Mes débuts dans le monde du weblog [en]

J’ai ouvert mon weblog en juillet 2000, un mois à  peine après mon retour d’Inde.

Le site lui-même existait déjà  (le site existe en fait depuis le printemps 1999, si vous voulez vraiment tout savoir). Le weblog occupait alors une place moins glorieuse qu’aujourd’hui, caché quelque part dans un sous-répertoire. Il n’a cependant pas tardé à  venir occuper le devant de la scène.

Comment ai-je découvert les weblogs ? Si ma mémoire est bonne, je traînais à  l’époque sur Astounding Websites, une communauté fort sympathique dans laquelle on pouvait partager notre enthousiasme pour les sites que l’on aimait. (Ne cherchez pas, le site et la communauté sont morts depuis longtemps.) Je lisais également le « Daily Report » de Jeffrey Zeldman assez régulièrement. Mais je n’avais jamais entendu parler de weblogs.

D’une façon ou l’autre, je suis tombée sur un article qui parlait de Blogger. Il mentionnait la quantité grandissant de sites qui étaient « Powered by Blogger ». Curieuse, car l’article ne m’avait pas donné une idée claire de ce que c’était, je suis allée voir directement sur le site. Quelques minutes plus tard, entrevoyant à  peine ce que cet outil pouvait faire pour moi, je me créais un compte « pour essayer ». (L’article en question, je l’ai cherché, mais hélas, pas trouvé…)

La suite, vous la connaissez, la devinez, ou pouvez la lire dans les archives. Je suis toujours là .

Ce billet est une version un peu plus développé du commentaire que j’ai écrit chez Mouche.

Un week-end à  Paris : succès intégral [fr]

Paris, c’était bien. Si la ville était grise et pluvieuse, les rencontres y étaient chaleureuses et souriantes.

Un des aspects d’Internet que je commence à  préférer, c’est justement ce passage du monde « online » au monde « offline ». J’ai de plus en plus de plaisir à  voir en chair et en os les gens que je fréquente dans le monde des mots. Peut-être aussi parce que les gens me font maintenant moins peur.

Dans tous les cas, j’aime cette occasion de croiser le regard des personnes que je côtoie sur Internet, que ce soit depuis une semaine ou plus d’un an.

Le séjour fut gastronomique. Il fut également chargé d’émotions fortes, résultant d’une visite imprévue à  Eurodisney. Il y eut des premières rencontres et des deuxièmes rencontres. Des métros. Des expérimentations photographiques de nuit avec mon téléphone. Des discussions. Des embouteillages.

La « Frogbouffe » fut excellente (mis à  part la disposition des tables, mais je ne m’en suis pas trop mal accommodée). Pas de sentiments un peu mitigés comme après le souper de l’année dernière. C’était sympa de revoir les gens que je connaissais déjà , et de faire connaissance des autres.

En somme, quatre jours de vacances sans anicroche. Vraiment. Sans prises de tête, sans déceptions, sans mésaventures, sans drames ni catastrophes. Ça m’arrive rarement, ce genre de chose. Rien à  rajouter, rien à  enlever. Je crois que j’ai bien fait d’acheter ma liberté avant de partir !

Speech [en]

A short recording of myself.

What do you say to your readers when you talk to them?

Thanks to Roxane for the inspiration.

Weblog en français [fr]

Si le débat terminologique (la guéguerre des clochers) entourant le terme approprié à employer en français pour parler d’un weblog vous intéresse, j’ai rassemblé les liens disponibles à ce sujet dans WeblogEnFrancais, sur le wiki. Ajoutez les vôtres s’ils m’ont échappé!

Weblog ou joueb? [en]

Mince alors, les anglophones découvrent “joueb”.

Le mot joueb, créé par Stéphane pour Niutopia, ne fait de loin pas l’unanimité. D’ailleurs (qu’on me corrige si je me trompe), il semblerait bien que Stéphane n’ait pas la prétention d’imposer ce mot dans toute la francophonie (lire son intervention en bas de la page Joueb.)

Il est cependant bien établi sur Niutopia, et il a fait quelques autres amateurs plus ou moins influents, par exemple Walk, Jemisa ou Christophe (xtof), pour ne citer qu’eux.

Histoire de mettre en perspective les 4’500 voire 5’000 résultats Google pour “joueb” cités dans l’article blogroots, je vous propose les résultats suivants:

Recherche faite dans les pages web francophones, bien entendu. Il faudrait, pour pouvoir évaluer le poids véritable de ces résultats, voir à  quel point les pages francophones de Google sont véritablement francophones. Il faut aussi être conscient que tous les sites ne sont pas recensés, et qu’il y a encore de la recherche à  faire sur l’utilisation des moteurs de recherche pour mettre à  jour les tendances linguistiques.

Lire aussi le coup de langue de la grande rousse à  ce sujet.

[Sujet ramassé lors d’un petit détour chez Biz.]

Joyeux lurons! [en]

Blog provoc' [en]

Au cours de ma tournée semestrielle des weblogs que je ne lis jamais, j’ai pu constater la fâcheuse propagation de la méthode “provoc'” à  travers la blogosphère francophone. Autrement dit, “si je n’ai pas d’ennemis, je m’en fais” et “peu importe ce que je dis, tant que ça choque et que ça fait réagir” — et que l’audimat grimpe.

Cette méthode, qui est loin d’être nouvelle, consiste à  attirer l’attention sur soi en tenant des propos dont le but principal est de déplaire à  certains. Notons que cela ne veut pas dire que l’on ne pense pas ce qu’on dit. On peut le penser et le dire d’une façon provocatrice, ou être plus diplomatique et ouvert. Mais on le sait, les gens fâchés réagissent, et comme ils réagissent souvent mal, c’est la porte ouverte à  une sympathique petite gué-guerre. Que d’aucuns se plairont ensuite également à  suivre de loin, alléchés par l’odeur du sang.

Lire la suite…

Ecrire pour ses lecteurs… [en]

Trop de gens ont tendance à  oublier, lorsqu’ils écrivent, qu’ils ont des lecteurs.

Je m’étonne d’autant plus que les weblogueurs, qui a priori sont en contact plutôt étroit avec leurs lecteurs, ne soient pas différents.

Je viens de finir ma tournée de la blogosphère francophone. On peut faire mieux, les amis – on peut faire mieux!

Warblogger… [en]

Interesting and readable article of Anil’s on the transformation of a weblog. I remember hearing a lot about LGF post-9/11, visiting the weblog, and not liking it. I also remember thinking “I can’t recall having this reaction the first times I visited it…” (pre-9/11, that was).

I guess we all undergo change. I’m probably not writing the same kind of things I wrote two years ago—or am I?