Pêle-mêle de début juillet [fr]

[en] A bunch of random stuff.

Je n’arrive pour le moment pas à m’organiser pour prendre le temps de bloquer “correctement”. Je vous fais du coup le coup (!) de l’article “nouvelles en vrac”. Old-style.

Quintus au balcon sur fond de tomates

C’est le moment d’acheter votre billet pour la conférence Lift à Genève les 6-7-8 février 2013, avant que le prix ne prenne l’ascenseur. Lift, c’est à ne pas manquer. (Si vous avez participé à une édition précédente de Lift, vous avez reçu un code pour le prix “super early bird” de 625 CHF, valable encore un jour ou deux! Ne laissez pas passer le délai!)

C’est aussi le moment, si le coworking est quelque chose qui vous parle, de prendre votre billet pour Coworking Europe, qui aura lieu cette année à Paris les 8-9-10 novembre. Je suis à l’affiche d’un des panels du premier jour.

La Muse ouvre les portes de son espace lausannois, avec pique-nique tous les mardis.

Toujours au chapitre coworking, il y a de la place à l’eclau, tant pour des indépendants/freelance que des startups. Venez visiter!

J’ai pris part pour la première fois à En ligne directe, émission de la RTS qui démarre la veille au soir par un débat sur Twitter (hashtag #EnLD), repris dans le direct du matin avec des invités. Je trouve le concept génial. Le sujet du soir où je suis restée pendue à Twitter (plus que d’habitude) était “faut-il interdire/punir le téléchargement illégal“. Vous imaginez la suite. Pirater n’est pas voler, c’est toujours valable en 2012. Je suis effarée par la mauvaise foi et/ou le lavage de cerveau dont font preuve les “opposants”. Croire que le monde dans lequel on évolue (physique, numérique) et ses caractéristiques ontologiques n’est qu’un point de détail pour débattre d’éthique ou d’économie, qu’économie de rareté vs. économie d’abondance ne change rien à la morale, c’est faire preuve d’une naïveté et d’une simplicité de réflexion affligeante. Le tout repris par Magali Philip dans un Storify magistral.

Le Port de Vidy fait très fort avec ses nouvelles portes high-tech sécurisées.

Un chouette Bloggy Friday a eu lieu en juillet, après celui de juin. Les gens d’internet qui se rencontrent offline, il paraît que c’est le truc nouveau super-tendance de l’été. (Les rencontres IRC d’il y a 15 ans ça compte pas, hein. Ni les rencontres blogueurs, pendant qu’on y est. Ni les rencontres Twitter qui existent depuis des années.) Quelqu’un se lance pour faire l’hôte ou l’hôtesse pour le mois d’août? Ce sera durant ma semaine de déconnexion.

Hercule Poirot cherche toujours un nouveau foyer en Angleterre. Quintus, lui, s’installe bien en Suisse et explique au jeune Tounsi comment respecter ses aînés avec pedigree.

Les plantes sur mon balcon et dans mon appart poussent bien. J’ai des piles de photos, à mettre en ligne et à commenter ici pour vous. En attendant, il y a un groupe Facebook “Petites plantes de balcon et d’ailleurs“, si c’est votre genre.

Ah oui, c’est aussi le moment de vous inscrire pour la troisième session menant au diplôme SAWI de Spécialiste en médias sociaux et communautés en ligne. Dernière séance d’info le 21 août.

Et aussi le moment de postuler (jusqu’au 16 juillet!) si vous pensez être la personne qu’il faut pour prendre la tête du SAWI en Suisse romande. Et je suis toujours ouverte à des candidatures de blogueurs motivés pour le blog de voyage ebookers.ch.

Côté boulot, je suis pas mal bookée, mais j’ai encore de la place pour un mandat long terme de “blogueuse en chef” (ou “redactrice en chef de blog”, si vous préférez).

Inspiration, sur Kickstarter: Bridegroom et Amanda Palmer.

Google aménage ses cafétérias pour encourager ses employés à manger plus sainement. Fascinant.

La plaie des infographies.

Pourquoi les femmes ne peuvent (toujours pas) tout avoir.

Passer du temps à ne rien faire, pour mieux faire.

Et pour finir: l’été de mon chat. (Non, pas le mien, celui du journaliste du Temps.)

Mais j'ai trouvé la photo sur internet! [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

Vous avez sûrement déjà entendu que le FBI a diffusé une photo de Ben Laden, artificiellement vieilli,  puisque le dernier portrait du monsieur très recherché date d’il y a une dizaine d’années, et qu’il a dû un peu changer depuis. Le hic, c’est que le FBI s’est vraisemblablement basé pour ce faire sur le portrait d’un politicien espagnol, Gaspar Llamazares, trouvé sur internet. (Ce monsieur-là, du coup, n’est pas très très content, comme vous pouvez l’imaginer.)

“Mais j’ai trouvé la photo sur internet!” s’est sans doute exclamé le responsable de ce mauvais photoshopping. “Je ne savais pas qu’il s’agissait d’un homme politique espagnol!”

En l’occurrence, le fait qu’il s’agisse d’une personnalité publique n’a en fait aucune importance.

Ce qui m’interpelle ici, c’est que même au FBI, on semble se satisfaire de l’idée naïve qu’une photo trouvée via Google Images peut être utilisée comme bon nous semble. Eh ben non.

Mesdames, messieurs, accrochez-vous donc bien à vos fauteuils: pour changer, je m’en vais me ranger cette fois du côté des droits d’auteurs. Il faut varier les plaisirs dans la vie, non? (N’ayez cependant crainte, il n’y a là rien de contradictoire, sauf peut-être pour les adeptes de prises de position simplistes.)

Ce n’est pas parce qu’une photo a été trouvée sur internet qu’elle est libre de droits.

Souvenez-vous de vos premiers cours de traitement de texte ou de fabrication de pages web, si Google existait déjà à l’époque. Un des exercices consistait très probablement à aller chercher une image “quelque part sur internet” pour l’incorporer dans votre document. Fatale erreur! On enseigne ainsi à une génération d’internautes que tout ce qui se trouve dans un moteur de recherche est “à disposition”. On confond allègrement “à disposition pour consultation” et “à disposition pour réutilisation”, voyez-vous.

Oh, c’est une erreur répandue, et je passe mon temps à remettre les pendules à l’heure: auprès d’élèves et de parents, mais aussi auprès d’enseignants et de professionnels de la communication. Et j’aurais peut-être dû faire un saut au FBI…

Alors je le répète ici: si vous trouvez une image “sur internet”, cela ne signifie pas qu’elle fait partie du domaine public. Il y a toutes les chances qu’au contraire, quelqu’un en détienne les droits.

Cette problématique trahit en fait une méconnaissance bien plus grave à mes yeux: une méconnaissance de la nature même des contenus qui composent internet.

Tout ce que l’on trouve sur internet y a été mis par quelqu’un: un particulier, une entreprise, une association, un gouvernement ou une organisation quelconque. On peut espérer que les personnes qui mettent des choses en ligne en aient les droits (ou au moins le droit). Mais même si ce n’est pas le cas, ce n’est pas parce tout le monde copie et recopie à droite et à gauche que cela nous autorise à le faire, comme on nous le répète à l’envi lorsqu’il s’agit de musique ou de films.

Invitée de deux First de Rezonance: 15 septembre et 6 octobre [fr]

[en] On 15th September and 6th October, I'm invited to participate in two panel discussions where I will present the work done with the eclau coworking space.

J’ai le grand honneur d’avoir été invitée comme intervenante à deux First organisés par Rezonance:

Les First sont des conférences libres et gratuites — je vous encourage vivement à y participer. C’est l’occasion d’assister à des présentations et débats sur des thèmes d’actualités et de rencontrer ensuite des personnes intéressantes de la région autour d’un apéro. Pour s’inscrire, il suffit de créer un compte (gratuit) sur le site rezonance.ch, ce qui est de toute façon une bonne idée (Rezonance est un réseau social professionnel genre LinkedIn, mais suisse romand et assez orienté entreprenariat).

De quoi vais-je parler? De l’eclau, principalement. De Going Solo, également, lors de la deuxième date.

Je pense que ce qui sera particulièrement intéressant pour moi le 15 septembre, c’est de parler du fait que l’eclau n’a pas du tout été créé dans un état d’esprit “expressément solidaire” à la base — mais que l’entraide et la solidarité qui y règnent sont le produit naturel d’une formule coworking qui privilégie les rapports humains et la diversité.

Le 6 octobre, j’espère avoir l’occasion de montrer les ponts qui existent entre Going Solo et l’eclau (l’idée de la liste Coworking Léman est née à Going Solo, et c’est cette liste qui a permis les premières étapes de la mise sur pied de l’Espace Coworking Lausanne) et aussi de discuter les différences entre entreprenariat et indépendance.

Ce ne sont pas mes premiers First: il y a trois ans environ, j’avais été invitée au First consacré à L’Age de Peer avec Alban Martin (charrette, il faut vraiment que je finisse ce bouquin, je commence à avoir la honte!) — pour ceux que le sujet intéresse, je signale en passant le First du 4 septembre, “Copyright vs. Community” à l’ERACOM à Lausanne.

Ah oui, et pendant qu’on est dans les agendas: ne ratez pas l’émission Scènes de Ménage sur la TSR1 mercredi 16 septembre vers 20h05 — on y parle des bureaux en open space, avec à la clé un sujet sur l’eclau, tourné en mai dernier.