Discuter avec le chef du service clientèle d'Orange Suisse [fr]

[en] Orange Blogger Relations, phase 3: meet and chat with the VP of Customer Care on september 27th! (In French...)

Après avoir invité des blogueurs au Caprices Festival et à OrangeCinema, Orange Suisse propose aux blogueurs et podcasteurs de venir rencontrer et discuter avec le vice-président responsable du service clientèle.

Cette rencontre a un petit goût de “portes ouvertes”. Cela se passera dans les bureaux d’Orange à Renens, et on prévoit une bonne heure de discussion ouverte (avec “refreshments”) sur tout ce qui touche au service clientèle.

Les blogueurs et podcasteurs conviés à cette discussion seront bien entendu libre d’en rendre compte comme bon leur semble: photos, vidéo, tweets, articles, facebook, enregistrements… pendant et après.

J’aime beaucoup mettre sur pied ce genre “d’accès privilégié” pour blogueurs. En 2008, lors de la conférence Web 2.0 Expo à Berlin, on avait mis sur pied une table ronde entre Tim O’Reilly et une trentaine de blogueurs. Depuis cette année-là également, chaque conférence LeWeb à Paris démarre par une visite “derrière la scène” avec Loïc et Géraldine Le Meur, les organisateurs. Avec Solar Impulse, on a organisé des petits-déjeûners blogueurs avec André Borschberg et Bertrand Piccard.

Ces initiatives sont toujours fort appréciées tant par les blogueurs que par les “invités de marque” 🙂

Chez Orange, on a donc décidé de démarrer ces Orange Expert Interviews. On projette d’organiser chaque mois une rencontre entre des blogueurs intéressés et un expert internet à Orange. On commence avec le service clientèle, et restez à l’écoute pour la suite!

Si vous désirez faire partie des blogueurs invités pour cette première discussion, portez-vous candidat en remplissant le formulaire ci-dessous. On se voit le 27 septembre?

On s'habitue [fr]

[en] A few words on habituation and hearing aids.

billet rédigé à Trigance, le 2 août 2012

On a une capacité incroyable à s’habituer. J’y pense maintenant, alors qu’après une journée sans appareils auditifs (je faisais de la randonnée en montagne, toute seule), je range mes cheveux derrière mon oreille après les avoir remis. “Scritchhhh scrtichhh!” — le bruit maintenant familier de mes cheveux qui frottent sur le micro. Ça ne me choque plus. C’est normal. Je suis habituée.

En avril, lorsque je me suis retrouvée pour la première fois avec des appareils sur les oreilles (la tentative avortée de mon adolescence était “intra” ;-)), j’ai été immédiatement horrifiée par le bruit ambiant. Le bruit de mes vêtements, mes cheveux quand je tournais la tête, ma respiration, et surtout, quand j’essayais de ranger une mèche derrière l’oreille.

Heureusement, mon audioprothésiste ne m’a pas laissée longtemps avec ce réglage “optimal selon le fabricant” et a réduit de 8 décibels (!) mon amplification. Assez pour que j’entende mieux que sans appareils, et assez peu pour ne pas être trop gênée par le bruit de fond du monde (et le bruit de fonctionnement de l’appareil).

Si vous m’aviez demandé ce jour-là si j’imaginais un jour pouvoir tolérer ce bruit, je vous aurais probablement répondu “non”. (Bon, j’admets que sachant ce que je sais sur l’habituation, j’aurais probablement concédé que ça faisait partie du possible, même si je peinais à l’imaginer.)

Aujourd’hui, 5 décibels de plus qu’en avril (et un changement de modèle, la gamme d’au-dessus — bobo le porte-monnaie), ces bruits de frottement ne m’incommodent pas. Ni même le bruit de fonctionnement de l’appareil, auquel vraiment j’imaginais ne jamais pouvoir m’habituer, et qui à ma stupéfaction m’est même agréable — quand je l’entends: lorsque je mets mes appareils le matin, et lorsque je suis dans un environnement très silencieux.

Je m’habitue aussi à entendre mieux. Marrant, ça. Il y a des gens dans mon entourage avec qui j’avais une communication très limitée, et je me rends compte maintenant que c’est parce que je les comprenais très mal. J’ai maintenant pris l’habitude de pouvoir interagir confortablement avec elles.

Une catégorie de personnes avec qui c’est flagrant, ce sont les enfants. Je soupçonne que les adultes s’adaptent (peut-être sans s’en rendre compte) au fait que j’entends mal, mais que les enfants ne sont pas vraiment (encore) équipés pour le faire. Ils ne réalisent pas que j’entends mal. Ils parlent doucement, sans me regarder, sans avoir mon attention. Ce sont des enfants. Eh bien depuis que j’ai des appareils, j’ai réalisé que j’interagissais beaucoup plus avec des enfants (connus ou inconnus). La seule explication que je vois, c’est que je suis maintenant en mesure de les comprendre suffisamment pour avoir des échanges significatifs.

Si j’oublie de mettre mes appareils, je me retrouve soudainement dans des interactions où les paroles de l’autre atteignent mon cerveau sous forme de choucroute inintelligible. Il me faut quelques secondes pour comprendre ce qui “ne va pas”: j’ai oublié de mettre mes oreilles! C’est presque inimaginable pour moi de penser que je me suis débrouillée toutes ces années en entendant si peu. Bref, j’ai complètement perdu l’habitude d’entendre mal (enfin, plus mal que maintenant) et de devoir faire les efforts nécessaires pour compenser. Ça se sent d’ailleurs: si je suis sans appareils, mon cerveau fait la grève — je suis probablement moins performante (moins entraînée!) pour compenser.

On s’habitue donc à la présence de quelque chose: des appareils dans mes oreilles auxquels je ne pense plus, d’avoir un univers sonore élargi, comprenant le bruit du frottement de mes cheveux sur mes micros. Mais on s’habitue aussi à l’absence: absence d’efforts à faire, absence de difficulté. On s’habitue aux choses agréables, et aussi à celles qui le sont moins.

J’ai déjà parlé du rôle de l’habituation dans notre recherche du bonheur: c’est cette formidable capacité de s’adapter qui fait que nos circonstances de vie comptent pour si peu (un misérable 10% dit la recherche!) dans notre bonheur. Nos circonstances de vie? Le travail qu’on a, si l’on vit ou non avec le Prince Charmant, pouvoir s’offrir de super vacances ou la dernière TV écran plat, une jolie voiture, vivre dans la maison de ses rêves… Tout ceci est bien joli, mais on s’y habitue.

Quelques mois ou peut-être un an ou deux après avoir fait l’acquisition du dernier objet de nos convoitises, on l’a intégré à notre vie et on n’y prête plus attention. On s’y est habitué. On se marie, on est sur le petit nuage rose, puis ça devient “normal” et si on n’y prête garde, notre bonheur ne s’en nourrit plus. Dans le cadre du couple, on connaît bien le problème de la “routine”: ce n’est que ça, la fameuse habituation. Pour éviter de s’habituer aux bonnes choses, il y a un effort conscient à faire.

On s’habitue aux bonnes choses, et on peut trouver ça dommage, mais le revers de la médaille, c’est qu’on s’habitue aussi merveilleusement bien aux mauvaises choses. Pourquoi faudrait-il s’habituer aux mauvaises choses? Pour pouvoir continuer à aller de l’avant quand le malheur frappe. Pour ne pas être terrassé par l’adversité. Pour survivre. Des exemples? Il y en a partout. Ce sont les cas où l’on dit que le temps fait son oeuvre. Après la mort de son conjoint ou d’un être cher, la vie reprend un jour le dessus. Lorsque notre corps fonctionne moins bien qu’avant (par accident ou maladie), on finit par s’y habituer. Heureusement! Imaginez si chaque jour était comme le lendemain de celui où le malheur débarque! La vie serait insoutenable!

Tout comme la résistance au changement est une réaction naturelle, celle de s’y habituer l’est aussi. Il faut se donner le temps, et souvent le temps suffit. (J’en conviens que ce n’est pas toujours le cas, mais ce sera le sujet d’un autre article.)

Etre conscient de sa capacité naturelle à s’habituer et lui faire confiance permet d’aborder le changement avec plus de sérénité, lorsque l’on sait que l’on devra l’accepter — ou qu’on le désire. Ce n’est pas très compliqué, et on s’économise beaucoup d’agitation inutile.

A quoi vous êtes-vous habitué?

Mon interview "Orange Blogger Dialog" [fr]

[en] An interview I gave at the end of the last year on blogging, and blogs, and me and blogging, and me and my blog.

L’an dernier, j’ai été interviewée pour le “Orange Blogger Dialog” — une discussion très sympa par téléphone sur mon blog, les blogs, pourquoi je blogue, etc. Ça m’a donné un peu l’occasion de plonger dans le passé, et j’ai beaucoup aimé! De plus, j’ai trouvé que Sabine (avec qui je travaille maintenant dans le cadre de mon mandat Orange “relations blogueurs”) était une excellente intervieweuse.

“Orange Blogger Dialog” avait été mise sur pied entre autres pour faire connaître HD Voice, lancée à l’époque par Orange. Vous entendrez d’ailleurs dans mon interview qu’à un moment donné on perd le HD Voice, puis on le récupère. Comparaison en direct de la différence de qualité!

Alors voilà, si vous avez une demi-heure tranquille, je vous invite à écouter cette interview.

Et ensuite, pourquoi pas, écouter celle de Xavier Bertschy (mais oui vous connaissez!), et si vous êtes assez à l’aise en Allemand, ceux de Hans Fischer (technikblog) et Mirjam Herms (chic & schlau).

Ah oui, avant que vous disiez quoi que ce soit: la mise en ligne sur SoundCloud est encore un peu rustique, on le sait. A l’origine les interviews n’étaient disponibles qu’à l’intérieur de Facebook, et il nous a paru important de les mettre sur le web public. Pour le moment, on est concentrés sur OrangeCinema, mais on viendra bientôt rajouter des liens et des descriptifs jolis là où il faut. Merci de votre patience!

Indépendants, lisez (et faites lire) le blog de l'eclau! [fr]

[en] I'm writing about freelance life in French on the eclau blog.

Vous le savez, j’ai ouvert en novembre 2008 un espace coworking, l’eclau (premier de Suisse!), après avoir organisé en mai de la même année une conférence pour indépendants, Going Solo. (Oui je sais, le site est plein d’avertissements, faut que je règle ça. Oups.)

En tant qu’indépendante, la façon dont on mène sa vie d’indépendant est un sujet qui me fascine. Comment on s’organise, comment on gère sa vie et ses clients, comment on se construit en tant que professionnel…

J’écris sur ces thématiques assez régulièrement sur le blog de l’eclau. Il faut lire le blog de l’eclau, oui oui! Et dire à vos amis indépendants de le lire! Le compte Twitter de l’eclau est un peu moins actif, mais il tweete chaque article du blog à publication, ce qui vous donne une chance de les voir. Sinon, il y a toujours la possibilité de s’abonner par e-mail pour être sûr de ne pas rater d’article.

Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici les articles un peu “vie indépendante” que j’y ai publié:

Sur le feu: une réflexion sur comment se positionner en tant que “patron” face à ses clients, et une autre idée pour donner un bol d’air frais à son cerveau (faire du troc de temps avec un collègue).

Bonne lecture!

 

 

Pêle-mêle de début juillet [fr]

[en] A bunch of random stuff.

Je n’arrive pour le moment pas à m’organiser pour prendre le temps de bloquer “correctement”. Je vous fais du coup le coup (!) de l’article “nouvelles en vrac”. Old-style.

Quintus au balcon sur fond de tomates

C’est le moment d’acheter votre billet pour la conférence Lift à Genève les 6-7-8 février 2013, avant que le prix ne prenne l’ascenseur. Lift, c’est à ne pas manquer. (Si vous avez participé à une édition précédente de Lift, vous avez reçu un code pour le prix “super early bird” de 625 CHF, valable encore un jour ou deux! Ne laissez pas passer le délai!)

C’est aussi le moment, si le coworking est quelque chose qui vous parle, de prendre votre billet pour Coworking Europe, qui aura lieu cette année à Paris les 8-9-10 novembre. Je suis à l’affiche d’un des panels du premier jour.

La Muse ouvre les portes de son espace lausannois, avec pique-nique tous les mardis.

Toujours au chapitre coworking, il y a de la place à l’eclau, tant pour des indépendants/freelance que des startups. Venez visiter!

J’ai pris part pour la première fois à En ligne directe, émission de la RTS qui démarre la veille au soir par un débat sur Twitter (hashtag #EnLD), repris dans le direct du matin avec des invités. Je trouve le concept génial. Le sujet du soir où je suis restée pendue à Twitter (plus que d’habitude) était “faut-il interdire/punir le téléchargement illégal“. Vous imaginez la suite. Pirater n’est pas voler, c’est toujours valable en 2012. Je suis effarée par la mauvaise foi et/ou le lavage de cerveau dont font preuve les “opposants”. Croire que le monde dans lequel on évolue (physique, numérique) et ses caractéristiques ontologiques n’est qu’un point de détail pour débattre d’éthique ou d’économie, qu’économie de rareté vs. économie d’abondance ne change rien à la morale, c’est faire preuve d’une naïveté et d’une simplicité de réflexion affligeante. Le tout repris par Magali Philip dans un Storify magistral.

Le Port de Vidy fait très fort avec ses nouvelles portes high-tech sécurisées.

Un chouette Bloggy Friday a eu lieu en juillet, après celui de juin. Les gens d’internet qui se rencontrent offline, il paraît que c’est le truc nouveau super-tendance de l’été. (Les rencontres IRC d’il y a 15 ans ça compte pas, hein. Ni les rencontres blogueurs, pendant qu’on y est. Ni les rencontres Twitter qui existent depuis des années.) Quelqu’un se lance pour faire l’hôte ou l’hôtesse pour le mois d’août? Ce sera durant ma semaine de déconnexion.

Hercule Poirot cherche toujours un nouveau foyer en Angleterre. Quintus, lui, s’installe bien en Suisse et explique au jeune Tounsi comment respecter ses aînés avec pedigree.

Les plantes sur mon balcon et dans mon appart poussent bien. J’ai des piles de photos, à mettre en ligne et à commenter ici pour vous. En attendant, il y a un groupe Facebook “Petites plantes de balcon et d’ailleurs“, si c’est votre genre.

Ah oui, c’est aussi le moment de vous inscrire pour la troisième session menant au diplôme SAWI de Spécialiste en médias sociaux et communautés en ligne. Dernière séance d’info le 21 août.

Et aussi le moment de postuler (jusqu’au 16 juillet!) si vous pensez être la personne qu’il faut pour prendre la tête du SAWI en Suisse romande. Et je suis toujours ouverte à des candidatures de blogueurs motivés pour le blog de voyage ebookers.ch.

Côté boulot, je suis pas mal bookée, mais j’ai encore de la place pour un mandat long terme de “blogueuse en chef” (ou “redactrice en chef de blog”, si vous préférez).

Inspiration, sur Kickstarter: Bridegroom et Amanda Palmer.

Google aménage ses cafétérias pour encourager ses employés à manger plus sainement. Fascinant.

La plaie des infographies.

Pourquoi les femmes ne peuvent (toujours pas) tout avoir.

Passer du temps à ne rien faire, pour mieux faire.

Et pour finir: l’été de mon chat. (Non, pas le mien, celui du journaliste du Temps.)

Port de Vidy: dépenser plein de sous pour emmerder le monde [en]

Le Port de Vidy à Lausanne fait super fort avec ses super nouvelles portes sécurisées censées empêcher les visiteurs malvenus de venir finir leurs soirées sur nos bateaux.

Porte sécurisée Port de Vidy 1

Première tentative hier pour moi: la porte bloquant l’accès à l’estacade sur laquelle est amarré le Farrniente est… fermée. Tellement fermée que même le badge ne l’ouvre pas.

On teste les autres estacades: la A ne prend pas notre badge mais elle est ouverte, la B prend notre badge mais… elle est ouverte, la C est fermée et prend notre badge, victoire!, sauf que nous sommes à l’estacade D. Qui est vraiment fermée. (Il y a encore E, F, etc qu’on n’a pas testé. Pas très scientifique.)

Heureusement que c’est un jeu d’enfant d’enjamber par le côté les super portes magnifiquement sécurisées. On a quand même pu faire notre régate, et constater que la porte était également verrouillée pour qui arrive depuis l’estacade.

Porte sécurisée Port de Vidy 2

Dois-je préciser aussi qu’un seul badge est donné par bateau? Très pratique pour les équipages “multi-foyers” où l’on ne sait pas toujours qui arrivera en première pour commencer à préparer le bateau…

Moralité: quelqu’un s’est sûrement fait un joli pactole avec cette histoire qui sert principalement à emmerder les propriétaires de bateaux et leurs équipages et ne risque pas de décourager les visiteurs indésirables. Seuls gagnants sur place: les grèbes huppés, qui peuvent nicher presque en paix.

Grèbe huppé tranquille

Tiens, ça me rappelle que je n’ai toujours pas écrit l’article incendiaire que j’avais dans les doigts concernant le passage de ma porte d’immeuble de l’humble clé au moderne digicode…

Cockerel, Anybody? [en]

[fr] Plein de nouvelles!

So, what’s up?

I’m in the UK. I’m helping Aleika find a new home for one of her cockerels, Hercule Poirot. He’s a super-good-looking guy, and he takes his job with the hens very seriously.

Hercule Poirot Head Shots 4

Do you know anybody in the UK who has chickens (hens!) and would like a stunning rooster to look over them? Do let me know.

I have had a week of holiday planned here for months, and in between Safran’s death and Somak’s appointment as Professor of Physics at Presidency University, Kolkata (so… back to India for the three of them!), we decided I would be taking Quintus back with me.

Quintus in Birmingham 6

Do you know any good people in Calcutta/Kolkata? I’m particularly interested in getting in touch with

  • people who are into organic farming/gardening in the area
  • expats who have done the move from the UK sometime during the last three years or so (moving companies! shipping! organisation!)

For those who may not know, Bagha was also initially Aleika’s cat, and I adopted him when they moved from India to the UK, coming back home from India with him in my luggage. So, a little sense of déjà vu here 😉

On the work front, the OrangeCinema Official Bloggers project is underway. I spent a few days grading final reports for the course on social media and online communities I co-direct in Lausanne (some excellent, I have to say) and we’re preparing to welcome students for the third year of the course in September. I am looking for more writers for the ebookers.ch travel blog, and eclau is looking forward to everyone in Lausanne hearing more about coworking through the opening of a second space there, La Muse (which started out in Geneva). I will by the way be attending the Coworking Europe Conference 2012 in Paris (and probably speaking, will confirm in a couple of weeks). I have rekindled my enthusiasm for organising Bloggy Friday meetups (please do come to the next one, July 6th!) There’s more to say, but this is becoming a long paragraph 😉

What else should I tell you? I’m reading Drive, by Dan Pink, a fascinating book on motivation — and you should too, whether you’re interested in how your own motivation works, or in how to keep other people motivated (I’m thinking of taking a Sagmeister). I’ve started a group on Facebook for people in and around my area (and a bit further out) who like growing stuff on their balcony and elsewhere. I’m in the process of figuring out how to continue juggling judo, sailing, and singing (answer: be super organized). On the way to Birmingham, I stopped by for a day to stay with Steph and meet Emile The Cat.

Emile The Cat 1

I might not have told you, but Steph is my organisation inspiration (amongst many other things, which include being a very good friend!) and so I seized the occasion to face my calendar head-on and get a few holiday/travel dates sorted out. Short version: I don’t have a week-end available until June 2013 (don’t panic for me: it includes week-ends I have blocked out as “must stay at home and relax”).

I’ve also been realizing what a long way I’ve come regarding my organisational and time-management skills. Oh, I still fall in the pit every now and again, but a few discussions lately with people who seem to share the same core issues I have (had?) with time management, procrastination, perfectionism made me realize how far I have traveled.

I’m sure there was other stuff I wanted to say/blog about, but that’s the lovely thing about a blog, right? I can just write about it tomorrow, or the day after, or when I think of it. “Just.”

Bloggy Friday à Lausanne: toujours aussi sympa [fr]

[en] Monthly Bloggy Friday meetups are still around in Lausanne after all these years. They're great and I should blog about them more!

Depuis très très très longtemps, les blogueurs et autres personnes de même poil de la région lausannoise (et de bien plus loin d’ailleurs) se retrouvent une fois par mois pour un petit restau sympa pour le Bloggy Friday.

Il y a des habitués, des acharnés, des visiteurs d’une fois, des habitués occasionnels. On y trouve des spécialistes des médias sociaux et autres disciplines associées, des “simples blogueurs”, des entrepreneurs, des gens normaux curieux de Facebook, Twitter et des blogs, des passionnés de photo, des amis des habitués… C’est assez hétéroclite, on ne parle pas de machins de geek durant toute la soirée (de loin pas).

En gros, c’est juste un souper sympa entre gens intéressants reliés entre eux d’une façon où d’une autre. Parfois on se retrouve à deux, parfois à 10 ou un peu plus, en général plutôt entre 4 et 6.

En ligne, tout ce petit monde gravite autour du groupe Facebook Bloggy Friday (rejoignez-le si vous désirez recevoir les invitations pour ces rencontres). Il y a aussi un blog, mais je me demande en ce moment s’il a vraiment sa place dans l’ecosystème…

Au début des rencontres de blogueurs, quand bloguer c’était “spécial”, quand on se sentait un peu comme des extraterrestres face au monde (“euh c’est quoi un blog?”), chaque rencontre donnait lieu à un article chez les participants en question, avec quelques notes, et surtout, liens vers les blogs des autres. En fouillant dans mes archives vous en trouverez certainement, des billets comme ça. Maintenant, avec Twitter, Facebook, les smartphones, et la montée en force de tout ce qui est “temps réel”, il n’y a plus cette “tension” entre des relations online basées sur des articles, et une rencontre offline dont on ne peut rendre compte sur le moment.

L’article de Claire, qui venait à son premier Bloggy Friday, m’a donné envie de reprendre les vieilles habitudes. Aussi parce que, année après année, le Bloggy Friday reste quelque chose de spécial, sans grande prétention, auquel on est toujours ravi de participer. J’ai réalisé aussi récemment qu’énormément de personnes de mon entourage se sont rencontrées au Bloggy Friday, et que ces rencontres débouchent parfois sur de belles amitiés ou de beaux rapports professionnels.

Bloggy Friday juin 2012

Alors, qui était là vendredi en ce Bloggy Friday de juin 2012? On était huit, dont deux personnes qui participaient à un Bloggy Friday pour la première fois. Jolie tablée!

Qu’est-ce que je retiens de ce Bloggy Friday super sympa? Des choses qui nous relient autres qu’internet, comme la voile, les arts martiaux, les chats et les plantes, en ce qui me concerne. Troubleshooting “abstrait” de mon M-DEX (j’ai des idées à essayer une fois que je l’aurai de nouveau entre les mains, là je teste autre chose). Et surtout, Corinne qui mange du fromage fondu!

Bloggy Friday juin 2012, Corinne mange du fromage fondu

Prochaine date: 6 juillet. Réservez dans votre agenda et rejoignez le groupe Facebook si vous voulez recevoir l’invitation lorsqu’on crée l’événement!

Swiss Bloggers: Want To Go To OrangeCinema (ZH, BE, BS)? [en]

[fr] OrangeCinema! C'est dans les villes de Zurich, Berne, et Bâle -- et dans le cadre de mon mandat "blogueurs" avec Orange, on a monté une opération sympa pour blogueurs cinéphiles. Si vous connaissez des blogueurs dans ces villes qui pourraient être tentés par devenir "blogueur officiel" durant OrangeCinema ("all-access pass", billets gratuits, et plein d'autres trucs sympas) faites-leur passer ce billet!

As you may know, I’m currently working with Orange to assist and advise them in the field of blogger relations. This means that we work on cool offers/programmes for bloggers.

Our first pilot was around Caprices Festival — a music festival in Crans: we offered a press pass and other perks to a couple of bloggers so they could attend the whole festival for free. We’re really happy with the way it turned out, and we’re now focusing on OrangeCinema, which takes place over the summer in the Swiss German cities of Zürich, Bern, and Basel.

OrangeCinema

Clearly I should be writing this post in German, as this is an offer mainly for Swiss-German bloggers, but my German sucks terribly and I wouldn’t want to inflict it on my dear readers.

If you’re an established film-loving blogger or podcaster, and you’d jump at the chance to receive an all-access pass to OrangeCinema and blog about it like crazy, check out the form below and apply to be an Official OrangeCinema Blogger.

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Memories of Safran [en]

[fr] Souvenirs de Safran.

Safran was put to sleep on Thursday. I’m still very sad, though I’m not end-of-the-world devastated like when Bagha died. Tounsi seems OK, but of course it’s hard to say. I’m upset, our routines have changed because Safran isn’t there. He doesn’t seem to be pining or going around looking for Safran, in any case.

New Cats 89.jpg

Safran was with me for just a little over two months, and I feel the need to put in writing the memories I have of him — the good ones, mainly — I think part of me is afraid I’m going to move on and settle down in my life with my remaining cat and forget little Safran. I won’t, of course, but memories do fade away. Prepare for some rambling and a pile of kitty photographs.

Safran perched on the tree

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