La règle des deux minutes [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

Après deux chroniques un peu méditatives, je me permets de vous servir cette semaine un petit truc pratique: la règle des deux minutes.

Elle est très simple: si quelque chose prend moins de deux minutes à faire, faites-le tout de suite.

Puis, pour égayer votre journée, je vais vous donner un peu de contexte et des recommandations de lecture (anglophones, donc sortez vos dictionnaires ou filez vite faire un petit séjour outre-Manche pour rafraîchir votre anglais!)

Chez les geeks et les gens bien connectés d’aujourd’hui, il y a un grand amour pour les méthodes dites “de productivité”. Allez savoir si c’est à force de vivre dans un monde numérique où le temps ne se déroule pas à la même vitesse que dans le monde extérieur (“Quoi? Ça fait trois heures déjà que je suis devant l’ordi?!”), ce qui ne manque pas d’avoir des conséquences parfois désastreuses sur la gestion du temps, ou bien parce que le cerveau cyber-compatible est excité à l’idée de systématiser la gestion de sa vie, mais toujours est-il que la productivité ainsi que la lutte contre la procrastination et la désorganisation sont des thèmes récurrants dans le monde connecté.

A coups de blog ou de Twitter, on se refile en effet les adresses de sites comme 43folders ou FlyLady, et les livres tels que “The Now Habit“, “The Seven Habits of Highly Effective People“, et surtout “Getting Things Done” (abrégé GTD, disponible en français sous le titre “S’organiser pour réussir“) finissent immanquablement par se retrouver dans nos bibliothèques, ou du moins sur nos listes de lecture.

La règle des deux minutes est tirée directement de GTD. En très très résumé, un des éléments importants de GTD est de séparer la réception d’une tâche à faire ou d’une demande (on la met dans la “boîte de réception”), la décision quant à ce qu’on va en faire (jeter, classer, déléguer, mettre sur une liste la prochaine action concrète pour avancer), et le moment où l’on fait les choses.

La seule exception à ce processus, ce sont justement les tâches très courtes. S’il me faut moins de deux minutes pour accomplir une tâche, la mettre dans mon “système” et l’en ressortir le moment venu prendra en fait plus de temps que ça. Autant donc s’épargner du travail en évitant tout simplement que la petite tâche en question se retrouve sur une des ces maudites listes de choses à faire!

Une remarque toutefois: l’utilisation de la minuterie s’impose, afin de ne pas se retrouver encore à la tâche trente minutes plus tard…

Quatre points de départ en français sur GTD pour creuser un petit peu:

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