Demande à Steph: bientôt 3 mois de newsletters! [fr]

[en] I launched "Demande à Steph", a weekly French-language newsletter, nearly 3 months ago. In each newsletter I share a simple tip or tutorial for doing digital stuff. It's aimed at "less digital" people who want to become more savvy. It's working pretty well so far! Topics covered include sharing a document with Google Docs, changing privacy of a Facebook post so that it can be shared more widely, whether you should or not delete emails, using dictation on your smartphone, and even how to avoid RSI.

Fin janvier, j’ai lancé deux newsletters, dont une en français: Demande à Steph. Le principe de cette newsletter, c’est un peu “le numérique pour les nuls”. Des petits trucs pratiques du genre de ceux que mon entourage “moins numérique” apprécie toujours.

Demande_à_Steph_par_Stephanie_Booth

Et puis, le titre, pas très original je l’admets, c’est parce que ceux qui me connaissent savent très bien que si on se pose une question ou une autre concernant Facebook, son téléphone, Gmail, son ordi, ou encore “si c’est possible”, “demande à Steph” donne souvent des résultats. Bref, pas pour me lancer des fleurs en excès, mais faut bien se rendre à l’évidence.

Jusqu’ici, pas trop de questions (j’adorerais que cette newsletter vire un peu “courrier des lecteurs” — pas sûre que ce soit le bon terme en français), mais des personnes qui régulièrement répondent à la newsletter pour demander des précisions ou me dire que telle info leur a été utile. J’apprécie beaucoup!

Voici les sujets que j’ai traités jusqu’ici (cliquez sur les liens pour lire).

  1. Facebook: comment rendre public un statut pour qu’il puisse être partagé
  2. iPhone: chercher n’importe quoi sur son smartphone
  3. Google Docs: savez-vous partager un document?
  4. Réglez-vous la luminosité de vos écrans?
  5. Facebook: depuis quand est-on amis? Gare aux faux comptes
  6. Vaut-il la peine de garder/effacer ses emails? (numéro qui m’a valu un petit passage radio à “On en parle”)
  7. Ergonomie: c’est le portable qui m’a sauvé
  8. Google Photos: rassembler dans un album toutes les photos d’un fête
  9. Sécurité: comment faire facilement un bon mot de passe?
  10. Snapchat: c’est quoi ce truc?
  11. Smartphone: utiliser sa voix et dicter
  12. E-mail: comment faire une newsletter

Si ce genre de chose vous parle, inscrivez-vous pour recevoir directement les suivantes dans votre boîte de réception. Et s’il y a des questions qui vous turlupinent, n’hésitez pas à me les soumettre, si elles s’y prêtent, j’en ferai volontiers le sujet d’une prochaine newsletter!

Snapchat pour les nuls: l’essentiel pour démarrer [fr]

[en] An introduction to snapchat. Understanding chats and stories.

Snapchat est sur mon radar depuis un moment, mais je vous avoue que je ne captais vraiment pas — ressentant probablement ce que beaucoup de mes clients ressentent face à Twitter! 😉

Steph Snapcode

Le week-end dernier, j’ai eu un déclic, comme on dit, et je crois que j’ai enfin assez pigé pour vous expliquer l’intérêt de la chose. Je suis assez fan!

En très résumé:

  • c’est une application smartphone, point barre
  • ça permet de communiquer individuellement, ou de publier sur l’équivalent d’un “mur” pour tous ceux qui nous suivent (ou un sous-groupe)
  • ça mélange au même endroit texte, photo, vidéo — c’est principalement visuel
  • il y a tout un côté ludique avec des “masques” qu’on peut appliquer sur son visage, en photo ou en vidéo (je ne m’en lasse pas)
  • il n’y a pas d’archives, tout disparaît
  • l’interface n’est pas hyper intuitive…

Si vous ne l’avez pas encore fait, téléchargez snapchat sur votre mobile et créez un compte. Ça se fait directement dans l’application. Snapchat vous proposera spontanément d’ajouter les personnes parmi vos contacts qui ont déjà un compte: faites votre choix!

Regardons un peu plus en détail comment ça marche, histoire de ne pas se perdre.

La base

Quand on ouvre Snapchat, ça ressemble à ça:

Ouverture de SnapchatJ’ai deviné juste, hein? On fait bien cette tête, parce qu’on a une caméra pointée sur nous et on ne sait pas ce qui va se passer.

Avant de jouer avec la caméra (ça vient tout de suite), orientons-nous. En balayant un doigt sur l’écran, on trouve:

  • en haut, notre profil
  • à droite, les “stories” (l’équivalent du “mur” facebook)
  • à gauche, nos contacts pour la messagerie.

On peut aussi arriver sur ces écrans en touchant les icônes correspondantes, en haut au milieu, et en bas sur les côtés. Le petit “1” à droite est une notification m’indiquant qu’une nouvelle “story” (histoire) m’attend.

La caméra

Toucher le bouton prend une photo, appuyer longuement filme en vidéo, pour un temps limité. Jusque-là, rien de sorcier.

Grille de mesureAvant de prendre une photo ou une vidéo, on peut aussi appuyer “longuement” sur son visage. Un petit grillage comme celui-ci le recouvre afin de le mesurer pour l’utilisation des masques.

Vous voyez ensuite apparaître à gauche toute une ribambelle de masques. Ceux-ci changent régulièrement, on dirait. Si vous avez aimé les filtres déformants de Photo Booth dans le temps, vous allez adorer Snapchat! Amusez-vous un peu, puis filmez/photographiez-vous avec le masque que vous voulez.

Nice Tongue Smile Rainbow Feline 30s

Bref 🙂

Une fois la photo prise, de nouvelles possibilités s’ouvrent à vous, via une rangée de boutons en haut et en bas de l’écran.

Mona StephEn haut:

  • la croix, pour mettre à la poubelle votre oeuvre et revenir en arrière
  • les stickers, pour ajouter autant d’emojis que vous voulez; vous pouvez les déplacer avec un doigt, les agrandir (tirer avec deux doigts) et même les faire tourner
  • le texte, pour ajouter un commentaire; on peut aussi le déplacer avec le doigt, et changer la police en touchant à nouveau le bouton texte
  • le crayon, pour gribouiller à la main sur l’image.

En bas:

  • le minuteur, qui règle combien de secondes s’affichera la photo (ça deviendra plus clair quand j’expliquerai comment on construit son histoire)
  • la flèche vers le bas pour sauvegarder votre oeuvre sur votre téléphone
  • le cadre avec le “+” pour ajouter directement la photo à votre story
  • la flèche vers la droite qui vous permet de partager votre photo avec certains destinataires précis.

En balayant à droite et à gauche, vous avez aussi des filtres ou l’affichage d’informations comme le lieu, l’heure, la vitesse…

Essayez!

J'ai mis le paquet

Les stories (histoires)

Ça, c’est là où j’ai coincé pendant un moment. Mais une fois qu’on a compris la logique c’est assez simple. “My Story”, c’est une pile de photos de de vidéos, qu’on voit à la suite. Une montage qui se fait automatiquement: chaque fois qu’on ajoute quelque chose à “My Story”, ça vient se mettre en fin de vidéo.

Snapchat StoriesEt si on regarde une story, ce qu’on voit c’est une suite de moments peut-être un peu hétéroclites, mais dans l’ordre chronologique. C’est sur ça que j’ai bloqué au début: je pensais qu’il fallait expressément faire son propre montage, et je ne trouvais pas comment. Eh bien non, ça se fait tout seul!

Seules les dernières 24 heures d’une story donnée sont visibles. Ce qui est plus ancien est perdu à jamais!

Les stories qu’on n’a pas encore vues en entier se trouvent sous “Recent Updates”. S’il y en a plusieurs, Snapchat va nous les montrer à la suite quand on lance la première. Si on veut aller voir la story entière de quelqu’un en particulier, on va dans “All Stories”. Pour accélérer le défilement, il suffit de toucher l’écran et on passe au plan suivant.

Profil SnapchatOn peut sauvegarder sa propre story, sous forme d’une vidéo unique, mais pas celles des autres.

Donc, pour faire sa story, on enregistre une photo ou une vidéo, et on la rajoute sur la pile. On peut choisir dans les paramètres (écran de profil, en haut quand vous êtes sur la caméra d’accueil de l’app, roue dentée à droite) si notre story n’est visible qu’aux personnes que l’on suite (nos “amis”), à tout le monde, ou bien à un groupe restreint de personnes.

La messagerie (le chat)

Dans la messagerie (à gauche de l’écran principal, glisser encore vers la gauche sur le nom d’un contact pour ouvrir l’écran de conversation) on retrouve “l’appareil photo” décrit ci-dessus. Il est aussi possible de:

  • partager des photos depuis la pellicule de son téléphone
  • lancer une conversation vidéo ou audio, et basculer sans interruption de l’une à l’autre
  • écrire du texte 🙂
  • partager des stickers divers et variés
  • envoyer une courte séquence vidéo en appuyant longuement sur le bouton “appel vidéo” (attention ça part tout seul, une fois lancé rien ne l’arrête, faites vos expériences avec quelqu’un de confiance ;-))

Ce qui est intéressant:

  • dès que vous quittez la fenêtre de conversation, tous les messages disparaissent (bonjour la perte de contexte si on laisse des messages hors-ligne, pensez-y)
  • les captures d’écran sont possibles mais visibles, l’autre est donc informé
  • on peut vraiment mélanger texte, images, vidéo dans une même conversation
  • en appuyant longuement sur un élément de la conversation, on peut le sauvegarder (il ne disparaîtra donc pas à fermeture de la conversation)

Snap Chat 1 Snap Chat 2

Le snapcode

Pour suivre quelqu’un dans snapchat, il faut soit son nom d’utilisateur, soit son numéro de téléphone, soit son adresse e-mail soit… son snapcode.

Le snapcode c’est un peu comme un QR code spécial-snapchat. C’est le carré jaune avec les petits points et le fantôme au milieu. Si vous vous demandiez, comme moi, pourquoi certaines personnes utilisent ça comme photo de profil facebook, voilà pourquoi.

Il suffit de pointer l’appareil photo snapchat sur le snapcode, et d’appuyer (longuement) sur l’écran. Essayez avec le mien dans cet article!

La confidentialité

Une des raisons pour lesquelles on a (en tous cas au début) beaucoup parlé de snapchat, c’est parce qu’il n’y a pas d’archives. C’est l’application qui “ne laisse pas de traces”.

Alors, s’il est vrai qu’il n’y a effectivement pas d’archives, il ne faut pas non plus se lâcher complètement. Il y a toujours moyen d’enregistrer ce qui passe sur un écran, de faire des saisies d’écran, etc.

Attention quand même!

En conclusion

Je n’ai pas été exhaustive (je n’ai pas parlé de Discover, j’ai perso pas croché, en tous cas pour le moment) et je suis en train de faire mes premiers pas sur snapchat, mais j’espère que ce petit tour d’horizon vous donnera l’envie et le courage de vous lancer.

Je trouve très très sympa pour communiquer “au quotidien” avec les gens que je connais (c’est fait pour ça). C’est vraiment pratique de pouvoir balancer un morceau de vidéo quand on discute, plutôt que d’être coincé dans le texte.

J’aime beaucoup les masques, vraiment, et le fait qu’ils changent me donne vraiment envie de garder un oeil dessus afin de ne pas en rater des sympas (c’est le but, je pense).

Les stories ont vraiment été une découverte pour moi, car je suis quelqu’un qui communique en premier lieu par écrit. Avoir un outil qui m’oblige à le faire en vidéos et en images, ça ouvre des horizons que je me réjouis d’explorer (un peu le sentiment que j’avais eu avec Periscope, que je n’ai pas réutilisé depuis l’Inde, tiens… peut-être parce que ça bugait un peu trop à mon goût, et que le workflow pour récupérer les vidéos était laborieux).

S’il y a des coins encore brumeux n’hésitez pas à poser des questions en commentaire ou… à me trouver sur snapchat, si on se connaît!

Facebook: Sharing or Showing Off? [en]

[fr] Une prise de conscience d'une part de l'effet négatif que peuvent avoir sur moi les publications positives de mes amis sur Facebook (je suis contente pour eux, mais en comparaison, suivant mon humeur, ça peut faire ressortir à mes yeux mon inadéquation), et d'autre part du fait que je contribue peut-être à cet effet chez les autres avec mes partages (de tout mon temps passé au chalet dans un cadre magnifique, mes voyages, la voile...).

A few months ago, I realised that certain posts that showed up in my timeline on Facebook didn’t make me feel very good.

  • another of my friends was writing a book
  • somebody else was hanging out with exciting “famous” people
  • yet another was pregnant
  • somebody had a new exciting professional gig

I felt happy for all these people, of course. Amongst my peers, I’ve been reasonably conservative about connecting with people on Facebook, and bar a few exceptions (that’s life), I’ve only friended people I like. So, when people I like are happy, or have a new exciting job, or are about to be parents, or lead exciting lives, I’m happy for them.

Neige et chalet 129 2015-01-18 17h45

But during times when I’m not feeling too good about myself or my situation, or going through a tough spot, or suffering a bout of self-doubt, learning about these good things in my friends’ lives actually brings me down.

The explanation is quite simple: social comparison. We tend to do that. Some more than others. We compare ourselves to others. It’s a background process, really, and I personally have a lot of trouble turning it off or at least down.

I’m somebody who is on the whole positive/optimistic about the internet, the digital world, social media. I think it is overall a good thing. For us as a society, and for us as people. So I’ve always looked at articles like this one with a bit of skepticism.

What I see described in some of these “facebook envy articles” doesn’t really fit with what I observe on Facebook. They sometimes paint a picture where people are actively putting their best foot forward and showing off the highlights of their lives, and others spend their time actively stalking their friends lives, seething with envy. I’m exaggerating a bit, but you get the idea.

Kolkata Streets 2015 38

When I noticed that learning good news about my friends’ lives was bringing me down, it took me a while to realise I was experiencing some form of Facebook envy — because the mechanisms I could see didn’t fit with what I had been (half-heartedly) reading about.

I didn’t see my friends as bragging. They were just sharing stuff about their lives. And of course, people are more likely to share “Yay got the book deal!” than “ate a cheese sandwich for lunch”. Or maybe they also share the cheese sandwich, but more people are going to like the book deal and comment on it. And so Facebook’s algorithm is going to push it to the top and make it appear in my newsfeed, rather than the cheese sandwich.

I also didn’t see myself as actively trying to compare myself with others. This was just part of the “keeping passively in touch” role that Facebook plays for me. Catching up asynchronously, and probably also asymmetrically. But behind the scenes, social comparison was working overtime.

Sailing in Spain

I learned to take time out. Leave Facebook for a while and go do something else. It didn’t spiral out of control. Yay me.

As I was becoming aware of what my friends’ posts was sometimes doing to me, I started having second thoughts about some of the things I was posting. You see, I have a chalet in the mountains, in a really picturesque area in the Alps. I go there quite often during winter, as I take a season ski pass. And I share photos.

What’s going on in my mind is not really “see how lucky I am”, but more “I’m aware how lucky I am and I want you to get to experience some of this too”. My intention is generous. It is to share so that others can benefit too.

But I’ve realised lately that this may not be the impact my posts have on others. My sometimes seemingly endless chalet and mountain photos might be for others what book deals and professional success in my newsfeed are to me.

Chalet

People with families, or two weeks of holiday per year, or who live in parts of the world that make travel more difficult or simply don’t have the means to move from where they are might feel (rightly) envious of some aspects of my life. I travel quite a bit. Aside from the chalet, I have a boat on the lake, go to India regularly. My freelance life has drawbacks, but one of the advantages is have is that I have quite a bit of freedom with my time and where I am, as some parts of my work are location-independant. And I live in Switzerland, for heaven’s sake.

Of course, I try to share the good things about my life, because I’m aware I’m privileged, and I don’t want to spend my time whining or complaining. I do complain, but about the small things, usually. Like people saying “blog” to mean “blog post”. The big things that bring me down are also much more difficult to talk about, and so I don’t often mention them. But I’m generally happy with my life and that is what I try to express.

Home

I don’t experience what I do on Facebook as “self-promotion”. Every now and again I “do self-promotion”. I write a post that really has to do with my professional area of expertise, or I share information about something I’m working on. But that’s far from the majority of my postings. Most of the time, it’s really just “oh, look at this, I want you to enjoy it too!”

Now, however, I’m more and more aware of the part I may be playing in fuelling other people’s social comparison blues. Am I going to post yet another photo of how beautiful the mountains are from the chalet balcony? Or showing that I’m sailing on the lake? Or that I’m hanging out with the cats again?

Furry Boys

I don’t know if I’m going through a realisation that will change what I post about or not. But it’s definitely changing how I think and feel, to some extent.

What about you? Do you get “bad feelings” seeing what your friends are upto? And do you think about what “bad feelings” you may unwittingly be eliciting amongst your friends through your postings?

And what is the solution to this?

Réglez-vous la luminosité de vos écrans? [fr]

[en] Archive of my weekly French-language "technology advice column".

Ma newsletter hebdomadaire “Demande à Steph” est archivée ici pour la postérité. Chaque semaine, un tuyau ou une explication touchant à la technologie numérique, ou une réponse à vos questions! Inscrivez-vous pour recevoir directement la prochaine édition. Voici l’archive originale.

Il vaut la peine de garder un oeil sur la luminosité de ses écrans.

L’écran est un bouffeur de batterie

C’est surtout utile à savoir pour les tablettes et smartphones. Sur luminosité maximale, vous drainez votre batterie bien plus rapidement qu’à une luminosité plus faible (clairement, il vaut encore mieux avoir un écran éteint ;-)).

Attention aux yeux!

Idéalement, pour ménager ses yeux, la luminosité de l’écran qu’on regarde devrait être comparable à celle de notre environnement. On va donc augmenter la luminosité en plein jour, et la réduire le soir. Votre écran ne devrait pas être un grand phare lumineux dans une pièce sombre ou une rue de nuit. Vos yeux vous remercieront (et votre tête aussi, si l’écran a tendance à avoir sur vous cet effet désagréable).

Mieux dormir…

La lumière de nos écrans est très blanche/bleue. Elle correspond au soleil du milieu de la journée. Outre le type d’activité que l’on a tendance à avoir sur écran, et qui stimule notre cerveau, s’exposer à de la lumière “de jour” le soir n’est pas une super idée. Le mieux est encore de bannir les écrans le soir, mais soyons réalistes, on est en 2016 et on est tous un peu accros à Facebook ou Whatsapp.

Du coup, pensez déjà à installer flux sur vos ordinateurs et tablettes: c’est une application qui jaunit la lumière de vos écrans une fois la nuit tombée et qui atténue donc un peu l’effet “je suis en plein soleil et donc il fait jour, pas question de dormir” de leur lumière bleue. Et veillez bien également à en diminuer la luminosité!

Je vous souhaite de douces nuits bien reposantes…

Google Docs: savez-vous partager un document? [fr]

[en] This is my French weekly newsletter that gives tips and simple explanations to use our daily digital tools better.

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Si vous avez un compte Google (ou une adresse Gmail), vous avez aussi Google Drive et la suite bureautique de Google: DocsSheetsForms, etc.

C’est un peu l’équivalent de Office de Microsoft: Word, Excel, Powerpoint. Mais c’est Google. Et c’est en ligne, au lieu de vivre sur votre ordinateur.

Tous les documents de cette suite peuvent être partagés, et on peut collaborer dessus en temps réel: plus besoin de faire des allers-retours interminables de versions diverses d’un document par e-mail pour le fignoler à plusieurs!

Voici comment partager un document. Je vous montre avec un document texte, mais le principe est le même pour tous les documents que vous pouvez créer à partir de Google Drive.

Pour créer votre document, allez simplement à l’adresse http://docs.google.com. Dans votre document, vous verrez en haut à droite un bouton bleu pour partager:

Ce bouton donne accès à l’interface de partage, qui vous permet:

  • d’ajouter un collaborateur via son adresse e-mail (choisissez si la personne peut modifier, commenter, ou seulement voir le document)
  • de créer un lien “magique” qui donne automatiquement le droit de voir ou de modifier le document à quiconque clique dessus (pratique mais attention à la confidentialité!)

Quand vous ouvrez le document alors que quelqu’un d’autre travaille dessus, vous pouvez voir où cette personne est dans le document, et même la voir taper!


Si vous connaissez déjà tout ça, transférez ce mail à une personne avec qui vous aimeriez pouvoir collaborer avec les documents en ligne Google. Peut-être que ça lui donnera envie…

N’oubliez pas que vous pouvez toujours m’envoyer vos questions, que ce soit pour des informations supplémentaires ou pour proposer un sujet pour la semaine prochaine.

iPhone: chercher n’importe quoi sur son smartphone [fr]

[en] Archive of my weekly French-language "technology advice column".

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Cette semaine, un petit truc pour les propriétaires d’iPhone.

Plutôt que de chercher une application dans son téléphone à travers tous nos écrans, il y a un moyen beaucoup plus direct de trouver quelque chose sur son téléphone: la recherche.

On y accède d’un coup de doigt descendant sur l’écran d’accueil, comme ça:

Et il suffit de taper ce qu’on cherche:

Ça marche pour les applications, mais aussi pour:

  • une chanson
  • un contact
  • un podcast
  • des photos sur Flickr
  • un calcul
  • un site web…

Et peut-être même d’autres choses!

Voici quelques exemples. Une chanson que j’aime bien ces temps:

Un contact:

Mon chat:

Vous voyez que comme j’utilise Flickr pour mes photos, il me sort directement les bons albums! Et il va même chercher le texte de mes messages:

Le podcast que j’ai envie d’écouter en faisant la vaisselle:

Zut, où ai-je rangé cette application Photos?

Un calcul rapide à faire, pas besoin de sortir la calculatrice:

C’est un petit coup à prendre. Exercez-vous! Cherchez maintenant:

  • une application que vous avez cachée quelque part
  • une chanson que vous avez envie d’écouter
  • un contact que vous auriez plaisir à voir
  • “restaurant”

Pensez-y la prochaine fois que vous avez besoin de quelque chose qui est dans votre téléphone. Et si vous avez trouvé utile, transmettez ce mail à une de vos connaissances!

PS: certains d’entres vous auront découvert qu’un coup de doigt vers la droite à travers l’écran fait aussi apparaître un écran de recherche — il est un peu moins bien car il faut toucher le champ de recherche avant de pouvoir y taper, alors qu’avec ce coup de doigt vers le bas, on peut taper direct!

Facebook: comment rendre public un statut pour qu’il puisse être partagé [fr]

[en] Archive of my weekly French-language "technology advice column".

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L’idée de la semaine pour inaugurer cette newsletter: comment rendre public un statut facebook afin que nos amis puissent le partager plus loin.

C’est très utile pour les petites annonces: un meuble à donner, un appartement à remettre, un chat perdu — mais aussi pour les recherches, les demandes: “est-ce que quelqu’un sait si…”, “connaissez-vous quelqu’un qui…”).

Une chose qui nous échappe souvent quand on poste ce type de demande ou d’annonce, c’est qu’un statut visible pour “amis seulement” ne sera jamais visible en dehors de notre cercle d’amis, même si il est partagé. Imaginez, si nos statuts privés étaient à la merci d’un partage maladroit!

Du coup, on voit souvent des messages avec “merci de partager”, mais qui sont limités aux amis de la personne qui poste. C’est dommage! (On peut les partager, mais ils seront invisibles à quiconque n’avait pas déjà le droit de les voir sur le profil d’origine. Selon les cas, ceci donne lieu à la fameuse “pièce jointe indisponible” que vous avez déjà certainement croisée ici ou là dans des groupes Facebook.)

Chacun de vos statuts indique, à côté de l’heure (et du lieu), qui peut le voir. Celui-ci n’est par exemple visible que pour mes amis:

Et celui-ci est public. C’est ça qu’on veut voir quand on fait un statut à partager:

Souvent, on publie d’abord le statut, puis on se rend compte qu’il n’est pas public. Pas de panique! Il n’est pas nécessaire de l’effacer et d’en republier un. On peut changer la visibilité de n’importe quel statut Facebook, même longtemps après sa publication:

C’est bien sûr aussi possible sur le téléphone:

Et voilà pour aujourd’hui!

Comme on démarre tout juste, ça m’intéresse vraiment d’avoir vos retours. Il suffit de laisser un commentaire:

  • est-ce que ces infos vous sont utiles, ou bien vous saviez déjà?
  • est-ce que l’explication est claire, trop longue?
  • avez-vous une question à laquelle vous aimeriez que je réponde une prochaine fois?

Newsletters in 2016 [en]

[fr]

Réflexion sur les newsletters en 2016 et le rôle qu'elles peuvent jouer. Méditations sur les blogs, leur désenchantement, Facebook, et Twitter. Je pense qu'il y a un potentiel avec les newsletters de retrouver un sentiment de communauté restreinte et de connexion qui s'est un peu perdu en route avec notre immersion perpétuelle dans notre propre réseau.

Prêts à tenter l'aventure avec moi? Voici mes newsletters, faites votre choix:

For years now, I’ve been thinking about using newsletters better. Or simply, using newsletters. Until recently all I had was a pretty dead newsletter on MailChimp — and the ability for my readers to subscribe to CTTS blog posts and a weekly dump of all the links I save to Delicious.

MailChimp is a powerful tool, probably overkill for me, and I never really managed to ease myself into its process. Sending out an e-mail is dead simple, but sending out my newsletter felt like more work than cranking out a blog post.

Sunset

Two tools caught my eye over the last year: Revue and TinyLetter (acquired by MailChimp, what a coincidence!)

Revue is designed to help you send out curated lists of links. TinyLetter is a barebones newsletter tool, just what I need.

I’ve been trying to analyse my recent excitement for newsletters over the past days. Like others, I’ve been grieving what I think of as the golden age of blogging. I stumbled upon Tiny Letters to the Web We Miss, which I think hits the nail on the head:

Self-publishing online was fluid and inviting in the early years because the community was self-selecting — the sort of people who would know what Blogspot was in 2003. I didn’t worry about my boss finding my blog. I didn’t worry about getting rape threats in the comments either. (Just thinking about how absurd that sentence would have sounded in 2003 is giving me a crater-sized hit of nostalgia.) We didn’t have the same worries over public personas, because the internet felt like it was just us.

Blogging before social media was like drinking with friends. If someone adjacent to your conversation said something interesting, you would pull up a chair and invite them in. Sometimes a friendly stranger would even buy you a drink.

Everybody is here now, it’s not “just us” anymore.

This reminds me of In Praise of Online Obscurity by Clive Thompson, which I wrote about in 2010. At some point of growth, your “community” dissolves into an “audience” (on Twitter, on blogs) or a “network” (on Facebook). Engagement drops. People retreat.

Once a group reaches a certain size, each participant starts to feel anonymous again, and the person they’re following — who once seemed proximal, like a friend — now seems larger than life and remote. “They feel they can’t possibly be the person who’s going to make the useful contribution,” Evans says. So the conversation stops. Evans isn’t alone. I’ve heard this story again and again from those who’ve risen into the lower ranks of microfame. At a few hundred or a few thousand followers, they’re having fun — but any bigger and it falls apart. Social media stops being social. It’s no longer a bantering process of thinking and living out loud. It becomes old-fashioned broadcasting.

This dynamic is behind the somewhat counter-intuitive fact that more followers on Twitter does not mean more influence, and that getting a boost in followers through presence on a list doesn’t mean more retweets or replies.

Already at the time of my 2010 article, this was how I analysed what had happened to blogging:

I think that this is one of the things that has happened to the blogging world (another topic I have simmering for one of these days). Eight-ten years ago, the community was smaller. Having a thousand or so readers a day already meant that you were a big fish. Now, being a big fish means that you’re TechCrunch or ReadWriteWeb, publications that for some reason people still insist on calling “blogs”, and we “normal bloggers” do not recognize ourselves anymore in these mega-publications. The “big fish” issue here is not so much that formerly-big-fish bloggers have had the spotlight stolen from them and they resent it (which can also be true, by the way), but more that the ecosystem has completely changed.

The “blog-reading community” has grown hugely in numbers. Ten years ago, one thousand people reading a blog felt special because they were out-of-the-mainstream, they could connect with the author of what they read, and maybe they also had their own little blog somewhere. Nowadays, one thousand people reading a blog are just one thousand people doing the mainstream thing online people do: reading blogs and the like. The sense of specialness has left the blogosphere.

So there you have it. We “lost” something when the internet went from “just us” to “everyone”: part of our sense of community. People reading my blog don’t feel special anymore. I don’t even feel that special anymore for writing it. Blogs aren’t special. Numbers have declined, and I’m sure it’s not just due to the fact I’m slipping into old-fartdom and neglecting my beloved blog to romp in the bushes with Facebook.

The place where we go to connect online is Facebook, or Twitter, or Google Plus. We spend our time in real-time, and head out to read this or that when a link nudges us. We might be part of communities inside Facebook groups, or small delimited spaces, but overall we are spending our time just hooked into our network.

When I was directing the SAWI Social Media and Online Communities course, I read this article by Rich Millington about the distinction between communities and followings. I formalised a three-way distinction for my classes in the following way.

Audiences: around non-social products, bloggers, authors, politicians, salespeople, “fame”

  • attracted by you
  • interact with you
  • not interlinked
  • large scale

Networks: to filter information, connect people, search

  • individual relationships
  • two-way
  • interlinked
  • each node is its own centre

Communities: “a group of people who care about each other more than they should” (Cluetrain)

  • common object of interest
  • interactions inside the group
  • human-sized
  • investment of time, emotion, ego
  • around social objects and niche services

A few years later (and even as I was using it to teach), it’s clear this typology is a bit wobbly, and many spaces are hybrids. But it remains a useful thinking tool.

When I discovered Twitter, I was spending most of my online time on IRC. I remember that one of my first strong feelings about Twitter was that it felt a bit like an IRC channel which had all the people I cared about and only them in it. (I spent my first few days/weeks on Twitter frantically recruiting.) They didn’t all know each other, and didn’t realise they were rubbing shoulders in “my” room, but for me, it was really as if I had managed to invite everybody to my birthday party.

That’s the network.

Facebook entered my world, and the same thing happened. Life online became more and more about the network. And as the network grew (and grew and grew), all our time and attention poured into it. It’s great to have a place which is populated nearly only by people you know and care about. Facebook does that for you.

Who wants to hang out in blog comments when there is Facebook and Twitter?

As you can see, I’m thinking out loud in this rambly, slightly contradictory blog post. If you can synthesise all this better, definitely have a go at it (in the comments or on your blog — link back!) I can’t quite wrap my head around all this, I feel like I’m still missing a piece.

Back to newsletters.

What newsletters definitely have chance of bringing back is this feeling of small scale. When I write a blog post, like this one, I’m not writing it for a dedicated group of readers anymore. I know you’re still out there, of course, all three of you who actually follow my blog ;-), but I’m also very much aware that I am writing for a whole pile of strangers who will stumble her after a google search. I am writing for everyone.

Email can be very personal. It goes from private space to private space (the inbox). It definitely feels more personal to write than a blog post. But it’s funny, in a way, because this post is going to reach some of you by email, and newsletters are often archived publicly on the web. There shouldn’t be a difference, right?

But there is, because the medium or tool you use really changes the way you express yourself and connect. “Email first” or “web first” does not produce the same writing.

So let’s see what happens with this newsletter experiment, OK? Take your pick and subscribe to:

And seriously, I’m really looking forward to your comments on all the stuff I’ve talked about here.

Deux mauvais exemples de community management [fr]

[en] Two examples of bad community management, and what I'd suggest to do things better. Exhibit A: cold contacting an online community moderator to ask them to share a (rather lame) contest for a brand with the community. Exhibit B: an off-topic blog comment advertising an organisation the blogger already knows about. Main take-away: make sure that you design your campaign/offer in such a way that it's not "just for you", but that the person you approach gets enough out of it to make it worthwhile for them.

Je vais protéger les innocents, alors je vais juste vous décrire les situations, et donner quelques pistes pour faire mieux.

1. Le concours

Un message privé sur facebook de la part du community manager d’une marque, qui offre des produits ayant pour clientèle cible les membres d’une communauté que j’administre.

La personne qui m’écrit est intéressée par une collaboration avec moi. Pendant un quart de seconde, je m’imagine que c’est à mes services professionnels qu’on fait référence (parce que oui, un volet de mon activité est le conseil aux marques pour leur présence et leurs activités en ligne, surtout quand elles touchent les médias sociaux et les communautés, les gens, quoi). Je déchante vite: on me propose de partager un concours. Les gens envoient des photos et peuvent figurer sur le site web de la marque ainsi que sa page Pinterest.

Pourquoi ça coince:

  1. on ne se connaît ni d’Eve ni d’Adam, et on me propose une “collaboration” qui consiste en fait à utiliser mon réseau et mon capital social sans rien me donner en échange
  2. ce type de concours prend un peu les gens pour des demeurés: ah, on va envoyer des photos à une marque pour qu’ils puissent garnir leur site et présence sur les médias sociaux de user generated content? en gros, pour l’honneur de contribuer à leur image sur le web? à nouveau, c’est à sens unique

Si c’était mon client:

  1. déjà, règle d’or: on évite au maximum de contacter les gens à froid
  2. ensuite, on évite aussi d’approcher les gens pour quelque chose qui nous rapporte infiniment plus qu’à eux: on évite d’utiliser les gens; surtout quand ils ne nous doivent rien et que l’on n’a rien fait par le passer pour leur donner envie d’être généreux avec nous
  3. dans un premier temps, remonter à la motivation de base: qu’attend-on de ce concours? quel est le but profond? dur à deviner sans leur parler vraiment, car ça va s’arrêter à “attirer des visiteurs” ou “susciter de l’intérêt”; il faut remonter à la source: est-ce un problème d’image? a-t-on besoin de vendre plus? lance-t-on un nouveau produit qu’on doit faire connaître?
  4. en fonction de la motivation profonde, on cherchera à mettre sur pied une campagne qui a plus de sens qu’un simple concours, et surtout qui est donnant-donnant — qui respecte l’autre (oui, c’est ça qui n’est pas simple, et pour dénouer ce genre de truc qu’on me paie, souvent)
  5. dans un autre premier temps, idéalement avant en fait, il faut prendre le temps de construire un véritable réseau dans le domaine qui nous intéresse; ça se fait plutôt en six mois qu’en six minutes, et il faut payer un peu de sa personne, y aller soi-même, sans masque mais avec diplomatie, et avec authenticité; si le coeur n’y est pas, s’il n’y a pas de volonté de vraiment rencontrer l’autre, on peut oublier
  6. entre un réseau qui se tient et une campagne où chacun y trouve son compte, ça devient du coup bien plus possible d’approcher quelqu’un (qu’on connaît) pour lui demander une faveur ou lui proposer une opportunité qui lui plaira vraiment; et parce qu’on connaît la personne, on aura bien des chances de tomber juste

2. La pub

Sur un article de mon blog, un commentaire sur un tout autre sujet m’invitant à découvrir une organisation que je connais, en fait. Le commentaire vient d’une personne, au moins, réelle, qui travaille clairement sur la présence web de l’organisation en question.

Pourquoi ça coince:

  1. le commentaire est complètement hors-sujet et laissé par quelqu’un que je ne connais pas => alerte spam immédiate
  2. ça reste de la pub complètement transparente, malvenue sur un blog personnel
  3. la personne a un lien avec l’organisation dont elle fait l’éloge, mais ne l’explicite pas

Si c’était mon client:

  1. règle d’or: on ne laisse pas des commentaires publicitaires sur les blogs des gens
  2. si on veut améliorer la visibilité du site de l’organisation en question auprès de blogueurs et de leurs lecteurs, on peut tenir un blog à haute qualité de contenu, par exemple; si on prend aussi la peine de devenir lecteur du type de blog dont on désire attirer l’attention, et qu’on conçoit son blog comme faisant partie intégrante du même écosystème que les autres, nos articles pourront rebondir sur les leurs et ainsi attirer l’attention de façon positive
  3. que ce soit pour les articles ou les commentaires, ne faire aucune concession sur la valeur ajoutée: on écrit pour donner d’abord, pas pour prendre; on cherche à être utile, pas à déguiser nos intérêts en ceux de l’autre; du coup, un véritable commentaire peut avoir un sens
  4. si on désire vraiment qu’une personne précise nous accorde de son temps pour nous rencontrer, par exemple, on prend soin de faire au maximum ses devoirs pour s’assurer qu’on vise juste, et on s’assure aussi que cette personne s’y retrouvera dans ce qu’on lui offre, et que ce n’est pas “juste pour soi” (cf. point 4. du premier exemple)

Si vous avez des exemples d’approches de la part de marques sur les médias sociaux ou de “community management” qui “coincent”, comme ceux-ci, racontez-les-moi et je me ferai un plaisir de les décortiquer!

Tentatives de Periscope [fr]

[en] First thoughts on trying to use Periscope to show you things around Kolkata.

C’est le reportage de Nicolae Schiau sur le voyage des réfugiés à travers l’Europe qui a remis Periscope sur mon radar. Dans une vidéo qui n’est malheureusement plus en ligne (Periscope fait dans l’éphémère, les vidéos tournées disparaissent après 24h), le reporter nous faisait visiter l’abri de protection civile (enfin, ça ressemblait à ça) où il se trouvait avec une foule de réfugiés désirant rejoindre l’Allemagne.

Mes souvenirs m’ont ramenée à Seesmic, peut-être trop précoce — on n’avait pas tous un smartphone à cette époque. La vidéo-séquence, sans montage, à la qualité douteuse, mais qui montre ou dit quelque chose directement. Prête-moi tes yeux que je voie.

Je me suis dit que mon séjour en Inde serait une excellente occasion de jouer un peu avec Periscope: montrer le quotidien, la rue, les gens.

Pas si simple en pratique. Il fait tout de même encore chaud la journée, et la lumière baisse vers 16h. Les magasins ouvrent à 17 pour le soir. Le matin, je dors souvent — ou alors, si je suis debout tôt, c’est souvent que la nuit a été mauvaise. Mais c’est vrai que ce serait le meilleur moment pour sortir.

Après, il faut idéalement avoir des choses à dire quand on montre. Du coup, on oublie la vidéo faite subrepticement pendant les courses ou une sortie quelconque. Il faudrait sortir exprès. Pas évident — comme j’aime à le dire, l’Inde me pousse vers le minimum d’effort, on se fatigue assez sans le chercher. Mais demain, par exemple, je vais à pied à mon cours de Hindi — ce serait peut-être l’occasion, si je pars un peu plus tôt. On verra.

L’autre truc “pas si simple” c’est si on veut sauvegarder ces vidéos pour visionnage futur. Periscope nous propose très sympathiquement d’enregistrer nos vidéos sur notre smartphone, mais malheur de misère, il les sauvegarde toutes en format vertical, même si on a filmé à l’horizontale (une option maintenant officiellement possible pour Periscope). Et retourner une vidéo, ce n’est pas comme retourner une photo.

Quicktime permet de faire ça assez facilement: ouvrir la vidéo, la faire tourner de 90°, enregistrer une copie. Seul hic: la date de la vidéo originale est perdue. J’ai donc ensuite dû m’amuser dans Lightroom à changer manuellement la date de chacune des 20+ vidéos que j’ai à ce jour dans ma collection (ça m’a été utile de pouvoir utiliser Photos d’Apple pour visualiser les dates, plus pratique que de naviguer sans cesse entre les dossiers dans Lightroom). Maintenant, je suis en train de mettre tout ça sur YouTube.

Il y a quelques vidéos sympas de ma visite du “village” (banlieue, plutôt) de Purnima, Sonarpur, avec les filles Palawi et Kusum. Vous pouvez même m’y entendre tenter de parler un peu de Hindi très rouillé (je n’ai trouvé quelqu’un pour faire des cours de conversation que ce week-end dernier).

Note: à l’heure où je publie, les vidéos sont encore péniblement en train d’uploader… Suivant quand vous lisez cet article, certains risquent de ne pas être en ligne ou de ne pas être dans la playlist. Il y a 23 vidéos en tout.