Le placement dans les moteurs de recherche [fr]

[en] A document on how search engins function and how to improve indexing for your site, which I wrote for a client over June/July. If this interests you, you should definitely check out my notes on Matt Cutts' Whitehad SEO tips for bloggers.

*Ceci est un document rédigé pour un client en juin/juillet 2007. Un grand merci à Béatrice pour son assistance éditoriale! Si vous voulez l’imprimer et le lire tranquillement, je vous recommande de [télécharger le PDF (6 pages)](/files/Le-placement-dans-les-moteurs-de-recherche–Stephanie-Booth–07-2007.pdf). Ce document est distribué sous une [licence Creative Commons by-nc-sa](http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.5/ch/deed.fr).*

#### Introduction

On est souvent tenté de mesurer le succès d’un site internet par son placement dans les moteurs de recherche [1]. En effet, un bon placement dans les moteurs de recherche peut être un indicateur parmi d’autres du succès d’un site. Malheureusement, le fonctionnement des moteurs de recherche en général et du positionnement en particulier est difficile à comprendre et amène souvent à avoir des attentes peu réalistes en la matière, en particulier l’exigence des résultats précis pour certains mots-clés donnés.

Le positionnement dans un moteur de recherche ne peut pas être contrôlé [2]. On peut l’influencer positivement en soignant certains aspects techniques ou rédactionnels du site, mais le facteur principal dans un bon placement demeurera inévitablement la qualité du contenu.

En fait, le placement dans les moteurs de recherche est une conséquence de la popularité d’un site, et non sa cause. (Même si, bien entendu, un bon placement peut amener des visiteurs au site — mais un bon placement seul ne suffit pas.)

#### 1. Comment fonctionne un moteur de recherche ?

##### 1.1. Fonctionnement général

La fonction principale d’un moteur de recherche est de fournir à son utilisateur la liste des pages Internet correspondant aux mots-clés que celui-ci aura spécifiés. Généralement [3], cela revient à fournir une liste de pages contenant ces mots-clés. Cela est en soi une opération relativement simple. Ce qui est très complexe, par contre, c’est le classement de tous ces résultats afin de mettre en tête de liste les plus pertinents. L’algorithme utilisé par Google à cet effet est secret, et comprend une bonne centaine de variables. On saisit donc aisément pourquoi il n’est pas possible de contrôler sa position dans un moteur de recherche. D’ailleurs, si ça l’était, ce positionnement perdrait tout son sens…

Le premier facteur qui va influencer le placement est bien entendu le contenu de la page : les mots-clés y apparaissent-ils? Sont-ils proches les uns des autres, ou bien éloignés ? Apparaissent-ils une seule fois, ou bien plusieurs fois ? Apparaissent-ils dans le titre de la page, dans les divers titres qui organisent le contenu de celle-ci, dans le corps du texte, en gras, dans un lien, dans des citations, en haut de la page, en bas de la page… ?

Un autre facteur qui va avoir beaucoup d’influence sur “l’autorité” que Google accordera à un site Web est le nombre de liens entrants vers ce site. De plus, la provenance de ces liens a une importance : le “pagerank” (autorité) se calcule de façon circulaire. Logiquement, les liens provenant de sites dont l’autorité est déjà reconnue auront plus d’impact que des liens provenant de sites moins cotés (mais un grand nombre de liens provenant de sites peu cotés comptera également…).

Le fait de définir des “mots-clés” [4] dans les différentes pages du site était très important pour le placement dans les moteurs de recherche à une certaine époque (pré-Google). Maintenant, l’importance de ces mots-clés est très limitée, voire même nulle selon certains.

##### 1.2. Le choix des mots clés

Lorsque l’on cherche à mesurer la performance d’un site dans Google, par exemple, on introduit dans le moteur de recherche des mots clés qui semblent pertinents par rapport au contenu du site en question. Mais ces mots-clés sont-ils ceux qu’introduiraient les personnes faisant partie du public-cible du site?

Il est en fait très difficile de deviner quels mots-clés un internaute recherchant une information donnée va introduire dans un moteur de recherche. Parfois, les gens y tapent des questions entières. Parfois juste un mot. Parfois, les mots pour lesquels ils imaginent que le site web dont ils auraient besoin aura été optimisé. Et parfois encore, l’information qu’ils tirent du site et qui a de la valeur pour eux n’est pas celle qu’imaginait l’auteur du site.

Se focaliser sur certains mots-clés n’est donc pas une stratégie très porteuse. Il vaut mieux se concentrer sur le référencement général du site et la qualité de son contenu, et laisser au moteur de recherche le soin de déterminer quels sont les mots-clés les plus pertinents pour lui.

##### 1.3. Langue et géographie

Un moteur de recherche comme Google donne la possibilité de limiter les langues dans lesquelles la recherche est effectuée, ou de circonscrire la recherche à un pays donné. Il faut cependant prendre garde au fait que la détection de la langue ou du pays de provenance d’une page peut facilement être erronée. La langue est détectée automatiquement en analysant le contenu de la page (ce qui crée vite des problèmes lorsqu’une page contient plus d’une langue), et pour ce qui est du pays, il semblerait que la localisation physique du serveur hébergeant le site web soit déterminante.

Notons également qu’une recherche “en français” donne des résultats légèrement différents selon qu’on utilise google.fr ou google.ch.

Il ne faut donc pas trop compter sur ces distinctions qui fluctuent facilement — mais elles ont le mérite de rappeler qu’un site visant un public local est “en compétition”, pour ce qui est de la pertinence des mots-clés, avec tous les autres sites publiés dans la même langue. Les seules véritables frontières sur internet sont linguistiques.

#### 2. Que conclure d’un placement insatisfaisant?

C’est souvent le constat d’un placement peu satisfaisant dans les moteurs de recherche qui amène à se demander ce que l’on peut faire pour l’améliorer. Il est important, tout d’abord, de ne pas perdre de vue l’élément de subjectivité que comporte un tel constat. Le placement n’est pas quelque chose d’absolu: une page va être classée en fonction de sa pertinence par rapport aux mots-clés qui ont été donnés comme critères de recherche. La sélection des mots-clés doit donc se faire très soigneusement s’ils doivent servir à évaluer d’une façon ou d’une autre si le placement est “bon”.

Les causes d’un placement insatisfaisant peuvent être multiples. Pour y remédier, il est important des les identifier correctement. Tout d’abord, il faut distinguer parmi les facteurs agissant sur le placement ceux qui sont “internes”, propres au site placé, et donc sur lesquels on peut agir, de ceux qui sont “externes”, sur lesquels on n’a pas prise.

##### 2.1. Facteurs externes

Ils sont au nombre de deux:

* les mots-clés choisis
* les sites “concurrents”

Chaque site est placé dans la liste des résultats pour les mots-clés choisis par rapport aux autres sites ayant un contenu similaire (potentiellement pertinent pour les mots-clés recherchés). Obtenir un “bon placement” dans un tel cas de figure sera donc une toute autre histoire s’il s’agit d’un domaine dans lequel il existe quantité de sites ayant déjà une présence forte, ou si le domaine en question est relativement peu documenté sur internet.

##### 2.2. Facteurs internes

Les facteurs internes influençant le positionnement d’un site sont les suivants:

* qualité du contenu
* mise en valeur rédactionnelle du contenu
* mise en valeur technique du contenu

La qualité du contenu influence de deux manières le placement. Premièrement, d’une façon tout à fait mécanique, comme expliqué plus haut: la fréquence et la place des mots-clés dans le texte de la page est analysé et interprété par le moteur de recherche. Celui-ci, par contre, n’a aucun moyen d’évaluer la “qualité” d’un texte au sens où un être humain pourrait l’entendre. Cette “qualité” est en fait mesurée au nombre de liens entrants établis par d’autres créateurs de site. Ce n’est donc pas directement le moteur de recherche qui est influencé ici, mais les êtres humains qui jugeront le contenu digne ou non d’une mention sur leur site.

La “mise en valeur rédactionnelle” consiste à organiser le texte d’une façon qui tienne compte de la manière dont le moteur de recherche indexera le contenu: que va-t-on regrouper sur une même page? Quelles expressions choisir pour les titres? comment utiliser gras, liens, sous-titres de façon adéquate?

La “mise en valeur technique”, quant à elle, consiste à s’assurer qu’il n’y a pas d’obstacles techniques à la bonne indexation du site et à la création de liens vers les différentes pages qu’il comporte. Par exemple, on évitera les cadres (“frames”), les liens en javascript, le balisage non sémantique, etc.

Lorsque le référencement n’est pas satisfaisant, il convient donc de repérer dans quel domaine les améliorations doivent être faites. Pour ce faire, on regardera dans l’ordre:

* les aspects techniques
* les aspects rédactionnels
* le contenu proprement dit.

En effet, s’il y a des obstacles techniques majeurs à une bonne indexation, il ne sert à rien de s’acharner à améliorer la qualité ou l’intérêt du contenu. Celui-ci est peut-être parfaitement adéquat, mais il n’est simplement pas mis correctement en valeur. Une fois que la qualité technique du site est assurée, on peut s’intéresser à la technique de rédaction, par exemple en améliorant la façon dont les titres sont choisis, ou en optimisant la façon dont le contenu est organisé sur les diverses pages du site.

C’est seulement une fois ces questions techniques réglées (du moins pour ce qui est des grandes lignes) que l’on peut réellement évaluer si la qualité proprement dite du contenu est en cause. Et à ce moment-là, il est important d’inclure dans l’évaluation les facteurs extérieurs comme la place occupée par les autres sites consacrés à des sujets similaires.

#### 3. Que faire pour améliorer le placement général ?

Encore une fois, la chose principale à faire pour avoir un bon placement est d’avoir un contenu de qualité. En effet, les algorithmes des moteurs de recherche visent à mettre en avant les pages qui sont utiles aux gens faisant les recherches — le contenu est donc primordial.

Les créateurs de sites peuvent ensuite aider les moteurs de recherche à indexer correctement leur contenu en prenant garde à certains points:

Aspects techniques :

* utiliser un balisage HTML propre et sémantique
* prévoir une architecture de site qui encourage les autres propriétaires de sites à faire des liens vers différentes pages de celui-ci
* créer suffisamment de liens entre les différentes parties du site pour permettre une navigation facile (particulièrement dans le corps du texte lorsque cela est pertinent)
* utiliser un schéma d’URL “sympathique” pour les moteurs de recherche
* éviter les frames (cadres), les images représentant du texte et les liens en javascript.

Aspects rédactionnels :

* structurer les pages avec titres et sous-titres
* choisir des titres qui contiennent des mots-clés en adéquation avec le contenu de la page.

On notera qu’il y a deux sortes de “bon placement”: l’autorité que Google confère à une page de façon générale, ou “PageRank” [5], et la position dans laquelle cette page se trouvera pour la recherche de mots-clés précis.

Une page peut avoir un très bon PageRank mais être mal placée pour une recherche selon certains mots-clés. Cela peut être le cas parce que ces mots-clés n’occupent pas une place assez prédominante (au sens de Google) dans la page, voire n’y figurent pas (!). Mais aussi, d’autres sites existent peut-être dont le contenu relatif à ces mots-clés est plus pertinent. Cette pertinence apparaîtra (aux yeux du moteur de recherche) à travers la place qu’occupent ces mots-clés dans le contenu de la page en question et des pages proches, et surtout à travers les liens entrants vers cette page: le texte de ces liens utilise-t-il régulièrement ces mots-clés, ou non?

Par exemple, on trouvera normal qu’en tapant les mots-clés “prévention+sida” le premier résultat apparaissant soit , un site consacré uniquement à la prévention Sida, plutôt que , la page à ce sujet sur ciao.ch, un site qui comporte des informations sur des sujets très variés.

#### 4. Qu’apporte un bon placement ?

Il peut être utile de regarder d’un peu plus près les raisons qui poussent à vouloir un bon placement dans un moteur de recherche. Effectivement, un site bien placé, qui se situe dans les premiers résultats pour les mots-clés que recherchent les gens qui seraient intéressés par le contenu du site, va attirer plus de visiteurs par ce biais.

Gardons cependant à l’esprit que le placement est un moyen d’attirer des visiteurs, et non une fin en soi. Ce n’est d’ailleurs pas le seul moyen d’attirer des visiteurs sur son site: les gens peuvent aussi y arriver parce qu’ils ont cliqué sur un lien se trouvant sur un autre site, parce qu’on leur en a parlé, ou qu’on leur a envoyé l’adresse par e-mail, chat, ou messagerie instantanée.

Ces derniers moyens font intervenir quelque chose qui est de l’ordre du bouche à oreille: une recommandation “de personne à personne”, qui est généralement beaucoup plus efficace qu’une entrée dans un répertoire automatisé (le moteur de recherche), et qui prend de plus en plus d’importance dans l’internet d’aujourd’hui. Un lien sur un site web est une recommandation, et cela d’autant plus si ce site est un site personnel, comme un blog, par exemple.

Bien entendu, les résultats des moteurs de recherche vont refléter la part “internet” de ces recommandations en bouche à oreille. Une adresse web transmise dans une liste de discussion par e-mail va se retrouver indexée via les archives en ligne de celle-ci. Les blogs sont des sites internet, et “comptent” évidemment pour le moteur de recherche — d’autant plus que bon nombre d’entre eux sont en fait très bien “cotés” (PageRank).

Si beaucoup de propriétaires de sites jugent que le contenu d’un site vaut la peine qu’on en parle, le placement de ce site dans les moteurs de recherche va s’en trouver amélioré, mais ce placement est la conséquence de cet intérêt et non sa cause. Tenter d’agir directement sur le placement est donc insuffisant: c’est le contenu du site qui va jouer un rôle prépondérant.

#### Conclusion

Le placement d’un site dans un moteur de recherche est un indicateur de qualité parmi d’autres. Ce placement ne peut pas être contrôlé, et ne dépend pas uniquement du site concerné — il est toujours relatif au reste du matériel existant sur internet.

Il est bien plus efficace d’agir sur le contenu et la qualité formelle d’un site afin de l’améliorer plutôt que de chercher à obtenir directement un résultat en termes de placement par rapport à certains mots-clés, objectif qui est souvient peu réaliste.

#### Notes

1. La plupart des moteurs de recherche fonctionnent sur le modèle de Google. Si ce document parle des moteurs de recherche en général, c’est plus particulièrement de Google et des moteurs de recherche fonctionnant sur des principes similaires dont il s’agit ici.
2. Les organisations qui garantissent un placement dans les x premiers résultats pour tel ou tel mot-clé utilisent des techniques peu éthiques qui reviennent en somme à tricher avec les algorithmes de classement des moteurs de recherche []. D’un moyen pour mesurer quelque chose (la qualité), le placement devient un but en soi.
3. Google tient en effet également compte des mots utilisés pour créer des liens vers une page donnée. Le “googlebombing” abuse de ce fait pour imposer une page spécifique en première position lorsqu’on l’on recherche certains mots-clés, en obtenant qu’un grand nombre de sites Web utilisent ceux-ci dans le texte de liens pointant vers cette page. Un exemple célèbre plaçait la biographie officielle de George Bush en première position des résultats lorsque l’on cherchait l’expression “miserable failure”, même si la page ne contenait bien sûr pas cette expression. Voir aussi .
4. Ces fameux mots-clés, importants pour les moteurs de recherche de la génération précédant Google, sont ceux que l’on place dans la balise HTML .
5. Le PageRank est une valeur allant de 0 à 10 et qui est basée sur le nombre de liens entrants vers une page, pondérée par la valeur de PageRank de la page sur laquelle se trouve ce lien.

*A lire aussi, en anglais: [Matt Cutts: Whitehat SEO Tips For Bloggers](http://climbtothestars.org/archives/2007/07/22/wordcamp-2007-matt-cutts-whitehat-seo-tips-for-bloggers/), les notes que j’ai prises lors de sa conférence à WordCamp (San Francisco).*

Similar Posts:

WordCamp 2007: Matt Cutts, Whitehat SEO Tips for Bloggers [en]

*Here are my notes of [Matt’s session](http://2007.wordcamp.org/schedule/search-engine-optimization/). Might be inaccurate, blah blah blah. Oh, and RSI, so might be a bit short. Check out the [post on Matt’s blog](http://www.mattcutts.com/blog/speaking-at-wordcamp-later-today/) too.*

**Update, August 2007:** Matt wrote another blog post in which you’ll find [links to his Powerpoint presentation and the video of his talk](http://www.mattcutts.com/blog/whitehat-seo-tips-for-bloggers/).

WordCamp 2007 Matt Cutts

Google doesn’t hate your site. [Some guy](http://alexchiu.com) invented an immortality device (with magnetic rings). His site looks like the love-child of Geocities and MySpace. He claims to have been repressed by Google because of the immortality device. No! Instead, view the source of the page. Ugly things hidden in it! Hundreds of words in a tiny textarea! Hence, the penalty.

Good plugin: [SEO Title](http://www.netconcepts.com/seo-title-tag-plugin/) (swaps the name of your blog with the name of your post).

Don’t put your blog at the root of your domain:

– what if you want something besides a blog?
– people link to main page and main blog page, so you get some extra links that way.

Think about it.

Call your blog “blog” and not “wordpress” — you never know if you might switch.

What do SEOs know that bloggers might not?

**Keywords**

What might people be typing to search for your stuff? example… “[lol kittens](http://flickr.com/photos/tags/lolkittens)”! Don’t spam, but if you know what people are searching for, there are perfectly natural ways of slipping them in your posts. Use synonyms! *steph-note: it’s also better writing than repeating the same words over and over again.* Use this knowledge for good, not for evil!

Use category names which are good keywords. Dashes are best to separate words. Then underscores. No spaces is dreadful.

But wait! If everything is already in place, don’t completely mess up your urls to change. Leave the old stuff as it is, and make the new stuff better.

Use alt tags, or the blind guy at Google will get really angry. 3-4 relevant words. Keep it short.

Q: does having .php .html .asp in the URL make a difference?

A: nope. just avoid .exe 😉

Dynamic URLs are treated just as static URLs. However, keep the number of parameters low.

Should I do an audio podcast, or a video? Well, depends on how pretty you are. If you’re not sure, try hotornot.com.

**Usability**

Make sure your site is crawlable (WP: good).

Q Ben Metcalfe: what about duplicate content WP archives create? Supplementary results?

A: Not too bad, but WP does suffer a bit from the fact you can get to a post from 3-4 different ways. Will have WordPress wishlist at the end of the talk.

Make sure post creation dates are easy to find.

Q: Does Google care about the number of slashes in a URL? (Date in URL)

A: Google doesn’t care about link depth.

**Moving to a new IP**

1. Reduce your DNS time-to-live
2. Back up your site, bring it up on new IP.
3. Watch Googlebot and user traffic until they fetch the site from the new IP address.
4. Take down the old site.

*steph-note: heck, will be doing that soon.*

Q: for mobile/iPhone, different site, or different stylesheet?

A: if you can, different stylesheet.

A2 from public: use Alex King’s wp-mobile plugin

**Moving to new domain**

– use a 301 redirect

better:

– do 301 on one subdirectory and when that is ok do the rest
– write to everyone and ask them to update their links (useful!)
– standardize www or [no-www](http://no-www.org/) but don’t use both, also slash/no-slash

**Free Google tools**

– webmaster console
– feedburner (you can get feeds.mydomain.com rather than feeds.feedburner.com with MyBrand for free *steph-note need to do that!!* so you can leave feedburner…)
– custom search engine
– adsense
– google analytics

**Webmaster Console**

It’s at [google.com/webmasters](http://google.com/webmasters)

A famous web publisher used robots.txt to blog Google completely, then called in a panic “what’s the matter! Google is blocking me!”.

– test robots.txt before pushing live
– submit an authenticated spam report
– remove URLs (for emergencies, useful!)

You can see the backlinks — who’s linking to your site.

Q: can google analytics harm your search results? (?)

A: nope.

You can see crawl errors which can give you hints on making your 404 handling better. Also, tell Google what your preferred domain is (www or not).

“Get noticed, then get traffic from Google” rather than “Get traffic from Google, then get noticed” (*steph-note: yay, exactly the position I defended in a whitepaper on search optimisation for a client!*)

Ideas:

– PDF sign converter
– Lolcat builder
– iPhone app directory
– say Google fast
– sell your moustache on eBay — linkbait!
– free hugs campaign
– tutorials
– analysis
– hunting down wikipedia defaces
– liveblogging
– create controversy (like Dvorak!) — linkbait!
– mention Robert Scoble
– make lists (13 reasons why something rulez/sux0rs)
– …

Be creative! (Well, maybe we need to embrace the fact there are many ways to get attention, and linkbait is one…)

*steph-note: Matt is deadly funny… watch the video of the talk if it exists.*

If you get popular enough, people might want to hack you. You can make your wp-admin accessible only via a whitelist.

A to Q: Google doesn’t look at meta tags much.

Don’t worry about the algorithm too much, focus on compelling content.

If you’re buying/selling links, make sure they don’t affect search engines.

Similar Posts:

Google Questions [en]

[fr] Comment Google détermine-t-il (1) le pays d'où provient un site et (2) la langue d'une page? Pourquoi les résultats d'une recherche en français sont-ils différents, selon qu'on utilise google.ch ou google.fr?

So, I’m writing up a document for a client about search engine placement. Not really an SEO thing, more a “good search engine placement results from popularity and success, not the opposite” thing. Like, (gosh, am I being eloquent right now,) setting objectives like “be in the first three results for this or that keyword combination is not very realistic.”

Anyway, I’m stuck in the part about limiting seach to one country or a language (which is a “big thing” if you live outside Anglophonia and ambition to reach the local population). I realise that the way Google manages these different searches is not quite clear to me.

**Location**

If you go to [google.ch](http://google.ch) you can choose to do a search for [“pages from Switzerland”](http://www.google.ch/search?hl=en&q=stephanie+booth&btnG=Google+Search&meta=cr%3DcountryCH) (I’m using my name as a search term example). Or with [google.fr](http://google.fr/), “[pages from France](http://www.google.fr/search?hl=en&q=stephanie+booth&btnG=Google+Search&meta=cr%3DcountryFR)” (language set to English both times so you can compare). My assumption (thanks [shastry](http://vinayshastry.blogspot.com)) is that they use server location for that. But is that all? (My server is in the US, so that explains why CTTS does not show up as a “Swiss” site.)

**Language**

If I select French as the search language, I get different results whether I use [google.ch](http://www.google.ch/search?hl=fr&q=stephanie+booth&btnG=Recherche+Google&meta=lr%3Dlang_fr) or [google.fr](http://www.google.fr/search?hl=fr&q=stephanie+booth&btnG=Rechercher&meta=lr%3Dlang_fr). I assume Google uses language detection — but why are the results different?

Thanks for any explanation which can help me see a bit more clearly.

Similar Posts:

Tracking Keywords: PubSub and Technorati [en]

[fr] Comparaison de PubSub et Technorati pour surveiller des mots-clés dans la blogosphère. Aucun des deux vraiment satisfaisant.

One thing I came back with from LIFT’06 is that what one should monitor is more keyword watchlists, rather than blogs. I used to have a few hundred blogs in an aggregator, but gave up using it ages ago. Too much to sift through, considering it isn’t my day job to do so.

During [his talk](http://www.freestudios.tv/?cdroite=tablo_lift06 “Link to video of Robert Scoble’s talk.”), Robert mentioned that he used [PubSub](http://www.pubsub.com/) to track keywords like “Microsoft” or his name. Of course, it makes sense. Tracking topics that are of interest to you. I created a PubSub account and set up a few subscriptions to try to track things like mentions of my hometown, Lausanne, teenagers and weblogs, and of course my name. Tracking your name makes a lot of sense if you’re looking out for conversations. Think of highlighting in IRC: if everybody tracks their name in blogs, then you can just call out to them. Hi, Robert, by the way!

Now, this name thing. I guess tracking your surname with PubSub is all right if you’re named [Scoble](http://www.google.com/search?q=scoble “Google for Scoble.”), but if you’re named [Booth](http://www.google.com/search?q=booth “Google for Booth.”) it makes things much trickier. I added my first name, but that didn’t help much if I omitted the quotes. And as people are likely to refer to me as “Stephanie Booth”, “Stéphanie Booth”, “Steph Booth” or even “Stéph Booth” that’s a bunch to track, but let’s say it’s manageable. But it rules out people who refer to me as “bunny” or even “Tara” (yeah, and if I start tracking those too, it’s not going to make things less messy).

What I really liked about PubSub is that it offers me an out-of-the-box sidebar for firefox. I can get a list of the recent posts containing my keywords in there, browse them, click, check, move on. It has highlighting too, and that’s really nice — helps me see straight away if the Stephanie Booth on the page is me or some homonym. (For some reason it’s not working anymore, but it was nice while it lasted.)

What I didn’t like is that it didn’t seem to be returning as many results as Technorati. Also, I wasn’t always sure if it was responding or not (I guess the current conversation around my name isn’t very busy ;-)). And the “Latest Messages” option only gave me the last three posts in each subscription. It gave me the impression of being a little incomplete in the results it returned. I suspect it isn’t really incomplete, but I can’t really nail what gives me the impression. In any case, [PubSub and Technorati give different results for a search on “cocomment”](http://flickr.com/photos/bunny/97340694/ “View screenshot on Flickr.”)

The slight unsatisfaction with PubSub made me go back to Technorati watchlists, which I had never really used. I like the idea of tracking URLs in posts. If somebody links to me, then it doesn’t matter if the person called me “Stéph Booth” or “Tara” or “[la Mère Denis](http://pascalrossini.blogspot.com/2005/12/advertising-20.html)”, I’ll see it. I can also track [links to my Flickr account](http://technorati.com/search.php?s=flickr.com%2Fphotos%2Fbunny) and [other blogs](http://technorati.com/search.php?s=steph.wordpress.com) and [stuff](http://technorati.com/search.php?s=dailymotion.com/Steph/) easily. Keyword searches work too. So, neat, I now have a [watchlist page on Technorati](http://www.technorati.com/watchlist/ “See yours.”) with all my monitoring material. I can subscribe to each of them by RSS.

Gripes, however. And for the sake of it, let’s assume I’m hoping my watchlists will replace my NewsReader, and not go and live in it:

– I can only expand one watchlist at a time.
– Expanding a watchlist shows only the three last results.
– I don’t have a compilation page with the latest results from all/any of my watchlists.
– I’d like a sidebar!
– Blogroll links keep showing up in Technorati search results. It’s nice to know you’ve been blogrolled, but you don’t need to be reminded of it each time you do a search.
– No highlighting!

What it boils down to: I’d like a Technorati Watchlist sidebar for FireFox and highlighting of search terms or URL in the pages which are loaded from it.

Do you monitor keywords, URLs or search terms? Do you use PubSub or Technorati? Do you stick the results in your feed reader to keep track of them?

Update: of course, I’m much more familiar with Technorati, so there might be something about PubSub I’m missing completely. Feel free to educate me.

Similar Posts:

Blogs Can Hurt Reputations [en]

[fr] Mena Trott parle d'une situation ou une accusation erronnée contre une entreprise demeure néanmoins numéro deux dans les résultats Google pour le nom de ladite entreprise.

While the reason why Zawodny received the mail and everything else was more or less amicably sorted out, the original post is now the number 2 result in Google for “Krause Taylor.” And throughout a number of weblogs, the post was linked to by its original title “Krause Taylor spams weblogs.”

A firm like KTA, which has been around for years, can luckily rely on its positive reputation to lessen the blow of an inflammatory weblog post. But regardless of the circumstances or reality of the situation, they still have to deal with this post being a part of the permanent Google record.

Mena Trott

As I say in French in my previous post about Google and the use of full names in blogs, we bloggers have power, and with that power comes responsability. Are we really prepared for it?

Similar Posts:

Google et les noms [fr]

Citer le nom de quelqu’un sur un blog n’est pas un acte anodin. Sommes-nous préparés à  la responsabilité qui va avec le pouvoir de la parole publique? Quelques exemples de situations… embarrassantes.

[en] Mentioning the name of somebody in one's blog can have embarrassing consequences. People with less web presence than the blogger might find their official site behind a blog post that mentions them in passing when they google their name. How do you know if people will be happy to get your google juice or not? Bloggers are always happy with google juice... but what about the non-blogging crowd?

As people with the power to express themselves in public, bloggers have responsabilities they might not be well-prepared for. Here are a few embarrassing experiences I made: for exemple, unintentionally google-bombing people I had no hard feelings against, or not giving google juice when it would have been appreciated.

Tagging adds to the difficulty for the blogger, as tags are often chosen for private reasons, but as they are links that are indexed, they have an impact on the online presence of other people when they are of the firstname+name form.

Depuis quelque temps, je médite sur la responsabilité du blogueur qui nomme dans son blog d’autres personnes que lui, particulièrement si celui-ci a passablement de “google juice”, comme on dit en anglais. En effet, si je nomme une personne dans mon blog, il y a de fortes chances que mon article se retrouve en position assez proéminente [lorsque l’on recherche le nom](http://www.google.com/search?q=luc-olivier+erard “Un exemple de ce phénomène.”) de cette personne.

Si vous [cherchez mon nom dans Google](http://www.google.com/search?q=stephanie+booth), la grande majorité des liens sur les deux ou trois premières pages m’appartiennent — je suis responsable de la présence de mon nom dans ces pages. C’est le cas, bien entendu, parce que je suis quelqu’un qui a une très forte présence en ligne et une vie sociale “internautique” importante. (Je rassure les lecteurs qui ne me connaîtraient pas assez… ma vie sociale “non-internautique” se porte également très bien!)

Ce “pouvoir” que me donne mon blog peut être utile lorsque quelqu’un désire obtenir plus de visibilité sur le net (hop! un petit lien, ça donne un coup de pouce au référencement d’un site qui se lance, par exemple), mais c’est surtout [une petite bombe](http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardement_Google) qui peut se déclencher de façon involontaire si je ne fais pas particulièrement attention. Par exemple, [je suis allée mercredi à  un concert que j’ai apprécié](http://steph.wordpress.com/2005/12/08/fan-experience/ “En anglais, dans mon blog personnel.”). J’évite de mettre le nom de l’artiste dans le titre de mon billet, de peur qu’il n’arrive ce qui arrive à  l’école d’arts martiaux dans laquelle je m’entraîne: [en cherchant le nom de l’école dans Google](http://www.google.com/search?q=reighikan+dojo), mon article est placé avant le site officiel de l’école. C’est un peu embarrassant!

Il y a encore bien pire: reprenons le cas de l’artiste de mercredi, dont j’écoute les chansons régulièrement depuis quelque temps. J’ai un compte [LastFM](http://www.last.fm/user/Steph-Tara/), qui établit des statistiques sur les morceaux que j’écoute avec iTunes. Je publie sur la première page de Climb to the Stars la liste des derniers morceaux écoutés; cette liste renvoie aux pages consacrées aux morceaux en question sur LastFM (par exemple: [We Will Rock You (Queen)](http://www.last.fm/music/Queen/_/We+Will+Rock+You). On peut y lire combien de personnes ont écouté le morceau, et encore bien d’autres choses fort sympathiques. Si on cherche [le nom de l’artiste (LB)](http://www.google.com/search?q=laurent+brunetti) dans Google, on voit que [la page LastFM qui lui est consacrée](http://www.last.fm/music/Laurent+Brunetti) (et qui existe par ma faute, si on veut) sort droit derrière son site officiel. Limite embarrassant, également!

Donc, je ne mets pas son nom complet dans ce billet. Premièrement, cet article ne lui est pas consacré en tant qu’artiste, ce qui m’embarrasserait triplement s’il finissait bien placé dans Google pour une recherche sur son nom. Deuxièmement, mon [Cheese Sandwich Blog](http://steph.wordpress.com/) est bien plus récent que Climb to the Stars, moins bien référencé, et avec un peu de chance il le restera, puisqu’il est consacré à  mon petit quotidien plutôt qu’à  des questions d’importance nationale comme celle que vous êtes en train de lire maintenant. Une mention “en passant” du nom de LB dans le corps d’un article ne porte pas à  conséquence sur mon “petit blog”, mais qu’en serait-il dans celui-ci? Je ne veux pas prendre le risque.

L’expérience me rend prudente. Il y a quelques mois, on m’a demandé de [retirer un nom de mon blog](http://climbtothestars.org/archives/2005/06/08/incident-diplomatique/). La personne en question avait fait des photos de moi pour [l’article dans Migros Magazine](http://climbtothestars.org/archives/2005/01/07/article-dans-migros-magazine/), et m’avait gentiment autorisé à  les [mettre en ligne sur Flickr](http://climbtothestars.org/archives/2005/02/12/migros-magazine-photos-on-flickr/). Comme je considère qu’il faut citer ses sources et l’annoncer lorsqu’on utilise le travail de quelqu’un d’autres, j’avais consciencieusement mis son nom dans mon article et également [dans les tags des photos en question](http://flickr.com/photos/bunny/tags/migrosmagazine). Ce que je n’avais pas prévu, c’est que ces photos, qui ne sont pas forcément représentatives de son travail, et qu’elle m’a laissé à  bien plaire mettre dans mon album photos en ligne, se retrouveraient en première position lorsque l’on cherchait [son nom dans Google](http://www.google.com/search?q=vanessa+p%C3%BCntener). Ma présence en ligne étant plus forte que la sienne, j’ai littéralement fait mainmise sur son nom sans m’en rendre compte. Bien entendu, j’ai immédiatement fait de mon mieux pour réparer les choses quand elle me l’a demandé (à  juste titre!), et si j’en crois ce que je vois dans Google, les choses sont maintenant rentrées dans l’ordre. Néanmoins, expérience embarrassante (j’ai déjà  utilisé ce mot aujourd’hui?)

La généralisation des [folksnomies](http://en.wikipedia.org/wiki/Folksonomy “En anglais.”) pour catégoriser et classer l’information, à  l’aide de [“tags” ou “étiquettes”](http://technorati.com/help/tags.html), ajoute encore des occasions de commettre des impairs malgré soi. Sur [Flickr](http://flickr.com/ “Merci de prononcer comme “flicker” et non à  la suisse-allemande…”), par exemple, il est souvent d’usage d’accoler [un tag nom+prénom](http://flickr.com/photos/tags/stephaniebooth “Le résultat en ce qui me concerne.”) lorsqu’une photo représente quelqu’un. Mais lorsque je mets en ligne [une série de photos passablement floues prises après le concert dont j’ai parlé](http://www.flickr.com/photos/bunny/sets/1539556/), est-ce que je vais mettre le nom et le prénom de chaque personne sur chacune des photos? Du coup, j’ai commencé à  être un peu plus parcimonieuse dans ma distribution de tags: nom+prénom pour un petit nombre de photos, et un prénom ou un diminutif pour les autres. Le problème avec les tags, c’est que je les utilise surtout pour pouvoir m’y retrouver dans les 4000+ photos que j’ai mises en ligne. Mais en même temps, les tags sont également des liens, et sont également indexés par Google. Ma façon d’organiser mes photos va avoir un impact sur la présence en ligne d’autres personnes. Potentiellement embarrassant quand il s’agit de noms de personnes!

Comment peut-on deviner si une personne donnée préfère que son nom soit mis en avant sur le web, ou pas? Dans le doute, mieux vaut s’abstenir — c’est le message que je tente de faire passer aux ados [lors de mes conférences](http://stephanie-booth.com/offre/conférences/). Ces conférences, en passant, c’est très bien pour moi: à  force de répéter les choses aux gens, je suis forcée d’y réfléchir, et des fois je me rends compte que ma position à  certains sujets est en mouvement…

Cependant… s’abstenir n’est pas une solution sans risques. Plus récemment, alors que je préparais un site dans lequel on parlait du parcours de quelques personnes, j’ai justement évité de mettre en ligne des pages vides (ou presque) ayant pour titre le nom de quelqu’un lorsque je n’avais rien de précis à  y mettre. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que l’absence de page signifiait également l’absence du nom dans ce qui ressemble à  la “table des matières” du site et créait un déséquilibre dans la présence en ligne des différents acteurs — ce qui m’a été reproché (à  juste titre également).

A moins que la personne nommée ne soit un blogueur, je dirais que mettre un nom dans un billet est une chose délicate. Plus ou moins délicate, selon que le nom est dans le corps du billet, sur du texte lié, dans le titre du billet, ou pire, dans le titre de la page. Plus ou moins délicat également selon la visibilité du blog dans lequel c’est fait.

Les gens vont-ils nous en vouloir d’avoir cité leur nom? Vont-ils nous en vouloir de ne pas l’avoir fait, ou pas assez? Il n’est pas toujours possible de vérifier auparavant avec la personne en question. De plus, même si on vérifie, la personne est-elle pleinement des conséquences de l’une ou l’autre route? Une vérification sérieuse ne pourra manquer de s’accompagner d’une explication du fonctionnement du référencement, ce qui risque de crisper certains… à  tort.

Voici à  mon sens démontrée une nouvelle fois l’utilité d’une forte présence en ligne. Vous pouvez mettre mon nom où vous voulez, ça ne me dérange pas, car je sais que sur Google, c’est moi qui possède mon nom.

Ce que démontre également ce genre de situation, c’est la responsabilité qui va avec ce que j’appelle la “parole publique”. La parole publique est un pouvoir, et avant internet, ce pouvoir était en principe limité aux personnes dont c’était le métier (journalistes, politiciens, écrivains). Avec internet, ce pouvoir se démocratise, et c’est une bonne chose. Mais nous sommes peu préparés à  la responsabilité qui va avec. Avec la façon dont fonctionnent les moteurs de recherche comme Google, on ne peut plus écrire sans avoir présent à  l’esprit les conséquences que cela pourrait avoir pour le référencement d’autres sites.

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Missing Kitty [en]

My cat has been missing for a day, which is highly unusual. I’m letting off a bit of pressure by writing it down (and also, I am getting slightly bored of repeating the story on IRC). Oh, and don’t feed other people’s cats. Thank you.

[fr] Mon chat Bagha a disparu depuis hier après-midi. Je suis inquiète, je tourne en rond chez moi, donc j'écris. Cela m'évitera également d'avoir à  répéter tous les détails cent fois sur IRC. Ah oui, le message du jour, c'est: ne nourrissez pas les chats de autres. Merci. (Edit: il est rentré sain et sauf!)

Update 13.08 13:30: The cat just came home, safe and sound. I’m so relieved!

18:00: Bagha came back through the downstairs neighbour’s window, as usual. He messaged me, I ran there, picked up the cat and squeezed him (OK, not too hard, I know my cat basics). He ate a little, meowed, cuddled, and very soon wanted to go back out. Sign, in my opinion, of a cat who has been locked up rather than one who has been roaming around for two nights in a row. I feel like somebody has turned on the light after two days of fumbling around blindly in the dark.

The Story

Bagha has been missing now for over 24 hours.

He’s an outdoor cat. I let him out in the morning. He comes in and out as he wishes during the day. I bring him in for the night. He sleeps in the crook of my arm.

It usually takes me about 3 minutes to find him in the evening. If he’s not waiting for me in front of the building when I come home, I take my usual little trip around the neighbourhood and here he comes, running or trotting out of one of his favorite “places”.

Very rarely, I don’t find him straight away. I go out a couple of hours later, or he comes in on his own.

Even more rarely, I go to sleep without having found him. Let’s say that happened maybe ten times in the four years we’ve lived here. I then leave the door open with the chain (like during the day) so that he can slip into the flat. He takes advantage of other people going in and out to get into the

building. I wake up in the morning to find him curled up on my feet — or at the very worst, I find him waiting downstairs outside the door.

Not this morning.

I couldn’t find him last night. I’d been away all afternoon and part of the evening (nothing unusual). Between 8pm and 1am, I must have spent approximately 4 hours touring the extended neighbourhood, calling for him.

I checked the roads, of course. I always check the roads. I’m terrified one day I’ll find his dead body on the sidewalk. I know this fear comes from inside me much more than from the actual danger: it’s a slow road, Bagha has a healthy fear of vehicles, and he’s a pretty calm, laid-back cat who won’t be caught suddenly dashing into the middle of the road because something startled him.

Still, I check the roads.

This morning, I started touring the neighbourhood again. Further than the places I know he goes to.

Conclusion: he’s not outside, or I would have found him. (Well, he would have found me, that’s usually how it goes.)

So I toured again, calling outside garage doors, pausing and listening. He’s got a loud voice. I’ve heard him calling from the cellar or the flat on the fourth floor where he was locked in once. He knows how to make himself heard.

This, I tell you again, is the cat who usually comes running to me once he’s seen me.

He’s microchipped. This means that if somebody takes him to the vet or the shelter, he’ll be identified as mine and I’ll be contacted. If he gets killed by a car, he’ll be identified by the team who deal with animal remains, and I’ll be contacted. I checked all this with people involved. No, they hadn’t found my cat.

I spent the afternoon printing out leaflets to stick on the entrance doors of the neighbourhood buildings (I had already put one in mine before I left for lunch). Now there are 30 leaflets with contact details, photograph and description of the cat, as well as my suspicion that he is either injured or locked in somewhere, plastered all over the neighbourhood. As you are bound to ask, he’s neutered, so he’s not after some hot female kitty.

One phone call, from a man who said he’s just seen my cat. I went to see, knowing there could be a confusion — there are about 4-5 cats around here with similar markings to mine. I don’t think it was mine; first of all because it was outside, and I tell you, if Bagha was somewhere outside I would have found him; second because I went there, and called, and called again, and no cat appeared. But who knows. Maybe something really strange is going on here. I didn’t see the cat this man had spotted, so I can’t say for certain.

Now I’m back home, vaguely waiting for the phone to ring or the cat to walk in, trying to find something to do with myself. I feel like hell. I don’t know how I made it through the day. I miss my cat horribly, and I’m so worried that something bad might have happened. The thought I might not see Bagha again is just too hard to bear.

Is this the price to pay for love and attachment? Now I know why a part of me gave up on love so long ago. It hurts way too much. Yes, hard times and sad times are a part of life just like all the rest. But they shouldn’t have to be quite as horrible as moments like this one.

So while I’m at it, let’s be a little constructive. Do you ever feed “stray” cats? Think twice. Cats are always interested in food, specially if you give them nice juicy tuna when all they get at home is vet-recommended dry food. (By the way, don’t give too much fish to cats — it contains thiaminase, an enzyme which destroys the amino acid thyamin, which cats are incapable of synthesizing.) The “hungry stray” might very well be just a clever beggar from the next block. Bagha regularly gets fed all over the place, even though I spend my time asking people not to do so.

Feeding somebody else’s cat just lures it away from its home and owner, centre of territory and primary source of nourishment and cuddles. So please, don’t feed other people’s cat. For all you know, the cat may start making a daily trip across a busy road to come and sample the delicacies you have to offer.

Thinking of adopting the cat that wandered into your living-room one day and avidly lapped up the milk you gave it? Some very worried owner may well be looking for it. Make thorough enquiries in your neighbourhood before getting too involved with it (feeding, naming, buying a litter-tray). This may sound stupid, but while my upstairs neighbours were keeping Bagha during my first trip back to India, he was simultaneously being adopted by a nice couple living just the other side of the road. He still came back here to sleep, but he spent his days there, complete with name and tinned food.

So, to sum it up: cats are independant animals and like to look masterless. It doesn’t mean all of them are stray. Oh, and please don’t feed other people’s cats.

Now I feel a bit better. I’ll tour the garages and cellars again once it’s nice and silent during the night. Of course, I’ll let you know as soon as the kitty turns up again. Thanks for listening.

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