Long Time No Blog [en]

[fr] De retour d'une bonne semaine de vacances, et très peu d'envie de trainer en ligne, même autour de Google+. Période de transition, pas tout à fait à l'équilibre. A tout hasard, je vais écrire un poil ici -- ça a en général bien marché par le passé.

Long time no blog, right? I have lots to write, but I’m also really enjoying my break from the online, and much tempted to spend most of my time away from the computer.

Computer = work, despite all, and after two months of work-overdose ending with a couple of nasty crises to take care of I really really am quite fed up with my work world. (Dear clients and prospective clients who may be reading this: fear not, I’m not going to disappear somewhere and start raising goats. I’m still here. I’m just enjoying the much-needed break. And you’ll enjoy my fresher brain when I’m back.)

Google+ is out, and even Suw is excited about it, but I just don’t feel like spending time on it. (I will, and have actually started but… I’m enjoying the break, remember?)

I’ve been thinking a lot about what I need to do to the way I run my “business” (= “work me”) and now have a plan, but I’m still in this slightly fuzzy place where although things are generally good, I’m not quite happy and know something’s gotta give. Like a chemical reaction that hasn’t reached equilibrium.

One of the things I’m noticing during this break is that I feel tired of documenting my life. Because it’s a lot of what I do: document. Maybe I’m going through a phase in life where I’m more “inward” than “outward”. Maybe I’ve just been working too much, had two difficult years, and need to breathe a bit. Time will tell. Something is tugging at me inside.

As often when things feel “not quite right” and I haven’t been blogging much, I’m going to start by writing here a bit more. I have a bunch of posts lined up — just need to write them without turning them into tentacled monsters.

 

From All to Nothing Doesn't Do it [en]

[fr] Quand on a couru durant des mois, c'est une erreur de s'arrêter net, au risque de se retrouver complètement déséquilibré. Mieux vaut lever le pied et continuer à un rythme tranquille, comme je suis en train de le faire avec mon horaire d'été "9-12".

It’s a secret to nobody around me that I’ve been pretty insanely busy these last months. Now the summer is here, I have holidays planned, and I need to regain my balance.

When I came back from Paris (I spent a few days there with Solar Impulse for the blogger breakfast we held there) I was pretty much done with deadly rythm of late June. You know, when you have things piled up on top of one another and hardly any breathing space between them. Yes, there were a few crises.

Anyway, when I came back from Paris, I decided to rest. For three-four days, I didn’t work at all. I lounged around, caught up on all the appointments I needed to take (hairdresser, dentist, osteopath and the like), and left the computer behind.

Unfortunately I still felt as stressed and tired. I wasn’t sleeping well. I wasn’t feeling well.

Sometime last week, I headed back to the office to get a few things done, ended up using the Pomodoro Technique and buddy-working with Steph to try and salvage my motivation.

I realized that I had made a mistake by stopping completely after my return from Paris. If you’ve been running like mad for two hours, and you reach the end of the race, you don’t lie down on the ground straight behind the finish line. You keep on going, gently, for a bit, walking. Once you’ve cooled down a bit you stop.

To make things worse, though I don’t have anything really terribly urgent to take care of (well, compared to what the last 3 weeks looked like), I have quite a lot of important stuff to move forward on. Making no progress at all was stressing me out.

I’ve therefore settled into my summer part-time schedule (from 9 to 12), maintaining the healthy mix of pomodoros and buddy working, and it’s doing wonders for my mood and my tiredness.

L'intimité au travail (Stefana Broadbent) — à lire absolument [fr]

[en] A great read, if you understand French: "L'intimité au travail" by Stefana Broadbent. If you wan't read her book, at least watch her TED talk.

IMG_1749.jpgJe viens de finir de lire “L’intimité au travail”. Stefana Broadbent fait une lecture fine et pertinente des enjeux liés aux nouvelles technologies à la place de travail, et met le doigt sur ce que je “sens” et tente d’exprimer maladroitement depuis des années. Les problèmes ne sont pas ces technologies en elles-mêmes: elles dérangent (comme le téléphone mobile et facebook à la place de travail) en tant qu’elles rendent visible des transgressions du contrat social à la place de travail, par exemple.

A lire absolument pour tous ceux qui s’intéressent:

  • aux médias sociaux et aux nouvelles technologies à la place de travail
  • à l’intégration des TIC en milieu scolaire (un splendide exemple vers la fin du bouquin)
  • à la question de la frontière entre vie privée et vie professionnelle, et son effilochement
  • à contrer l’argument-massue-bidon de la “perte de productivité” si on donne accès aux médias sociaux dans l’entreprise
  • aux réels facteurs de danger et de risque dans les incidents impliquant l’usage abusif de la technologie
  • à l’évolution de la notion de “travail” et des mesures de contrôle variables en fonction de sa nature
  • je pourrais continuer…

Ce sera en tous cas une lecture chaudement recommandée aux étudiants de la formation de Spécialiste en médias sociaux et communautés en ligne!

Internet: 3 règles d'or [fr]

[en] The talk I gave yesterday to students of ECCG Monthey.

Très rapidement, et sans grand commentaire (je dois faire mes valises pour le Bourget!), la présentation que j’ai donnée hier matin aux étudiants de l’ECCG Monthey (Ecole de Commerce et de Culture Générale de Monthey).

Il s’agissait d’insister sur trois principes importants pour approcher internet de façon intelligente et mature:

  1. faire preuve d’esprit critique face aux informations que l’on trouve (en passant, ce n’est pas valable que sur internet!)
  2. partager avec discernement
  3. verrouiller ses mots de passe…

Un grand merci à l’ECCG de m’avoir invitée à nouveau cette année, et aux étudiants pour leur attention à mes propos!

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Solar Impulse fait demi-tour et la presse fait… trois petits tours? [fr]

Update mardi 14 juin, 12h30: Solar Impulse effectue en ce moment sa deuxième tentative pour rallier le Bourget, à suivre en live sur le site!

Bon, écrire un titre, je vous l’accorde, ce n’est pas toujours simple. Mais franchement, depuis que Solar Impulse a annoncé que l’avion retournait sur Bruxelles plutôt que de continuer vers Paris, je suis simplement scandalisée par la piètre qualité de certains titres et papiers rapportant l’incident.

Solar Impulse décolle de Bruxelles, dans les nuages. Photo : Claude M. CAUWE.

Primo, les sources accessibles à tout un chacun via le site de Solar Impulse, en particulier:

Malgré mes rapports professionnels avec Solar Impulse ces temps, je n’ai pas eu accès à des infos privilégiées sur ce coup-ci, donc tout ce à quoi j’ai eu accès, le reste du monde y avait accès aussi (y compris les journalistes).

Au moment du demi-tour, il était très clair pour moi que:

  • André n’avait pas pu rentrer le train d’atterrissage, mais que ce n’était pas un gros problème en soi de voler avec, si ce n’est que ça freinait un peu l’avion
  • L’avion avait décollé tard de Bruxelles (18h36), avec donc peu de temps de vol “jour” pour stocker du soleil
  • Il y avait pas mal de nuages, pas mal de vent, et je crois même avoir entendu qu’il s’est fait pleuvoir un peu dessus
  • Avec un fort vent de face, l’avion avançait à 17 noeuds au sol au lieu des 30 escomptés: les batteries allaient donc se décharger plus vite, et le vol durer plus longtemps.

Quelle n’a donc pas été ma surprise (et ma déception!) quand j’ai commencé à voir pleuvoir sur Twitter des tweets parlant de “problèmes techniques” et même “d’incidents en série”. J’avais l’impression de n’avoir pas assisté au même vol! C’est peut-être une question de définitions, mais pour moi, “météo” ça ne rentre pas dans la catégorie “incident technique”.

Je ne mentionne même pas l’utilisation généreuse du mot “échec”, qui, franchement, pour un prototype qui effectue un vol encore jamais tenté auparavant et dans des conditions relativement peu favorables (météo), est un peu… ingrate?

Vous voulez des exemples? En voici.

Lesoir.be, pour qui “Solar Impulse fait demi-tour suite à des problèmes techniques” (on lit même dans l’article “L’avion a connu de nombreuses difficultés depuis son départ de Bruxelles.”) — lesoir.be qui s’est d’ailleurs déjà distingué en faisant subir un changement de sexe à la merveilleuse Elâ Borschberg, qui administre de main de maître le blog, le compte Twitter, la page Facebook, le supporters’ program, et tant d’autres choses.

[blackbirdpie url=”http://twitter.com/tdgch/status/79644994977280000″]

La Tribune de Genève titre hier “Problèmes techniques: Solar Impulse fait demi-tour et retourne à Bruxelles” et ne se rattrape pas aujourd’hui avec “Solar Impulse atterrit à Bruxelles après une grosse frayeur” (coupable du même titre: 24heures — et en passant c’est vraiment bête, parce que leur article n’est pas si mal).

7sur7 nous dit que “Solar Impulse rebrousse chemin pour soucis techniques“. TF1 ne nous étonne pas avec “Solar Impulse et le coup de la panne” (mythique, à ce stade j’imagine déjà l’avion rentrer en clopinant à Bruxelles, tracté par un petit avion de tourisme). A la RSR: “Un premier échec technique pour Solar Impulse“.

Ladépêche.fr nous annonce “Echec de l’avion solaire” — là, c’est tout le projet qui tombe à l’eau, visiblement. (On note en passant l’utilisation d’une image de synthèse de l’avion qui date de Mathusalem, alors que rien que sur Flickr, on a déjà bien mieux — j’ose à peine mentionner les magnifiques images disponibles de la part du service de presse de Solar Impulse.)

En anglais, on tweete des choses comme

[blackbirdpie url=”http://twitter.com/entrepreneur_uk/status/79837567809372161″]

qui donnent l’impression que l’avion n’ira finalement pas à Paris (vous savez comme c’est, Twitter: on ne lit pas toujours les articles, on voit passer les titres, et ceux-ci sont du coup d’autant plus importants comme véhicule d’information). Ici aussi, “Solar-powered plane abandons Paris flight“, où l’on rapporte allègrement “a series of technical problems” et “a series of glitches”, du resucé de l’AFP, en fait.

Après, il y a aussi les petits détails qui nous montrent à quel point un certain journalisme est du copier-coller de communiqués (on le savait déjà, mais au point d’y laisser des guillemets au mauvais endroit, ça donne vraiment l’impression qu’on ne lit pas ce qu’on colle):

[blackbirdpie url=”http://twitter.com/stephtara/status/79854855803514881″]

Guillemets mal placés, on regarde même plus ce qu'on copie

France Soir essaie de corriger la citation (“Solar Impulse: Echec et demi-tour“) mais du coup, André Borschberg se retrouve porte-parole plutôt que pilote:

Solar Impulse : Echec et demi-tour | France Soir

Oups.

Heureusement, il y a aussi des choses bien.

[blackbirdpie url=”http://twitter.com/BreakingNews/status/79711854166949888″]

Futura-Sciences: “L’avion solaire de Solar Impulse n’a pas pu atteindre Le Bourget“.

Aerobuzz: “Solar Impulse contraint au demi-tour“.

RTBF a pris la peine d’inviter André sur leur plateau et a fait un petit sujet bien informatif, j’ai trouvé.

Il y a aussi les tweets d’André (je suis très fière de mon élève), son compte-rendu sur le blog, l’atmosphère sur Twitter entre “suiveurs de #solarimpulse“, et les magnifiques vidéos tournées par l’équipe multimédia. Celles-ci, par exemple, du décollage et de l’atterrissage à Bruxelles:

Je vous conseille aussi de lire l’article de Martin Gillet, dans la même veine que celui-ci: “Why Solarimpulse’s return to Brussels is not a failure“.

Solar Impulse est entre Bruxelles et Paris! [en]

Update 21h45: conditions météo difficiles, l’avion choisit la voie de la sécurité et retourne sur Bruxelles. Info via solarimpulse.tv:

Même avec une météo capricieuse, Solar Impulse a trouvé une fenêtre pour décoller afin de rallier Paris (Le Bourget). Heure de décollage: 18h36, samedi 11 juin! J’ai eu encore une fois la chance de voir décoller l’avion, cette fois via la vidéo live diffusée sur le site durant toute la durée du vol. (Pas d’embed possible, sorry, il faut vous y rendre… mais cela en vaut la peine, les images sont magnifiques!)

Le #solarimpulse au dessus de ma maison!!!Photo du bel avion solaire passant au-dessus de la maison de @janosizoltan.

L’atterrisage est prévu vers minuit au Bourget, d’après ce que j’ai entendu. Branchez-vous sur Twitter (compte @solarimpulse ou mieux, hashtag #solarimpulse — vous pouvez suivre même si vous n’utilisez pas Twitter!) et sur la page Facebook de Solar Impulse pour suivre tout ça. On verra si les conditions laissent au pilote André Borschberg l’opportunité de tweeter durant le vol! (Son compte est @andreborschberg.) Gardez aussi un oeil sur le blog, bien sûr 😉

Ah, puis j’en profite pour rappeler en passant aux blogueurs français qui passeraient par là qu’on a un p’tit déj #solarimpulse de prévu le 24 juin

Radio Silence, Going to be Busy [en]

It’s going to be silent around here the coming week:

  • exams for the first batch of SAWI students who followed the social media and online communities course I co-direct (that means 10 30-page reports to grade by Wednesday)
  • Tuesday 14th evening, info session for said course, 2011-2012 class, in Lausanne (please spread the word)
  • still selecting bloggers for the Solar Impulse blogger breakfast in Paris, June 24th (with Bertrand Piccard and André Borschberg) — word spreading appreciated too 😉
  • the plane seems set to fly from Brussels to Paris tomorrow night (6pm to 2am) — stay updated through the Solar Impulse site (and @solarimpulse) and follow the flight live on the site!
  • oh, a judo exam next Saturday (not my exam, but I’m one of the actors ;-)) — that means lots of training next week
  • a talk to give next Monday, then heading off to Paris for Salon le Bourget!

I don’t like being this busy, but things are going to calm down come July.

Solar Impulse: j'ai adopté une cellule, et vous? [fr]

[en] I've adopted solar cell 7774 on the Solar Impulse plane! Happy!

Après une semaine intense et enrichissante avec Solar Impulse à Bruxelles, j’ai décidé de faire le pas et de devenir officiellement “supporter” du projet — indépendamment de mon engagement professionnel avec eux.

Voilà, c’est fait! J’ai adopté la cellule 7774 (ma date de naissance, pour les curieux — allez sur la page du supporters’ programme et faites une recherche pour cette cellule, vous verrez).

Cellule 7774 de Solar Impulse

Depuis, je me sens tout chose: cette petite cellule que j’ai décidé d’apprivoiser va voler, avec le reste de l’avion, entre Bruxelles et Paris. Clair que je vais répéter l’opération pour l’avion qui fera le tour du monde, le HB-SIB!

Is This Too Much? [en]

[fr] Je crois que je fais beaucoup de choses 🙂

I do a lot of things. I’m pretty good at juggling. (Yikes, I promised Ian a review of his book Juggle! ages ago, and it’s still in draft state somewhere somewhere in my blog admin…)

Anyway. There are times, like now, where I pause and ask myself if I’m not doing too much. I’m not really asking you — only I can answer that question — so consider this a chance to peek in while I wonder out loud.

I knew I would have two very busy months in May-June, and I’m OK with that (the price I’m willing to pay for a really exciting gig that came through at the last minute).

But I realized this week-end that it’s been a long time since I’ve had a few days to myself at home. I’ve been running for way more than these last two months, and I don’t like running. I know it’s good to be busy for a freelancer, but there are different kinds of busy, and I can tell you there there is some bad busy in my busy.

(The reason I had a few days to myself at home is that I fell ill just before heading off to a 4-day judo training camp. I couldn’t go. I spent two days being “reasonably ill”, and the last two days I’ve been feeling much better and enjoying my unexpected free time.)

So, is this too much? Look at me wonder out loud. Here are my big, ongoing areas of activity — professional and less professional.

  • a “social media and blogger relations” gig with Solar Impulse (trip to Paris end of the month)
  • co-directing a course on social media and online communities (exam time: nowish)
  • editor for the ebookers.ch travel blog in French (and also contributor)
  • I manage a coworking space, eclau
  • my freelance activity is not limited to the four things mentioned above (not included: talks, short-term consulting and training, coaching sessions on WordPress…)
  • I’ve been asked to write a book (and am going to)
  • I do judo and am preparing an exam for in two weeks (not my exam, I did it last November: partner for a friend of mine who is doing hers)
  • I sing with Café-Café, though I’ve missed more rehearsals than I’ve attended over the past year 🙁
  • I go sailing (though I’ve had to sacrifice this spring’s regattas to judo training, and last year’s to singing)
  • I have a bunch of “light” hobbies like photography, reading, tending my plants (got orchids now!), going to the chalet, rollerblading…
  • Oh, I have a blog… you’re reading it
  • I also have a social life (I actually do) which includes family and close friends in other countries (and even other continents)
  • …not to mention that I’ve decided I needed to take proper holidays, which I’m doing (but that’s time off away from home).

I think that pretty much sums it up. I’m not sure how I manage 🙂 — but I do!

Keeping it to Myself [en]

[fr] Partager, c'est bien, mais tout partager, trop partager, tout raconter, tout vérifier, cela nous fait faire l'économie de vérifier qu'on peut tenir debout sur ses deux pieds par soi-même.

I’m a pretty open person. Too open, sometimes. Clearly, a lot of my life is on display online, though there are parts of it I keep completely offline.

In person, I talk about myself easily. I’m not very good at hiding what I think, so I tend to be in “all cards on the table” mode. It works pretty well for me. I think one of the things my clients appreciate is my honesty (and maybe my friends do, too).

But I realized over the last two years that being too open about my personal issues (this is in private/offline spaces, so you’ll be disappointed if you go hunting for stuff in this blog) does have some negative effects.

For example, I realized that once you have started telling somebody about something, it’s hard to stop in the middle of the story. Sometimes you don’t know where the story is taking you, and you might come to a point where you don’t feel like sharing it anymore.

More importantly, talking about certain emotionally charged things over and over and over and over again simply helps me stay wound up about them — whether they are good or bad things.

I spend a lot of time ruminating. Too much time. I self-analyze pretty much everything to death (and when I don’t, it’s stuff I’m pretty good at keeping myself from seeing, even in a conversation with a friend). I’m the kind of person who needs to “talk less, think less, and do more”.

So, I started not telling all my friends every single thing that was happening to me. The first step was delaying — waiting for 24 hours, for example. And I noticed that I was processing things differently. In a way, I was owning those moments and feelings more.

Another thing I did differently is I held back from asking for everybody’s opinion before every single decision I had to make. And when I did start experiencing being the sole stake-holder in some of my decisions, something interesting started to happen: my self-confidence grew.

It makes perfect sense: if you never experience dealing with something or making a choice on your own, then clearly you are sustaining a belief system (about yourself) where you are not capable of standing on your own two feet.

I’m not advocating clamming up or shutting people out. Sharing is great. I still share a lot.

I’ve just realized that systematic oversharing has its drawbacks, and that the most important drawback is not the risk of public exposure. It’s the damage it can do to your belief in yourself, by sparing you from experiencing that you actually can deal with stuff on your own.