Freecycle est aussi à Lausanne! [en]

[fr] Freecycle exists in Lausanne, too. Instead of throwing stuff away, give it to people who want it.

Grâce à Somebaudy, je découvre FreeLozane, une communauté Freecycle. Freecycle? Un moyen de se débarrasser de ce dont on ne veut plus en le donnant à qui le veut, plutôt qu’en jetant. Pas de troc, pas de vente, rien que du don. Inscrivez-vous — on dirait qu’il n’y a pas beacoup de traffic sur la liste.

Donc, j’en profite:

21 indian perfume bottles on TwitPic

22 (en fait) 7 bouteilles de parfum achetées en Inde mais conservées au sombre et relativement frais (j’en utilise encore et il a bien survécu). Il semble que j’ai trouvé preneuse pour une partie du lot. Ça vaut combien une bouteille comme ça, à votre avis? (2.5ml)

Chariots à dias

8 chariots à dias doubles à peu près pas utilisés

chaussures salomon neuves  on TwitPic

Pas à donner, mais chaussures Salomon super sympa, blanches, taille 41 (peut-être 40 et demie) mais que je ne peux pas porter pour cause d’incompatibilité pied-chaussure. (Je les ai mises 3 fois.) Elles valent 140CHF, je les vends 100CHF — une bonne affaire!

bo on TwitPic

Une boîte à cartes de visite, jolie mais qui ne marche pas pour moi!

J’ai aussi (mais sans photo) des emballages de film 24×36 vides (j’ai collectionné). Bon, puis sûrement d’autres trucs que j’annoncerai sur la liste au fur et à mesure que je les trouve.

J’aime mieux donner que jeter!

Vidéo de ma conférence sur le multilinguisme à Paris Web 2007 [fr]

[en] For once, I was asked to give one of my multilingual talks in French. Here is the video recording of it.

Il y a un décalage qui me perplexe parfois un peu entre les conférences que je donne en français et celles que je donne en anglais. En français, on me demande immanquablement de parler d’ados et internet ou éventuellement des blogs en général ou en entreprise. Dans le monde anglophone, c’est une tout autre histoire, et ce sont des sujets beaucoup plus pointus, comme le multilinguisme sur internet, par exemple.

Je suis contente qu’on m’ait enfin demandé de traiter de ce sujet en français, lors de la conférence Paris Web 2007. Voici l’enregistrement vidéo de ma conférence,intitulée “En attendant le Poisson de Babel”.

Sur le site de Paris Web, vous trouverez des liens vers l’enregistrement audio et autres ressources ainsi que d’autres formats vidéo. Voici la présentation que j’ai utilisée:

Voici une liste (pas forcément complète) de ce que d’autres ont écrit au sujet des diverses incarnations de cette conférence — en français et en anglais.

Blogs du Monde sous WordPress multi-utilisateurs [fr]

[en] Le Monde, a very well-respected French journal, has just migrated its blogging platform to WordPress. Great news! Might make it easier to convince my clients that WPMU is a great product.

J’ai un train de retard (20 jours) et j’ai un peu honte, mais la nouvelle est assez importante à mes yeux pour que je la relaye tout de même: les blogs du Monde passent sous WordPress.

Après une étude comparative du marché des plate-formes de blogs qui a durée trois mois, Le Monde a choisi WordPress, qui offre plus de liberté dans le développement qu’une plate-forme “commerciale” comme TypePad (ce qu’ils utilisaient avant). (L’enjeu n’est pas “gratuit” ou “lucratif”, mais une question de licence, un logiciel libre comme WordPress pouvant être modifié à souhait par quiconque.)

A écouter, la très intéressante interview de Stéphane Mazzorato par Tristan Mendès France au sujet du choix de la plate-forme et des avantages qu’ils y trouvent.

Cette nouvelle me réjouit. Lorsque je propose WordPress comme solution à des clients qui cherchent une plate-forme de blogs, la tentation est souvent grande de faire appel à un produit développé par une entreprise (comme TypePad ou Kaywa, plutôt qu’un truc à disposition gratuitement sur internet. Ça fait plus sérieux.

Je pense que la raison principale pour choisir une plate-forme libre est très bien expliquée par Stéphane Mazzorato: la possibilité de faire évoluer le produit à sa convenance, et d’offrir ainsi des nouvelles fonctionnalités à ses utilisateurs sans que cela dépende d’une organisation externe.

En tous, cas, bienvenue à LeMonde.fr dans la grande communauté des développeurs WordPress!

Info trouvée par hasard chez Matt.

Le blog de Matt me rappelle par ailleurs que About.com tourne également sous WordPress (c’est un des top 50 sites sur le web).

Orkut? Qu'est-ce que c'est? [en]

Orkut est associé à  Google — c’est le projet personnel d’un des membres de l’entreprise, qui alloue à  ses employés 20% de leur temps pour travailler sur des projets personnels, afin d’encourager leur créativité — mais qu’est-ce que c’est? A quoi ça sert? Qu’y fait-on? Quelques explications et un mini-guide pour démarrer.

Orkut existe depuis un peu plus d’un mois, si mes informations sont correctes. Orkut est associé à  Google — c’est le projet personnel d’un des membres de l’entreprise, qui alloue à  ses employés 20% de leur temps pour travailler sur des projets personnels, afin d’encourager leur créativité — mais qu’est-ce que c’est? A quoi ça sert? Qu’y fait-on? Quelques explications et un mini-guide pour démarrer.

Le but principal d’un site comme Orkut est de référencer qui connaît qui (qui est “ami” de qui). Concrètement, lorsque l’on entre dans la communauté, on indique qui sont les personnes de la communauté que l’on connaît déjà , et on invite ses amis “externes” à  rejoindre la communauté. Chaque membre peut ensuite fournir des informations dans son profil (autant ou aussi peu qu’il le désire).

On ne peut entrer dans la communauté que sur invitation. Autrement dit, il faut connaître quelqu’un qui est déjà  inscrit pour pouvoir y rentrer. Cela assure une certaine cohésion au réseau qui est en train de se construire.

La combinaison du réseau relationnel et des informations personnelles données dans les profils permet d’entrer assez facilement en contact avec les “amis des amis” avec lesquels on a des intérêts communs. On découvre également parfois des points communs que l’on ignorait avec des “amis” un peu distants!

La première chose à  faire lorsque l’on s’inscrit (après avoir reçu l’invitation nécessaire), c’est ajouter quelques informations dans son profil. Inutile de vouloir le remplir de façon exhaustive du premier coup — il vaut mieux répondre rapidement aux questions de base, et revenir par la suite compléter petit à  petit les parties plus “intéressantes” de son profil, au fur et à  mesure qu’on en sent l’inclination.

Ensuite, ajouter des “amis”. Les critères déterminant qui l’on considère comme “ami” varient de personne en personne — à  chacun de se faire les siens. Un bon moyen de commencer, c’est de faire le tour des amis de la personne qui nous a invité, pour voir s’il s’y trouve des gens que l’on connaît — et ainsi de suite. On peut aussi assez facilement (avec nom et prénom) regarder si les personnes que l’on connaît sont déjà  inscrites, et le cas échéant, leur envoyer une invitation en indiquant simplement leur adresse e-mail.

Les “relations” que référence Orkut sont à  double sens: si vous marquez quelqu’un comme votre ami, celui-ci reçoit une demande de confirmation — et vice-versa. A chacun ensuite d’accepter ou de refuser les demandes selon ses propres critères.

Une fois qu’on a une petite liste d’amis, on peut faire deux choses: les organiser en groupes (visibles à  soi seul pour autant que je puisse constater), et utiliser un certain nombre d’indicateurs pour les “évaluer” (le terme est mauvais mais je ne trouve rien de mieux).

On indique, pour chaque personne, sur une échelle optionnelle de un à  trois, à  quel point on trouve la personne “fiable”, “cool”, ou “sexy”. Ces points cumulés apparaissent ensuite dans le profil de la personne concernée, les points restant attribués de façon anonyme (il n’est donc pas possible pour autrui de savoir que vous avez attribué trois coeurs à  Jean). De plus, on peut s’annoncer en tant que “fan” d’une personne (il faut assumer, par contre, parce que c’est public), ou encore l’ajouter à  sa “hot-list” ou sa “crush-list”. Ces deux listes restent confidentielles, à  moins que vous figuriez également sur la “crush-list” de quelqu’un que vous avez mis dans la vôtre… (vous me suivez?). Dans ce cas, vous recevez une notification de votre intérêt mutuel!

Si la possibilité de contacts “amitiés-rencontres” ou “coquins-coquines” est bien entendu à  l’ordre du jour pour une partie de la population d’Orkut, le réseau ne se limite pas à  un succédané d’agence matrimoniale — loin de là . Un élément important du profil indique les motivations du participant: est-il là  pour se faire des amis, des contacts professionnels, trouver des gens avec qui partager diverses activités, ou rencontrer l’âme soeur (ou une âme de passage)? Ajouté aux autres informations données dans le profil, cela permet de se faire assez vite une idée des motivations de la personne concernée.

La dernière fonctionnalité d’Orkut dont je parlerai (et là , je pense que j’aurais fait à  peu près le tour de la question), ce sont les communautés. Chaque personne peut facilement s’inscrire à  autant de communautés qu’il le désire, ou en créer si elles manquent. On y trouve la communauté des webloggueurs francophones, celle des amoureux des chats, des habitants de Lausanne ou Paris, des paranoïaques d’Orkut, des fans de Manchester United ou encore des occidentaux parlant le hindi… Pour tous les goûts! S’inscrire à  une communauté n’engage à  rien, mais comme les communautés dont on fait partie sont listées sur notres profil, c’est un moyen relativement simple de donner des informations à  autrui sur ses activités ou ses intérêts.

Regardez quelles sont les communautés dont font partie les gens que vous connaissez. Utilisez la fonctionnalité de recherche dans la liste des communautés (par mots-clés par exemple, ça marche très bien), et si nécessaire, créez vos propres communautés et annoncez-les sur le forum de la communauté d’annonce de nouvelles communautés (très “communauté”, cette phrase, mais bon). Il y a aussi toute une série de “méta-communautés” concernant Orkut (une recherche pour ce mot-clé vous en donnera une liste.)

Si vous avez l’occasion de faire partie d’Orkut, et que vous n’êtes pas trop inquiet des risques de récupération marketing/publicitaire/que sais-je des informations que vous y fournirez, allez-y seulement. C’est fort amusant, et ce qui ne gâche rien, le site est très bien conçu (rapide et ergonomique). Si on se connaît et qu’il vous manque une invitation, faites-moi signe!