Port de Vidy: dépenser plein de sous pour emmerder le monde [en]

Le Port de Vidy à Lausanne fait super fort avec ses super nouvelles portes sécurisées censées empêcher les visiteurs malvenus de venir finir leurs soirées sur nos bateaux.

Porte sécurisée Port de Vidy 1

Première tentative hier pour moi: la porte bloquant l’accès à l’estacade sur laquelle est amarré le Farrniente est… fermée. Tellement fermée que même le badge ne l’ouvre pas.

On teste les autres estacades: la A ne prend pas notre badge mais elle est ouverte, la B prend notre badge mais… elle est ouverte, la C est fermée et prend notre badge, victoire!, sauf que nous sommes à l’estacade D. Qui est vraiment fermée. (Il y a encore E, F, etc qu’on n’a pas testé. Pas très scientifique.)

Heureusement que c’est un jeu d’enfant d’enjamber par le côté les super portes magnifiquement sécurisées. On a quand même pu faire notre régate, et constater que la porte était également verrouillée pour qui arrive depuis l’estacade.

Porte sécurisée Port de Vidy 2

Dois-je préciser aussi qu’un seul badge est donné par bateau? Très pratique pour les équipages “multi-foyers” où l’on ne sait pas toujours qui arrivera en première pour commencer à préparer le bateau…

Moralité: quelqu’un s’est sûrement fait un joli pactole avec cette histoire qui sert principalement à emmerder les propriétaires de bateaux et leurs équipages et ne risque pas de décourager les visiteurs indésirables. Seuls gagnants sur place: les grèbes huppés, qui peuvent nicher presque en paix.

Grèbe huppé tranquille

Tiens, ça me rappelle que je n’ai toujours pas écrit l’article incendiaire que j’avais dans les doigts concernant le passage de ma porte d’immeuble de l’humble clé au moderne digicode…

Bloggy Friday à Lausanne: toujours aussi sympa [fr]

[en] Monthly Bloggy Friday meetups are still around in Lausanne after all these years. They're great and I should blog about them more!

Depuis très très très longtemps, les blogueurs et autres personnes de même poil de la région lausannoise (et de bien plus loin d’ailleurs) se retrouvent une fois par mois pour un petit restau sympa pour le Bloggy Friday.

Il y a des habitués, des acharnés, des visiteurs d’une fois, des habitués occasionnels. On y trouve des spécialistes des médias sociaux et autres disciplines associées, des “simples blogueurs”, des entrepreneurs, des gens normaux curieux de Facebook, Twitter et des blogs, des passionnés de photo, des amis des habitués… C’est assez hétéroclite, on ne parle pas de machins de geek durant toute la soirée (de loin pas).

En gros, c’est juste un souper sympa entre gens intéressants reliés entre eux d’une façon où d’une autre. Parfois on se retrouve à deux, parfois à 10 ou un peu plus, en général plutôt entre 4 et 6.

En ligne, tout ce petit monde gravite autour du groupe Facebook Bloggy Friday (rejoignez-le si vous désirez recevoir les invitations pour ces rencontres). Il y a aussi un blog, mais je me demande en ce moment s’il a vraiment sa place dans l’ecosystème…

Au début des rencontres de blogueurs, quand bloguer c’était “spécial”, quand on se sentait un peu comme des extraterrestres face au monde (“euh c’est quoi un blog?”), chaque rencontre donnait lieu à un article chez les participants en question, avec quelques notes, et surtout, liens vers les blogs des autres. En fouillant dans mes archives vous en trouverez certainement, des billets comme ça. Maintenant, avec Twitter, Facebook, les smartphones, et la montée en force de tout ce qui est “temps réel”, il n’y a plus cette “tension” entre des relations online basées sur des articles, et une rencontre offline dont on ne peut rendre compte sur le moment.

L’article de Claire, qui venait à son premier Bloggy Friday, m’a donné envie de reprendre les vieilles habitudes. Aussi parce que, année après année, le Bloggy Friday reste quelque chose de spécial, sans grande prétention, auquel on est toujours ravi de participer. J’ai réalisé aussi récemment qu’énormément de personnes de mon entourage se sont rencontrées au Bloggy Friday, et que ces rencontres débouchent parfois sur de belles amitiés ou de beaux rapports professionnels.

Bloggy Friday juin 2012

Alors, qui était là vendredi en ce Bloggy Friday de juin 2012? On était huit, dont deux personnes qui participaient à un Bloggy Friday pour la première fois. Jolie tablée!

Qu’est-ce que je retiens de ce Bloggy Friday super sympa? Des choses qui nous relient autres qu’internet, comme la voile, les arts martiaux, les chats et les plantes, en ce qui me concerne. Troubleshooting “abstrait” de mon M-DEX (j’ai des idées à essayer une fois que je l’aurai de nouveau entre les mains, là je teste autre chose). Et surtout, Corinne qui mange du fromage fondu!

Bloggy Friday juin 2012, Corinne mange du fromage fondu

Prochaine date: 6 juillet. Réservez dans votre agenda et rejoignez le groupe Facebook si vous voulez recevoir l’invitation lorsqu’on crée l’événement!

Post haineux de 3h du mat' sponsorisé par Balelec [fr]

[en] Balelec is keeping me awake. At 3am. You do not want to deal with me when I sleep-deprived.

Non mais j’en peux plus là. Les gentils étudiants de Balelec, ils exagèrent, là. Moi, du coup, je dors pas à 3h du mat, et je deviens vraiment vraiment grinche. Ça me réussit pas qu’on m’empêche de dormir à coups de basse que j’entends jusque dans ma chambre à coucher. C’est pas cool, les gars. Et je suis pas la seule, visiblement.

[View the story “Balelec, trop de boucan” on Storify]

Balelec, trop de boucan

Bientôt 3h du matin. J’aimerais dormir. Je peux pas parce que c’est super silencieux ici sauf pour le BOUM BOUM BOUM BOUM BOUM de Balelec qui transperce murs, stores, et vitres triple vitrage pour venir secouer mes tympans. Sans appareils auditifs, je précise. Bref, j’ai la haine, là.

Storified by Stephanie Booth · Sat, May 12 2012 14:20:44

Petite note préliminaire: j’ai commencé ce Storify à 3h du mat’ et complété ensuite plus ou moins au fur et à mesure. C’est un peu brut de décoffrage et long, je voulais surtout collecter les tweets et autres statuts pour les avoir sous la main comme “exemples” (j’enseigne un peu ce genre de truc). 

Si quelqu’un se sent l’âme (je peux pas là, départ en vacances imminent), il y aurait de quoi faire une version plus concise et digeste. Storify vous permet de charger une Story dans le panneau de droite (“stephtara/balelec-trop-de-boucan”) pour pouvoir récupérer ce qui la compose et en faire votre version.

Visiblement je ne suis pas la seule à trouver que c’est un tantinet exagéré!

Vous serez ravi d’apprendre que depuis chez moi j’entends le balelec –*Chris.Déb
Saloperie de balelec !!!Juan Millan
Ça fait depuis 21h ce soir que j’attends qu’un de mes voisins arrête avec ses infra-basses qui me donnent envie de #vomirYannick Rochat
À 22h déception, ça ne s’arrête pas, mais ça ne va sûrement pas tarder…Yannick Rochat
23h ça reprend en pire… Je décide de sortir trouver l’impétueux voisin et lui expliquer ce qu’est le bon goût.Yannick Rochat
Et c’est en regardant les couleurs bizarres dans le ciel que je comprends que c’est la faute à cette horreur de #balelec.Yannick Rochat
Je suis, À PULLY (~14km, séparé par Lausanne), exactement dans l’alignement pour me taper leurs daubes de têtes d’affiche.Yannick Rochat
Du coup, je viens aussi de comprendre que ça ne s’arrêterait qu’au petit matin. Crève, #balelecYannick Rochat
J’allais oublier, j’ai même soupçonné les ados chez le voisin d’avoir monté un local de répèt dans leur cave. #désespéré #infrabasseYannick Rochat
Et j’ai aussi failli appeler la police. Heureusement que je me suis rendu compte avant…Yannick Rochat
#EPFL #Balelec seriously, calm down there,chaps. Someone is trying to sleep here.)))Baka Gaijin
@boblafoudre c’est calme chez moi. #pointBalelec @ericbutticazChrystel Domenjoz
Baléléc ou je sais pas quoi de M**** si vous voulais faire des soirée de ouf vers chez moi au moins mettez des bonne zik c’est quoi sa!Oswa Salvatore
Donc j’entend balelec jusqu’a chez moi OKNur Sarikaya
Rhaaa balelec tu me saoule grave la!!!!������������������fernandez jessica
question: qu’est-ce qui fait boum-boum et que j’entends depuis chez moi à 2h du mat? ça semble venir de loin (que des basses)Stephanie Booth
non mais y’a un concert à Malley ou quelque chose? et qui dure jusqu’à 2h du mat? (et oui j’entends ça même sans mes appareils)Stephanie Booth
précision: j’entends les basses SANS les appareils AVEC le store fermé et le TRIPLE vitrage des nouvelles fenêtres #WTF #tapagenocturneStephanie Booth
@stephtara c’est #balelec, je l’entends depuis l’avenue de FranceArnaud Lagger
@inpactis rah putain mais que fait la police (non franchement, je veux pas faire la rabat-joie, mais c’est 2h du mat là) #balelecStephanie Booth
Au niveau de la musique du Balelec qui résonne jusqu’à Villars-Ste-Croix ça se passe comment..???? mais ça va ou quoi ? ils sont à Ecublens et on l’impression qu’ils sont dans le jardin… !Christophe Fawer
#commentBienVieillir RT @boblafoudre Du coup, je viens aussi de comprendre que ça ne s’arrêterait qu’au petit matin. Crève, #balelecPage
@inpactis ça dure jusqu’à quelle heure #balelec? #vaisjedormircettenuitStephanie Booth
@boblafoudre si quelqu’un a une voiture à dispo j’ai un chalet à la montagne pour dormir les heures qui restent #balelec #marre #dodoStephanie Booth
Chez vous aussi Balelec fait vibrer vos fenêtre ?David Pedrocca
C’est quoi ces putains de haut parleurs de l epfl.. On entend dans tt Lausanne ! Arrêtez la oh !!!! Balek de balelecBrian Baali
Cher #balelec, tu veux bien baisser un peu le volume? J’aimerais dormir là. Vraiment. Je vais avoir #lahaine si ça continue.Stephanie Booth
@stephtara yes cette année ils ont mis le paquet côté sono. On dirait que balelec est à 300 m de chez moi…Arnaud Lagger
Merci à #balelec Pour le boum boum. Toute la ville en profite. Même fenêtres fermées.Patrick Galley
#boum #boum #boum #balelecArnaud Lagger
Au niveau d’entendre le son de balelec depuis chez moi(j’habite Prilly nord) Sa se passe comment. ?!Luca Xtm Lezzi
bon ben en désespoir de cause je suis allée leur demander de baisser un peu le son sur facebook http://on.fb.me/KP6xss #balelec #espoir #dodoStephanie Booth
Balelec dans ma chambre a coucher a 3h du matStephanie Booth
C’est pas les voisins, c’est Balelec, Je sens qu’on va en entendre parler,Alejandro Palma
Non mais que fait la police?
Aaaaaahhh c’est donc Balelec tout ce bruit. Quelle bande de taquins ces étudiants.Alejandro Palma
Merci Balelec de me berser au son de la house!!! A 5km c est comme si j y étais…Thierry Pasche
@boblafoudre ici aussi fort à valency à 2h30. et pourtant, j’ai um bon sommeil. un rhythme house omniprésent tu peux rien faire #balelecMatthias Bürcher
@GrandjeanMartin @boblafoudre c’est partout, aussi à Lausanne Valency. #balelecMatthias Bürcher
RT @otneherdelat: #EPFL #Balelec seriously, calm down there,chaps. Someone is trying to sleep here.)))Matthias Bürcher
RT @pgalley22: Merci à #balelec Pour le boum boum. Toute la ville en profite. Même fenêtres fermées.Matthias Bürcher
Post haineux de 3h du mat’ sponsorisé par #Balelec | Climb to the Stars http://bit.ly/JriWz8Stephanie Booth
@Balelec vraiment vous exagérez avec la sono #jeveuxdormir http://bit.ly/JrgDMjStephanie Booth
bon, @balelec sont sur twitter à part ça /c @inpactis @boblafoudre @Alej_Pal #bruitStephanie Booth
oh purée. ça s’est arrêté? c’est fini? sérieux? #balelec #bruit (ou bien ça va reprendre? #vitedormir)Stephanie Booth
@buercher je rêve ou bien ça s’est calmé là? #balelec #tapagenocturneStephanie Booth
Et tout ça pour…?!
Bon ba voilà, je reviens de Balelec. C’est sûrement un événement surcoté… Trop de monde, artistes moyens, organisation pas top…Léo Richard
#balelec pire édition en 5ans! Quand on arrive pas à gérer l’accès d’autant de monde, ben on voit moins grand! @balelec 2012Arnaud Walter
Sur ce, je vais tenter de dormir, ça semble terminé!Stephanie Booth
Après quelques heures de sommeil…
Impressionné de "voir" autant de personnes déjà debout un samedi matin! #alorslagrassemat?Thierry Weber
Non, combinaison de cette saleté de Balelec cette nuit + des chats => mauvaise nuit => pas de grasse mat alors que j’en avais bien besoin :-(Stephanie Booth
Oui j’ai vu passer tes tweets. Incroyable cette histoire de sono surpuissante ou alors les vents on bien aidé à propager les sonsThierry Weber

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div>Ça s’entendait jusqu’

Blogging in the Morning: Lift12, 3615, StartupWeekend [en]

Here we go again. Inspired by one of my good friends who has been working in her studio in the morning and doing paid work in the afternoon, I’m going to have another go at “blog in the morning”.

I have, as always, a ton of things I want to write about. This post will be random.

I spent three days at Lift conference last week. For those of you who have never been to Lift, you must put it on your calendar for next year. Buy the tickets in the summer, so you get the early-early bird price. Lift is a wonderful conference. The talks are fascinating, the atmosphere is relaxed and friendly, the fondue is awesome.

I live-blogged the conference, like I do each year. I’m never happy with the job I do as a live-blogger (I always think others like Adam or Suw do a way better job than I do), but I’ve come to accept that live-blogging is gift not that many people have, and that I’m good enough at it to do a decent job of it and deserve my pass year after year (until now, at least).

Speaking of Lift, Lift’s founder Laurent Haug has started a podcast/show I haven’t yet had time to catch up with (I’m dying to) called 3615 (reference to old French Minitel codes). It’s in French. I think it’s great that it’s in French. What’s it about? It basically calls itself “3615, the show that wonders if the 21st century is a good idea or not”. Neat.

Lift this year properly lifted me ;-). I feel excited about technology again: 3D printing for example, I’m actually very tempted to order a RepRap kit and build one for eclau. Or robots.

I’ve decided to take part in the next Lausanne StartupWeekend. It’s this coming week-end! There are still a few open spots if you want to sign up, by the way. Julien Dorra is the guilty one: his talk made me realize I’d love to take part in the kind of events he was talking about. Actually, I’ve been inspired more than once to organize hack-dayish events: Website Pro Day, World Wide Paperwork and Administrivia Day, and more recently (still at the idea stage) “important but not urgent” days for eclau. Basically, “let’s get together and do stuff”. I also find Addict Lab fascinating, even though I still (after a lunch with Jan) can’t quite wrap my brain completely around it.

I like playing with ideas and doing a variety of things. Maybe putting myself in the kind of context StartupWeekend offers will also help me understand better what it is that I do. Plus, it’s going to be great fun.

So, anyway, I’m going to StartupWeekend. I even have an idea to pitch (I think). Who else is coming?

While I’m rambling on about Lift, one major take-away for me was the idea that information overload is part of the human condition. Go read my notes of Anaïs Saint-Jude’s talk, and once the video is online, listen to it. Well, listen to the whole Lift conference, actually. That’s what week-ends are for!

There is a whole lot more to say about Lift (3 days, folks!) but I’ll stop here. I feel like reading through my notes again, I have to say. Live-blogging, even if it’s not particularly difficult for me, requires a lot of concentration (it’s tiring) and it does mean I suffer a little from the post-effort brainwash syndrome. You know, like how after an exam you can’t remember a thing you wrote? That.

As for the other stuff I want to write about… let’s keep some for these coming mornings, OK?

Cat Adoption: c'est parti! [fr]

[en] I'm looking to adopt two cats, kittens or adults. Should be near Lausanne so I can meet them first, get along well, go outdoors and be sociable (they will be hanging out at eclau during the day-time, where there are people).

Me voici donc rentrée d’Inde. Mission de mon retour: trouver deux chats à adopter. Oui, deux. Bien avant la mort de Bagha, j’avais décidé que “la prochaine fois” je prendrais deux chats. Je trouve ça sympa, deux chats.

Du vivant de Bagha, vu son âge et son caractère, ce n’était pas vraiment envisageable de prendre un deuxième chat.

Je suis donc à la recherche de deux chats. Chatons, adultes, j’avoue que cela m’importe relativement peu. Qu’est-ce qui est important?

  • qu’ils s’entendent bien (donc typiquement je cherche des situations genre “doivent impérativement être adoptés ensemble”)
  • qu’ils sortent
  • qu’ils soient bien socialisés et peu craintifs: ils passeront du temps à l’eclau où il y a du monde, même si c’est assez calme (je vis dans le même immeuble)
  • que je puisse faire connaissance des félins en question avant de me décider, donc pas trop loin de Lausanne!

Ils seront bien entendu soignés aux petits oignons: pas gâtés (je suis plutôt stricte côté friandises etc) mais câlinés, soignés, bonne nourriture (véto-approved) et excellent vétérinaire. Et maîtresse un peu hypocondriaque, ce qui a un avantage: aucun risque je laisse des situations se détériorer avant d’aller consulter.

Ce n’est pas si facile, comme démarche. C’est en fait la première fois que je me mets en quête d’un chat à adopter. Mon premier chat, Flam, était le chaton unique de la portée suivante chez mes voisins, une fois que j’avais reçu le feu vert parental pour avoir un chat. Le deuxième, Bagha, que vous connaissez bien, a fait le trajet Inde-Suisse suite à un concours de circonstances impliquant un déménagement en Angleterre et de longs mois passés à vivre avec sa première famille. Tous deux sort morts de leur belle mort, Flam à 16 ans, Bagha à 14.

Toute mamy à chats que je suis, je n’ai donc pas eu beaucoup de chats.

J’ai décidé que je parlerais de ma recherche autour de moi, et que je ferais également un saut à Sainte-Catherine d’ici une semaine ou deux si rien ne se présentait. (La semaine prochaine c’est Lift, et deux semaines plus tard le module 4 de la formation SAWI, après ça se dégage.)

Ce matin, j’ai fait un saut sur Anibis et j’ai assez vite décidé de faire une croix sur les petites annonces. Lire les annonces, ça me déchire entre “je veux adopter tous les chats qui me passent sous le nez” et “j’ai peur de faire un erreur lors de mon choix”. Impossible de choisir quoi que ce soit. Typique.

Donc, soit il y a dans mon réseau des chats ou chatons à donner dans les semaines à venir, soit je vais au refuge.

Je sais qu’une des racines de ma crainte d’erreur a à voir avec le fait que j’ai probablement encore à accepter que je ne trouverai pas un autre Bagha. Adopter un autre chat (même deux), ce ne sera pas retrouver Bagha. Je suis encore triste. C’est normal, en fait: être prête à reprendre un ou plusieurs compagnons félins, c’est une étape du deuil.

Formation à l'écriture blog le 03.12.2011 [fr]

[en] Giving a day-long course on blogging (the writing part of it) -- how to write a blog that reads like a blog and not like press release rehash or marketing copy 🙂

Depuis des années qu’on en parle, ça se concrétise enfin: je donne une journée entière de formation à l’écriture blog, le 3 décembre 2011.

Ça se passe à l’eclau, bien sûr, il y aura entre 5 et 10 personnes, et vous repartirez en ayant:

  • appris ce qui différencie le style “blog” des autres formes de rédaction (ou genres littéraires ;-)) — y compris le choix du titre, le formatage, le choix du sujet
  • mis en pratique, appliqué, corrigé, ré-écrit, écrit encore, recorrigé, jusqu’à ce que ça devienne naturel!

Le but: que vous puissiez écrire un blog qui ressemble à un blog “sérieux” (et non à un resucé de communiqués de presse ou de contenu marketing, pour les cas les plus graves ;-)) et que vous compreniez les mécanismes de ce type d’écriture, possiblement pour l’expliquer à de tierces personnes…

Informations utiles:

  • c’est donc à l’eclau, à Lausanne (facile d’accès en transports publics et en voiture — prévoyez un petit moment pour trouver une place de parc en zone bleue)
  • on commence à 9h, on finit à 17h
  • le repas de midi est compris dans le prix (on commandera au Baz’Art, c’est très bon)
  • le prix? 340.- à verser pour confirmer l’inscription à Stephanie Booth, Guiguer-de-Prangins 11, 1004 Lausanne, CCP 17-683449-5
  • annulation d’inscription: 30% jusqu’à 15 jours civils avant la formation, 50% jusqu’à 8 jours, et 80% jusqu’au jour avant (conditions piquées chez quirao parce qu’elles me paraissent très raisonnables)
  • chacun(e) amène bien entendu son ordi (et son blog! ce n’est pas un cours d’ouverture de blog, mais bien d’écriture!)
  • un grand grand merci à Valérie Demont qui me donne un coup de main pour la mise sur pied de cette journée, elle n’aurait pas lieu sans elle 🙂

Des questions?

Si ce sont les médias sociaux en général qui vous intéressent (plutôt que spécifiquement l’écriture blog), jetez un petit oeil du côté des workshops médias sociaux que j’anime au SAWI dans le cadre de la formation de Spécialiste en médias sociaux et communautés en ligne.

Merci de parler de ce cours autour de vous si vous connaissez des personnes susceptibles d’être intéressées! (Il y a un événement facebook que vous pouvez faire circuler.)

Lausanne: s'y retrouver avec les transports publics [fr]

[en] As the editor for ebookers.ch's travel blog, I contribute there regularly. I have cross-posted some of my more personal articles here for safe-keeping.

Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Comme je suis une fervente utilisatrice de transports publics, je me retrouve à chaque voyage à devoir me familiariser avec les particularités locales de ce mode de transport. Mes étonnements et incompréhensions mettent en relief mes attentes, nées de la “normalité” des transports publics lausannois (TL) — mon cadre de référence.

Lausanne tourisme 2

Alors pour toi, visiteur de passage à Lausanne, voici en quelques mots ce qu’il te faut savoir des transports publics lausannois.

Billets

  • Lausanne et sa région fonctionnent avec des zones de transport (communauté tarifaire Mobilis): le mode de transport (bus, métro, train) importe peu — c’est la zone à l’intérieur de laquelle on se déplace qui compte
  • pour Lausanne-ville, il suffit d’avoir un billet zone 11 (éventuellement 11 et 12 si on sort un peu à l’extérieur) — chaque automate comporte un plan des zones qui permet de vérifier son parcours (le billet est valide une heure, mais si on prend plus de zones ça peut monter à 2 ou 3h)
  • les billets s’achètent dans tous les cas aux automates qui sont aux arrêts ou gares, avant de monter dans le train/bus/métro
  • avoir du cash pour acheter les tickets
  • le “1/2” est un tarif spécial (moitié prix) pour les détenteurs d’un abonnement “demi-tarif”
  • plus de trois courses en bus prévues dans la journée? prendre un billet journalier
  • il y a un abonnement Mobilis d’une semaine (30.-, intéressant si vous prévoyez plus d’une douzaine de courses dans la semaine) et mensuel (66.-, intéressant si vous prévoyez 28 courses dans le mois)
  • pas besoin de montrer ou de composter son billet avant d’entrer dans le train ou le bus: le contrôleur passe (normalement) vérifier les billets à un moment où un autre du voyage

Bus

  • on ne monte normalement pas dans le bus par la porte à côté du conducteur, réservée aux personnes âgées ou handicapées — prendre la porte du milieu ou arrière
  • le conducteur peut nous renseigner en cas de besoin ou de problème, mais il n’est normalement pas permis de lui parler, en tous cas quand le bus roule (il risque donc de grogner un peu)
  • on laisse sortir les gens avant de rentrer (donc attendre à côté de la porte et non devant)
  • les vélos sont autorisés dans le bus s’il y a assez de place (en dehors des heures de pointe) et les chiens voyagent avec un billet demi-tarif
  • un bus “fréquent” passe toutes les 5-7 minutes aux heures de pointe (moins fréquent: toutes les 10, 15 ou 20 minutes) — les horaires sont affichés aux arrêts et généralement fiables

S’y retrouver avec les arrêts de bus

  • les arrêts sont annoncés oralement et indiqués sur un écran défilant à l’intérieur du bus
  • appuyer sur un des boutons rouges avant son arrêt pour demander l’arrêt (certains sont facultatifs, le bus ne s’arrête donc pas automatiquement partout)
  • le bouton jaune “poussette” indique au conducteur qu’on veut faire rentrer ou sortir une poussette, et demande donc une ouverture des portes plus longue
  • le numéro du bus et sa direction sont indiqués devant, derrière, et parfois sur le côté, sur des écrans lumineux
  • les heures de passage du bus à l’arrêt sont indiquées précisément sur ou à côté de l’automate à billets; les bus sont généralement à l’heure
  • le nom de l’arrêt est écrit en général en assez gros sur l’abribus ou le panneau marquant l’arrêt

Train

  • les trains sont fréquents sur les axes populaires et circulent à l’heure
  • on achète un billet pour un parcours donné (ou des zones) et on peut prendre n’importe quel train pour ce parcours (les billets ne sont pas attachés à un horaire spécifique)
  • l’horaire et l’achat de billets en ligne marchent très bien pour le train (il y a même une application iPhone)
  • ne vous attendez pas à trouver du wifi gratuit dans le train — par contre, les nouveaux trains des grandes lignes offrent des prises un peu partout dans le wagon 🙂
  • l’abonnement demi-tarif vaut 165.-, donc suivant combien de temps vous restez et combien vous comptez utiliser le train, ça peut valoir la peine de l’acheter
  • si vous restez moins d’un mois, une alternative intéressante est le Swiss Transfer Ticket, qui comprend le transit de l’aéroport vers votre destination et retour via les grandes lignes de train, et sert d’abonnement demi-tarif entre-deux (130.- en 2e classe)
  • le billet journalier coûte 68.- (1.- de moins que le parcours Lausanne-Zurich) — il est donc souvent avantageux si vous allez loin

2 Minutes Late!

Divers

  • tout s’arrête aux alentours de minuit (les trains un peu plus tard que les bus, quand même, il y en a quelques-uns après minuit, mais ils sont souvent un peu glauques et lents)
  • le M2 démarre fort, il faut bien se tenir!
  • le site web des TL est assez primitif: horaires par ligne à télécharger en PDF, par exemple
  • il y a un utilitaire de parcours (horaire) sur le site des CFF qui marche très bien pour les trains, mais moins bien pour les bus (et c’est celui qu’utilise le site des TL)
  • en été, n’oubliez pas de profiter des services de la CGN pour faire un tour sur le lac ou un saut en France voisine!

CGN 2

Lausannois de souche, en visite ou d’adoption… que voyez-vous d’autre d’utile/pratique à rajouter concernant les transports publics dans notre jolie ville?

Questions existentielles de voyageuse à Montréal [fr]

[en] As the editor for ebookers.ch's travel blog, I contribute there regularly. I have cross-posted some of my more personal articles here for safe-keeping.

Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Me voici à Montréal. Troisième jour à l’hôtel, sans mettre les pieds dehors, parce que j’y suis venue pour y donner une conférence à l’occasion d’Intracom, qui se termine aujourd’hui.

J’ai ajouté une semaine de vacances à mon séjour. Quand on traverse l’Atlantique, autant que ça en vaille la peine! Et hier, pourtant, une fois ma conférence donnée, je me suis trouvée un peu démunie face à cette semaine à remplir. Inutile de dire que je n’avais rien planifié avant mon départ! Même pas mon logement, préférant nettement mieux m’incruster (gentiment!) chez l’habitant pour découvrir le pays de l’intérieur (entre le réseau des blogueurs, Twitter, et Couchsurfing, je sais que je cours peu de risques de me retrouver à la rue).

Crédit photo: Wikimedia Commons

Continue readingQuestions existentielles de voyageuse à Montréal [fr]

Jelly ce vendredi 17 décembre à l’eclau, et lundi 20 à La Muse à Genève [fr]

[en] Jelly here in Lausanne this Friday and in Geneva on Monday. Check the French post for links to sign up!

C’est “opération Jelly” en Suisse Romande, durant la semaine qui vient! 🙂

Ce vendredi 17 décembre, comme vous le savez, c’est Jelly@eclau ici à Lausanne (inscrivez-vous sans tarder sur Facebook, si c’est aussi plein que le mois passé, il vaudra mieux être inscrit!)

Lundi 20, Noël approchant à grands pas, La Muse à Genève vous convie non seulement à son mythique pique-nique hebdomadaire, mais en plus à venir travailler la journée dans l’espace coworking pour le Jelly de Noël. Inscriptions également sur Facebook (et proposez à vos amis et collègues de vous accompagner).

Les Jelly sont gratuits et ouverts à tous. Venez nombreux, c’est l’occasion de rencontres enrichissantes et (paradoxalement pour certains) de productivité augmentée! (Lisez: participer à un Jelly, quel intérêt?)

Cet article a été initialement publié sur le site de l’eclau.

Participer à un Jelly: quel intérêt? [fr]

[en] What is a Jelly, and why should I come? In short: it's a casual coworking day. Benefits for participants include increased productivity, creativity boost, a timeframe to work on procrastinative projects, networking, discovery of coworking and the Lausanne coworking space, eclau. Sign up on Facebook if you'd like to participate (Nov. 19th, 2010 is the first Lausanne Jelly).

Cela fait quelques semaines que j’annonce à tous vents la création d’un Jelly lausannois, le troisième vendredi de chaque mois. Le premier a lieu le 19 novembre 2010 à l’eclau.

Deux questions vous taraudent certainement:

  • qu’est-ce qu’un Jelly?
  • quel est l’intérêt d’y prendre part?

Je vais tâcher de satisfaire votre curiosité.

C’est quoi, un Jelly?

Un Jelly, c’est simplement une journée où plusieurs personnes se retrouvent dans un même lieu pour travailler ensemble. Un peu comme on faisait quand on était étudiants, vous savez? Soit à la bibliothèque, soit chez quelqu’un…

Logo eclau.Là, en l’occurence, c’est l’eclau qui fournit le lieu et le wifi. On invite plein de personnes intéressantes et sympathiques à venir travailler à l’eclau le même jour, ordinateur portable sous le bras et pique-nique de midi dans le sac.

Les participants visent d’arriver vers 9h, ou plus tôt si ça les chante, ou plus tard s’ils ne peuvent pas plus tôt. On travaille jusqu’à 18h, ou 17h, ou 19h, chacun comme il veut, il n’y a pas de règle.

PohaComme c’est à l’eclau et qu’à l’eclau on aime le poha (un petit-déjeûner indien que j’affectionne), j’en ferai une bonne platée que j’amènerai vers 9h pour ceux qui veulent commencer leur journée de travail par quelques bouchées d’exotisme gastronomique.

Pourquoi je viendrais à un Jelly?

Il y a plein de raisons qui pourraient vous motiver à venir à un Jelly. En voici quelques-unes qui me viennent à l’esprit.

Tout d’abord, pour la productivité. Changer de lieu de travail, être entouré de gens qui se concentrent, ça peut faire des miracles quand on a tendance à s’enliser dans le quotidien.

Pour avancer sur ce gros vilain dossier qui patine. Dans l’état d’esprit du Website Pro Day d’antan (Jelly avant l’heure), un Jelly ça peut être l’occasion de bloquer la journée, de sortir de votre cadre habituel, et de vous consacrer corps et âme à un de ces “machins” informes qui vous pourrissent la to-do list et la vie depuis des semaines ou des mois.

Trouvez quelques camarades d’infortune et donnez-vous le mot pour vous retrouver un Jelly afin de mettre à jour votre site professionnel / écrire des articles sur votre blog / mettre en place un système de backups / réparer ce fameux plugin WordPress / finir votre compta / concevoir la plaquette que vous voulez faire depuis deux ans / et j’en passe… ce sera encore plus motivant!

Pour donner une bouffée d’oxygène à votre créativité. A nouveau, vous sortir de votre quotidien, côtoyer de nouvelles personnes, ça va aider votre cerveau à respirer. Nouvelles idées, autres façons de voir les choses… c’est d’ailleurs un des grands bénéfices du coworking. Le Jelly vous y donne accès gratuitement, même si vous n’avez pas le profil d’un membre d’espace coworking (vous avez déjà des bureaux, vous êtes employé, vous préférez travailler chez vous…).

Pour le réseautage. Je n’insisterai jamais assez là-dessus, mais le réseau c’est une clé importante de succès et d’inspiration, que vous soyez indépendant, employé, en recherche d’emploi ou d’une nouvelle carrière.

Passer la journée à travailler dans le même lieu, ça tisse déjà des liens. On pique-nique ensemble à midi. On sort prendre l’air 10 minutes avec une nouvelle connaissance. On va boire un verre après le Jelly. Laissez quelques cartes de visite sur la table de l’entrée, échangez-en avec les contacts que vous aurez noués, et retrouvez-les le troisième vendredi du mois d’après, au Jelly suivant.

Pour découvrir le coworking et l’eclau. Si le coworking vous intrigue ou vous tente, mais peut-être pas (plus! ou encore!) comme mode de travail régulier, le Jelly vous donne l’occasion de l’expérimenter gratuitement de façon ponctuelle. C’est aussi une très bonne excuse pour venir à l’eclau, qui est un endroit de travail fort sympathique (si c’est moi qui le dis!) et rencontrer Bagha, le mythique chat des lieux.

Jelly-FAQ imaginaire

Puisque je suis lancée, quelques questions que vous vous posez peut-être, et des réponses.

Je ne suis jamais venu(e) à l’eclau, je peux quand même participer au Jelly?

Le Jelly est ouvert à tout le monde, est spécialement aux personnes qui ne sont pas membres ni visiteurs de l’eclau!

C’est où l’eclau? On arrive comment?

C’est à Lausanne, du côté de Prilly. C’est tout expliqué ici.

Je peux amener du monde?

Volontiers! Partagez l’événement sur Facebook, sur Twitter, motivez vos amis… Plus il y a de monde au Jelly, meilleure sera l’énergie de la journée!

On va être combien? Il y a assez de place?

Au minimum une bonne dizaine, au maximum 20-30. L’eclau a de la place pour autant de monde (110 mètres carrés, quand même) — on a acheté chaises pliables et tabourets supplémentaires, et au pire les derniers arrivés prendront possession des 3 canapés.

(Si vraiment on se retrouve avec trop de monde on devra refuser l’entrée aux participants de dernière minute donc… n’oubliez pas de vous inscrire!)

On arrive vraiment à travailler avec tout ce monde au même endroit?

Oui, bien sûr! C’est clair que c’est différent comme ambiance de travail que seul dans son bureau (ou son salon), mais la concentration, c’est contagieux aussi. De plus, les échanges et rencontres permettent des fois de gagner des journées entières de travail, en nous aidant à voir des raccourcis qu’on ignorait!

Y a-t-il des choses à éviter lors d’un Jelly?

Vu que l’eclau est un open space et qu’il y aura du monde, ne prévoyez pas de passer la journée au téléphone. Ne prévoyez pas non plus de recevoir du monde (clients, etc.) à moins que ceux-ci prennent aussi part au Jelly. L’eclau est un endroit sans fumée (on peut sortir) et sans musique (donc prévoyez de bons écouteurs qui ne fuyent pas si vous travaillez en musique). C’est tout!

Je ne suis pas un geek, je peux quand même venir?

Bien sûr, ce n’est pas du tout réservé aux geeks.

J’aimerais bien mais je ne pourrais venir que le matin / l’après-midi / quelques heures…

Aucun souci, venez quand vous pouvez, mais inscrivez-vous quand même!

Chouette, je veux venir, comment je fais?

Il suffit pour venir de s’annoncer sur Facebook ou sur doodle (liens pour le Jelly du 19 novembre 2010). C’est important de s’annoncer car ça encourage d’autres à venir, et rend le Jelly d’autant meilleur.

On se voit au prochain Jelly@eclau, alors!