Stratégie médias sociaux: à distance ou en dialogue? [fr]

[en] I'm always astonished when I hear about people developing social media strategies for a client "on their own". For me, the strategy emerges from the discussion between two parties, each bringing their expertise to the table: social media, and the company/context the strategy is for. I sell a process rather than strategies.

Je me souviens de la première fois qu’on m’a explicitement demandé de “pondre” une stratégie médias sociaux. Pas avec ces mots, bien sûr. On m’a demandé, après un entretien d’embauche, de “juste” mettre par écrit une stratégie pour l’organisation en question.

J’étais à la fois estomaquée et confuse: premièrement, je ne m’attendais pas à ce qu’on me donne une “mission” (et j’ignorais totalement que ce genre de chose se pratiquait, m’étant présentée à un seul véritable entretien d’embauche dans ma vie), et deuxièmement, produire de mon côté, en toute autonomie, une “stratégie médias sociaux” me paraissait d’un non-sens sans nom.

Au fil des années, j’ai rencontré à plusieurs reprises cette idée de production de stratégie médias sociaux “à distance” de l’organisation qu’elle concerne. Comme exercice pour des étudiants, comme demande de la part de clients potentiels, ou encore de la part d’agences.

Et je ne comprends toujours pas.

Pour moi, une stratégie est le résultat d’une rencontre: moi, qui amène à la table mon expertise en médias sociaux, et le client, qui amène à la table son expertise sur son organisation et les contraintes et moyens qui fournissent le cadre dans lequel on travaille. La stratégie émerge de la discussion. Pas de mon cerveau, ex nihilo, après avoir absorbé quelques généralités concernant mon client.

Du coup, ça m’a aidé à être plus claire avec mes clients — qu’ils soient le “client final” ou non. Je ne vends pas des stratégies, mais un processus d’accompagnement pour développer ensemble la stratégie. Economie d’énergie, économie d’argent, économie de temps. Une approche née du monde numérique, dans lequel il coûte peu de tester une idée directement, de planifier en cours de route, plutôt que de prendre des lustres “hors terrain” pour tenter de deviner ce qui prendra.

Certes, la planification a sa place. Mais des fois, il vaut mieux faire, et voir.

(Scoop: je suis restée indépendante.)

Comment respirer avec ses mails en 5 étapes [fr]

[en] Five steps to feeling on top of your e-mail, with the new Gmail inbox.

Cet après-midi, j’ai aidé une amie à reprendre le contrôle de sa boîte de réception. Voici une marche à suivre (sous Gmail) pour vous aider à faire de même.

1. activez la nouvelle boîte de réception

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La nouvelle boîte de réception va trier pour vous vos e-mails, séparant les pubs, les messages provenant des réseaux sociaux, les mailing-listes, et les alertes automatiques.

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Ce qui est très sympa avec cette nouvelle boîte de réception c’est que le compte des mails à traiter n’inclut pas ceux des colonnes secondaires. Gmail vous indique en tête de colonne qu’il y a des nouveaux mails, mais dès que vous allez regarder, le compte disparaît. Gmail trie vos mails de façon à ce que ceux que vous avez besoin de traiter se trouvent dans la boîte principale. Tous les autres, c’est “pour info”.

2. créez des filtres

Si un e-mail n’est pas à sa place (en particulier s’il est dans votre boîte primaire alors qu’il ne devrait pas y être), déplacez-le sous l’onglet approprié. Gmail vous propose immédiatement de filtrer ainsi les autres mails de ce correspondant.

Des fois, c’est plus compliqué. Beaucoup de gens envoient des “newsletter” sauvages depuis leur boîte mail normale, par exemple (au lieu d’utiliser un service comme MailChimp). Comment faire le tri entre leurs mails-newsletters collectifs et les mails qui nous sont destinés?

Deux schémas courants:

  • la personne adresse l’e-mail-newsletter à elle-même, avec tout le monde en copie cachée
  • la personne n’adresse l’e-mail directement à personne, juste avec des copies cachées

Deux solutions:

  • le premier cas est simple: on spécifie dans le filtre que ce sont les e-mails de cette personne à elle-même qu’il faut filtrer
  • deuxième cas, un peu plus délicat: on peut indiquer qu’on filtre les e-mails de cette personne qui ne nous sont pas adressés.

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On peut demander à Gmail de faire passer un mail directement à l’archivage (sans passer par la boîte de réception), lui appliquer un label, ou le rediriger dans une des colonnes de la nouvelle boîte de réception.

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Où commencer? Avec votre boîte de réception principale. Commencez en haut, et à chaque fois que vous rencontrez un mail qui devrait en fait aller dans une autre colonne ou bien carrément passer direct à l’archivage, faites un filtre pour lui.

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3. archivez sans classer

Une grande part du stress de l’e-mail provient de cette boîte de réception sans fond, qu’on ne vide jamais, qui se remplit sans cesse, qui contient un mélange de choses traitées, à traiter, passées, et présentes. Si on est du genre à penser qu’il faut trier et classer ses mails, c’est encore pire: c’est une tâche sans fin.

La nouvelle inbox de Gmail ainsi que les filtres permettent d’en ralentir le remplissage. Il faut maintenant prendre soin du vidage.

La boîte de réception ne devrait contenir que deux types de mails:

  • les mails qu’on n’a pas encore regardés, et qui sont peut-être à traiter
  • les mails ouverts auxquels on n’a pas encore répondu ou sur lesquels on doit agir (= à traiter)

On ne voit donc dans sa boîte de réception que des chose qui requièrent une action de notre part. Il est complètement inutile de laisser trainer dans sa boîte de réception des vieilleries dépassées, des mails informatifs déjà lus, des e-mails auxquels on a déjà répondus.

Si on travaille sur un bureau, on garde la surface de la table relativement libre pour les affaire courantes. Le reste, ça va dans les tiroirs ou les armoires.

Il y a toutes les chances que les mails plus vieux que quelques semaines aient “disparu” de votre champ de vision. Soyons honnêtes, vous n’allez pas les traiter, sauf si on vous relance (= un nouveau mail) ou si vous y pensez à cause d’un événement extérieur. Ils n’ont donc plus rien à faire dans votre boîte de réception. Il faut donc les archiver, mais non les trier (si vous devez remettre la main dessus, une recherche sera bien plus efficace que de longues fouilles dans un système de libellés ou de dossiers bien trop complexe).

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Sélectionnez tous les messages plus vieux qu’une certaine date, et appuyez sur le bouton Archiver.

Pour ceux qui restent, sélectionnez tous les messages de la page, puis déselectionnez sélectivement (Cmd/Ctrl+clic) ceux qui doivent rester dans votre boîte de réception car vous devez encore les traiter. Archivez.

4. archivez sans merci au quotidien

Quand vous ouvrez votre inbox, la première chose à faire est de régler leur sort aux nouveaux mails: les déplacer dans les autres colonnes si c’est là qu’ils appartiennent, créer un filtre s’il y a lieu, y jeter un oeil.

  • Si une fois le mail lu il n’y a plus rien à faire, archivez-le immédiatement.
  • S’il demande une réponse courte et simple, répondez immédiatement.
  • Envoyez toujours vos mails à l’aide du bouton “Envoyer + Archiver” — une fois que vous avez répondu à un mail, c’est à votre interlocuteur de jouer, il n’a donc plus aucune raison d’encombrer encore votre champ de vision quand vous ouvrez votre boîte mail.

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Encore une fois: ne perdez pas de temps à classer vos mails. Vous les retrouverez suffisamment facilement grâce à la recherche. Et avec le temps économisé en classement, vous pouvez vous permettre de perdre de temps à autre une dizaine de minutes pour retrouver un e-mail bien caché.

De temps en temps, faites inbox zero: traitez tout ce qui reste à traiter dans votre boîte de réception, et reportez sur votre liste de tâche les e-mails qui résistent. Quant aux colonnes “secondaires”, il suffit de temps en temps de tout sélectionner et d’archiver, car vous aurez déplacé dans la boîte principale les éventuels mails demandant de l’attention de votre part au fur et à mesure.

5. et les libellés?

Les libellés peuvent être utiles si vous devez grouper des e-mails qui ne sont pas faciles à regrouper grâce à une recherche. Par exemple, tous les mails concernant le projet X. Mais attention: si les mails de votre projet X contiennent systématiquement certains mots-clés (=> recherche facile) ou proviennent toujours des deux mêmes interlocuteurs (recherche facile aussi), ne vous fatiguez pas à les libeller!

Associés aux filtres, les libellés permettent aussi de classer automatiquement certains types d’e-mails pour pouvoir faire des recherches parmi eux facilement.

Plus utile (et toujours avec les filtres), ils aident à rendre visibles certains e-mails dès leur arrivée. On peut donner une couleur de fond à un libellé, et donc “marquer” les e-mails d’un client important, ou qui nécessitent d’être particulièrement réactif.

De façon générale: utilisez peu de libellés, et triez très peu à la main.

Votre boîte mail vous fait-elle étouffer? Cette méthode vous est-elle utile? Faites-vous autrement pour éviter de vous sentir dépassé par votre courrier électronique?

3e #back2blog challenge (5/10), avec: Brigitte Djajasasmita (@bibiweb), Baudouin Van Humbeeck (@somebaudy), Mlle Cassis (@mlle_cassis), Luca Palli (@lpalli), Yann Kerveno (@justaboutvelo), Annemarie Fuschetto (@libellula_free), Ewan Spence (@ewan), Kantu (@kantutita), Jean-François Genoud (@jfgpro), Michelle Carrupt (@cmic), Sally O’Brien (@swissingaround), Adam Tinworth (@adders), Mathieu Laferrière (@mlaferriere), Graham Holliday (@noodlepie), Denis Dogvopoliy (@dennydov), Christine Cavalier (@purplecar), Emmanuel Clément (@emmanuelc), Xavier Bertschy (@xavier83). Follow #back2blog.

La règle des deux minutes [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

Après deux chroniques un peu méditatives, je me permets de vous servir cette semaine un petit truc pratique: la règle des deux minutes.

Elle est très simple: si quelque chose prend moins de deux minutes à faire, faites-le tout de suite.

Puis, pour égayer votre journée, je vais vous donner un peu de contexte et des recommandations de lecture (anglophones, donc sortez vos dictionnaires ou filez vite faire un petit séjour outre-Manche pour rafraîchir votre anglais!)

Chez les geeks et les gens bien connectés d’aujourd’hui, il y a un grand amour pour les méthodes dites “de productivité”. Allez savoir si c’est à force de vivre dans un monde numérique où le temps ne se déroule pas à la même vitesse que dans le monde extérieur (“Quoi? Ça fait trois heures déjà que je suis devant l’ordi?!”), ce qui ne manque pas d’avoir des conséquences parfois désastreuses sur la gestion du temps, ou bien parce que le cerveau cyber-compatible est excité à l’idée de systématiser la gestion de sa vie, mais toujours est-il que la productivité ainsi que la lutte contre la procrastination et la désorganisation sont des thèmes récurrants dans le monde connecté.

A coups de blog ou de Twitter, on se refile en effet les adresses de sites comme 43folders ou FlyLady, et les livres tels que “The Now Habit“, “The Seven Habits of Highly Effective People“, et surtout “Getting Things Done” (abrégé GTD, disponible en français sous le titre “S’organiser pour réussir“) finissent immanquablement par se retrouver dans nos bibliothèques, ou du moins sur nos listes de lecture.

La règle des deux minutes est tirée directement de GTD. En très très résumé, un des éléments importants de GTD est de séparer la réception d’une tâche à faire ou d’une demande (on la met dans la “boîte de réception”), la décision quant à ce qu’on va en faire (jeter, classer, déléguer, mettre sur une liste la prochaine action concrète pour avancer), et le moment où l’on fait les choses.

La seule exception à ce processus, ce sont justement les tâches très courtes. S’il me faut moins de deux minutes pour accomplir une tâche, la mettre dans mon “système” et l’en ressortir le moment venu prendra en fait plus de temps que ça. Autant donc s’épargner du travail en évitant tout simplement que la petite tâche en question se retrouve sur une des ces maudites listes de choses à faire!

Une remarque toutefois: l’utilisation de la minuterie s’impose, afin de ne pas se retrouver encore à la tâche trente minutes plus tard…

Quatre points de départ en français sur GTD pour creuser un petit peu:

Livre: je me jette à l'eau [en]

[fr] Prompted this evening by a conversation with Peter Hogenkamp about what I might talk about at BlogCampSwitzerland, I've decided that after many months of not acting upon my decision to write a book, it was time to take a deep breath and jump in. The conversation I had at LIFT with Sarah, Stowe and Trine-Maria clearly also prepared me to take the plunge.

The book will be in French, so I'm afraid this is not very exciting news for my English-speaking-only readers. I'm more comfortable writing in French than English, and also, there is already a clear local and francophone interest for the book topic: teenagers, blogs, the internet, the chasm between parents and children when it comes to social media and online culture, and what can/should be done about it in terms of "media education".

The first draft of the book contents was made in English, though, so you'll get a copy of it when that post comes up. Oh, and if you were thinking of suggesting that I write the book in French and English at the same time... you probably haven't thought it through 😉

Il y a plusieurs mois, suite à une longue discussion avec mon ami David Galipeau, je me suis retrouvée en fin de soirée un peu surprise et la tête légère à me dire qu’écrire un livre paraissait soudain possible, et que je tenais un sujet. Le lendemain, j’ai rapidement établi un plan général de ce que pourrait être le livre dans Freemind.

Puis, j’ai passé près de six mois à ne pas avancer. Je souffrais d’un accès aigu de TMS, donc pas question de me mettre à rédiger avant d’avoir installé Parallels et le Dragon. L’opération a échoué, entre autres pour cause de mal aux mains qui m’empêchait de mener à terme l’installation (ironie!). Aussi, j’avais décidé que je voulais bloguer l’écriture du bouquin, et je n’étais pas trop sûre si j’allais le faire sur ce blog ou un autre. Puis, last but not least, écrire ça prend du temps, et j’étais un peu inquiète à l’idée de me lancer dans une entreprise comme ça chronophage alors que je n’étais pas encore très sûre dans quelle mesure mon job de consultante indépendante me permettrait de tourner confortablement ou non.

Bref, des tas de très bonnes raisons, mais franchement, surtout la trouille de me lancer dans quelque chose que je veux faire depuis aussi longtemps que je me souvienne (écrire un livre), mais qui m’intimide.

Ce soir, discussion avec Peter Hogenkamp, un des organisateurs de BlogCampSwitzerland, auquel je me suis inscrite un peu plus tôt. Je ne sais pas encore vraiment de quoi je vais parler à BlogCamp, et je lui disais que je pourrais peut-être faire quelque chose au sujet des ados, des blogs, et d’internet, comme c’était aussi le sujet du livre que je mijotais (enfin, là, je suis encore en train d’éplucher les patates, pour être tout à fait honnête). Du coup, on a parlé du livre, je lui ai raconté tout ce que j’ai récrit plus haut dans ce billet, j’ai dit un peu en riant que je pourrais m’y mettre et en parler à BlogCamp. Dont acte: il est temps d’arrêter d’en parler à tout mon entourage et de me lancer à l’eau. Le travail que j’ai fait dernièrement pour ciao.ch m’aide aussi à trouver le courage de m’y mettre, car si ce n’est pas le même public, c’est bien le même sujet.

Donc, quelques décisions et remarques:

  • Je vais écrire le livre en français. J’ai hésité, bien sûr, mais d’une part je suis quand même plus à l’aise dans l’écriture en français (faudra que je fasse la chasse aux anglicismes, tout de même), et d’autre part, il y a déjà un intérêt local et francophone pour ce que j’ai à apporter à la problématique blogs-ados-internet.
  • Je vais bloguer le processus et le contenu du livre au fur et à mesure que je le produirai ici sur CTTS (je ne crois pas à la multiplication des blogs). (Catégorie Livre.)
  • Le livre sera mis à disposition/publié sous une licence Creative Commons.
  • Je ne sais pas trop comment je vais m’y prendre, c’est la première fois que je fais ça, et vous allez donc me voir patauger joyeusement.
  • Je n’ai pas encore de titre pour le livre. Lorsque j’ai fait le premier jet du plan (en anglais!), je l’ai appelé “The Blogging Divide” — je ne sais honnêtement plus si ça me plaît ou pas (il y a des wagons, avec des mots pareils). De toute façon, je ne pense pas qu’il faille un titre pour que je m’y mette. On verra bien ce que je trouverai.
  • Si je choisis de construire ce livre en public, c’est parce que je pense qu’il sera plus riche de vos remarques et de vos critiques que si je l’écris seule dans mon coin. Mon but est avant tout de faire un livre utile. N’hésitez donc pas à réagir à ce que je publierai.
  • J’ai encore besoin de clarifier un peu le sujet du livre, et ce sera l’objet d’un billet futur. Mais ça tournera autour des adolescents, de l’internet social, du fossé entre “adultes” relativement peu branchés et ados “digital natives”, et de ce qu’il y a à faire en matière d’information et de prévention — ce pour quoi j’aime utiliser le terme “éducation aux médias”. Le public cible se situera plutôt du côté des parents, enseignants, éducateurs que des ados ou des geeks.
  • Je publierai dans un autre billet (et un autre jour, il se fait tard, là) ma première ébauche de plan, une fois récrite en français.

Voilà pour ce soir. C’est donc parti!

Beauté fabriquée [fr]

[en] From nature to billboard in 60 seconds. Via danah, who got it from Boing Boing, who got it from Tom Coates. Read danah's post about this video and the ensuing conversation.

Trouvé chez danah, qui l’a vu chez Boing Boing, qui l’ont eux-mêmes trouvé chez Plasticbag. Lien vers la vidéo originale, mais attention, la vidéo originale sur le site de Dove, c’est du Flash qui ne vous demande pas votre avis avant de commencer et qui ne vous permet pas de l’arrêter. C’est court, par contre: une minute environ.

La vidéo nous montre comment on passe d’un modèle (une vraie femme, humaine) à ce qu’on voit sur les grands panneaux publicitaires. En accéléré, un avant-pendant-après incluant maquillage, coiffure, et photoshop. A regarder. A méditer.

Comme danah a mis sur YouTube une version de la vidéo, je mets un lien vers elle ici:

Note: le photomontage semble être de Cory, mais copié chez moi pour éviter le hotlinking. Pas que les requêtes provenant de ce billet fassent une différence face à Boing Boing…

Comme le dit danah: on est conscientes de ne pas en détenir les droits, mais cette vidéo est trop importante culturellement pour que sa diffusion soit handicapée par le choix malheureux de son format initial.