Encore au sujet de Facebook [fr]

[en] An answer to Carlos's comment on my last post. The "interesting things" I'm waiting for us to be able to do with the new Facebook "friend lists" is to use them for sharing and privacy purposes.

Carlos a laissé un commentaire tout à fait pertinent à mon dernier billet au sujet de Facebook, et j’aimerais y répondre ici.

Tout d’abord, Carlos, merci pour ton commentaire — et ça me fait plaisir de voir que tu es d’accord avec moi sur l’ensemble. Voici quelques points de ton commentaire auquel j’aimerais répondre plus précisément:

Même si myspace est à la ramasse, facebook ne va pas beaucoup plus loin, le seul + notable c’est d’avoir l’identité réelle des gens (pour autant qu’on joue le jeu) à la place de pseudos.

En ce qui concerne l’identité réelle, c’est plus que “jouer le jeu” qui est attendu de nous. Facebook a viré des gens qui utilisaient des pseudonymes — demande à kittenfluff sur Seesmic — et surtout, toute l’idée de Facebook étant de te connecter avec les gens que tu connais déjà, c’est un peu dur pour eux de te trouver si tu n’utilises pas ton identité officielle.

Si tu en as l’occasion, je serais très intéressé d’avoir ton point de vue et de voir se developper ta dernière phrase “qu’on puissse faire quelque chose d’utile avec sa liste d’amis”.

Oops. Voir plus bas. Les paragraphes qui suivent ne répondent pas vraiment à la question de Carlos. Voyez après le passage en gras pour la vraie réponse. Mea culpa.

“Faire quelque chose d’utile avec sa liste d’amis:” c’est justement, à mon avis, utiliser facebook pour partager des faits ou actions réels, et agir sur la réalité. C’est la “réalité” qui est la clé, ici. Alors bien sûr, il n’y a pas que Facebook pour faire ça.

Tout réseau social le permet. Les blogs sont un réseau social, donc la structure est très libre. Avec mon blog, je partage avec mon réseau (les gens qui me lisent) mes pensées ou parfois les événements de ma vie. Idem avec Twitter. Idem avec Dopplr, Seesmic, etc.

Facebook permet de concentrer tous ces petits “actes de la vie numérique” en un seul endroit. Alors, bien entendu, mon blog aussi. Si tu regardes les sidebars, j’essaie d’y fourrer tout: mes liens del.icio.us, Twitter, mes photos, mon deuxième blog… et j’en passe. Résultat — on me le fait assez remarquer: c’est trop chargé. C’est pas fait pour ça. Je pense que 90% des gens qui passent par ici ignorent le contenu de mes sidebars. Je les laisse car je pense que ça peut avoir une valeur pour la personne qui débarque ici pour la première fois — mais clairement, c’est pas fait pour ça.

Sur Facebook, par contre, alors oui — c’est fait pour ça. C’est Facebook qui va se charger de rendre “les dernières nouvelles de mon monde” plus digest pour mes contacts. C’est un super-aggrégateur de news, si on veut.

D’un certain côté, il n’y a rien de révolutionnaire à ça. C’est d’ailleurs le cas pour beaucoup de ces “outils web2.0”. Prends Twitter, par exemple: il y a des clones partout, mais pourtant, c’est toujours Twitter qui occupe le devant de la scène. Pas nécessairement pour cause de suprématie technique, mais à cause de la communauté qui s’y trouve. Je ne vais pas quitter Twitter pour un concurrent, car tous mes amis s’y trouvent. Idem pour MySpace, idem pour Skyblog chez les ados francophones. On reste à cause des gens.

Et Facebook bénéficie aussi de cette dynamique. A un moment donné, Facebook a passé le “Tipping Point” (un livre à lire, en passant) — et on va sur Facebook car “tout le monde” est sur Facebook. On va pas sur Facebook pour pouvoir jouer aux Vampires ou même au Scrabble, on y va car les gens qu’on connaît y sont déjà, et qu’on pourra donc partager avec eux facilement les nouvelles de notre monde, et organiser des sorties Karaoké ou des journées comme le Website Pro Day. Faire quelque chose d’utile avec sa liste d’amis, c’est ça.

Mince, je viens de réaliser que je ne suis pas en train de répondre à ta question, que je viens de comprendre à l’instant. Je ne suis pas encore réveillée, j’ai une excuse 😉 — désolée d’avoir réexpliqué tout ceci, que je réalise en fait que tu comprenais déjà. Arghl. Avec un peu de chance ce sera utile à d’autres!

Je reprends ta question, donc. Faire quelque chose d’utile avec ses listes d’amis, ces listes que Facebook nous permet de définir, quoiqu’un peu maladroitement. La chose utile, c’est de pouvoir utiliser ces listes pour gérer des droits d’accès. Par exemple: “les gens étiquetés ‘collègues’ n’ont pas accès à mes ‘status changes’ ou à l’album de photos ‘soirées’, sauf s’ils sont aussi étiquetés ‘amis'”. Ou bien: “mes ‘copines du jeudi’ ont accès à une série d’articles un peu salaces, mais personne d’autre”.

Tu vois l’idée? (C’est plus court et simple que ma “fausse réponse”, hein…)

On nous a présenté de belles choses du côté de l’OpenSocial qui permettra à un maximum de services tiers de s’intégrer aux profils et surtout de créer le lien entre les différentes communautés, mais on dirait que ça prend plus de temps que prévu.

Vu les intérêts en jeu, je me demande jusqu’à quel point le mot “open” est bien choisi.

Ah, OpenSocial. Regarde du côté de Social Network Portability, une initiative partie du mouvement des microformats. OpenSocial va dans cette direction, mais il ne faut pas attendre de miracles pour tout de suite. Ces choses prennent du temps. Quand OpenSocial a été présenté, c’était quelque chose sur papier. Il faut maintenant que les divers acteurs l’implémentent, et suivant qui… ça va pas se faire demain.

Donc, je pense que là tu es un peu injuste et impatient 😉 mais si tu veux développer plus loin ta pensée à ce sujet, je te lirai avec intérêt. (J’avoue qu’en plus j’ai suivi d’assez loin la saga OpenSocial, laissant à d’autres le soin de s’en occuper.)

Facebook, foire aux applications [fr]

[en] Facebook has become a gigantic app-fest, and I regret it. Many newcomers around me see only that, and fail to understand where Facebook's real value lies. Not in the Vampires, Superwalls, or Secret Crushes. But in the network of people you have there, and what you can do with them: plan events, share online doings, or discover more about them.

Facebook se répand comme une trainée de poudre en Suisse Romande. J’y retrouve donc des amis “offline” qui souvent, m’avouent ne pas trop y comprendre. Ils reçoivent des tas d’invitations pour toutes sortes de choses, qu’ils acceptent, passent plus loin — mais pour être honnête, ça lasse vite, ce genre de jeu.

Facebook | Confirm Requests

Quand je lis des articles dans la presse au sujet de Facebook, même topo: tout est centré sur les fameuses applications, qui permettent de jouer aux Vampires, de comparer ses goûts musicaux, et de découvrir qui a secrètement flashé sur nous. Mais que se passe-t-il donc? Est-ce si superficiel que ça, Facebook?

Même si Facebook est devenu célèbre (médiatiquement) dans un deuxième temps grâce à sa plate-forme d’applications, ce n’est pas ce qui m’a attirée vers ce réseau social. J’y étais “avant les apps”, moi 😉

Facebook, c’est tout d’abord un splendide carnet d’adresses des toutes mes connaissances (moins celles qui résistent encore et toujours à l’envahisseur, bien entendu). Un “facebook”, littéralement: un carnet de visages, un répertoire de mes amis et d’informations à leur sujet.

C’est ensuite un endroit où je peux faire circuler l’essentiel de mes activités numériques: j’y centralise des alertes concernant la publication de billets (comme celui-ci), mes tweets, et quelques mots d’humeur parfois un peu plus privés.

En retour, si mes amis font de même, Facebook me fournit via mon “News Feed” les nouvelles de mon monde. Qui a publié quoi, qui est où, qui a rejoint quel groupe. Bref, un condensé de nouvelles provenant de mon réseau social. Et Facebook fait ça intelligemment: je peux lui dire quel genre d’informations je préfère voir, et lesquelles m’indiffèrent. Je peux choisir de mettre en avant certaines personnes, recevant un plus grand nombre de leurs nouvelles — ou moins, pour d’autres. Et maintenant, je peux même indiquer, pour chaque information publiée dans mon News Feed, si je suis contente ou non que Facebook me l’ai servie.

Facebook News Feed

Mais là où Facebook bat tous les autres réseaux, c’est pour la gestion des événements. Il est hyper facile de mettre sur pied un événement et d’y inviter ses amis. Je l’ai fait pour WPD et WoWiPAD. On peut aussi facilement mettre en avant un billet publié, un événement, ou une photo en les partageant, soit sur son profil, soit en privé via un message à un ami ou plusieurs.

Ça me désole de voir que pour tant de monde, Facebook se résume à une “foire aux applications”. Il faut dire que la plupart sont bien conçues, vous invitant sans arrière-pensée à spammer vos amis pour qu’eux aussi aient un Superwall et un Funwall (j’en peux plus de ces deux, arrêtez, s’il vous plaît). Oui, bien sûr, c’est nul, toutes ces applications. La plupart n’ont aucun intérêt ou presque.

On retiendra tout de même: Scrabulous, pour jouer au Scrabble (en français aussi!), Books, pour partager vos lectures, et si vous utilisez des services comme Twitter, Dopplr, Pownce, Flickr — installez sans hésiter les applications Facebook qui y correspondent.

Si vous débarquez sur Facebook, souvenez-vous: l’intérêt n’est pas dans l’accumulation des applications diverses sur votre profil, qui finira par ressembler à un sapin de Noël surchargé et bariolé. Facebook, c’est avant tout un lieu de contact avec ceux que vous connaissez, de près ou de loin selon vos goûts. Alors oui, ce contact peut être ludique (certaines applications le sont) — mais il ne faut pas aller par-dessus-bord non plus.

Ah, les fameux “friends”. Sur internet, dès qu’on se connaît, on est amis, n’est-ce pas? C’est peut-être vrai dans les premiers élans de découverte d’un nouveau réseau social, mais quand on commence à avoir quelques centaines “d’amis”, le terme perd son sens. Et si on est quelqu’un de sociable, dont le réseau est passablement présent sur internet (comme moi), on y arrive vite, aux quelques centaines de contacts. Notez que je dis “contacts”.

C’est pour ça que cette nouvelle fonctionnalité de Facebook, qui permet de faire des listes d’amis, est un pas en avant super important. J’en ai parlé longuement en anglais: nous avons besoin de pouvoir contrôler plus finement ce que nous dévoilons de notre sphère privée. En d’autres mots, nous avons besoin de pouvoir apporter une structure à nos réseaux sociaux en ligne — car notre réseau social a une structure. Tous ne sont pas égaux, parmi ceux que l’on connaît. Il y a les amis proches, la famille, les collègues — ceux avec qui on va manger à midi, mais aussi ceux à qui on ne parle presque pas, les copines du jeudi soir, les amis d’école perdus de vue, les personnes qu’on aimerait mieux connaître… etc. On retrouve ce besoin dans l’histoire récente au sujet de Google Reader: on veut plus de granularité pour ce qui est “privé”. Pour le moment, c’est un peu tout ou rien. Soit c’est privé, soit c’est public.

Un jour, et c’est ce que j’essayais d’expliquer dans le Grand 8 du 1er janvier, on pourra régler finement qui a accès à quoi dans ce que l’on publie, en fonction de comment on “classifie” (bien mauvais terme, je vois plutôt ça se passer avec des tags) les gens de notre réseau. Alors certes, on n’en est pas là avec Facebook. Pour le moment, vos “listes d’amis” vous permettent simplement de les inviter en bloc ou de leur envoyer un message commun facilement. L’interface pour placer les personnes dans les listes est également trop encombrante. Mais c’est un pas dans la bonne direction.

J’attends, retenant mon souffle, qu’on puisse faire quelque chose d’utile avec ces “listes d’amis”. Si Facebook rate cette coche, qu’importe — un autre réseau social le fera. Et croyez-moi, celui qui implémentera ce genre de fonctionnalité correctement aura une bonne longueur d’avance sur les autres.

Two Successes! WPD2 and WoWiPAD1 [en]

[fr] Aussi bien le Website Pro Day 2 (WPD2) que le WoWiPAD1 (World Wide Paperwork and Administrivia Day, ou bien "Journée Paperasse" de son petit nom) ont rencontré un franc succès.

Du coup, on remet ça. WPD 3 (sur Lausanne, mais vous pouvez saisir la balle au bond et organiser des événements-frères ailleurs) le 16 janvier, et WoWiPAD2 dès que quelqu'un d'intéressé m'aura contacté pour fixer une date.

Je trouve aussi qu'une journée pour bloguer à 100% (finir les brouillons, écrire ces billets auxquels on pense depuis des lustres mais y'a toujours plus urgent à faire) serait pas mal, ainsi qu'un pour mettre à jour ses uploads de photos sur Flickr... (quoi? vous êtes à jour? zou!)

I’ll be brief, because I’m running around a bit like a headless chicken these days with tons of different things to do, and the blog gets neglected. So, here’s a short article, rather than no long article (because that’s what tends to happen).

Both WPD2 and WoWiPAD1 were a great success. I really think that gathering people together towards a common goal on a given day is a really good idea — especially for people working from home, or freelancers.

The Lausanne branch of the Website Pro Day initiative have already decided that we needed a WPD3. The date that has been chosen is January 16th. Make a note of it now! I’ll create a Facebook event shortly.

WoWiPAD1 (that Suw wants to rename the “Administrivia Day” because she doesn’t like the ugly acronym… who can blame her?) saw participants joining us from all over the place, including Ton and Elmine from the Netherlands and even Stowe Boyd from San Francisco. We posted updates to the event wall, Twitter (most of them private, unfortunately), and Seesmic. I’ve collected links to related Seesmic videos in the event links.

Personally, I’m ready for WoWiPAD2. If you are too, ping me and we’ll choose a date (better to be at least two people to set a date).

I’m also ready for “Write All Those Blog Posts Already Day” (100% blogging, a chance to finish drafts and catch up on old post ideas!) as well as “Digging Through That Flickr Backlog Day” to upload those photos you took six months ago and still haven’t seen the light of day. Ping me if you’re interested, and we’ll make them happen!

WoWiPAD1 and WPD2 News [en]

[fr] Le deuxième Website Pro Day aura lieu ce vendredi à Lausanne. Nous sommes 4, il y a de la place pour encore une ou deux personnes si bosser sur le canapé ne vous dérange pas.

Quant au World Wide Paperwork and Administrivial Day (WoWiPAD, le jour consacré à faire un sort à sa paperasse, chacun chez soi) le 2 janvier, je suis épatée: une dizaine de personnes se proposent de participer à cette opération de solidarité! Joignez-vous à nous. Si vous n'avez pas de compte Facebook, il suffit de laisser un mot dans les commentaires.

As dates are drawing nearer, a short update on both the first World Wide Paperwork and Administrivia Day (WoWiPAD) and the second Website Pro Day (WPD). (See my previous post about these two initiatives for background information.)

WPD2 Lausanne will take place this Friday. Ollie, Julien, Anne-Paule, Carlos and myself will spend the day (9am-6pm approx) at Julien’s place working on our professional websites. So far, no other sister-events have been announced, but I still have hope! (If you’re in Lausanne and would like to join us, we probably have space for an extra person or two, if you don’t mind working on the couch.)

WoWiPAD (renamed following Greg‘s suggestion) will take place all over the world (yes!) on January 2nd, 9am-6pm approx (local times). So far, 10 people have confirmed their participation on Facebook. Join us! (If you don’t use Facebook, you can sign up in the comments of this post.) I’m thinking about opening a temporary IRC channel for the day, to help give some sense of connection to the various people participating (though of course, we don’t sit in it chatting, we’ll be hacking away at our paperwork.)

Who’s in?

Ankur Shah & Gi Fernando: (Facebook API) Disrupting the Platform (Web 2.0 Expo, Berlin) [en]

*Here are my notes of this session. Usual disclaimers apply.*

Harnessing social analytics and other musings on the Facebook API

Web 2.0 Expo Berlin 10

Web 2.0 Expo Berlin 17

In the lights of OpenSocial, tough week to be talking about Facebook.

Ankur and Gi are going to talk about a variety of good things that they’ve done with the Facebook platform.

Understanding human relationships.

Facebook is a truly social platform, which allows to create truly social applications. Engage with your friends directly. Ability for a company to respond to the social content inside the platform.

Questions:

– where were they? (Facebook)
– where we are? (developers)
– what’s everyone doing?
– where’s it all going?

Geek + pizza = Facebook.

7000 applications. SuperWall, Slide, Top Friends, iLike, Flixter, Likeness — successful!

*steph-note: Ankur is speaking a little fast for me and I have a headache, so I’m not following this very well, sorry*

Applications kept in a controlled environment. The back-end to all those applications is the same.

Doesn’t depend where your engaging with your users as long as you are.

Standardised facebook functions => very compact code. Homogenous look (avoids the “MySpace effect”)

Web 2.0 Expo Berlin 8

Web 2.0 Expo Berlin 16

Bob Dylan application.

Web 2.0 Expo Berlin 15

PHP. API easy to use. *steph-note: maybe I should build a Facebook app… not sure about what though!*

Standardised component set.

Web 2.0 Expo Berlin 20

Big question: does the platform really break? Facebook’s innovation is so quick that things break.

A short note on viral-ness. A phenomenon, from 50 friends to 50’000 users in a week. It can happen… but. The Dylan application allows you to share something with others. Individuals make applications spread more than other users.

Facebook allows users to spam their friends with applications.

My Questions: 450’000 daily active users.

Socialistics. Information about your friends.

*steph-note: ew, sorry, I’m passing out. Nothing to do with the content of this session, quite interesting.*

Little Facebook API vs. OpenSocial moment.

Une journée pour bosser sur nos sites "pro": Website Pro Day [fr]

Si vous êtes un peu comme moi (consultant/indépendant dans le domaine du web) vous avez probablement quelque part un site professionnel qui erre, l’âme en peine, attendant depuis une année qu’on veuille bien s’occuper de lui.

Eh oui, comme on dit, c’est les cordonniers les plus mal chaussés, et les professionnels de la communication web qui ont les sites-vitrine les moins à jour. Pas pour rien qu’on recommande le blog, c’est beaucoup plus facile à entretenir, comme format.

Donc, mon pauvre site professionnel a bien de la peine, depuis un moment déjà. Il n’est vraiment plus à jour. Je fais des tas de choses qui ne sont pas annoncées sur le site, et franchement, ce qui y est aurait besoin d’un bon coup de peinture pour le remettre au goût du jour. Me “vendre” n’a jamais été mon point fort, et ça commence à se voir.

Sans compter également que, côté “vitrine professionnelle”, les nombreuses années d’écriture sur Climb to the Stars ont tout de même généré quelques bons articles qui méritent d’être mis un peu en évidence, alors qu’ils sont enterrés dans les archives et une arborescence de catégories à faire pâlir un bibliothécaire.

Vu également que mes activités professionnelles se développent à l’étranger, une version en anglais de ce site ne serait pas du luxe.

En résumé, y’a du boulot.

La bonne nouvelle, c’est que je ne suis pas la seule. Une remarque d’Ollie sur le piètre état de son propre site pro m’a donné une idée. M’inspirant de la journée “finissons et publions nos brouillons d’articles!” mise sur pied par Chris Messina, si nous organisions une journée pour bosser sur nos sites pros? Quand on travaille seul ou presque, structurer son temps est une des grandes difficultés. Se retrouver à plusieurs dans un but spécifique nous paraît une bonne idée pour faire avancer les choses.

Donc, le mercredi 28 novembre à Lausanne, Ollie et moi nous serrerons les coudes pour offrir un sérieux lifting à nos sites respectifs. Si vous êtes dans une situation similaire à la nôtre, c’est avec plaisir que nous vous invitons à vous joindre à nous! L’invitation est sur Facebook (si vous êtes un indépendant du web, vous y êtes certainement déjà!):

Facebook | Website Pro Day à Lausanne

Cette journée de travail (d’étude, enfin) sera consacrée à la remise en forme de sites professionnels trop négligés d’indépendants du web.

On passe tellement de temps à se soucier des sites de nos clients que les nôtres en pâtissent! Il est temps de prendre le taureau par les cornes et de consacrer une journée à polir notre propre présence online.

Concrètement: on se retrouve dans un lieu adéquat (wifi, calme, vivres) et on bosse chacun sur son site, avec son laptop et son matériel. A plusieurs, c’est plus motivant!

Attention: ceci n’est pas un atelier où on débarque pour se faire “coacher” ou pour apprendre quelque chose. C’est chacun pour soi, chacun son truc (même si entre collegues, un peu de feedback ou de dépannage peut aider). On est entre pairs, quoi.

Si vous voulez être des nôtres, envoyez-moi un petit mot!

Si vous avez un lieu à proposer sur Lausanne, faites signe aussi.

J’ai choisi le perroquet plein de couleurs pour illustrer l’invitation, parce que c’est l’occasion de nous mettre en avant sous notre meilleur jour!

Si l’idée vous interpelle mais que vous n’êtes pas sur Lausanne… pas de souci! Organisez un événement similaire dans votre ville 🙂

FOWA: What is the Future of Web Apps? (Ryan Carson, Om Malik, Michael Arrington) [en]

[fr] Notes prises à l'occasion de la conférence Future of Web Apps (FOWA) à Londres.

Here are my live notes of this Future of Web Apps (FOWA) session with Om Malik, Michael Arrington, and Ryan Carson. They are probably incomplete and may contain mistakes, though I do my best to be accurate. Chances are I’ll be adding links to extra material later on, so don’t hesitate to come back and check.

steph-note: arrived really late to this session (not quite as late as Arrington, though), so vaguely trying to pick up a few snippets here and there as I get organized for the day.

FOWA 2007 3

Gphone. Gphone. Gphone. steph-note: as I was entering the room.

Launching a DRM-free music store would be a good business idea right now. But please, says Om, not another Office clone. We have enough.

Plugins. Facebook. Organizing the buddy-list. Facebook Appls: we haven’t seen that many game-changing apps (besides Scrabble, says Om).

Om: Facebook as directory service. Ryan: critical mass. BBC/Radio4 talk about Facebook.

Arrington thinks there is a chance that Facebook will go the portable social network way. (Ryan seemed skeptical.)

Arrington: more mobile stuff, and more “virtual reality” — using your body to interact with the computer.

Om loves his Crackberry.

BarCamp Lausanne: Facebook (Raphaël Briner) [fr]

70% des gens inscrits à BarCamp Lausanne sont sur Facebook. 30 contacts (médiane). Idée intéressante: donner à Facebook un fichier texte avec des noms, et en retirer une liste des relations etc. entre ces gens.

BarCamp Lausanne 24

Raphaël est sur Facebook depuis février 2007 (steph-note: je vous mets une saisie d’écran de son profil? 😉), n’a pas fait grand chose en deux mois. Juillet/août: lancement des applications Facebook => pénétration++.

Audience européenne a triplé en 2 mois. 42’000 en Suisse. Tilllate a des soucis à se faire. (Si ça continue, FB aura 200’000 utilisateurs en Suisse à Noël — autant que Tilllate.)

Design graphique old school en L. 5 tailles de typo, minimal. [analyse détaillée du design de Facebook.] Petits détails soignés, tout de même, malgré un design super classique.

Développé en PHP. Marche relativement bien.

BarCamp Lausanne 29

Objects à usage social principalement. Applications: plate-forme géniale pour ça.

Par rapport à MySpace, possibilité de se différencier: pas de MP3 illégaux, d’images dont les droits ne sont pas respectés, de vidéos piratées — ou uniquement via des applications tierces.

Intérêt de Facebook: pour l’individu, générer du “bruit” diffusé à un public restreint. Evite les problèmes de droit de distribution.

steph-note: intéressant comme présentation, bonne analyse du design (même si j’ai pas tout remis ici, ça me dépasse un peu j’avoue) — mais une analyse des enjeux sociaux est à mon avis à faire. Je me rends compte que j’ai des articles à écrire sur ce sujet en français.

Ethics and Privacy in the Digital Age [en]

[fr] Même si tout le contenu numérique que nous produisons court le risque de se retrouver un jour sur l'internet public, cela ne veut pas dire pour autant qu'il est acceptable de rendre public des informations qui ne le sont pas.

En l'occurrence, les réseaux sociaux comme Facebook permettent uniquement aux amis ou contacts d'un utilisateur d'avoir accès à leur profil. On n'y pense souvent pas, mais de plus en plus, ce qu'on peut voir sur le web dépend de qui nous sommes, et des relations (enregistrées) que l'on entretient avec d'autres utilisateurs.

Il convient donc d'être vigilant, sous peine de commettre des erreurs diplomatiques. Un ami à moi a ainsi rendu public aux 10'000 lecteurs d'IBcom une partie de mon profil Facebook, en illustration d'un article qu'il a écrit. Pas de gros désastre heureusement, mais s'il m'avait demandé, j'aurais tout de même fait un peu le ménage avant qu'il fasse sa saisie d'écran.

Over the last year, I’ve repeatedly asked for finer privacy control in the social tools I’m using (see here, here, here, here and here).

To summarize, tools need to let users add structure to their social networks, which in turn will allow privacy management of data made available in or through the tool: “let people I tagged X see everything, let people I tagged Y see this and that, and let people I tagged Z see everything apart from that.”

If you think of how relationships and social networks function offline, this makes perfect sense: some people are part of your friends circle, some people are close friends, some people are co-workers, some people are acquaintances, others are business contacts, judo pals, people you meet up with to play cards. And you don’t say the same things about yourself to all those people.

Your “social network” is not homogeneous. It’s a collection of little sub-communities (which can be as small as one person), with fuzzy edges, overlapping, ever-changing. Why on earth an online social network should place all the people I’m connected to on one level (or even two, or three levels) is beyond me.

Were getting there (but way too slowly). Pownce and Viddler allow you to tag your contacts and use those tags to control privacy (though with interface issues). Facebook, Flickr, and probably various others don’t allow you to tag your contacts, but do provide a few (insufficient) levels of privacy. Twitter lets you choose if you want to protect your updates.

What I’m getting to is that in today’s web of social tools, what you get to see is more and more personalized. And the information you can access about other people is often the result of your relationship to those people, and what they decided to give you access to. Just like in offline relationships. This means that you, as the person with access to the data, have an ethical responsibility towards the person who made some of his/her personal information available to you.

Because you have access to it, does that mean you have the right to publish it in a more public space? Well, I’d say the answer is most obviously “no”. By doing that, you’re betraying the trust of the person who made the data available to you.

Now, of course, I’m the first to say that you cannot control digital stuff you create and should be aware that you run the risk of seeing your private digital data ending up on the public internet at some point. “Even if it’s in a private setting, anybody can copy it and make it public.” Sure. But that doesn’t mean it’s right to do so.

So, why am I writing this? Somebody just brought to my attention that IB com published an article about Facebook in their latest issue. And to illustrate that article, a screenshot of my Facebook profile was used. The article was written by a friend of mine (“friendly-business-acquaintance” friend), who obviously had access to my “friends only” Facebook profile.

He didn’t ask me if it was OK to publish my Facebook profile in print. If he had, I might have said “no”, but I might also have simply sanitized my profile so that he could take a screenshot I would have felt comfortable showing to the public.

He didn’t realize that by publishing my Facebook profile or showing it to others outside my friends’ circle, he is making information I would like to keep somewhat private available to people I would not necessarily choose to give it to. In this case, it’s not disastrous, because I am pretty conservative about what I put online, even on my Facebook profile (and I’m more transparent then most, so there aren’t many things I keep private). But there are at times things there I would rather keep for people I know — not the 10’000 readers of IBcom.

Just like most bloggers do not consider everything said in a conversation over a glass of beer “fair game” for blogging (when in doubt, ask, unless you’re ready to jeopardize your relationships over this kind of stuff), not everything you access in social networks is fair game for publication.

As social networks get smarter about privacy, I think we’re going to bump into this kind of problem more. For the moment, it’s up to each of us to be vigilant about what we take of others’ content and make available elsewhere. And maybe we need tools that can help us keep track of privacy settings better, and warn us when we’re about to make such a “faux pas”.

Lijit Feedback [en]

[fr] Un peu de feedback sur Lijit, un moteur de recherche sympa qui s'organise autour du contenu en ligne d'une personne et de son réseau.

I lost the first version of this post in a Firefox crash while I was writing my post on structured portable social networks (that’s what I get for doing too much at the same time). With a bit of luck it will be better 😉

So, as promised, here’s my feedback to Barney about Lijit. First, for those of you new to Lijit, Stowe Boyd blogged about Lijit about a week ago, which is how I discovered it. (Yes, go sign up now, but come back here to read the rest of the post when you’re done. Thanks!)

Signing up must have gone reasonably smoothly, because I don’t have any screenshots of it — which is a good start. (When I bump into any interface problem or bugginess nowadays, I quickly grab a screenshot with Skitch and upload it to Flickr with a few notes. Photographs of my online life, if you like.)

I was disappointed that I could only add my del.icio.us and MyBlogLog networks. The latter is a good addition, but how about my Twitter network? Or a blogroll on my secondary blog? CTTS doesn’t have a blogroll (pure laziness). I tried importing my network from Facebook, but it was way too creepy, I disabled it as fast as I could. I got the feeling it was going to allow people to search through my friends’ notes and stuff — as well as mine. I do take advantage of the “walled garden” side of Facebook to publish slightly more personal stuff there than “outside”, and I know I’m not alone here.

What would be really neat would be if I were able to export just the connections I have to other people from Facebook, and if they are Lijit users, import their blogs and content into my network. Think portable social networks.

Being able to import the blogs I read (they’re my “network”, aren’t they?) directly from Google Reader (filter with a tag though, so I can keep all those naughty sex blogs I’m keeping track of out of the public eye).

I used Lijit twice to find the old posts I linked back to in the post above. First, on the Lijit website itself:

Holes in my Buckets (Lijit)

Then, using the wijit I installed on my blog:

Lijit Search On Blog

That’s pretty neat. Lijit opens a “fake window” over the current page with the search results, and when I click on a link in the results, it loads in the initial browser window. Sounds obvious, but I like that it works — many ways it could have gone wrong.

I’m moderately happy about the space the wijit takes up on my blog:

Lijit Wijit on CTTS

I know companies are hungry for screen real estate (“make that logo visible!”) — but be less obtrusive and I’ll love you more! Notice that I now have Lijit search, normal Google search, and WordPress search. Way too many search boxes, but for the moment there isn’t one that seems to do the job well enough to be the only one. (Maybe Lijit, but I haven’t had it long enough…)

Stats page is neat, though I’m still totally unable to tell you what the two pie charts on the right do:

Lijit | My Stats

What on earth is Ma.gnolia doing in there?

There, that’s what’s on my mind concerning Lijit for the moment. Watch out for the screenshots if I bump into anything else!