Prendre son temps en voyage [fr]

[en] As the editor for ebookers.ch's travel blog, I contribute there regularly. I have cross-posted some of my more personal articles here for safe-keeping.

Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

L’autre jour, je tombe sur cet article du blog de Lonely Planet, Les plus beaux hymnes à la lenteur. Une série de suggestions que je vous laisse découvrir, pour voyager sans courir, parcourir le monde en se déplaçant à petite vitesse.

Je privilégie toujours la lenteur lorsque je voyage. Je suis de celles (et ceux) qui préfèrent voir (et faire) peu mais bien. Un tour d’Europe en deux jours, très peu pour moi. J’aime me poser, découvrir à pied le quartier dans lequel je suis, profiter du voyage-vacances pour ne pas m’imposer d’objectifs clairs en matière de “choses à accomplir aujourd’hui”. Visiter moins, mais mieux.

Les choses changent bien sûr, mais l’essentiel de ma vie jusqu’ici a été placé sous le signe de “trop peu de temps, trop de choses à faire”. Alors en vacances, je me rebelle. Je refuse. Je ralentis. Je m’arrête presque.

Concrètement?

D’abord, je marche. J’aime partir à l’aventure dans mon quartier ou ma ville d’accueil, une carte en poche, et me perdre dans les rues. Je sais me repérer sur une carte sans trop de difficultés pour pouvoir rentrer lorsque l’envie me prendra.

Je prends les transports publics plutôt que le taxi. C’est plus lent, c’est souvent un peu plus compliqué, mais on voit mieux la ville qu’on traverse.

An Indian Home (India 2004) 8Je lis, aussi. Oui je sais, quand on est en voyage à des milliers (ou des centaines) de kilomètres de chez soi, il y a mieux à faire que bouquiner, il faut visiter, visiter, visiter, au risque de rentrer d’une année en Inde sans avoir vu le Taj Mahal… Mais au fond, ce n’est pas si grave. Voyager, vacancer, c’est s’échapper de son quotidien, c’est faire les choses autrement.

Une autre chose que je me retrouve souvent à faire en voyage, c’est du shopping. Habits, livres… Une activité que j’apprécie mais que je ne prends souvent pas le temps de faire lorsque je suis dans ma ville. A l’étranger, ailleurs, même si ce sont les mêmes magasins (H&M a envahi le monde entier depuis belle lurette), je prends le temps de flâner, et du coup, d’acheter.

J’ai des souvenirs mémorables de traversées de l’Inde en train. Pune-Delhi, Calcutta-Pune, Delhi-Pune, Pune-Chennai, Bombay-Kerala… J’adore le train, en Inde. Il avance d’un petit pas à travers des étendues tellement vastes qu’on peut à peine les imaginer de Lausanne. Il s’arrête en rase campagne, on ne sait pas trop pourquoi. On lit, on somnole, on prend des photos, on discute avec ses compagnons de route.

L’avion, à côté, c’est presque dommage. A peine le temps d’embarquer qu’on est déjà ailleurs, sans avoir eu le temps de comprendre ce qui nous arrivait.

Certes, il faut être sur place assez longtemps pour pouvoir se permettre de “perdre” un jour (ou plus!) dans le train. Mais ça fait partie du voyage aussi…

Les vacances stressantes, ce n’est pas pour moi, en tous cas. Mes rêves, juste là? Des vacances à cheval, une descente de fleuve en petit bateau, et reprendre ces fameux trains en Inde.

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Le soleil de San Francisco [fr]

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Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Avec le vilain couvercle gris qui s’est installé au-dessus de nos têtes depuis des jours interminables (du moins à Lausanne), je me prendre à repenser avec nostalgie à mon petit séjour ensoleillé à San Francisco, il y a trois hivers de cela.

J’ai toujours de la peine, en hiver. Avec les années, j’ai fini par réaliser que peu de gens sont complètement immunisés contre la grisaille, la pluie, et les journées qui rétrécissent comment peau de chagrin. Et il y a trois ou quatre ans, justement, j’avais pris la ferme décision de partir une semaine au soleil durant l’hiver, histoire de recharger un peu mes panneaux solaires.

Comme toutes les fermes décisions (en tous cas chez moi) celle-ci s’était vite retrouvée noyée dans le flot de la vie, surtout en octobre-novembre, quand il pleut à verse. Par un intéressant concours de circonstances cependant, j’ai été engagée pour un mandat professionnel de l’autre côté de l’Atlantique, et j’en ai profité pour faire un crochet (d’une semaine!) par San Francisco sur le chemin du retour, puisque j’y connaissais maintenant plein de monde.

Je n’avais pas du tout prévu que j’y ferais le plein de soleil. Ce fut une excellente surprise. (Par contre, en été, je vous dis franchement — mieux vaut rester à Lausanne, côté climat. Il y fait bien meilleur qu’à San Francisco, sauf si vous aimez le vent et ne pas savoir comment vous habiller le matin en sortant.)

Comme je ne vous demande pas de me croire sur parole, voici quelques photos prises justement lors de ce fameux séjour, en janvier 2007. Vous trouvez pas qu’on dirait le printemps?

San Francisco 158

San Francisco Last Day 2

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San Francisco 8

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Quand le gris se fait trop épais sur Lausanne, je vais donc non seulement rêver de Marrakech, mais aussi de San Francisco et de son soleil.

(Raphaël me rappelle d’ailleurs que plus près de nous, dans le Jura, il fait beau quand le tour du Léman souffre de la grisaille. Hmm, je vais y songer…)

Troyes, qu'est-ce que c'est joli! [fr]

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Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Chaque année a lieu à Troyes le festival Nuits de Champagne. Une semaine de concerts qui se termine avec les représentations du Grand Choral, 1000 chanteurs et chanteuses venus parfois de loin pour préparer d’arrache-pied un spectacles assez époustouflant.

A cette occasion, le groupe vocal Café-Café (dont je fais partie!) avait été engagé pour faire un concert destiné à ces choristes. Me voici donc partie pour Troyes en compagnie d’une nonantaine de camarades chanteurs…

J’avoue qu’avant de partir, Troyes n’évoquait pour moi que le fameux Traité de Troyes — et j’aurais été bien en peine de vous dire de quoi pouvait bien traiter ce fameux traité. Avec un peu de chance j’aurais aussi pu mentionner Chrétien de Troyes. En passant, aimable lecteur, ne commets pas l’impair de confondre Troie, la ville grecque du non moins fameux cheval, avec Troyes, ville française à travers laquelle coule la Seine, en pleine Champagne.

Bref. On m’avait dit que c’était joli, Troyes, mais en bonne voyageuse paresseuse (surtout profitant d’un voyage organisé) j’y suis partie un peu à l’aveuglette (pour être tout à fait honnête, sans me renseigner du tout sur ma destination): je savais que nous aurions droit sur place à une visite guidée.

Une fois dans la ville, surprise! Ce n’est pas juste joli, c’est très joli. Les maisons sont de toutes les couleurs, avec poutres peintes apparentes. On en aperçoit plusieurs à différents stades de restauration. Je m’en veux de n’avoir pas retenu toutes les explications de notre guide, mais avec la fatigue du concert du matin, j’ai préféré m’en mettre plein les yeux (et l’appareil photo!)

Extraits choisis, avec les excuses de la photographe pour le jour de grisaille et la nuit qui tombe. (Visitez Flickr pour des photos de Troyes un peu plus artistiques.)

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Troyes 050 Vous me connaissez, malgré mon âge encore pas trop canonique, je suis une vraie mamy à chats.

Je n’ai donc absolument pas résisté à la ruelle des Chats, ainsi nommée car l’espace entre les maisons est tellement petit (en surplomb) que les chats peuvent passer sans difficulté d’une maison à l’autre.

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On joue sur le thème félin dans le coin. Une prochaine fois, j’irais bien manger au Potron-Minet.

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Une autre fois également, je passerais volontiers une demi-journée (voire une journée entière) à Marques City — le paradis des habits à prix dégriffés. En un court week-end avec répétitions, représentations et concerts… malheureusement impossible.

Du coup, on visite les églises. Troyes est plein d’églises entre autres, d’après ce que j’ai compris, parce qu’elle n’a pas trop été bombardée durant les dernières guerres.

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Ci-dessus, le jubé de l’église Sainte-Madeleine. Un jubé, c’est ce qui sépare le choeur de la nef, et il n’en reste plus beaucoup, parce qu’ils ont été joyeusement détruits après le concile de Trente.

Ci-dessous, le toit en bois de l’église Saint-Pantaléon (dans ma tête, ce sera toujours “Saint-Pantalon”, oups), connue pour toutes les statues qu’elle abrite.

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Pour vous laisser, quelques photos de Troyes by night (ou “presque night”). Je vous souhaite de tout coeur d’avoir l’occasion de visiter cette très jolie ville française. Et pour ma part… je songe sérieusement à m’inscrire au Grand Choral de l’année prochaine!

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Barcelone, la ville de Gaudí [fr]

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Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Barcelone, m’avait-on dit quand j’ai annoncé mon séjour là-bas, c’est la ville de Gaudí. En grande inculte, j’avais certainement demandé “C’est qui, Gaudí?” et on avait dû me répondre quelque chose de l’ordre de “Le type qui fait des drôles de maisons.”

Bref, autant dire que je me suis pris Gaudí en pleine figure dès le moment où j’ai commencé à arpenter les rues de Barcelone à la recherche d’un endroit où passer la nuit.

Jamais dans ma vie je n’avais imaginé qu’on pouvait construire des maisons pareilles. Complètement organiques d’apparence, on a l’impression qu’elles ont poussé toutes seules. “Je veux habiter ici!” me disais-je, en visitant la Casa Batlló.

Alors j’ai fait le plein de Gaudí. J’ai pris des tas de mauvaises photos avec mon super appareil numérique de l’époque (rien de présentable, je vous rassure). J’ai acheté un livre plein de magnifiques photos. J’ai visité le Parc Güell (assez surpeuplé), le Palais Güell, La Casa Vicens, et bien entendu la Sagrada Família, cathédrale toujours en construction qui m’a un peu déçue, dans le genre chantier plutôt bruyant.

Sur Flickr, il y a des tonnes et des tonnes de photos des oeuvres de Gaudí, et j’avoue avoir de la peine à choisir. J’ai envie de tout vous montrer! Mais pardi… c’est presque possible, allez, avec un petit diaporama:

Je ne suis allée à Barcelone qu’une seule fois, mais c’est une ville qui m’a marquée comme peu d’autres, et c’est en grande partie la faute à Gaudí. Au détour d’une rue, hop, on se retrouve devant une maison de contes de fées. Même les pavés sont “Gaudí”.

La prochaine fois que j’y vais, promis, je ferai le plein avec mon appareil de photo. Va falloir organiser ça, maintenant!

Barcelone: un peu de nostalgie voyageuse [fr]

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Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Cela fait un bon moment que j’ai envie d’écrire un article sur Barcelone. J’ai visité cette ville une fois, et je l’ai adorée, et j’ai envie de vous faire envie.

Je suis allée fouiller un peu dans mes archives personnelles pour voir si je n’avais pas des photos présentables à vous montrer, ou même un article ou deux sur mon blog. Hélas, non: c’était il y a bien des vies de cela, il y a presque exactement six ans.

Du coup, je vais me permettre un peu de nostalgie voyageuse avant de vous offrir l’article sur Barcelone en personne.

Il y a six ans, si j’avais déjà un blog depuis belle lurette, je n’avais pas d’ordinateur portable, et je découvrais la photographie numérique avec mon révolutionnaire (à l’époque) SPV, généreusement offert par mon employeur d’alors, qui m’envoyait d’ailleurs également à Barcelone participer au Forum Avaya. Comme aujourd’hui encore, je me baladais avec un cahier/carnet en papier dans mon sac, mais à la différence d’aujourd’hui, j’y écrivais parfois des textes avec l’intention de les retaper une fois près d’un clavier.

titre barcelone

Je suis allée déterrer le cahier de l’époque, et j’ai regardé (en frémissant d’horreur) les photos que j’avais prises avec mon fidèle téléphone (terriblement rudimentaire six ans plus tard — non je ne vous les montre pas, si vous avez le lien, tant mieux pour vous!). J’ai relu mes notes gribouillées, et je me suis souvenue…

En 2003, on était bien avant mes années de “terrible voyageuse”, 2006-2008. Oui, j’avais vécu en Inde et fait des vacances ici et là, mais bon. Alors partir à Barcelone quelques jours, c’était une grande aventure. Et j’avais fait ce que font de nombreuses personnes qui ont l’occasion de voyager professionnellement: rajouter quelques jours sur place à ses propres frais, quitte à payer la différence de prix du billet d’avion.

J’étais donc une voyageuse novice (voire débutante) et j’ai commis l’erreur fatale de ne pas réserver d’hôtel pour les nuits qui étaient à ma charge. Couchsurfing n’existait pas encore, et je me suis retrouvée à trimbaler ma valise (à roulettes heureusement) à travers le centre-ville chaque matin à la recherche d’une chambre pour la nuit durant les quatre premiers jours de ma visite. Dans le genre, on fait mieux!

barcelone hotel 1

A me replonger dans ces souvenirs, je réalise combien de chemin j’ai fait entre-temps, en tant que voyageuse. Si je refaisais ce voyage aujourd’hui, qu’est-ce qui serait différent?

  • J’aurais des contact locaux sur place: soit que je connaîtrais des autochtones (mon réseau international est bien plus fourni aujourd’hui qu’alors), soit que j’en trouverais via Twitter, Facebook, ou surtout, Couchsurfing.
  • Couchsurfing, justement: je ne vivrais pas le calvaire de la recherche d’hôtel, parce que j’aurais déniché auparavant un logement chez l’habitant via ce réseau social (si mon réseau ne l’avait pas déjà fourni).
  • J’aurais préparé un peu ma visite grâce à WikiTravel (qui démarrait tout juste en 2003) — voir leur page consacrée à Barcelone. J’aurais aussi fait un tour sur la page Barcelone de Wikipédia, et je me serais renseignée un peu à l’avance sur Gaudí et son oeuvre.
  • Je partirais avec mon MacBook et mon appareil photo numérique (digne de ce nom), je mettrais en ligne mes photos sur mon compte Flickr, et avec un peu de chance je publierais quelques articles durant mon séjour sur mon blog (plus facile avec un ordinateur portable que lorsque l’on est tributaire des cafés internet).
  • Je donnerais régulièrement des nouvelles (à coups de photos aussi) via mon compte Twitter, sans pour autant faire péter la baraque avec les frais de roaming pour les transferts de données.
  • Je stockerais dans Evernote les adresses des bons bistrots que j’aurais trouvés, en photographiant leur carte de visite avec mon iPhone.

Comme vous pouvez le constater, une grande partie de mon “évolution de voyageuse” tient à l’évolution technologique. On pourrait palabrer longtemps là-dessus (mon année en Inde, en 1999-2000, se déroulerait tout autrement si elle avait lieu aujourd’hui, avec téléphones mobiles, ordinateurs portables, et bancomats Maestro à tous les coins de rues).

Est-ce qu’il y a des innovations technologiques qui ont radicalement changé votre expérience de voyageur ou voyageuse au cours des dernières années?

(Oui, promis, je vous parle de Barcelone et de Gaudí tout bientôt. Avec des photos. Mais pas les miennes, promis aussi.)

Lisbonne de nuit sans train de nuit [fr]

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Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Je suis allée deux fois à Lisbonne. La première fois, c’était en 2006, pour assister à la conférence SHiFT, relativement connue des milieux geek/web européens. Je n’ai pas pris le train de nuit (le livre est dans ma bibliothèque, par contre!) mais l’avion, et le jour avant mon départ je ne savais pas encore où j’allais loger. Ça a été pour moi l’occasion de découvrir Couchsurfing, dont Stéphanie vous a parlé il y a quelques mois, ce qui m’a valu d’être hébergée en plein milieu du centre-ville par un sympathique Lisbonnais qui m’a fait découvrir ses bistrots favoris et les jolies petites rues du centre.

J’ai adoré cette ville. Même deux ans plus tard, éreintée par deux ans de voyages professionnels trop nombreux et de villes étrangères qui finalement se ressemblaient toutes, j’ai eu un plaisir énorme à y retourner — et j’espère avoir l’occasion d’y remettre les pieds avant la Saint Glinglin.

Sans plus attendre, venons-en au fait de ce billet: Lisbonne, de nuit, c’est fort joli, et j’ai les photos pour vous le prouver!

Lisbon Day 2 - 106

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Lisbon by Night 17

L’ascenseur qui permet de voir la ville de haut:

Lisbon by Night 02

…Et justement, la ville de haut:

Lisbon by Night 20

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De l’insolite: une exposition de voitures accidentées, organisée par le département portugais de la sécurité routière:

Lisbon by Night 36

La télécabine qui permet d’arpenter les quais de la partie moderne de la ville sans se fatiguer les gambettes:

Lisbon 2008 - SHiFT - 28

Bien sûr, Lisbonne, c’est joli de jour aussi — mais je ne vais pas vous assomer avec toutes mes photos, quand même!

Cherche blogueurs branchés voyages (pour blog ebookers) [en]

[fr] As the editor of the upcoming ebookers blog in French, I'm looking for a few motivated French-speaking bloggers to write about travel-related topics (paid blogging).

Ceux qui me suivent sur Twitter ont peut-être déjà vu passer un appel ou deux. Voici les détails.

Vous connaissez certainement ebookers, la première agence de voyages en ligne suisse. Ils ont depuis un moment déjà un blog en allemand, et désirent à présent en lancer un en français.

La rédactrice en chef de ce nouveau blog couvrant toutes sortes de sujets touchant au voyage, c’est bibi. Nous publierons une vingtaine de billets par mois. Les auteurs seront rémunérés (quelques dizaines de francs par article; ce ne sont donc pas des sommes folles, mais un contributeur régulier peut espérer faire quelques centaines de francs par mois suivant la quantité de publications) et on commence en janvier. De plus, participer ainsi à un projet de blog collectif permet d’augmenter sa visibilité en tant que blogueur, et d’acquérir une expérience professionnelle originale.

Donc, opération recrutement: je recherche trois-quatre blogueurs motivés et passionnés par les voyages, intéressés à contribuer régulièrement à ce “blog de voyages” (mélange de sujets libres et de sujets “sur commande”). Plusieurs personnes m’ont déjà signifiée leur intérêt. Histoire de formuler tout ça (et aussi parce que tout ce qui est “sous” passera par Blogwerk, l’entreprise qui gère ce projet pour ebookers), j’ai préparé un petit formulaire de candidature que vous trouverez ci-dessous. On vous demande 5 idées d’articles et un exemple d’article. N’hésitez pas à étudier un peu le blog en allemand pour vous faire une idée des sujets possibles (destinations, tuyaux pratiques, voyage en général, actualités, récits de voyage&)

J’attends avec impatience vos candidatures, et je me réjouis du démarrage de ce blog! Si vous avez des questions, les commentaires sont là pour ça.

From Airport to Airport [en]

[fr] Me voici à nouveau dans un aéroport. Celui de Bruxelles, pour être précise. Je n'avais jamais mis les pieds à Bruxelles. Et là, après une visite éclair de 24 heures à peine, je peux mettre un drapeau dans la carte, mais je ne peux pas dire que j'aie vu grand chose de la ville.

Ainsi va ma vie de voyages, enviable et excitante vue depuis le monde stable du sédentaire, mais qui comporte son lot de frustrations. J'ai dû accepter il y a un peu plus d'une année que mon insistance à rajouter 3-4 jours à chaque voyage pour "visiter" générait une quantité de stress que je n'avais pas à m'imposer.

Oui, diront certains, quel gâchis d'avoir la chance de mettre pied dans toutes ces villes, mais de ne pas même prendre le temps de faire un peu de tourisme!

Le tourisme, ça nous relaxe et nous plaît précisément parce que l'on ne le fait pas tous les jours. Une ville étrangère, c'est exotique quand on en visite une ou deux par an. Quand elles s'empilent les unes sur les autres, eh bien, comme avec tout, la routine s'installe.

Mais si je me lamente un peu, ce n'est pas tant que ma vie me déplaît -- au contraire, je préfère mille fois mieux "trop voyager" que me lever avant 7h chaque matin -- mais plus en réaction à l'incompréhension un peu systématique (mais bien pardonnable) des personnes qui peinent à voir en quoi tous ces voyages peuvent bien être pénibles.

Alors, aéroport, aéroport. Encore une ville où j'ai mis les pieds sans l'avoir vue. Une journée de travail fatiguante mais sympa et efficace, avec un chouette projet. Retour tard à la maison. Je vais tenter de profiter un peu de mon week-end, toutefois!

Airports all look the same. Well, not quite the same, but similar. All the excitement of being in one has long since disappeared. They’ve become tame and familiar, just like the airplanes that buzz in and out of them.

Another plane, another airport, another city. This was my first time in Brussels. barely 24 hours on Belgium soil. I’m starting to get used to this kind of trip. In, business, out. A bit over a year ago, I realized that all this traveling was stressful (though it may sound glamourous to some) and that if I wanted to spare myself a little, I had to stop insisting on tacking along extra days to each travel opportunity to “visit”. So, in, business, out.

This is what my life looks like at times. Oh, don’t get me wrong: I had a very good day (nice people, good business, fun project), the trip was rather painless (plane coming here 30 minutes late, searched at security), and I’m not unhappy or particularly travel-weary. And I know that compared to others, the amount of traveling I do in a year is a week-end trip to the mountains.

I’m just taking a step back and looking at my life. I wonder what my past self of a few years back would say, had I known. I never imagined this for me. This wasn’t part of the plan — but that’s what I have, and to be honest, I’m quite happy with it. I’d rather travel a bit too much than have to get up before 7am every morning. As downsides of the job go, this isn’t too bad.

I think that what frustrates me is that people who don’t travel much for work tend to assume that my traveling is as exciting as their traveling. “Oh, how exciting, you travel all the time and get to visit all these foreign cities!” In truth, as anybody who travels “too much” knows, traveling is exciting precisely because you don’t do it often. Visiting a foreign city is a great adventure when you do it once or twice a year. When it’s your seventh or eighth in a row, you’re sick of visiting and don’t go out to walk around if you don’t feel like it.

So, here is my life of travel (and again, aware that I travel less than many).

Another airport, another city I’ve visited but haven’t seen. A fun but tiring day of work, and a late night home. I’ll try and have a bit of a week-end, though. :-)

Update From Berlin [en]

[fr] Etat des lieux. Beaucoup à faire, beaucoup à bloguer. J'ai besoin de m'organiser.

So, here I am in Berlin, for another 24 hours or so. I’m giving my talk for the <head> Web Conference this evening at 6pm. You can still buy tickets — it’s an online conference, so there is no commuting involved to attend, and it’s going on today evening and tomorrow too.

I have many blog posts to write, and I don’t know what to start with. One about conference endings (I was very disappointed with the way Web 2.0 Expo fizzled out), one about the opening of ECLAU, the Lausanne Coworking Space (November 3rd I get the keys!), one about the blogger outreach programme for Web 2.0 Expo (it was a huge hit), and a bunch of others that I’ve forgotten about, though I remember myself saying out loud “gosh, I have to write a blog post about this” quite a few times during this trip. Oh, here’s one I just remembered: a blog post on selling wine online, for a Lausanne guy I met at a networking event a few weeks back who was telling me blogs have no role to play in business and that you can’t sell wine online. Oh, and how I read blogs. And others.

As you can probably make out, I’ve got lots of “stuff” going on these days. Good stuff, luckily. Stuff including business opportunities. It’s very encouraging to see that since I’ve been a bit more direct about stating that I need work, things have been picking up. My financial situation is still far from sorted out, but it’s now headed in the right direction. I’m still trying to come to terms with the idea that I can be good at my job whilst being crap at managing finances and actually selling my services. This is some of the stuff I’ll be talking about tonight, by the way.

So, beware, braindump. It makes me feel better, and it’s a way of giving news without really going into the details.

  • send out a newsletter: and to say I was afraid of sending them out too often!
  • write the damn blog posts: as I said above…
  • coworking space: get internet, compose “sign-up” form, draft out house rules, set up blog, set up mailing-list, set up wiki, organise furniture arrival, scare up people to help cleaning, supervise knocking down wall, plan walling out conference room, look at finances
  • work for various clients: a couple of wordpress upgrades, back-to-back meetings all week when I get home, get back to silent ones to make things move forward, get back to people who contacted me during my travels, look at calendar and scream silently…
  • LeWeb blogger accreditation: send codes out to about 200 people, set up mailing-list, hash out details, monitor everything, deal with edge cases (there are always edge cases…)
  • Spread The Tech: not yet announced, keep the ball rolling, wiki + basecamp + blog about it, prepare announcement, start organising…
  • personal: review finances, get organised, prepare travel (yes, more travel), continue working on self-promotion, deal with post-conference business cards (not too many this time, thankfully), catch up on Flickr upload + tagging backlog, blog maintenance like upgrade thesis, remove disqus (?)

There! I’m feeling a little lighter now. Sorry if you didn’t follow everything.

Stephanie's October Conference Tour: Web 2.0 Expo Europe [en]

[fr] Après Lisbonne, direction Berlin pour la conférence Web 2.0 Expo, dont j'assure (avec Suw Charman-Anderson et Nicole Simon) la gestion des accréditations blogueurs.


Web 2.0 Expo Europe 2008
After speaking at SHiFT, I will head over to Berlin for the next stop in my October Conference Tour. Second conference:

Web 2.0 Expo Europe, 21-23 October 2008, Berlin

I attended Web 2.0 Expo Europe last year, taking notes (go to the beginning of the month) and giving one of my Babel Fish talks at Web2Open. At the height of my conference burn-out after FoWA, I was pretty cranky and critical of the conference (particularly the infrastructure), and it’s where I decided to start a company to organize my own events.

This year, I’m co-heading the Blogging Web 2.0 Expo Europe programme with Suw and Nicole (French post). I’ll be going to the event to have a chance to meet all the participating bloggers we’ve been working with over the last month (they’re listed in the Web 2.0 Expo blog sidebar) — and Janetti, who initiated this outreach programme.

If you haven’t registered yet, go and visit these blogs — all bloggers have 35% discount codes to distribute, so if you know one of them, ask! Here’s a short video of Suw and I where we tell you why you should come to the conference :-).

Setting up and running this programme has been a fascinating experience, and you can expect some blogging about what we did once the event is over. (Note: I’m doing something similar in spirit, though a little different in form, with blogger accreditations for LeWeb in Paris — we have more than enough French- and English-language bloggers but are still looking for people to cover the conference in other languages.)

While I’m at it, I will be taking part in Suw Charman-Anderson’s discussion about Gender Issues in Web 2.0 Careers as a panelist. Neither of us are fans of “women in technology” discussions, as you can see from the title of the discussion, and I’m really looking forward to see where we’ll take these issues.

As an aside, when I organised Going Solo, I did not put tons of effort into “involving women”, and it turns out over half the speaker roster was female. Does it have anything to do with the fact I’m a woman?

So, see you in Berlin?