WPtouch iPhone Plugin Now on CTTS [en]

[fr] Le plugin WPtouch iPhone permet maintenant aux lecteurs de CTTS munis d'un iPhone de voir une mise en page adaptée à leur petit écran. Profitez!

Some time back I noticed that sites on WordPress.com were sporting a fancy iPhone-compatible theme, like this one:

Xavier put me on the scent of the WPtouch iPhone plugin, which I have just installed on CTTS — should make getting your daily (hrmm… almost) dose on your favorite phone a more pleasant experience!

WordPress Mobile Edition is another plugin which lets you customize your mobile theme more finely.

Souvenirs d’écolière [fr]

[en] Reminiscing about the various tricks I used as a teenager to communicate with my friends during class: secret codes, morse code, more traditional notes of course, and a sheet of paper on the table on which each wrote in turn. Long conversations which remind me of the way I communicate online today.

Je glisse doucement dans le sommeil, et mon esprit vagabonde dans le carton contenant mes vieilles photos. J’y ai passé mon dimanche après-midi, plongée dans ces instants de vie passés.

Alors que j’atteins la fin de la boîte, vers les enveloppes contenant les photos de mes années de scoutisme, l’une d’elles attire mon oeil. C’est une grande enveloppe A4, étonnamment rétrécie pour tenir dans cette petite boîte, métaphore onirique de mes souvenirs. Elle contient une magnifique collection des mes correspondances d’écolière, petits billets ou longues conversations écrites avec mes camarades de classe de l’époque.

Je me souviens. Le début des années nonante, le gymnase, et mon amie inséparable d’alors avec qui je communiquais sur une feuille posée entre nous sur le bureau. J’écrivais, elle répondait, puis moi à mon tour. On chattait. Avec des plumes et du papier.

Je me demande quelle influence cette expérience de jeunesse a pu avoir sur mon adoption très rapide et enthousiaste, une dizaine d’années plus tard, du chat sur internet, mode de communication quasi-identique, mais par claviers interposés.

Et je me souviens encore: j’ai toujours été une grande “bavardeuse”. Par écrit, bien sûr. Au collège, on rivalait d’ingéniosité pour continuer nos conversations pendant les cours, au nez et à la barbe des enseignants. Petits papiers roulés dans des stylos que l’on se passait, taquets-correspondance volant à travers les airs à force d’élastique, et le traditionnel lancer discret du petit mot sur la destinataire…

Mais nous étions allées plus loin: avec un petit groupe d’amies, nous avions mis au point un code secret alphabétique, des symboles bien compatibles avec le quadrillage de nos feuilles d’écolières, et dont nous nous servions pour assurer la confidentialité de nos correspondances en cas d’interception par les autorités professorales… ou d’autres camarades. Assez vite et sans effort, nous avions appris notre code par coeur et l’écrivions couramment.

Mieux encore? Le morse. Nous l’avions appris, le gribouillions sur nos billets (à force d’entrainement on était franchement devenues assez fortiches), et surtout, le tapotions sur nos tables discrètement: un doigt pour un point, les 4 pour un trait, les doigts repliés pour une fin de lettre, la main à plat pour une fin de mot, et un petit mouvement horizontal pour une fin de phrase, si ma mémoire ne me trompe pas. C’était redoutable, je l’avoue.

Bien plus tard, à l’université, je trompais l’ennui durant ma dernière année de chimie en réfléchissant par écrit, sur de nombreuses feuilles qui finissaient ensuite dans mon classeur-journal. J’avais des carnets dans lesquels je recopiais les passages intéressants des livres que je lisais, et un en particulier, mi-journal, mi collection de textes, ancêtre un peu plus intime de mon blog d’aujourd’hui.

Je vois dans ces expériences para-scolaires les signes précurseurs de mon activité présente de communicatrice en ligne. Et je me rends compte, à l’heure où les écoles peinent à ouvrir leurs portes à Facebook et aux modes de communication d’aujourd’hui en général, que déjà à l’époque, toute bonne élève que j’étais, une part non-triviale de ce qui m’a faite celle que je suis aujourd’hui était des activités que l’école tentait de réprimer.

Qu’on me comprenne bien: j’ai été enseignante, et loin de moi l’idée de prôner l’anarchie dans la salle de classe. J’ai aimé l’école et mes études, j’y ai beaucoup appris de choses utiles, et je sais qu’un certain cadre est indispensable pour pouvoir enseigner. Cependant, quand les présupposés de l’école concernant ce qui est important à apprendre et la façon de l’apprendre sont trop éloignés du mode de fonctionnement et des élèves, et du monde professionnel, il faut se poser des questions. Et je sais qu’il y en a certains qui se les posent (Lyonel et Mario, pour commencer).

Un site web n'est pas une brochure en ligne [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

Un site web, ce n’est pas juste une brochure sur internet. Pour ceux d’entre nous qui utilisons quotidiennement internet pour entrer en relation avec d’autres personnes, dans le bureau d’à côté ou à l’autre bout du monde, cela paraît logique. Et pourtant.

Le premier réflexe de la personne peu familière avec le monde en ligne, c’est de voir internet comme une plate-forme de publication. Ce n’est pas faux, mais c’est bien incomplet, et c’est passer à côté de ce qui fait l’immense richesse de ce média. Il n’y a qu’à voir la quantité prodigieuse de sites web (d’entreprise ou autre) qui se présentent comme des brochures en papier glacé sur écran, ou des CD-ROM “interactifs”. (Ces derniers ont d’ailleurs beau être “interactifs”, vous pourrez chercher longtemps un être humain dans votre lecteur CD… interactivité 1.0!)

Internet est un espace de mise en relation, de conversation, d’échange. En cela, un site web ressemble nettement plus à un café ou à une boutique qu’à une brochure. Lorsque l’on conçoit un site web, même simple, il serait dommage de se limiter à imaginer un public passif qui vient s’abreuver de documentation, ou pire, de blabla marketing-publicitaire.

Imaginons donc plutôt un visiteur qui vient pour faire contact. Il n’est pas dans une grande bibliothèque ou une super-encyclopédie, mais dans une ville qui fourmille d’individus, plus ou moins sympathiques, plus ou moins loquaces. Le site web, c’est l’occasion de faire connaissance. Qui est derrière? Que raconte cette personne? Est-ce que je peux répondre — et si je réponds, serai-je entendu?

Ce n’est pas juste parce que l’on y écrit en 2D qu’on s’exprime différemment sur le web. C’est avant tout parce qu’on est dans un espace conversationnel: il y a un être humain derrière le texte, on le sait, et c’est lui qu’on veut trouver. Ça donne des textes en “je”, à la première personne du singulier. Ça dissout la langue de bois. Ça crée des échanges et des rencontres.

Pour faire un bon site web, il ne suffit donc pas de coller le texte contenu dans son matériel promotionnel ou ses circulaires dans des pages web. Il faut installer des tables et des chaises, mettre une jolie nappe, soigner l’atmosphère pour qu’on ait envie de s’asseoir, et servir le café avec un sourire. Peut-être fera-t-on un brin de causette ensemble, du coup.


@RailService sur Twitter pour voyager malin en train [fr]

[en] As the editor for ebookers.ch's travel blog, I contribute there regularly. I have cross-posted some of my more personal articles here for safe-keeping.

Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Il y a quelques mois de cela, je découvrais sur Twitter le compte @RailService. Ma mémoire est un peu floue, mais si je me souviens bien, c’est au détour d’une réponse spontanée qu’ils m’ont faite, alors que je mentionnais les CFF dans un tweet.

Des explications? En deux mots, une mini-équipe de passionnés des transports en commun ont créé un compte Twitter à l’aide duquel ils renseignent, informent et dépannent les voyageurs suisses (Twitter-compatibles, bien entendu).

Si vous voyagez régulièrement en train en Suisse, et que vous utilisez Twitter, je vous recommande donc vivement de suivre @RailService et d’intéragir avec si nécessaire. Ils sont très sympas et multilingues!

Atelier IIL sur les médias sociaux: liens et ressources [fr]

[en] Here are links for the teachers who attended my workshops on social media this morning at the IIL in Geneva. Many of the links are in English, so click through them even if Frenc

Ce matin, j’étais à l’Institut International de Lancy dans le cadre d’un formation continue mise sur pied par l’IFP, pour animer deux ateliers consacrés aux médias sociaux dans le milieu scolaire. Comme promis aux enseignants présents (j’en profite encore d’ailleurs pour vous remercier de votre accueil et de votre participation!) je vous donne ici les liens vers les deux présentations Prezi (le tueur de Powerpoint) qui m’ont servi de support, ainsi que quelques liens à explorer:

Les deux présentations en ligne vont évoluer un peu au fil du temps, comme j’ai bien l’intention de les étoffer pour mes prochains ateliers!

Mise à jour 07.01.10: pour s’essayer au blog, ou carrément se lancer dedans, je recommande la plate-forme WordPress.com, ou WordPress.org pour faire une installation sur son propre serveur web — c’est le système qu’utilise le blog que vous lisez en ce moment. Il existe toute une communauté francophone très active autour de WordPress.org. Je vous encourage également à créer un compte Google si vous n’en avez pas encore un afin d’essayer Google Docs et ses documents partagés.

Mise à jour 07.01.10, 19:30: un autre article à lire absolument (merci Jean-Christophe!), c’est “Facebook doit entrer à l’école“. Vous en avez d’autres? Laissez un mot dans les commentaires avec le lien!


Mise à jour 12.01.10: de l’importance des ses mots de passe et de protéger sa boîte e-mail, clé centrale de son identité en ligne, lisez Cette année, le père noël était un pirate (mais pas ce genre de pirate, attention!)

Facebook: le règne du semi-public [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

En décembre, Facebook a mis en place de nouveaux réglages de confidentialité pour ses utilisateurs. J’ai passé la journée à lire, tester, et enquêter sur la question en préparation d’un atelier que je donne la semaine prochaine et ai compilé une petite liste des principales conséquences de ce changement pour ceux d’entre vous que ça intéresse. Je vous laisse par contre aller lire tous seuls comme des grands “Peut-on encore parler de vie privée sur Facebook?” chez ReadWriteWeb France si vous voulez des détails, parce que ce qui m’intéresse aujourd’hui c’est une problématique plus large:

  • le “véritablement privé” n’existe pas en ligne (on pourrait même aller jusqu’à dire qu’il n’existe pas dans les espaces numériques)
  • de plus en plus, on voit tous un internet différent.

En bousculant nos réglages dans le sens du “moins privé”, Facebook a au moins le mérite de nous encourager à nous arrêter pour nous poser des questions. Qui précisément peut voir ce que je mets sur mon profil, ou ailleurs sur internet, pendant qu’on y est? Si j’écris un message sur le mur de quelqu’un d’autre… Est-ce que je me rends compte que selon les réglages du propriétaire du mur, mon gribouillis est potentiellement visible au monde entier? Et si mes photos de soirée sont accessibles aux amis de mes amis… ça fait vite beaucoup de monde.

Toutes ces questions sont souvent bien floues pour le public non spécialiste, même si la plupart des informations publiées sur Facebook sont au pire embarrassantes si elles tombent entre les mauvaises mains. Par contre, il faut à mon avis prendre au sérieux ce manque de conscience du caractère semi-public de nos expressions numériques, ne serait-ce que parce que celles-ci peuvent être copiées, multipliées, et diffusées à l’infini en quelques clics de souris. Internet bouscule nos catégories “public” et “privé”, et il est normal qu’on ne sache pas intuitivement comment s’y comporter sans dérapages.

Tirer des boulets rouges sur Facebook n’est pas non plus la solution (même s’il faut protester quand un service qu’on utilise nous fait des entourloupes du genre, clairement) puisque de plus en plus, nous faisons l’expérience du web et d’internet à travers des comptes utilisateurs qui en personnalisent le contenu. Un exemple? Les résultats d’une recherche Google, désormais, sont personnalisés pour chaque utilisateur. Eh oui: les résultats que vous voyez ne sont plus forcément ceux de votre voisin (lire cet excellent topo sur la question si la langue de Shakespeare ne vous rebute pas).

Comprendre qu’on voit tous un web différent, que les règles régissant qui voit quoi sont complexes et nous permettent ainsi difficilement de prédire ce que voit l’autre, que le privé comporte toujours une certaine part de public (et peut le devenir brutalement): des compétences indispensables pour appréhender la culture numérique à laquelle il est de plus en plus difficile d’échapper, à moins de se résoudre à vivre tout seul sous un très très gros caillou.

Sur ce, je vous laisse filer faire le ménage dans vos paramètres de confidentialité Facebook, histoire de démarrer l’année 2010 d’un bon pied!

Facebook Privacy Settings: First Results [en]

I spent most of my day reading a collection of posts about the privacy setting changes Facebook made in December 2009 (thanks, David!) and looking at the screenshots of privacy setting pages a bunch of you sent me (thanks so much — if you haven’t sent me screenshots and would like to do it now, it’s not too late!) Thanks a lot also to those of you on Twitter who helped me out by answering questions or giving me feedback on what was or not visible on certain pages.

So, here is an unordered list of my preliminary findings:

  • Your profile and certain elements of it are “publicly available information” and there’s nothing you can do about it: your name, profile photo, list of friends, pages you are a fan of, gender, networks to which you belong, and current city (so don’t try to hide your list of pages from your public profile, you can’t).
  • You cannot hide your list of friends from your friends, and by default, it appears on your public profile (steps to remove your friends’ list from your public profile are a little counter-intuitive).
  • Your relationship status, gender preference and “looking for” information are now in the same setting as who are your family members. Unless you set this to “only me” your “relationship stories” will be published to your news feed (there used to be a way to opt out certain types of “stories” from your newsfeed — that is not possible anymore). Anybody else notice how there are suddenly more “relationship stories” in your newsfeeds? 😉
  • It seems that the “show public profile in search engine results” is now checked by default, even if you had unchecked it previously. You might want to make sure it’s the way you want it. (Anybody else getting an annoying alert asking you if you’re scared of search engines?)
  • Did you know that your friends can share information about you through the applications that they install?
  • Checking out my ex-students profiles (I’m not friends with them, but have “common friends” with many) I got to see a lot of wall posts and photographs that were probably not intended for the public at large. This tells me that they’re probably not aware of how public what they are posting is (even if most of it is quite innocuous, it’s a problem that people do not have a clear picture of how public or private the information they publish is).
  • Based on the screenshots I received, not many people seem to be taking advantage of friend lists to manage their privacy. I have lists and love the idea of being able to use them like this, but curating the lists is a lot of work and mine are very messy.
  • One of the big changes is that you can now specify how public each item you post is. However, I’m not sure how “Everybody” is supposed to access one of my wall posts if my public profile does not show my wall (my posts are by default “Friends Only”).
  • If you post on a friend’s wall, that posting inherits your friend’s privacy settings for “Posts by friends” (which might be “Everybody”!) and as far as I can tell, you have no way of knowing what those settings are. It also seems that when you comment upon a post, the comment inherits the privacy settings of the commented item (not 100% sure about this, can anybody confirm)?
  • You cannot completely hide from applications anymore.

Always happy to receive more screenshots or interesting links.

Call For Screenshots: Facebook Privacy Settings [en]

I’m giving a workshop on Wednesday to a group of teachers on Facebook privacy settings. Of course, Facebook changed their privacy settings in December, so I’m having to scramble to get up to speed before giving the workshop. This is why I’m asking for your help.

I was pointed to an article about the new settings, but I’m sure there are other good ones out there: 10 New Privacy Settings Every Facebook User Should Know — please leave links to articles you found useful in the comments.

The main thing I’d like to as your help for is that I’d like a little collection of examples of privacy settings — mainly to help me understand what settings people are using, and possibly as examples to show at the workshop. I will anonymise any identifying information like e-mail addresses etc which might appear in the screenshots, no fear! Here are links to the various pages I’d love to receive screenshots of, if you have a few minutes to indulge me (e-mail firstname dot lastname at gmail — you know what my name is, don’t you?):

Don’t feel like you have to send me screenshots of all of these if you think it’s a lot — anything more than nothing is great for me. If you want to explain why you use certain settings, I’d love to hear about it too (in the comments or by e-mail).

A huge thanks to those of you who’ll take a few minutes to provide me with material!

My Journey Out of Procrastination: Getting Thrown Off and Getting Unstuck [en]

[fr] Je continue ma série d'articles sur mon voyage pour me libérer de la procrastination. Deux méchanismes importants que j'ai compris: premièrement, que j'ai tendance à me décourager dès que je fais une petite entorse à une "bonne résolution" ou une nouvelle "bonne habitude" que je me suis fixée. Du coup, je m'entraine à faire de petites entorses et à reprendre l'habitude en question, pour ne pas me retrouver démunie quand la vie me bombarde d'imprévus comme elle a tendance à le faire. Deuxièmement, j'ai identifié que quand je suis bloquée, c'est souvent que je suis stressée, et souvent par une chose précise que j'ai à faire. Identifier cette chose (et identifier que je suis bloquée parce que je suis stressée) suffit en général à me "débloquer" (quand je fais la chose en question).

In this third post about my journey out of procrastination (you might want to read part 1, “Five Principles” and part 2, “Perfectionism, Starting, and Stopping”) I’m going to talk about two things that I noticed happened to me regularly, and which are clearly expressions of the perfectionism and starting/stopping components of procrastination discussed in my last post.

Both are pretty straightforward to understand but it’s worth keeping an eye open for them. I think change is a lot about paying attention to things that didn’t seem all that important in the first place.

When I was a teenager, I switched from using exercise books at school to individual sheets of paper. I did that because I had noticed that as soon as I had an “off” day and was a bit sloppy in my exercise book, I would lose all motivation to continue making the effort to take clean notes (I was a pretty sloppy kid in general). The link to perfectionism is obvious here, right?

Now, way past my teenager years, I still get thrown off easily when I’m on a roll. For example, if I decide to do something every day and I skip a day, I tend to give up. I try to keep my flat clean, but as soon as it starts becoming a little messy, I stop making any efforts. I keep track of what I spend, but if I forget for a few days, then it’s “not worth it” anymore. Perfectionism. All-or-nothing.

I hope you can see that this way of functioning is just not viable, as it puts a huge strain on never making any mistakes or skipping a class. You end up either not trying because you know you won’t be able to live up to the “no fault” standards, or trying and failing, which just proves once more how hopeless you are. And you procrastinate. You don’t put in place habits which will help you stop procrastinating the changes you want to make in your life.

One way I’ve found around this is to do things imperfectly on purpose. For example, I got an exercise bike this summer and I do 30 minutes on it every morning. “Every morning” is the rule, but in practice, I skip a day every now and again. Once a week, on average. Maybe twice. Sometimes I go for four days without touching the bike. I also have a little routine I’ve built up over time which I do after my cycling: sit-ups, stretching, etc. Most of the time I do it, but not always. Sometimes I only do part of it. Sometimes I skip it entirely and only do the bike.

The dangerous and difficult test was the first time I skipped a day. I’d been using the bike daily for 10 days and was very happy with myself. What would happen if I skipped a day? Would I never touch the bike again? Would I continue like before after my day off? Well, I continued. Then I went on vacation for a week. I didn’t use the bike on the first day (I was too tired), but I did on the second day.

Now, this might sound in contradiction with my enthusiasm about putting habits into place and having morning/evening routines that you stick to. But habits and routines, in my opinion, are fragile if they are not resilient to disruption. If you have an exercise habit that you stick to every day no matter what, what’s going to happen to it when you end up in bed with the flu, and it takes you two weeks to be functional again? Will you really pick it up again? Or will you drop it?

It’s not because I skip a day (or two, or three, or a week) that I’m going to give up.

I know that I’m not good at coping with unexpected stuff, and changes. I’ll be in a phase where I have a good life rythm, a good balance, and then something happens that stresses me out and forces me to change my schedule completely for two days, and it’ll take me weeks (if not months) to get back on my feet again to where I was before.

So I want to make sure that my life habits, my “processes”, those that keep me from accumulating a backlog of procrastination-friendly material, are disruption-proof. I think I first got this idea from Merlin Mann’s “Back to GTD” series: yes, you’ll fall off the wagon, but you can climb back on. It’s one of the things I like with GTD (and my partial implementation of it): it’s not very difficult to start doing it again once you’ve stopped.

Maybe exercising is not the best example to use, as nothing “piles up” (except guilt, breathlessness, and a waistline) if you don’t exercise — but it’s a very good case study for me of how, six months later, I am still doing something I decided to do regularly, even if I am prevented from doing so every now and again.

This is actually an excercise in starting and stopping. You learn to interrupt your habit, and pick it up again. Interrupt, start again. At first, you make the interruption easy: on purpose, just once. You become good at starting again. That means that if for some reason you have to stop, then you can start again. (Am I repeating myself?)

For example, I learned that with my exercise bike, if I’m feeling tired or haven’t done it for a few days, I just aim to pedal for 30 minutes. Never mind if I’m below my usual heart-rate. Never mind if I don’t perform well. I just spend 30 minutes on the bike, and I’m off the hook. And although I have now (gradually!) built this wonderful post-bike routine, well, I’m not going to let the size of it discourage me: if I feel a bit under the weather or lazy, I remember that the important thing here is the bike, and it’s ok if that’s all I do. The rest is optional.

The second thing I noticed I was often faced with was the fact that I fall into this “rut” of not-doing, and at some point “manage” to do something, and I become unstuck. Once that first thing was done, the rest followed. For a very long time the process seemed a little magical, because as you know if you suffer from procrastination, when you’re stuck in there, it can really seem (and be) impossible to simply do something. At some point I started figuring out how to get unstuck — and more importantly, how I got stuck.

One of the important things I understood was that when I’m stressed, I get depressed. When you’re depressed, by definition, you have no energy to do things. So, once I’d understood that, I very quickly started asking myself, when I felt in the rut, “what is stressing me?” — and often, the answer was “something I need to do”. One trick I sometimes use is the “cringe list”: write down a list of all the things that are on my conscience and that make me cringe so much when I think about them that I do everything I can not to think about them.

The next step, after identifying the source of my stress, is to actually do something about it, which in many cases (gasp!) means doing the thing I dread the most. But knowing it’s going to get me unstuck often helps — and if it’s not enough, I have a few tricks up my sleeve (like buddy-working or 15 minute timer dashes) to help me. Sometimes the “thing I need to do” seems unrelated to the other things stuck in the procrastination queue. For example, I have a whole lot of work to do, but what’s blocking me is that I need to clean the flat or go shopping before. You’ve probably been there already ;-).

“How do I get stuck” is a trickier question. Usually, it’s because when things are going well, I relax, and stop paying as much attention to how I manage my life (and things, and todos). This allows weeds to start growing in the backyard. Put clearly, I start letting things slip a little, and only “do something about it” once it gets bad enough and I’m stuck. This means that when things are going well, I still need to stay focused on keeping up with what I need to do: it doesn’t work magically, it requires effort all the time.

I have noticed that taking a moment at the beginning of each day to look at what I need to do and make sure I can do the most urgent things helps me not have these “OMG I’d forgotten this really important thing I must do!” moments. Weekly planning helps even more, and my ambition for 2010 is to go beyond that: less fire fighting, being more proactive. I’m aware we’re soaring above simple procrastination issues here, but it’s important to see all the ramifications and how “procrastination” as an identified problem sits with all sorts of other “life organisation” topics.

Liking, Favoriting, Reblogging and Retweeting [en]

[fr] J'ai tendance à trouver que "like/reblog" (Tumblr) et "favorite/retweet" (Twitter) font un peu double emploi. Pas vous? Comment vous gérez ça?

I’m increasingly bothered by what I perceive as a kind of “double emploi” of “liking” vs. “re-ing” features. On Twitter, for example, you can favorite a tweet (see my favorites here) or retweet it (it ends up in your stream for your followers). On Tumblr, same thing: you can “like” posts (that seems to happen privately, though, I can’t find a public page collecting all my “likes”) or reblog them.

So, yes, there are slight differences in functionality. But overall, a pretty big overlap. Should I reblog or retweet something without favoriting or liking it first? I honestly tend to reblog and retweet and neglect the liking and favoriting (though now I’ve decided to feed my Twitter favorites into Digital Crumble, I’m favoriting too on Twitter).

I’d be interested to hear how others manage their likes, favorites, retweets and re-thingies. I expect I’m not the only one with overlap issues here.