Who Will See My Comment? [en]

Another interesting observation following my return to Facebook: when somebody responds to one of my posts there, it definitely feels like the audience for this response is primarily the people I am connected to. What I mean by that is that I expect that my contacts have a chance of seeing that response, because responses are closely tied to the original content (“comments and post“ format).

On Bluesky or Mastodon (or Twitter for that matter, and it could partly explain why I drifted away at some point and started spending more time on Facebook), when somebody responds to one of my updates, I do not expect the people connected to me to see it. And indeed, if they are not following the person who responded, if they do not specifically open up my update to see if there are responses or if it is part of the thread, they will not see it. On those platforms, responses are much more “their own thing” than on Facebook or on a blog.

On Facebook, there is an immediate and visible feeling of micro-community around a publication, when people start commenting. It feels like we’ve just stepped into a break-out room. Participants get notifications, and come back to see responses. If the conversation becomes lively, it is made visible to more people. People will end up connecting to each other after having “met” repeatedly in a common friend’s facebook comments.

Bluesky, Mastodon and Twitter (yeah, and Threads) feel more fragmented. It’s more difficult to follow for lots of people. They are faced with bits and pieces of conversations flying about, and access to the context of those is not frictionless. Part of this, I think, has to do with how publication audience is managed (I’ll definitely have to do a “part 4” about this in my Rebooting the Blogosphere series). And another, of course, is the primacy of non-reciprocal connections on those platforms.

What Facebook also does that blogs do not at this stage, is that Facebook makes my comments on other people’s publications candidates for appearing in the news feeds of people who are connected to me. Every now and again, something of the form “Friend has commented on Stranger’s post” will show up. The equivalent in the blogging world would be having a “reading tool” (now RSS readers, but we need to go beyond that, that’s the Rebooting the Blogosphere part 3 post that I’m actively not writing these days) which will not only show me the blog posts that the people I’m following have written, but also that they have commented here or there, on another blog. This tightens the connection between people and contributes to discovery – ie, finding new people or publications to follow.

In summary: there is something fundamentally different in how Facebook, the other socials, and blogs make visible to a person’s network the comments/responses they have made elsewhere. And the “feeling of conversation/community” of multi-person exchanges also varies from one platform to another.

ADSL, bits et bytes [fr]

[en] Don't confuse bits and bytes like me. 1B (Byte) = 8b (bits). A 2000Kb/s DSL connection will only download 250KB/s, and that's normal.

Je viens d’apprendre quelque chose. Je sais que j’ai une ligne ADSL “2000/100”, ce que j’ai toujours traduit dans ma tête comme “Deux Mégas par seconde en download, et 100 K par seconde en upload.”

Que non. Je suis en train de transférer des données de mon serveur en Allemagne sur mon ordinateur. Mon serveur en Allemagne a une grosse bande passante (enfin, relativement: 100Mbits/s). Assez pour saturer une ligne ADSL, en principe. J’étais donc un peu surprise de constater que la vitesse de téléchargement que m’indiquait ma machine tournait autour de 250KB/s. J’ouvre une deuxième connection sur un autre serveur, et la vitesse de la première chute à 130KB/s — la deuxième, je vous le donne en mille, tournant autour des 120KB/s.

Mince, me dis-je. J’ai été trompée sur la marchandise! Eh oui. Je m’attendais en effet à voir un total autour de 2MB/s.

“Encore une victime du marketing,” me dit Patrick, avec qui j’avais partagé mon étonnement.

Une ligne de “2000”, c’est 2000Kbits/s. La taille des fichiers sur mon disque dur, par contre, est mesurée en KBytes. Bits. Bytes. Pas la même unité.

1B (Byte) = 8b (bits) *(pour se souvenir dans quel sens ça va, la grosse unité a droit au B majuscule)

Vous voyez où je veux en venir? On donne les vitesses des connections ADSL en bits, ça fait des nombres plus grands. 🙂 Du coup, cette confusion d’unités peut nous donner l’illusion que nos connections sont beaucoup plus rapides qu’elles ne le sont en réalité.

Donc, 2000Kbits/seconde, cela veut dire en fait environ 250KBytes/seconde (divisé par huit). Il faudra donc 4 secondes pour télécharger un fichier de 1MB (une grande photo par exemple, ou une minute de fichier mp3).

Alors voilà, ma connection ADSL marche très bien, mais elle est huit fois plus lente que ce que j’imaginais!

Orkut? Qu'est-ce que c'est? [en]

Orkut est associé à  Google — c’est le projet personnel d’un des membres de l’entreprise, qui alloue à  ses employés 20% de leur temps pour travailler sur des projets personnels, afin d’encourager leur créativité — mais qu’est-ce que c’est? A quoi ça sert? Qu’y fait-on? Quelques explications et un mini-guide pour démarrer.

Orkut existe depuis un peu plus d’un mois, si mes informations sont correctes. Orkut est associé à  Google — c’est le projet personnel d’un des membres de l’entreprise, qui alloue à  ses employés 20% de leur temps pour travailler sur des projets personnels, afin d’encourager leur créativité — mais qu’est-ce que c’est? A quoi ça sert? Qu’y fait-on? Quelques explications et un mini-guide pour démarrer.

Le but principal d’un site comme Orkut est de référencer qui connaît qui (qui est “ami” de qui). Concrètement, lorsque l’on entre dans la communauté, on indique qui sont les personnes de la communauté que l’on connaît déjà , et on invite ses amis “externes” à  rejoindre la communauté. Chaque membre peut ensuite fournir des informations dans son profil (autant ou aussi peu qu’il le désire).

On ne peut entrer dans la communauté que sur invitation. Autrement dit, il faut connaître quelqu’un qui est déjà  inscrit pour pouvoir y rentrer. Cela assure une certaine cohésion au réseau qui est en train de se construire.

La combinaison du réseau relationnel et des informations personnelles données dans les profils permet d’entrer assez facilement en contact avec les “amis des amis” avec lesquels on a des intérêts communs. On découvre également parfois des points communs que l’on ignorait avec des “amis” un peu distants!

La première chose à  faire lorsque l’on s’inscrit (après avoir reçu l’invitation nécessaire), c’est ajouter quelques informations dans son profil. Inutile de vouloir le remplir de façon exhaustive du premier coup — il vaut mieux répondre rapidement aux questions de base, et revenir par la suite compléter petit à  petit les parties plus “intéressantes” de son profil, au fur et à  mesure qu’on en sent l’inclination.

Ensuite, ajouter des “amis”. Les critères déterminant qui l’on considère comme “ami” varient de personne en personne — à  chacun de se faire les siens. Un bon moyen de commencer, c’est de faire le tour des amis de la personne qui nous a invité, pour voir s’il s’y trouve des gens que l’on connaît — et ainsi de suite. On peut aussi assez facilement (avec nom et prénom) regarder si les personnes que l’on connaît sont déjà  inscrites, et le cas échéant, leur envoyer une invitation en indiquant simplement leur adresse e-mail.

Les “relations” que référence Orkut sont à  double sens: si vous marquez quelqu’un comme votre ami, celui-ci reçoit une demande de confirmation — et vice-versa. A chacun ensuite d’accepter ou de refuser les demandes selon ses propres critères.

Une fois qu’on a une petite liste d’amis, on peut faire deux choses: les organiser en groupes (visibles à  soi seul pour autant que je puisse constater), et utiliser un certain nombre d’indicateurs pour les “évaluer” (le terme est mauvais mais je ne trouve rien de mieux).

On indique, pour chaque personne, sur une échelle optionnelle de un à  trois, à  quel point on trouve la personne “fiable”, “cool”, ou “sexy”. Ces points cumulés apparaissent ensuite dans le profil de la personne concernée, les points restant attribués de façon anonyme (il n’est donc pas possible pour autrui de savoir que vous avez attribué trois coeurs à  Jean). De plus, on peut s’annoncer en tant que “fan” d’une personne (il faut assumer, par contre, parce que c’est public), ou encore l’ajouter à  sa “hot-list” ou sa “crush-list”. Ces deux listes restent confidentielles, à  moins que vous figuriez également sur la “crush-list” de quelqu’un que vous avez mis dans la vôtre… (vous me suivez?). Dans ce cas, vous recevez une notification de votre intérêt mutuel!

Si la possibilité de contacts “amitiés-rencontres” ou “coquins-coquines” est bien entendu à  l’ordre du jour pour une partie de la population d’Orkut, le réseau ne se limite pas à  un succédané d’agence matrimoniale — loin de là . Un élément important du profil indique les motivations du participant: est-il là  pour se faire des amis, des contacts professionnels, trouver des gens avec qui partager diverses activités, ou rencontrer l’âme soeur (ou une âme de passage)? Ajouté aux autres informations données dans le profil, cela permet de se faire assez vite une idée des motivations de la personne concernée.

La dernière fonctionnalité d’Orkut dont je parlerai (et là , je pense que j’aurais fait à  peu près le tour de la question), ce sont les communautés. Chaque personne peut facilement s’inscrire à  autant de communautés qu’il le désire, ou en créer si elles manquent. On y trouve la communauté des webloggueurs francophones, celle des amoureux des chats, des habitants de Lausanne ou Paris, des paranoïaques d’Orkut, des fans de Manchester United ou encore des occidentaux parlant le hindi… Pour tous les goûts! S’inscrire à  une communauté n’engage à  rien, mais comme les communautés dont on fait partie sont listées sur notres profil, c’est un moyen relativement simple de donner des informations à  autrui sur ses activités ou ses intérêts.

Regardez quelles sont les communautés dont font partie les gens que vous connaissez. Utilisez la fonctionnalité de recherche dans la liste des communautés (par mots-clés par exemple, ça marche très bien), et si nécessaire, créez vos propres communautés et annoncez-les sur le forum de la communauté d’annonce de nouvelles communautés (très “communauté”, cette phrase, mais bon). Il y a aussi toute une série de “méta-communautés” concernant Orkut (une recherche pour ce mot-clé vous en donnera une liste.)

Si vous avez l’occasion de faire partie d’Orkut, et que vous n’êtes pas trop inquiet des risques de récupération marketing/publicitaire/que sais-je des informations que vous y fournirez, allez-y seulement. C’est fort amusant, et ce qui ne gâche rien, le site est très bien conçu (rapide et ergonomique). Si on se connaît et qu’il vous manque une invitation, faites-moi signe!