Montréal: restaurants que j'ai testés pour vous [fr]

[en] As the editor for ebookers.ch's travel blog, I contribute there regularly. I have cross-posted some of my more personal articles here for safe-keeping.

Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

L’amour pour une ville passe par l’estomac — c’est du moins l’expérience que j’ai faite avec Montréal. Du coup, je me permets de partager avec vous les lieux de mes repas durant les quelques jours montréalais.

Tout d’abord, première expédition hors de mon hôtel (buffet de petit-déjeûner oubliable, j’avoue, mais sympathiques petits plats au bar): le Sukiyaki du Complexe Desjardins. C’est du fast-food asiatique, on ne se relèvera pas la nuit, mais ça passe bien, une bonne soupe pleine de nouilles et de machins épicés.

Ensuite, La Banquise, célèbre pour ses poutines de toutes formes et couleurs (enfin presque). Poutine avec steak hâché et oignons rôtis, miam miam!

Je devais dîner au restaurant L’Arrivage avec un ami, mais c’était malheureusement plein. Il paraît qu’il y a une vue magnifique sur la rivière. Du coup, on s’est réfugiés au restaurant Chez L’Epicier (attention, site en Flash énervant) — cuisine absolument délicieuse.

Les blogueurs montréalais sont accueillants: j’ai été gratifiée d’une “Yulbouffe” au restaurant Big in Japan: un peu fast-food, mais tout à fait comestible, convivial, et plein de wifi gratuit.

Lunch mémorable chez Magnan — mon hôtesse locale m’assure que tout y est délicieux et que c’est un endroit à ne pas rater. Entrecôtes et ambiance plutôt “brasserie” que “raffiné”, c’est effectivement plutôt pas mal, pour dire le moins. J’y mange des crevettes à la cajun (c’est le festival des crevettes) et je me régale.

Je prends mes quartiers au Café Souvenir, à deux pas de là où je loge. Miam! Ambiance sympa, c’est tout petit, la serveuse est souriante et patiente avec mon manque de maîtrise de l’accent et du vocabulaire québécois, le brunch est divin, le hamburger aussi, et c’est un endroit qui sent les vacances pour moi.

Pour acheter et faire chez soi, direction le marché Atwater (je vous fais grâce de la prononciation en parler local). Produits excellents (et prix en conséquence), mais ça vaut une visite rien que pour voir et… saliver.

Bon, voilà, ça vous fera quelques points de départ si comme moi, vous vous retrouvez un jour à Montréal en vous demandant par où vous pouvez bien commencer pour vos aventures gastronomiques!

Montréal: l'amour passe par l'estomac [fr]

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Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

On dit que l’amour passe par l’estomac, pas vrai? Je viens de découvrir que c’est vrai non seulement pour les gens, mais aussi pour les villes. Montréal m’a bien nourrie, et mes réticences initiales ont fait place à un début d’affection.

Ma première poutine, à la Banquise.

Ce qui se cache là-dessous est tout simple. On aime suite à une expérience partagée agréable. Si possible, plus d’une expérience. De façon plus générale, une relation se construit sur un vécu commun. L’amour ou l’attirance sans vécu commun, c’est un amour-projection, l’amour d’un idéal que l’on projette sur l’autre. Un fantasme qui peut servir de point de départ, mais qui fait ensuite place à quelque chose de plus véritable.

Je me rends compte que pour aimer une ville, j’ai besoin d’avoir une relation avec elle — ce qui n’est pas exactement le cas sitôt descendue de l’avion, ou même après trois jours passés dans un hôtel sans mettre les pieds dehors. Et dans le cas de Montréal, je n’avais pas d’amour-projection pour me tirer en avant, pour m’aider à faire ces premiers pas de vécu commun. Un peu normal donc que ça ne m’enchante guère, de passer une semaine avec elle: je ne l’avais pas encore rencontrée.

Tant bien que mal, ça s’est pourtant fait. Que peut-on vivre avec une ville? Du temps en compagnie d’autrui, des promenades dans ses rues, des spectacles et des visites. Mais à un niveau bien plus basique: une bonne bouffe. Il faut bien se nourrir, n’est-ce pas.

Alors au fil des jours, Montréal m’a nourrie. Et pour me nourrir avec elle (en elle?) j’ai dû traverser ses quartiers, prendre son métro, côtoyer ses habitants. Et de bon repas en bon repas, tout doucement, des sentiments plus doux se sont éveillés en moi. Elle n’est pas si mal, pour finir, cette ville. Elle reste une ville, mais elle est sympa.

Etre le lieu de bonnes expériences gastronomiques, pour quelqu’un comme moi qui vit pour manger, c’est déjà un sacré bon point de départ.

Questions existentielles de voyageuse à Montréal [fr]

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Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Me voici à Montréal. Troisième jour à l’hôtel, sans mettre les pieds dehors, parce que j’y suis venue pour y donner une conférence à l’occasion d’Intracom, qui se termine aujourd’hui.

J’ai ajouté une semaine de vacances à mon séjour. Quand on traverse l’Atlantique, autant que ça en vaille la peine! Et hier, pourtant, une fois ma conférence donnée, je me suis trouvée un peu démunie face à cette semaine à remplir. Inutile de dire que je n’avais rien planifié avant mon départ! Même pas mon logement, préférant nettement mieux m’incruster (gentiment!) chez l’habitant pour découvrir le pays de l’intérieur (entre le réseau des blogueurs, Twitter, et Couchsurfing, je sais que je cours peu de risques de me retrouver à la rue).

Crédit photo: Wikimedia Commons

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Intracom: comment intégrer les médias sociaux à sa stratégie? [fr]

[en] Prezi and rough notes of the keynote I gave this morning at Intracom, Montréal, on how to integrate social media to your strategy.

J’étais invitée aujourd’hui à donner une keynote à l’occasion d’Intracomm 2011 à Montréal, et c’est avec grand plaisir que je suis venue faire profiter le public québécois de mon accent vaudois. Je vous remercie d’ailleurs tous pour vos retours élogieux sur ma prestation!

L’outil que j’utilise pour mes présentations, vous avez été nombreux à me le demander, c’est Prezi. Un outil en ligne (“in the cloud”) et gratuit. Mais pourquoi diable les gens utilisent-ils encore Powerpoint? Il y a plus d’un an, je prédisais la mort du monstre, mais il n’a encore pas dit son dernier mot, visiblement.

Voici donc mon prezi, suivi de quelques notes de présentation un peu en vrac mais légèrement retravaillées pour être blog-publiables.

 

Le tout a été capturé en vidéo par Christian Aubry (qui s’est vaillamment mis à Prezi pour l’occasion) et ne tardera pas à être mis en ligne (je l’ajouterai à cet article).

Mes notes, donc, un peu brutes.

Idée-force: les médias sociaux sont un outil qui s’intègre à tous les niveaux de sa stratégie
Public: cadres d’entreprises/organisations moyennes à grandes

Je voudrais partager avec vous ce que j’ai appris durant ces cinq dernières années à conseiller entreprises et organisations sur l’adoption des médias sociaux.

Deux grandes tendances se dessinent quand on parle d’adoption des médias sociaux:

– d’un côté les experts (dont je fais partie) vous diront à quel point il est important, capital, indispensable d’avoir une stratégie
– de l’autre côté, bien des exemples donnés en modèle vous diront qu’ils n’avaient pas de stratégie, il savaient pas ce qu’ils faisaient — mais que c’est capital d’en avoir une.

Je suis donc un peu partagée: j’avoue que je crois à l’approche “se lancer” et c’est la plupart du temps celle que je pratique. Néanmoins, je suis consciente qu’elle n’est pas applicable à tous les contextes, et qu’elle repose plus sur la personnalité des intervenants dans l’histoire que sur une méthode au sujet de laquelle il serait possible de dire quelque chose d’un tant soit peu intéressant — ce qui est par contre le cas pour la stratégie.

C’est pour ça qu’aujourd’hui je vais tenter de vous donner quelques éléments pour intégrer intelligemment les médias sociaux à votre stratégie — de toute façon, je ne crois pas que j’arriverais à vous tenir en haleine durant 45 minutes en vous disant “il faut juste vous lancer” 😉

1/ Aujourd’hui, en 2011, clair que:

Les médias sociaux sont là “to stay”, il faut faire avec, ce n’est pas une mode qui va s’en aller — pas plus qu’internet n’était une mode qui s’en est allée

2/ Les organisations sont en train d’avancer dans l’adoption des médias sociaux.

Modèle de maturité de l’utilisation des médias sociaux en entreprise d’Alban Martin (source)

  1. canal “remontant” non pris en compte
  2. médias sociaux écoutés et inclus dans la veille
  3. l’entreprise réagit à certains messages clés
  4. attitude proactive d’encouragement à la discussion
  5. intégration des médias sociaux dans les processus d’innovation et le service client

où sont vos partenaires? où sont vos concurrents? où en êtes-vous?

=> On n’en est plus à “faut-il?” (absolument) ou “pourquoi?” (ce sont les outils de communication de notre temps, et si vous êtes dans les médias, votre core business va être touché) mais à “comment?”

C’est à cette question que j’aimerais tenter de répondre aujourd’hui.

Voici ce qui rend ce “comment” compliqué:

– caractéristiques des médias sociaux qui tirent dans l’autre sens que la communication traditionnelle => rupture de paradigme, clash culturel
“on veut contrôler ce qui est dit de nous sur facebook”

– considérer que les médias sociaux sont un monde séparé (instance de “internet comme lieu d’altérité”)
“on va engager un community manager pour mettre à jour notre page facebook et Twitter”
(le placer dans l’organigramme)

– manque d’expertise en matière de médias sociaux chez les décideurs
(soit expertise de l’organisation, soit médias sociaux, mais il faut une rencontre des deux pour faire de la stratégie)

– vulnérabilité au hype et aux marchands de vent (ça va résoudre tous nos problèmes)
“on va faire une campagne virale dont tout le monde va parler”

– inadéquation entre solutions “social media” proposées et les problèmes qu’elles sont censées résoudre (fausses solutions à des problèmes mal identifiés)
“on va écrire un blog pour vendre plus de savons”

– histoires de succès qui semblent déconnectées de la réalité dans laquelle on se trouve
(décourageant, les font sembler irréalistes)

=> échecs et déception que l’on rejette sur l’outil (les médias sociaux) plutôt que sur le véritable problème

Donc, compte tenu de tout ça, comment s’y prendre?

La solution est assez simple:

– les médias sociaux sont un outil, comme le téléphone ou l’informatique
– cet outil s’intègre à tous les niveaux, comme on rajoute du chocolat dans un cake (photo gâteau au choc)
– pour introduire un nouvel outil, il faut que ce soit en réponse à un problème ou un besoin réels et concrets

En pratique?

– d’abord, il faut avoir un bagage en médias sociaux: l’essentiel en quelques minutes
– ensuite, il faut comprendre le contexte (l’entreprise) et identifier la problématique: la démarche sceptique
– puis, il faut mettre ensemble tout ça: voir comment d’autres l’ont fait

1/ que sont vraiment les médias sociaux? que font-ils? quelle forme ont-ils aujourd’hui?

outils qui connectent les gens
permettent de publier/diffuser du contenu

=> espace d’échange, de conversation et de réseau

Pour comprendre les médias sociaux et leur culture, ça aide de comprendre le réseautage: pour prendre ça le fait pas — réseauter, c’est mettre les autres en relation, leur apporter quelque chose

social media: pervasive, just like the phone is now pervasive — it is a communication channel

Ce sont des outils qu’il faut pratiquer.

2/ démarche sceptique: le plus simple mais le plus dur à expliquer

– revenir à la base: identifier les vrais problèmes, et voir si les médias sociaux peuvent faire partie de la solution
– ne pas faire des médias sociaux “pour les médias sociaux”

poser les questions qui font mal, creuser, démarche intellectuelle qui exige l’explication (e.g. “comment est-ce qu’écrire un blog va nous faire vendre plus de savons?”)

3/ exemples d’intégration médias sociaux

métiers émergents qui nous disent aussi comment les médias sociaux commencent à prendre place dans la hierarchie organisationnelle, et nous donnent des pistes sur des cas de figure type:

social media marketing
social media manager
social media strategist
community manager
blogger relations
social media optimisation

– comprendre certains fondamentaux de la gestion du changement
– ouvrir des portes, petit à petit
– communication interne et externe

exemple: Lego (communauté)

point de départ: oh mon dieu ils parlent de nous!
rejoindre la communauté humblement
mettre en place canal remontant, encourager ce qui se fait, jusqu’à en tenir compte dans le développement produit

exemple: Leclerc (crise)

un blog comme canal de communication direct
jouer le jeu de la transparence
gestion de crise en supprimant les intermédiaires (sur le blog comme ici, ou plus récemment en vidéo)

exemple: Old Spice (marketing)

campagne marketing en ligne
vidéo YouTube
réactions sur Twitter etc.
dialogue

exemple: Swiss Vibes (campagne)

objectif: faire connaître la musique suisse à l’étranger (France surtout)
compilation
en plus de la compilation, on fait un blog avec des coups de projecteurs sur les artistes présentés, et une page facebook, et on encourage tout ce monde à se connecter en ligne
petite campagne de pub pour “lancer” la page
présence sur MySpace et MX3 (plateforme locale) pour se rendre présent/visible où sont les gens

Pour terminer, j’aimerais revenir sur le message fondamental que je veux vous communiquer ce matin:

– les médias sociaux sont aujourd’hui un ingrédient de toute stratégie
– pour intégrer les médias sociaux à sa stratégie, on a besoin d’amener dans la même réflexion une expertise en médias sociaux et en stratégie de l’entreprise (un ou plusieurs cerveaux)
– chercher un problème réel et concret (qui peut être aussi petit ou grand que l’on veut) où les médias sociaux apportent une véritable solution

Merci!

Bonjour de Montréal! [fr]

[en] Gave my talk in Montréal this morning, now, holidays!

Disons plutôt, bonjour de l’intérieur de mon hôtel à Montréal… Je n’ai pas encore vraiment mis le nez dehors! Mais comme j’ai donné ma keynote à l’occasion de la conférence Intracom il y a quelques heures, et qu’il me reste une bonne semaine sur place pour me reposer et explorer… Rien n’est perdu.

Quelques articles à mettre en ligne — les dix jours avant mon départ ont été horriblement chargés, je l’avoue. Le dernier module de cours de la formation MCMS au SAWI (qui s’appellera MSCL l’an prochain… inscriptions ouvertes en passant, hâtez-vous!), une journée de formation à donner à Genève là au milieu, préparer conférences et cours, régler les affaires administratives en cours, faire les valises et sauter dans l’avion… j’avoue n’avoir pas vraiment eu le temps de souffler.

Les deux semaines qui viennent s’annoncent tranquilles, touristiques, lectrices et blogueuses.

 

Semaine chargée! [fr]

Quelle semaine!

Le dernier module de la formation SAWI que je co-dirige, pour commencer, de mercredi à samedi. Je suis vraiment très fière de ce que nous avons accompli avec cette formation, des étudiants qui se sont lancés pour faire partie de cette première volée, des First Rezonance organisés, des échos et retours positifs de toutes parts… et je me réjouis de remettre ça l’année prochaine! (Avis aux amateurs…)

Vendredi, je fais une infidélité à la formation SAWI MCMS pour remplir un engagement pris de longue date: deux formations destinées aux enseignants à l’occasion du séminaire de formation continue “Pollens pédagogiques” de l’IFP, à Genève — en anglais et en français dans la même journée!

IntracomSignature2011-AvecDate Dimanche, je m’envole pour Montréal afin de donner une keynote à Intracom, mardi prochain. Je compte en profiter pour assister à la conférence, bien entendu, et passer ensuite une petite semaine à découvrir la ville et la région (c’est la première fois que je vais au Canada, et donc à Montréal!)

Comme je suis super bien organisée, je suis encore à la recherche d’une bonne âme locale pouvant héberger cette suissesse aux cheveux roses du 13 au soir jusqu’au 20. Un grand merci à tous ceux et celles qui m’ont donné pistes et contacts à Montréal, je vais me mettre à les explorer, j’ai juste… pas encore bougé 🙁

Après (on n’est plus dans le contexte de la semaine chargée mais je vous dis quand même), je fait une escale d’une semaine à Londres pour y voir des amis. Et je compte maintenir mon rythme nouvellement retrouvé de blogueuse effrénée: il devrait donc y avoir de la lecture! (En passant: vous avez vu ce que je commence à faire sur le blog de l’eclau? là aussi, du mouvement en perspective.)

Rouverture des bureaux et reprise de la vie “normale” lausannoise: début mai.