Supports de cours: notre philosophie (formation MCMS) [fr]

[en] For the course I'm co-directing, we decided to make course materials available through the website instead of handing students a big fat file at the beginning of the course. Here's an explanation of why we're doing things this way.

J’ai publié sur le blog du cours MCMS une explication sur notre philosophie concernant les supports de cours. Je pense qu’il est intéressant de la reproduire ici.

Il est coutumier, lors d’une formation d’une certaine ampleur, de démarrer le premier jour avec la distribution d’un gros classeur bien lourd servant de support de cours.

Nous avons fait le pari de fonctionner différemment — pari qui n’est pas très difficile à faire, au fond, puisqu’il reflète par les actes la matière de cette formation: mettre les supports de cours à disposition des étudiants ici, sur ce site.

Premièrement, il s’agit d’une occasion de mettre un peu plus les « doigts dans le cambouis » et de se familiariser avec l’information numérique, et d’en découvrir les avantages. Parfois, c’est le support physique qui présente un avantage, et rien n’empêche dans ce cas d’imprimer le support numérique.

Deuxièmement, fonctionner ainsi nous permet plus de flexibilité et de réactivité. Dans le milieu des médias sociaux, tout bouge très vite, et préparer des mois à l’avance un support de cours imprimé au sujet de Facebook (par exemple) tient du suicide pédagogique — il y a de fortes chances qu’il soit en partie obsolète avant même d’être utilisé. Le support de cours numérique peut être maintenu à jour (et modifié) à tout moment et pour tous.

Troisièmement, nous sommes conscients que les supports de cours ainsi mis à disposition vont circuler, y compris en-dehors de notre public cible premier, les personnes inscrites au cours. Renonçant à un protectionnisme encore trop répandu (« c’est mon travail et je ne le partagerai pas! »), nous avons confiance d’une part que notre valeur en tant que formateurs n’est pas réductible à un support de cours, et d’autre part qu’en mettant à disposition de la communauté, nous recevrons en retour.

Chaque intervention fait donc l’objet d’un article dans ce blog, avec liens vers les supports de cours (ici ou parfois hébergés par l’intervenant lui-même), et parfois des notes prises lors du cours. Il est aussi possible à l’intervenant de publier directement dans ce blog, s’il le désire.

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SAWI: la formation MCMS a démarré! [fr]

[en] The year-long course on social media and online communities (20 days) that I'm co-directing for the SAWI here in Lausanne has started today. Great first day, and great class!

Vous vous souvenez, il y a quelque mois, je vous annonçais l’ouverture du premier cours menant au diplôme SAWI de spécialiste en management de communautés et médias sociaux?

Il a démarré aujourd’hui (salle comble!) comme vous pouvez le voir sur le blog de la formation et sur Twitter (#MCMS). Nous sommes donc tous à la Maison de la Communication à Lausanne jusqu’à samedi pour ce premier module, où nous accueillons comme intervenants externes Xavier Comtesse, Thierry Crouzet (oui, lui!) et Sébastien Fanti.

Je republierai ici certains de mes articles écrits là-bas (comme mes notes de la présentation de Bernard Barut sur l’évolution du modèle d’affaires de l’industrie du disque et de la musique, ou celles de ma présentation “Cluetrain 101”) mais pour tout ce qui touche plutôt à la marche du cours, c’est là-bas que ça se passe.

Allez, comme je n’arrive pas à insérer mon Prezi sur le blog du cours (WordPress.com, ils n’ont pas encore de shortcode pour Prezi — qu’est-ce qu’ils attendent?) — le voici.

Je dois dire que mettre sur pied cette formation avec le SAWI a été un réel plaisir, jusqu’à l’arrivée dans la salle de cours ce matin: wifi qui marche, beamer avec câble (y compris audio!) de la bonne longueur, tables câblées dans toute la salle… Je sais qu’on ne devrait pas s’attendre à moins dans la Maison de la Communication, mais j’ai été tellement souvent déçue de l’infrastructure technique alors que je n’aurais pas dû l’être que ça vaut la peine de le relever. Chapeau au SAWI et à la Maison de la Communication!

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Le monde a changé (Cluetrain 101 pour formation SAWI MCMS) [fr]

[en] This is a "Cluetrain 101" presentation I gave as part of the course I teach at SAWI on community management and social media. It was initially published on the course blog.

Je co-dirige la formation au diplôme SAWI de spécialiste en management de communautés et médias sociaux. Cet article a initialement été publié sur le blog du cours [voir l’original].

Si cette présentation est une “introduction au Cluetrain”, c’est en tant que le Cluetrain Manifesto est le représentant et l’expression d’une culture — et même, si on veut oser les grands mots, d’un changement de paradigme. Mon but n’est donc pas tant de faire un résumé du livre (lisez-le plutôt!) mais d’aborder un certain nombre de thématiques qui permettent de comprendre en quoi internet a profondément (à débattre!) changé la façon dont les organisations intéragissent avec les gens, que ceux-ci leur soient intérieurs ou extérieurs.

Sans vouloir mettre par écrit ici tout ce que je vais dire, voici la présentation Prezi qui servira de base de discussion, ainsi que quelques notes aide-mémoire.

Pas vraiment changé

  • retour à des valeurs pré-industrielles
  • “les marchés sont des conversations” => “les marchés sont des relations” — ça va plus loin!
  • culture de masse comme anomalie historique — traiter les gens en masse comme on traite les objets sur la chaîne de production

Perte de contrôle

  • une des conséquences les plus visibles, et les plus déstabilisantes pour la culture d’entreprise classique
  • démocratisation de la parole publique, redistribution du pouvoir (VRM)
  • on a les moyens de remettre en question les “messages” qu’on nous sert

Objets numériques

  • les lois de la physique n’ont plus cours en ligne
  • donner sans perdre (cf. tout le débat sur le partage de fichiers)
  • économie basée sur la rareté qui perd ses repères dans un monde d’abondance
  • “ideas want to be free”

Différentes conceptions d’internet

  • ville: celle des gens qui y vivent et y créent (des liens ou de la culture)
  • bibliothèque: celle des consommateurs d’information
  • télé: celle des annonceurs

Voix humaine

  • reconnaissable, désirée
  • très différente de celle de la communication officielle, du blabla publicitaire ou marketing
  • écoute, authenticité (qui n’est pas un vain mot), partage, humour, personnalité, transparence (jusqu’où?)
  • c’est la seule qui rend possible la relation (essayez d’avoir une conversation sensée avec un robot de service clientèle ou un communiqué de presse publié sur un blog)

Conversation

  • pas juste deux personnes qui parlent (être vraiment présent, authentique, désintéressé, transparent)
  • il ne suffit pas de dire qu’on a une conversation pour en avoir une (cf. blocages à la communication)
  • importance de la narration — ce n’est pas par hasard qu’on aime les conversations et les histoires
  • les conversations ont lieu de toute façon — l’entreprise peut rester extérieure ou se mouiller
  • on n’est plus dans une logique de broadcast; la profondeur des échanges importe plus que leur nombre

Bouche à oreille

  • le plus grand influenceur
  • en ligne, prend une autre dimension (espace public + objets numériques)
  • libre choix de ce dont on parle, d’où sa valeur
  • véhicule: la voix humaine

Espaces semi-publics

  • difficulté à se positionner
  • le cloisonnement en perte de vitesse
  • impose la réconciliation de discours parfois contradictoires
  • “public” élastique (taille, nature)

Réseaux

  • renversent la hiérarchie
  • réseaux de gens, réseau hypertexte — le double réseau internet
  • chacun en son centre, propagation, veille, recherche

Communautés

  • groupes restreints
  • investissement émotionnel
  • émergent de la complexité des rapports entre les gens et aux choses

Retour à la conversation: en quoi internet change-t-il la donne pour vous? Si on prend quelques pas de recul sur nos peurs, que peut-on dire sur ce qui se passe dans le monde? En y regardant de près, beaucoup des thèmes que nous avons abordés sont présents dans la fonctionnement de l’entreprise classique, mais clandestinement ou inofficiellement.

Liens en rapport, ou notes de dernière minute:

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Cours du SAWI sur les médias sociaux: argumentaire [fr]

[en] A few talking points to convince your boss (or financial person) that it's worth sending you to follow the 1-year course on social media I'm co-directing for the SAWI.

Vous êtes convaincu que la formation de spécialiste en management de communautés et médias sociaux du SAWI (voir annonce, télécharger brochure) est ce qu’il vous faut et qu’elle bénéficiera à votre entreprise, mais vous vous sentez un peu à court d’arguments pour en convaincre également votre supérieur, ou la personne tenant les cordons de la bourse? Voici quelques pistes.

Formation nouvelle et à la pointe

Toutes les offres d’emploi ces temps nous montrent que des compétences solides en matière de médias sociaux sont maintenant recherchées dans le monde de l’entreprise. Pourtant, il n’existait à ce jour aucune formation permettant d’acquérir ces compétences! Le diplôme SAWI de spécialiste en management de communautés et médias sociaux vient combler cette lacune, et offrir, en première européenne, une formation digne de ce nom à ceux qui désirent faire plus que juste s’y retrouver dans les médias sociaux et les communautés en ligne.

Clairement, l’entreprise ou la personne qui investit dans ce cours prend une longueur d’avance sérieuse sur la concurrence, vu qu’il n’existe pas d’autre formation équivalente, et que c’est une première!

L’importance des médias sociaux

Les médias sociaux et communautés en ligne sont aujourd’hui incontournables. Pour y être présent, il ne suffit pas d’ouvrir une page Facebook ou de créer un blog: il faut comprendre la culture et la stratégie de communication qui va avec. Jusqu’ici, les seules possibilités de formation sérieuses étaient “sur le tas” (et ça prend un temps fou!). Ce cours formalise l’apprentissage de compétences tant techniques que stratégiques autour de ces espaces et modes de communication dont aucune entreprise et aucun professionnel ne peut faire l’économie aujourd’hui.

Se reposer sur des consultants externes n’est d’ailleurs pas une stratégie viable à long terme. On le voit déjà: les compétences en matière de médias sociaux sont en train de devenir rapidement aussi indispensables à l’employé que les compétences en informatique (traitement de texte, utilisation de l’e-mail et internet) le sont depuis plusieurs années. Il est indispensable d’acquérir ces compétences à l’interne.

Une formation pratique

Un des grands challenges des espaces numériques est la mise en pratique. Cette formation vous propose de le faire de deux manières:

– en menant à bien un projet d’étude concret sur un sujet de votre choix; cette application pratique de la matière du cours joue d’une part un rôle pédagogique dans la consolidation des acquis, et vous assure d’autre part que ce que vous apprenez ne se limite pas au monde des idées, mais est propice à un passage à l’action
– les modules de cours eux-mêmes (surtout les modules II et IV) vous inviteront à mettre les doigts sur le clavier et utiliser très concrètement les outils et soft skills dont il est question dans cette formation.

Un double “plus” pour l’entreprise

Proposer à ses collaborateurs de suivre cette formation offre un double avantage à l’entreprise:

– acquisition de compétences à l’interne (formation continue)
– développement d’un projet d’étude sur une problématique concrète de l’entreprise (imaginez combien cela coûterait de faire réaliser une telle étude à une agence spécialisée externe)

Proposer à une organisation de réaliser votre projet d’étude à son sujet

Si vous êtes indépendant ou en recherche d’emploi, nous vous encourageons vivement à établir un partenariat avec une entreprise ou organisation. Pourquoi ne pas proposer de leur offrir l’application pratique de cette formation (projet d’étude), ce qui financera (en partie ou en totalité) votre formation?

Avez-vous d’autres arguments massue pour convaincre votre hiérarchie de vous laisser suivre cette formation exceptionnelle? Faites-en part dans les commentaires, merci d’avance!

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La problématique des formations de pointe [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

Depuis que mon expertise en matière de blogs et autres médias sociaux me permet de gagner ma vie, une question revient régulièrement sur les lèvres de mes interlocuteurs: “Mais, tu t’es formée où pour pouvoir faire ça?”

La réponse, c’est à la fois “nulle part” et “partout”. Quand on fait un métier que l’on invente au fur et à mesure, basé sur des technologies qui sont parfois obsolètes en moins d’un an, on ne peut qu’être formé sur le tas. On n’a pas d’autre choix qu’être autodidacte. On fait peut-être un métier comme ça parce qu’on a le goût d’apprendre la nouveauté, celle qui échappe à la plupart des gens car non seulement elle ne se pavane pas au grand jour, mais en plus, il faut l’apprendre par ses propres moyens.

Je me souviens que lorsque je vivais en Inde, on m’avait dit qu’un des grands problèmes du pays était la séparation, instaurée par Nehru si ma mémoire est bonne, entre la recherche et l’enseignement académique. En sciences, en particulier, ceux qui formaient les nouveaux étudiants étaient complètement coupés des nouveaux développements de la recherche, et donnaient depuis des années les mêmes cours désuets.

Cette analyse un peu à l’emporte-pièces a sans doute besoin d’être vérifiée et raffinée, mais je vous la donne comme ça parce qu’elle met le doigt sur quelque chose d’important. Si on ne prend pas soin de relier étroitement ceux qui développent de nouvelles pratiques professionnelles et ceux qui enseignent, on se retrouve dans la situation qu’on connaît en fait fort bien, dans le cas des nouvelles technologies, où les étudiants apprennent des pratiques qui ne correspondent plus à ce que fait le monde professionnel.

Et malheureusement, ce phénomène est inévitable. Quelqu’un qui passe sa semaine à enseigner ne peut pas en même temps la passer à être un professionnel actif dans le monde de l’entreprise. Alors certes, il faut cumuler les mandats, être un peu consultant et un peu formateur, mais encore faut-il que les organismes de formation se prêtent à ce jeu — et dans tous les cas, ce consultant-formateur devra limiter son activité en entreprise (et donc son expertise) pour dégager le temps nécessaire à enseigner. (Je ne mentionne même pas le fait que l’enseignement est en général moins bien payé que le consulting, et que les meilleurs consultants ne sont pas nécessairement les meilleurs formateurs, et vice-versa…)

Voilà la situation. Je n’ai pas de solution magique à proposer. Il y a des structures de formation qui sont conscientes de ces enjeux, comme le SAWI (je vous le mentionne de façon un peu intéressée, vous verrez bientôt pourquoi), qui s’assurent que leurs formateurs sont également des professionnels actifs dans leur branche. Mais toujours est-il qu’en matière de médias sociaux et culture numérique, l’offre en formations de qualité est encore assez pauvre.

Depuis des années, donc, on me demande où on peut se former à toutes ces choses que je fais. Et depuis des années, je réponds “je crois qu’on ne peut pas, en tous cas pas vraiment”. Je ne suis pas omnisciente, bien sûr, et la formation de mes rêves a peut-être échappé à mon attention, mais j’en doute.

La solution? Mettre sur pied moi-même une telle formation, mais oui. Pas si simple, par contre. Si l’idée me trotte dans la tête depuis plusieurs années, impossible à faire seule, et impossible à faire en-dehors d’une structure de formation reconnue.

C’est l’occasion qui nous a été donnée justement par le SAWI, à Geneviève Morand, Bernard Barut et moi-même (Médialogues en parle ce matin). Vingt journées de cours réparties sur une année académique, une brochette d’intervenants internationaux, un projet d’étude individuel à mener, de la pratique, et à la fin, un diplôme de spécialiste en management de communautés et médias sociaux — le tout en français et à Lausanne.

J’arrête ici la page de pub: téléchargez la brochure de la formation ou rendez-vous à la soirée d’information, ce jeudi 24 juin à 18h30 à la Maison de la Communication, si vous désirez en savoir plus.

Quant à moi, je vais enfin avoir une réponse positive à donner à ceux qui veulent acquérir des compétences pointues dans le domaine des communautés en ligne et des médias sociaux!

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Formation au SAWI sur les communautés et médias sociaux: c'est officiel! [fr]

Ça fait un bon moment que je trépigne d’impatience à l’idée de vous en parler, et c’est enfin officiel! Avec Geneviève Morand (Rezonance) et Bernard Barut (EuropaMP3), je co-dirige une formation d’un an (20 journées réparties en 5 modules) au SAWI (Lausanne, Suisse), qui démarre en septembre 2010: Spécialiste en management de communautés et médias sociaux.

La soirée d’information a lieu le 24 juin à 18h30 (c’est très bientôt!) et nous espérons y voir un maximum de monde, donc merci d’en parler autour de vous et de vous y inscrire! Vous pouvez télécharger la brochure d’informations pour avoir tous les détails sur cette formation.

Les cinq modules vont du pratico-pratique au stratégico-théorique, d’écrire pour le web et ouvrir un compte Twitter (devinez qui va enseigner ce morceau-là ;-)) à concevoir sa propre plate-forme communautaire de A à Z, en passant par gérer les aspects humains et relationnels d’un réseau ou une communauté en ligne et comprendre la révolution fondamentale qui s’opère dans la communication à l’ère d’internet.

La formation tout entière est sous-tendue par un projet d’étude personnel que chaque participant développera en parallèle, et chaque module sera l’occasion d’un First Rezonance sur un thème en rapport. On offre ici une solide formation en matière de communautés en ligne et médias sociaux, qui s’adresse aussi bien aux indépendants, créatifs, entrepreneurs, cadres, responsables communication, chefs de projet, administrateurs, décideurs, etc.

Elle vise à donner:

  • des compétences  pratiques et opérationnelles en gestion de communautés et médias sociaux
  • une compréhension de la transformation des marchés induite par les nouvelles technologies de l’information et de la communication
  • des outils et des connaissances permettant un langage commun, indispensable pour développer  des réseaux et communautés.

A l’issue de la formation, vous saurez:

  • mettre en œuvre des stratégies pour favoriser un sentiment d’appartenance et créer une communauté autour d’une marque ou expertise, d’un produit, service ou projet
  • créer votre propre plate-forme communautaire et être présents et visibles sur la toile
  • développer des outils et applications propres à votre projet qui s’intègrent avec l’écosystème des outils sociaux existants
  • concevoir un plan de communication intégrant les médias sociaux
  • maîtriser les soft skills nécessaire au réseautage et à l’animation de communautés en ligne.

Je vous donne ici le titre des cinq modules et leurs dates, et pour le reste (y compris un descriptif plus détaillé de chaque module), je vous invite à télécharger la brochure d’informations en PDF.

  • Module 1: Le monde en réseau (du 22 au 25 septembre 2010 — il est possible de s’inscrire uniquement à ce module)
  • Module 2: Etre présent dans les médias sociaux (du 1er au 4 décembre 2010)
  • Module 3: Etablir sa marque dans les médias sociaux (du 9 au 12 février  2011)
  • Module 4: Animer et gérer son public, son réseau, sa communauté (du 9 au 12 mars 2011)
  • Module 5: Créer sa propre plate-forme communautaire (du 6 au 9 avril 2011)

Je ne peux que vous encourager à venir à la séance d’information du 24 juin (inscription ici), que vous envisagiez déjà de suivre cette formation ou que vous soyez simplement curieux d’en savoir plus. Je vous invite également à faire suivre cette annonce à vos collègues ou connaissances qui pourraient être intéressés par cette formation — le nombre de places est limité!

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Invest in Social Media Training [en]

For all of you in companies around the world who are wondering what place to give social media — you’ve heard about it, you know there’s quite a bit of hype, but that you should be “doing it” — here’s a piece of free advice: invest in training your staff and providing them with the “social media” skillset.

The trend I see these days is companies and organizations hiring social media consultants, strategists, and community managers. They want somebody to “do their social media stuff”, and often this person is external to the company.

Take a few steps back and think about computing. Nobody today would even dream of hiring somebody into the company to deal with the “computer stuff”. Instead, employees simply know how to do things on a computer. Some more than others, I’ll grant you that, but “working on the computer” is usually so much part of the job description for any office position that it’s not even specified in the job description anymore.

A few years from now, it’ll be the same thing with social media. Knowledge workers will know how to write a blog post (or even open a blog and manage it to some extent), use a wiki, create an event on Facebook and use their network to promote it, set up a Twitter account and put a video on YouTube — just as your average knowledge worker today knows how to create a Word document, send an e-mail, search for something on the web.

You can wait until people naturally learn how to do these things, or the younger, more social-media-literate generation invades the workplace — but you can also speed things up by actively providing your employees with opportunities to acquire these skills.

And yes, shameless plug: if you’re looking for somebody to train your staff, this is clearly something I do (I’m working on preparing proper marketing material for my services these days, so in a few weeks I’ll hopefully have shiny handouts/PDFs describing all the things I do).

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Se protéger sans s'aliéner ses clients [fr]

Cela fait plusieurs semaines (ou peut-être même mois) que cette thématique me préoccupe: comment, en tant qu’indépendante, puis-je me protéger (financièrement) sans pour autant que cela soit rebutant pour mes clients?

Je m’explique.

Une bonne part de mes mandats sont ponctuels et consistent à passer du temps avec un client (cours/formations WordPress en particulier). La plupart de mes clients sont des particuliers, des indépendants, ou de toutes petites entreprises, voire des startups.

Ce dont je souffre? Les annulations de dernière minute.

Je bloque une demi-journée de travail avec un client, souvent plusieurs semaines à l’avance. Je refuse d’autres engagements pour cette demi-journée, j’organise mon agenda autour. Niveau finances, même si je sais qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, je tiens compte du revenu lié à ce mandat dans mon budget.

Quand le client annule, c’est pour ma pomme (et récemment, cela m’est arrivé deux fois en une semaine, le soir d’avant).

Lorsqu’il s’agit de mandats pour des entreprises (souvent pour des montants plus importants), mon système est simple: je facture un acompte de 50% non remboursable lorsque l’on se met d’accord sur le mandat.

Entre indépendants, par exemple avec mon graphiste de voisin à l’eclau, on échange volontiers nos “histoires de clients” et les difficultés auxquelles on fait malheureusement face. Et j’ai réalisé qu’il y a une problématique spécifique aux cours.

Pour un graphiste, ou une personne qui comme moi fait des sites web, ou n’importe qui qui livre un produit au client, le risque est d’avoir fait le travail, livré le produit, et de se retrouver avec une facture que le client ne règle pas. C’est embêtant, mais il est incontestable que le travail a été fait et que c’est au client de payer (il le fait ou non, c’est une autre histoire).

Pour un formateur, ou un conférencier, c’est différent: lorsque le client annule, on n’a pas encore effectué de “travail”. Je ne pense pas que le client dans cette situation soit conscient d’à quel point il lèse l’indépendant — et difficile de venir après coup avec une facture pour “frais d’annulation”. Le manque à gagner, pourtant, est bien là. Dans les cas que je mentionne il y a quelques semaines, j’ai dû refuser un rendez-vous à une cliente alors qu’elle en aurait eu besoin parce que mon agenda était plein — et quand l’agenda se vide à la dernière minute, il est en général trop tard pour le remplir en catastrophe. Le temps réservé est bel et bien perdu.

Dans ces circonstances, comment se protéger? Comment faire passer le message qu’une fois le rendez-vous pris, c’est un engagement ferme, et que ce n’est pas comme chez le médecin, où la liste d’attente garantit presque certainement qu’un rendez-vous annulé pourra être “utilisé” par un autre patient (et encore… nombre de médecins ou professions similaires facturent les rendez-vous annulés moins de 24h à l’avance).

Toutes les solutions auxquelles je peux penser me paraissent rebutantes pour le client. Je me vois difficilement demander un acompte de 50% ou un paiement d’avance à quelqu’un qui vient prendre deux heures de “cours de blog”. Quand on vient prendre un cours, on s’attend à payer si le cours est donné, et à ne pas payer s’il n’a pas lieu. Un des “arguments de vente” de ma façon de procéder, c’est que c’est simple et rapide: le client vient, on passe une demi-journée ensemble, il repart avec un site web qu’il sait mettre à jour. Si je commence à rajouter des choses comme des acomptes, j’ai l’impression que c’est contre-productif.

J’ai songé à n’introduire les acomptes qu’après une annulation, partant de l’idée qu’un client qui annule ou repousse un rendez-vous une fois est plus susceptible de le faire à nouveau. Mais je ne veux pas rentrer dans une logique de “punition”. Du coup, peut-être expliquer (à l’aide d’un document genre “conditions du mandat”) que normalement je demande un acompte pour tout mandat, que pour certains mandats je laisse tomber l’acompte, mais qu’en contrepartie le client s’engage à ne pas annuler ni déplacer une fois le rendez-vous pris?

Faire signer un bon de commande stipulant qu’en cas d’annulation par le client une fois le rendez-vous pris, la somme est due?

Vous voyez que tout cela n’est pas très sympa. En même temps, on n’est pas là pour être sympa — c’est du business.

Le problème est encore pire avec les particuliers à qui je donne des cours à l’heure, à 100 ou 120.- — je devrais peut-être proposer des abonnements? Ça ne protège même pas des annulations, zut.

Ne vous méprenez pas: je comprends. Je souffre moi-même d’une bonne dose de désorganisation (je me soigne) qui fait que cela m’arrive (ne dites pas à mes clients!!) d’oublier des rendez-vous, Dieu merci c’est rare, de déplacer, d’annuler… Et même, des fois, cela m’arrange qu’un client annule, point de vue emploi du temps (point de vue finances, jamais). On est humains.

Mais il demeure que je ne trouve pas normal qu’un client puisse se retirer d’un engagement pris “juste comme ça”.

Si vous avez déjà planché sur le problème et que vous avez des solutions à proposer, je suis preneuse! Très preneuse!

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Cours d'initiation aux blogs le 26 février [fr]

[en] On February 26th I will be holding my first public blogging class (beginners) at the ISL.

The workshop I am holding tomorrow morning at LIFT covers the same material, but in English.

Mise à jour, 13.02.2008: ce cours est repoussé car la préparation de Going Solo ne me permet pas d’en faire la promotion correctement. Si vous êtes intéressé par ce genre de séminaire, contactez-moi et je vous ferai signe dès qu’un nouveau séminaire sera mis sur pied. Des cours pour particuliers sont également possibles.

J’organise un [cours d’initiation aux blogs](http://stephanie-booth.com/fr/particuliers/initiation/) mardi 26 février 2008 dans les locaux de l'[ISL](http://isl.ch/) à Lausanne.

– **Quand:** mardi 26.02.08, 18h30-21h30 ([3h](http://climbtothestars.org/archives/2007/12/17/trois-heures-pour-se-mettre-a-bloguer/) avec une petite pause)
– **Où:** ISL, Chemin de la Grangette 2 – 1052 Le Mont-sur-Lausanne (Clochatte)
– **Accès:** en bus, prendre le 16 jusqu’au terminus, et c’est en face; en voiture, sortir à Epalinges ou à la Blécherette si vous venez par l’autoroute — il y a des places de parc à disposition devant l’école.
– **[Qui](http://climbtothestars.org/archives/2007/12/17/qui-prendrait-des-cours-de-blog/):** *non-*blogueurs (si vous avez déjà un blog, vous allez vous ennuyer ferme), pas de prérequis technique autre qu’être capable d’aller vérifier son e-mail via le web.
– **Combien:** 150 CHF pour les 3 heures de cours, à payer une fois le nombre de préinscriptions suffisantes (5 personnes)
– **Comment:** préinscription en [envoyant un e-mail à Stephanie Booth](http://stephanie-booth.com/fr/contact/), précisant nom, adresse, et nombre de personnes s’intéressant au cours.

Ce cours s’adresse à toute personne désireuse de découvrir ce qu’est un blog, pour son usage personnel. Pour plus d’informations, voir directement [la page dédiée à ces ateliers pratiques](http://stephanie-booth.com/fr/particuliers/initiation/).

Comme les lecteurs de ce blog ne sont a priori pas les personnes qui seront intéressées par ce genre de cours, je vous remercie infiniment de faire passer le mot auprès de votre entourage!

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Quelques pages en français [fr]

[en] I've added some French content to stephanie-booth.com. One page describing my standardized offer for blogging in business (of course, other packs can be negotiated -- this is mainly to help my clients get started). Another detailing private classes I offer individuals (not my main business, but I like doing it and I'm regularly asked to). A description of the "Get Started with Blogging" seminar -- I'm doing it as a workshop at LIFT, but I also plan to organize these regularly here in Lausanne (or elsewhere if there is enough interest).

I'd like to announce a first blogging seminar end of February -- but I'm a bit concerned about how I'll get the word out about it. You see, I'm pretty good at communicating stuff using new media, but I do sometimes feel a bit at loss with more traditional ways of promoting events or business initiatives. Any advice or assistance in that department would be greatly appreciated.

Chers lecteurs francophones (si vous êtes encore par là!), j’aurais besoin de vous. Dans le cadre de l’opération “[mettre vaguement à jour stephanie-booth.com](http://climbtothestars.org/archives/2007/12/28/quest-ce-que-je-fais-au-juste/)”, j’ai ajouté un peu de contenu au site francophone. Alors bon, comme d’habitude, c’est un peu brouillon (mais j’ai quand même réfléchi un peu à ce que j’écrivais) et c’est déjà en ligne. Mais votre avis sur ce que j’ai écrit m’intéresse. Bien? Pas bien? Détails à corriger? Problèmes de fond? Mauvaise stratégie? Parfait-y’a-rien-à-retoucher?

Vous voyez l’idée.

Les pages en question sont les suivantes:

– [Blogs et entreprises](http://stephanie-booth.com/fr/entreprises/blogs/) — j’essaie de “standardiser” un peu mon offre pour que les clients puissent s’y retrouver. Il y en a pour tous les budgets, et bien sûr, on peut toujours discuter de formules particulières. Mais il me semble qu’offrir 2-3 “packs” est une bonne chose.
– [Cours pour particuliers](http://stephanie-booth.com/fr/particuliers/cours/) — ce n’est pas mon business principal, mais il faut bien que je me rende à l’évidence, on me demande pour ça. J’essaie d’expliquer dans quel contexte je fournis ce genre de service.
– [Cours d’initiation aux blogs](http://stephanie-booth.com/fr/particuliers/initiation/) pour particuliers — il s’agit de la fameuse [idée de cours](http://climbtothestars.org/archives/2007/12/17/trois-heures-pour-se-mettre-a-bloguer/), que je propose dans deux semaines [sous forme de workshop à LIFT](http://www.liftconference.com/get-started-blogging) (si vous allez à LIFT, profitez-en).

Concernant cette dernière offre, j’aimerais fixer une date pour un premier cours à Lausanne toute fin février, mais j’avoue que ce qui me fait un peu souci, c’est comment communiquer là autour. Voyez-vous, je suis une spécialiste de la communication *nouveaux médias*, et les personnes à qui s’adresse ce cours ne s’alimentent probablement pas quotidiennement sur les blogs.

Il faudrait recourir à des moyens de promotion plus “traditionnels” que je maîtrise mal: annonces, affichettes, mailing-listes un peu “pushy” (oh horreur!), alerter mes contacts journalistes, mon entourage offline, faire passer des infos dans écoles ou entreprises… Tout conseil ou coup de main dans ce domaine serait bienvenu. Merci d’avance.

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