste en face de notre porte, et on n’a jamais eu à attendre 🙂

Le lendemain, journée lacustre: Morat-Neuchâtel-Bienne-Neuchâtel-Morat. On a réservé notre repas sur le bateau la veille et embarqué à 10h, heure encore raisonnable. Il ne faisait pas très beau, ce qui veut dire qu’il y avait de la place pour s’asseoir (dedans!) — et comme toujours lorsque je me retrouve dans un cadre magnifique sous un temps non-idéal, j’ai pris note que c’est beau, très beau, même quand il fait moche. Moralité: quand il fait moche, allez dans la nature, plutôt que de rester en ville.

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J’ai adoré cette croisière. Une journée à ne rien faire. Au retour de Bienne, il faisait un peu plus beau, et j’ai passé l’après-midi à l’extérieur, bien emmitouflée dans mes diverses couches et mon ciré.

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Les canaux qui relient les lacs sont vraiment jolis et calmes.

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Et allez, la petite famille de cygnes, juste pour le plaisir des yeux et du coeur:

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Bref, pour ceux qui aurait sauté un peu tous les passages descriptifs pour se retrouver à la fin de mon article (et pour ceux qui désirent un résumé):

Swiss Vibes: faire connaître la musique suisse à l'étranger, from jazz to pop [fr]

[en] Swiss Vibes is a project I worked on -- a musical compilation to help the rest of the world discover upcoming Swiss artists. Listen to it, read the blog (if you understand French) and join our Facebook page!

Lors de ma conférence sur les médias sociaux à Montréal le mois passé, j’ai mentionné parmi les exemples que j’ai présentés un chouette projet auquel j’ai collaboré tout récemment: Swiss Vibes.

Swiss Vibes, from jazz to pop.

Swiss Vibes, c’est une compilation musicale présentant des artistes suisses, ayant pour vocation de les faire connaître au-delà de nos frontières. L’opération, qui a déjà eu lieu il y a deux ans, a été mise sur pied par Pro Helvetia et le magazine Vibrations — et cette année, sur l’initiative d’Elisabeth Stoudmann, Swiss Vibes prend pied fermement dans le monde numérique, avec un blog, une page Facebook (à “liker” SVP! ;-)), etc.

Sur le blog, interviews (Stefan Rusconi par exemple), vidéos (le “derrière la scène” de Imperial Tiger Orchestra), et toutes sortes d’infos sur ces artistes dont on ne parle pas assez.

Bref, allez écouter la compile (c’est varié!), allez lire le blog pour en savoir plus sur ces artistes helvètes, et parlez-en autour de vous, histoire qu’on sache qu’on fait de la chouette musique en Suisse, et pas juste du chocolat (si c’est valable pour les startups, ça l’est aussi pour la musique!)

Pendant que je suis dans le chapitre “musique suisse”, j’en profite pour attirer votre attention sur Jval Festival, qui a lieu à Begnins (vue superbe!) du 25 au 27 août, et dont le programme contient nombre d’artistes suisses (il y avait l’année dernière entre autres Oy et Anna Aaron, par exemple, qui font partie de la compile Swiss Vibes). Et n’oublions pas non plus de mentionner mes amis Laurent Brunetti et Mario Pacchioli. Ce dernier chante d’ailleurs toute cette année à Paris, accompagné d’Astrid Alexandre!

Lausanne: s'y retrouver avec les transports publics [fr]

[en] As the editor for ebookers.ch's travel blog, I contribute there regularly. I have cross-posted some of my more personal articles here for safe-keeping.

Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Comme je suis une fervente utilisatrice de transports publics, je me retrouve à chaque voyage à devoir me familiariser avec les particularités locales de ce mode de transport. Mes étonnements et incompréhensions mettent en relief mes attentes, nées de la “normalité” des transports publics lausannois (TL) — mon cadre de référence.

Lausanne tourisme 2

Alors pour toi, visiteur de passage à Lausanne, voici en quelques mots ce qu’il te faut savoir des transports publics lausannois.

Billets

  • Lausanne et sa région fonctionnent avec des zones de transport (communauté tarifaire Mobilis): le mode de transport (bus, métro, train) importe peu — c’est la zone à l’intérieur de laquelle on se déplace qui compte
  • pour Lausanne-ville, il suffit d’avoir un billet zone 11 (éventuellement 11 et 12 si on sort un peu à l’extérieur) — chaque automate comporte un plan des zones qui permet de vérifier son parcours (le billet est valide une heure, mais si on prend plus de zones ça peut monter à 2 ou 3h)
  • les billets s’achètent dans tous les cas aux automates qui sont aux arrêts ou gares, avant de monter dans le train/bus/métro
  • avoir du cash pour acheter les tickets
  • le “1/2” est un tarif spécial (moitié prix) pour les détenteurs d’un abonnement “demi-tarif”
  • plus de trois courses en bus prévues dans la journée? prendre un billet journalier
  • il y a un abonnement Mobilis d’une semaine (30.-, intéressant si vous prévoyez plus d’une douzaine de courses dans la semaine) et mensuel (66.-, intéressant si vous prévoyez 28 courses dans le mois)
  • pas besoin de montrer ou de composter son billet avant d’entrer dans le train ou le bus: le contrôleur passe (normalement) vérifier les billets à un moment où un autre du voyage

Bus

  • on ne monte normalement pas dans le bus par la porte à côté du conducteur, réservée aux personnes âgées ou handicapées — prendre la porte du milieu ou arrière
  • le conducteur peut nous renseigner en cas de besoin ou de problème, mais il n’est normalement pas permis de lui parler, en tous cas quand le bus roule (il risque donc de grogner un peu)
  • on laisse sortir les gens avant de rentrer (donc attendre à côté de la porte et non devant)
  • les vélos sont autorisés dans le bus s’il y a assez de place (en dehors des heures de pointe) et les chiens voyagent avec un billet demi-tarif
  • un bus “fréquent” passe toutes les 5-7 minutes aux heures de pointe (moins fréquent: toutes les 10, 15 ou 20 minutes) — les horaires sont affichés aux arrêts et généralement fiables

S’y retrouver avec les arrêts de bus

  • les arrêts sont annoncés oralement et indiqués sur un écran défilant à l’intérieur du bus
  • appuyer sur un des boutons rouges avant son arrêt pour demander l’arrêt (certains sont facultatifs, le bus ne s’arrête donc pas automatiquement partout)
  • le bouton jaune “poussette” indique au conducteur qu’on veut faire rentrer ou sortir une poussette, et demande donc une ouverture des portes plus longue
  • le numéro du bus et sa direction sont indiqués devant, derrière, et parfois sur le côté, sur des écrans lumineux
  • les heures de passage du bus à l’arrêt sont indiquées précisément sur ou à côté de l’automate à billets; les bus sont généralement à l’heure
  • le nom de l’arrêt est écrit en général en assez gros sur l’abribus ou le panneau marquant l’arrêt

Train

  • les trains sont fréquents sur les axes populaires et circulent à l’heure
  • on achète un billet pour un parcours donné (ou des zones) et on peut prendre n’importe quel train pour ce parcours (les billets ne sont pas attachés à un horaire spécifique)
  • l’horaire et l’achat de billets en ligne marchent très bien pour le train (il y a même une application iPhone)
  • ne vous attendez pas à trouver du wifi gratuit dans le train — par contre, les nouveaux trains des grandes lignes offrent des prises un peu partout dans le wagon 🙂
  • l’abonnement demi-tarif vaut 165.-, donc suivant combien de temps vous restez et combien vous comptez utiliser le train, ça peut valoir la peine de l’acheter
  • si vous restez moins d’un mois, une alternative intéressante est le Swiss Transfer Ticket, qui comprend le transit de l’aéroport vers votre destination et retour via les grandes lignes de train, et sert d’abonnement demi-tarif entre-deux (130.- en 2e classe)
  • le billet journalier coûte 68.- (1.- de moins que le parcours Lausanne-Zurich) — il est donc souvent avantageux si vous allez loin

2 Minutes Late!

Divers

  • tout s’arrête aux alentours de minuit (les trains un peu plus tard que les bus, quand même, il y en a quelques-uns après minuit, mais ils sont souvent un peu glauques et lents)
  • le M2 démarre fort, il faut bien se tenir!
  • le site web des TL est assez primitif: horaires par ligne à télécharger en PDF, par exemple
  • il y a un utilitaire de parcours (horaire) sur le site des CFF qui marche très bien pour les trains, mais moins bien pour les bus (et c’est celui qu’utilise le site des TL)
  • en été, n’oubliez pas de profiter des services de la CGN pour faire un tour sur le lac ou un saut en France voisine!

CGN 2

Lausannois de souche, en visite ou d’adoption… que voyez-vous d’autre d’utile/pratique à rajouter concernant les transports publics dans notre jolie ville?